Nick de Cusa Posté 10 avril 2013 Auteur Signaler Posté 10 avril 2013 Si par bol j'ai le temps? http://www.dagelijksestandaard.nl/2013/04/bolkestein-nederland-moet-uit-de-euro-stappen
h16 Posté 11 avril 2013 Signaler Posté 11 avril 2013 Ce billet est très bien. J'attends le OK de son auteur. http://erratasec.blogspot.be/2013/04/a-wonkish-look-at-bitcoin-economics.html Mais si qq'un veut prendre de l'avance (au pire, si l'auteur dit non, on fera des périphrases)
h16 Posté 12 avril 2013 Signaler Posté 12 avril 2013 Bon, l'auteur est ok. Je vais tenter la trad ce matin si j'ai le temps Bitcoin est une monnaie électronique de plus en plus populaire, utilisée autant pour les transactions légales qu'illégales. Les économistes ne se sont pas encore sérieusement penchés sur Bitcoin, et j'ai donc décidé d'y jeter un oeil. En particulier, je vais essayer de trouver la "valeur intrinsèque" du Bitcoin, pour répondre à la question de savoir si une brusque montée de son prix (240$ au moment où j'écris ces lignes) est vraiment justifiée.(Pour un résumé en une ligne : les Bitcoins ont une valeur réelle (ils ne sont pas un fantasme) et leur valeur peut s'étaler de 0,01$ à 15.000$) Bitcoin comme monnaieIl y a eu pas mal d'études peu sérieuses du Bitcoin. On pourrait prendre comme exemple ce billet paru en 2011 de l'économiste prix Nobel Paul Krugman, où il compare le Bitcoin à l'étalon-or. Il a complètement faux.L'erreur que font les économistes est de partir du principe que les bitcoins fonctionnent comme une monnaie traditionnelle. Ce n'est pas le cas. Bien que bitcoin soit construit comme un "moyen d'échange", il ne fournit par les autres fonctions traditionnelles de la monnaie, comme "réserve de valeur", "unité de compte", et "mesure de valeur".Depuis quelques mois, le prix des bitcoins a explosé. En économie classique, ceci signifie que l'économie bitcoin a subi une "déflation" massive. De la même sorte, lorsque la bulle bitcoin explosera et que les prix dégringoleront, l'économie bitcoin subira une "hyperinflation”.Mais cette inflation/déflation n'a aucun effet. Les prix ne sont pas exprimés en Bitcoin, mais bien dans une monnaie réelle (dollar ou euro). Les acheteurs échangent leurs dollars contre des bitcoins, donnent ces derniers au vendeur, qui, de son côté, les échangera immédiatement contre des euros par exemple. Toute la procédure prend environ 30 minutes. La seule contrainte est que le taux de change par bitcoin ne fluctue pas trop pendant cette période d'une demi-heure. Les bitcoins sont électroniques et peuvent être facilement subdivisés, et "un milliardième de bitcoin" est une valeur acceptable. Lorsqu'on analyse Bitcoin, on doit laisser tomber cette idée qu'il est une "mesure de valeur" et les idées relatives de déflation et d'inflation.Les bitcoins ne sont pas une monnaie légale : c'est une monnaie "rebelle" construite pour échapper aux contrôles gouvernementaux. Mais ceci signifie qu'il n'y a pas de protection gouvernementale non plus. Ceci signifie que vous ne pouvez "emprunter en bitcoins", car le gouvernement ne pourra vous forcer à rembourser votre prêt. Et bien que vous puissiez déposer vos bitcoins dans une "banque", au lieu que cette dernière vous rémunère votre dépôt, elle pourrait plutôt vous facturer la garde. Il n'y a donc pas de système financier basé sur bitcoin. Notre système économique n'est pas basé sur la monnaie elle-même mais sur les dérivés de la monnaie, ce qui disparaît dans le cas des bitcoins.Les bitcoins ne sont pas des "réserves de valeur". Bien sûr, des spéculateurs stockent des bitcoins, mais c'est autre chose : vous ne pouvez pas stocker des bitcoins sur votre ordinateur, parce qu'ils seront perdus si votre disque crashe ou si vous attrapez un virus. Pour les raisons exposées plus tôt, vous ne pouvez compter sur quelqu'un pour les garder pour vous puisqu'il n'y a aucune loi les forçant à vous les rendre. Et comme le montrent les pénétrations frauduleuses de sites marchands en bitcoin, il est peu probable qu'un site en ligne soit suffisamment sécurisé. Seuls des experts ont les compétences requises pour stocker leurs bitcoins en sécurité sur une longue période de temps.Et tout ceci constitue l'erreur des économistes : ils ont construit un ensemble d'hypothèses sur comment la "monnaie" fonctionne, mais les bitcoins ne sont pas réellement de la monnaie, et ces hypothèses tombent. Nous devons revenir aux principes de base.Mesurer la quantité de monnaie "bitcoin"Au moment d'écrire ces lignes, le Bitcoin s'évalue au dessus de 200$ / pièce. Ce prix est-il justifié ? Est-ce du aux spéculateurs ? Quelle est la valeur 'réelle" d'un bitcoin ? Pour répondre à ces questions, nous devons d'abord trouver la valeur "réelle" de n'importe quelle monnaie, comme le dollar ou l'euro. Pourquoi 1$ vaut-il 1$ ? Ou, plus exactement, pourquoi 1$ vaut-il un quart de Big Mac ? La réponse est : les économistes ne le savent pas vraiment. Ils ont des théories, quelques preuves, mais ils ne sont pas certains.Le principe de base de la théorie de la monnaie est "Offre et demande". Les gens demandent de la monnaie aussi bien comme moyen d'échange que comme réserve de valeur. Les gens demandent une monnaie car le troc est inefficace. Si vous désirez faire réparer votre voiture, vous pouvez tenter d'offrir des poulets, une chèvre ou un an de coiffeur au garagiste. Mais si c'est un hippie aux cheveux longs, il ne voudra pas ces biens et services. Ce qu'il veut est quelque chose qu'il pourra échanger facilement ailleurs. En d'autres mots, il veut de la monnaie.Il en va de même avec l'épargne : l'épargne de long terme, ce sont des choses comme une maison, mais en cas d'urgence, c'est difficile à vendre. En conséquence, les gens veulent une partie de leur épargne sous forme plus liquide, c'est à dire ... de la monnaie. C'est de là que vient la valeur d'un dollar : offre et demande. Les gens demandent un bien qui soit facile à échanger et qui demande de créer de la valeur. Cette valeur est aussi réelle que la valeur de n'importe quoi d'autre.C'est la théorie, et on a des preuves pour la soutenir. Ainsi, par exemple, lorsque le gouvernement imprime plus d'argent, l'offre grimpe, et comme on peut le prédire, la valeur de la monnaie décroît. Ceci signifie qu'il faut alors plus de monnaie pour obtenir le même bien. En d'autres mots, les prix montent, et l'inflation arrive. C'est ce qui est arrivé en Allemagne avant-guerre et au Zimbabwe plus récemment : leurs gouvernements ont imprimé de plus en plus de monnaie, entraînant hyperinflation et des prix qui doublent quotidiennement.Il y a d'autres théories sur la provenance de la valeur de la monnaie. Certains pensent qu'elle vient du gouvernement qui l'imprime. Les preuves derrière cette théorie ne sont pas solides : l'Irak de Saddam est un bon exemple. En 1991, la Guerre du Golfe coupa l'Irak du reste du monde. Au lieu d'utiliser des presses “suisses” de bonne qualité, le gouvernement irakien imprima une nouvelle monnaie sur des presses de moins bonne qualité. Il en imprima plus it, causant une dévaluation et une inflation. L'ancienne monnaie continua cependant à être utilisée dans la région semi-autonome du Kurdistan, bien qu'elle ne fut plus reconnue officiellement par le gouvernement. Mieux : lorsque le régime de Saddam tomba, les deux monnaies irakiennes continuèrent à être utilisées, bien qu'aucun gouvernement n'existait alors pour en fixer la valeur. Même une mauvaise monnaie est meilleure que le troquer trois poulets et une chèvre -- la valeur provient de la demande, pas du gouvernement.Une autre théorie voudrait que la valeur de la monnaie provienne d'une "foi" irrationnelle, ou d'une "perception" de la valeur. Les économistes ne sont pas d'accords. Un des axiomes économiques fondamentaux est que les gens sont rationnels. Lorsqu'ils valorisent de l'or, des dollars, ou des bitcoins, l'hypothèse des économistes est que ces gens ont une raison rationnelle de le faire. Les bulles pourraient sembler irrationnelles, mais proviennent de gens qui font des paris qui sont, eux, rationnels. Certains gagneront, certains perdront. C'est comme parier sur qui gagnera le Superbowl : le fait d'avoir perdu ne signifie pas simplement que les perdants ont choisi irrationnellement l'équipe de leur pari. Toutes les preuves suggèrent que valoriser la monnaie est ce qu'il y a de plus "rationnel" à faire, et mettre en place un système de troc est moins rationnel.Et donc, si la valeur d'un bitcoin est définie par l'offre et la demande, quelle est "l'offre" et "la demande" pour bitcoin ?Le fondement même de bitcoin est qu'il peut être utilisé par l'économie souterraine. Ceci inclut les activité illégales, comme l'achat de drogue, mais aussi les activités légales mais discrètes comme l'achat de porno, ou le transfert d'argent à votre cousin à l'étranger. Le fisc américain estime que l'économie souterraine s'évalue à 2000 milliards de dollars annuels (pour un PIB total de 14.000 milliards de dollars). Utilisons donc ce nombre dans la partie "demande" de notre équation.Quelle est "l'offre" de bitcoin? C'est déterminé par les mathématiques de l'algorithmique bitcoin : il y a environ 10 millions de bitcoin actuellement, et il y en aura environ 20 millions au total dans la prochaine décennie. Ceci veut dire que ces 20 millions de bitcoins devront couvrir les 2000 milliards de dollars de transactions.Comparons ceci avec l'économie officielle, avec 2400 milliards $ en monnaie (M1) pour 14.000 milliards $ de transactions, soit un ratio de 6.553. En divisant simplement les 2000 milliards $ par 6.553 et par 20 millions de bitcoin, pouf, on obtient la valeur d'un bitcoin : 15.260 $ par pièce (oui, quinze mille dollars).Ceci semble beaucoup, bien plus que le plus haut récent (250$ environ) mais c'est basé sur un énorme nombre d'hypothèses probablement fausses. Changer ces hypothèses change l'évaluation. Par exemple, si on estime que seul 10% de l'économie souterraine utilisera bitcoin, au lieu de 100%, la valeur du bitcoin est alors 10% de sa précédente valeur, soit 1.526$.Dit autrement, lorsque Bitcoin approche les 300$, cela signifie que les parieurs font l'hypothèse que les bitcoins vont prendre 2% de l'économie souterraine. Si vous pensez qu'ils vont en prendre plus, vous devriez acheter des bitcoins. Et inversement, si vous pensez que les bitcoins en prendront moins, vous devriez plutôt en vendre.Notez que j'utilise M1 comme mesure de l'offre de monnaie dans ce calcul. Parlons un peu de l'offre de monnaie. Il y a trois bonnes mesures de l'offre de monnaie : M0, M1, et M2. M0 c'est la quantité de monnaie physique en circulation, soit 800 milliards de $ en billets (essentiellement de 100$ et $20). Pour bitcoin, ce sont les 20 millions de bitcoins possibles. . M1 inclut M0, et les comptes chèque (dépôts). Lorsque vous déposez de l'argent en banque, elle en prête la plupart. L'emprunteur dépense cet argent, qui sera à son tour déposé en banque, qui à son tour le prêtera à peu près totalement. Cette “réserve fractionnaire" bancaire multiplie la quantité effective de monnaie en circulation jusqu'à 2400 milliards de $. M2 inclut M1 et M0, et l'épargne liquide comme les fonds des marchés monétaires. C'est l'argent que les foyers peuvent dépenser assez facilement mais qu'ils choisissent plutôt de même de côté. Il y en a à peu près 10.000 milliards de $. Si vous pensez que Bitcoin sera utilisé principalement pour des transactions et non pour l'épargne, alors M1 est la quantité la plus appropriée. Si vous pensez qu'il y aura plus d'épargne, alors M2 est probablement meilleure, ce qui accroît la valeur de vos bitcoins par un facteur quatre.Comme il n'y a pas de système bancaire en bitcoin, cela veut dire que M0 et M1 sont équivalents. Si vous pensez que des services de "réserve fractionnaire" peuvent apparaître, réduisez votre estimation de la valeur des bitcoins par un facteur trois.La valeur du protocole La discussion ci-dessus est une analyse du haut vers le bas depuis une perspective “économique”, comparant le bitcoin à une monnaie. Faisons à présent une analyse du bas vers le haut en s'attardant au "protocole réseau" du bitcoin, comme moyen d'échange monétaire, -- mais pas comme monnaie lui-même. Ce dernier point est important : nous voyons bitcoin comme une monnaie, mais techniquement, c'est juste un protocole pour échanger des dollars en d'autres dollars.Un élément essentiel de bitcoin est qu'une transaction prend 10 minutes. Ce nombre est compris dans le protocole : votre transaction est en effet ajoutée à une chaîne de blocs, et cette chaîne est recalculée et ré-émise à tout le réseau. Il y a une nouvelle chaîne émise toutes les 10 minutes. Une transaction typique prendra donc à peu près 30 minutes: 10 minutes pour l'acheter afin de convertir ses dollars en bitcoins, 10 minutes pour effectuer l'échange de bitcoins, et 10 autres minutes pour que le vendeur change ses bitcoins en dollar (ou autre).Imaginons une économie de 2000 milliards de $ où les bitcoins sont convertis aussi rapidement que possible en monnaie traditionnelle, et où personne ne stocke ses pièces plus longtemps que nécessaire. En prenant ces chiffres (2000 milliards de $ divisé par (365*24*60*2) divisé par 20 million) revient à 10 cents par bitcoin. Si l'on fait l'hypothèse d'une économie plus petite, dans laquelle bitcoin représente 2% de l'économie souterraine, on se retrouve avec 0.2 cents par bitcoin. Comme il y a un peu de mou dans le système, disons 1 cent et n'en parlons plus.Cette hypothèse que les gens se débarrasseront de leur bitcoin aussi vite que possible ne sera pas vraie, bien sûr. Imaginons un site de paris en ligne, uniquement en bitcoins. Il prendra des paris sur la saison de baseball sur quelle équipe gagnera le Superbowl, et ne payera les gagnants qu'à la fin de la saison. Cette valeur de 10 minutes est, on le voit, le minimum. La moyenne sera plus grande.Et votre estimation sur combien de temps un bitcoin sera conservé (en moyenne) va en conséquence changer l'équation : si la moyenne de conservation est d'un jour au lieu de 30 minutes, sa valeur grimpe de 50 fois. Inversement, le temps mis pour une confirmation de chaîne de bloc peut diminuer (elle est actuellement de 7 minutes au lieu de 10), réduisant la valeur des bitcoins. La valeur récente de 240$ / bitcoin implique dans cette équation qu'une personne conserve un bitcoin 7 ans (toujours sur l'hypothèse que les bitcoins manipuleront 2% de l'économie souterraine).La valeur politiqueLe gouvernement peut-il interdire bitcoin, réduisant sa valeur à zéro ?De ce point de vue, le gouvernement a un historique excellent. Il a mis en faillite d'autres monnaies électroniques comme "e-gold”. Les Américains ne peuvent plus obtenir de comptes en Suisse, ces derniers étant fatigué du harcèlement perpétuel du gouvernement américain à leur encontre. Ceci signifie qu'il y a un risque que le gouvernement puisse arrêter bitcoin complètement, ou lui imposer de rester totalement souterrain, minant son utilité et sa valeur.Mais il y a une chose particulière à propos de bitcoin : il est basé sur les mathématiques, et aucune organisation ne le contrôle. Même si le gouvernement met des sites publics comme MtGox en faillite, et jettent son propriétaire en prison, les transactions en bitcoin transactions continueront. Et vous pouvez même avoir l'effet inverse : plus le gouvernement s'acharne à détruire les monnaies concurrentes, plus un bitcoin deviendra cher, puisque seule monnaie que le gouvernement ne peut pas stopper. Il y aura toujours une très forte demande pour une monnaie souterraine, non gouvernementale qu'aucun gouvernement ne peut écrabouiller avec succès. Conclusion : est-ce un bulle ? J'ai exposé quelques arguments sur pourquoi un bitcoin peut valoir de 1 cent à 15.000 dollars. En conséquence : devez-vous acheter ou vendre des bitcoins, la valeur ayant monté autour de 200$ ?Imaginons que vous ayez acheté Amazon.com au plus haut de la bulle des télécoms. Combien auriez-vous perdu ? En haut de la bulle, le prix de l'action était de 100$. il est à présent de 300$. Vous n'auriez pas perdu d'argent, vous auriez plutôt multiplié par trois votre investissement. Bien sûr, 99% des autres startup ont ou bien fait faillite, ou bien perdu la plus grosse partie de leur valeur. Amazon est une des quelques unes qui ont gardé leur valeur.Ce que je veux dire est que simplement parce qu'il y a une bulle actuellement, cela ne veut pas dire que c'est un mauvais moment pour investir : selon certaines hypothèses, j'ai donné quelques bonnes raisons comment un bitcoin peut atteindre des milliers de dollars et donc bien plus que ce plus haut récent de 240$. Si vous êtes d'accord avec ces hypothèses, vous devriez acheter des bitcoins.Et cela veut aussi dire ceci : Internet a décollé, dépassant largement les rêves les plus fous des visionnaires les plus optimistes. Mais cela ne veut pas dire que les premiers investisseurs dans les startups internet ont fait de l'argent. Beaucoup ont perdu leur chemise dans le crack de la bulle télécom. Bitcoin pourrait devenir extrêmement fructueux, représentant 1000 milliards de dollars en transactions annuelles, et avec 1c par bitcoin comme valorisation. Ce qui veut dire que vous pourriez parfaitement perdre de l'argent même en ayant eu "raison".Transparence totale : je possède 4 bitcoins (que j'ai obtenu en minant), et je n'ai pas l'intention de les vendre. Et je n'ai pas l'intention d'en acheter non plus.Mise à jour : entre le début et la fin de la rédaction de cet article, la bulle bitcoin semble avoir éclaté :
Baptiste Posté 12 avril 2013 Signaler Posté 12 avril 2013 Mini edit : dernier paragraphe, Et cela veut dire aussi ceci : Internet a décollé
Nick de Cusa Posté 12 avril 2013 Auteur Signaler Posté 12 avril 2013 Les mines de charbon c'est bien, les centrales à charbon c'est mal. Allo ? http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100211743/how-many-of-the-people-complaining-of-pit-closures-would-want-to-work-in-a-coal-mine/
Nick de Cusa Posté 12 avril 2013 Auteur Signaler Posté 12 avril 2013 Court : Appel de Bolkentein à démanteler l'euro. http://openeuropeblog.blogspot.ae/2013/04/you-know-its-bad-when-even-former-eu.html
Arturus Posté 12 avril 2013 Signaler Posté 12 avril 2013 J'ai mis dans ce fil une vidéo (assez ancienne) de Thorsten Polleit. Contrepoints avait déjà publié une traduction de cette auteur. Des traducteurs germanophiles suivent ses productions?
Nick de Cusa Posté 13 avril 2013 Auteur Signaler Posté 13 avril 2013 Pourquoi il faut aller aux funéraille de Margaret Thatcher. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100212016/funeral/ Pour avant mercredi, bien sûr.
Nick de Cusa Posté 13 avril 2013 Auteur Signaler Posté 13 avril 2013 Déficits : même les Pays-Bas dérapent. http://openeuropeblog.blogspot.ae/2013/04/testing-eus-budget-discipline.html
José Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Proposition de traduction : "Why Canada Can Avoid Banking Crises and U.S. Can’t"
Lancelot Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Bah alors, plus rien à publier ? Bon, je donne ma matinée à la Cause. http://openeuropeblog.blogspot.ae/2013/04/you-know-its-bad-when-even-former-eu.html Il y a de quoi s’inquiéter quand même un ex-commissaire européen suggère la fin de l’eurozone. On connait surtout l’ancien Commissaire au Marché Intérieur néerlandais Frits Bolkestein pour sa fameuse directive (qui fut libéralisante dans sa forme originelle avant que les États et les eurodéputés ne la diluent significativement). Aujourd’hui, toutefois, il fait parler de lui pour une nouvelle raison en devenant le premier ex-commissaire européen à soutenir publiquement la fin de l’euro. Voici sa déclaration au journal Algemeen Dagblad : « Les Pays-Bas doivent sortir de l’euro dès que possible… L’union monétaire a été un échec total. L’euro est devenu un somnifère qui a rendu l’Europe somnolente et incapable d’aborder le problème de la compétitivité… Laissons tomber l’euro et concentrons-nous sur le marché unique… Nous n’avons pas besoin de l’euro pour cela. » Bolkestein, dont il faut rappeler qu’il est un critique de longue date de la direction actuelle de l’UE, propose de mettre en place une union monétaire composée des pays économiquement forts, ce qu’il appelle un « euro Triple A ». Il a également eu des mots très durs pour le Parlement Européen : « Il ne représente plus les citoyens ni des Pays-Bas, ni de l’Europe. Il s’accroche à un fantasme fédéraliste pour lequel nous n’avons plus les moyens. » http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100211743/how-many-of-the-people-complaining-of-pit-closures-would-want-to-work-in-a-coal-mine/ C’est bien de miner du charbon, mais c'est mal de le brûler ? La gauche me rend perplexe. Est-ce qu'ils voulaient réellement que leurs petits-fils les suivent ? Ceci n’est pas un autre article sur la dame de fer. Il y en a déjà eu bien assez : nous avons atteint une sorte de point critique de thatcherisation. Il s’agit plutôt d’une tentative pour saisir pourquoi tant de personnes réagissent avec une telle rage à l’énoncé de son nom. C’est dû en parti, bien sûr, à la pose stupide de rébellion adolescente qu’on peut retrouver sur Twitter (j’ai quelques exemples en favoris pour illustrer ce dont je parle), mais beaucoup de fiel vient aussi de gens qui, dans d’autres contextes, sont équilibrés et respectueux. Durant trois jours, j’ai essayé de comprendre l’intensité de ces réactions. J’ai pu en tirer deux critiques principales des anti-Thatcher : premièrement, elle a fermé sans pitié les mines de charbon et d’autres industries lourdes. Deuxièmement, en accroissant l’écart entre riches et pauvres, elle a rendu la Grande Bretagne plus matérialiste et égoïste. Prenons les choses une par une. Il est vrai que le Royaume Uni, comme tous les pays occidentaux, était en pleine désindustrialisation dans les années 80. Ce processus avait commencé au moins un demi siècle auparavant, et s’était accéléré dans les années 60 et 70, quand Harold Wilson a fermé presque deux fois plus de mines que Thatcher ne le ferait par la suite. Bien sûr, ce qu’on entend ici par « fermer », c’est que le gouvernement a arrêté de maintenir à flot des mines non rentables. Ni Wilson, ni Thatcher n’étaient contre l’extraction de charbon, ils ont simplement arrêté de forcer tout le reste du pays à la subventionner. Pourquoi les mines et autres industries lourdes ne faisaient-elles pas de profit ? En partie à cause de la concurrence des pays en développement et en partie à cause des syndicats. Comme cela se fait partout et tout le temps, certains secteurs montaient et d’autres descendaient. De la même manière que les téléphones ont mis les sténographes au chômage, l’industrie lourde a laissé la place aux services. Ces transitions ne sont jamais faciles. La période a été difficile même pour ceux qui ont réussi à trouver une nouvelle carrière. Je peux tout à fait comprendre les réactions exacerbées de l’époque. Ce qui me déconcerte, c’est que la fermeture des mines est maintenant considérée comme la preuve de la malfaisance des Tory. Aujourd’hui personne, à l’exception du SWP (parti d’extrême gauche NDT) et du BNP (parti nationaliste NDT) ne voudrait d’une industrie minière nationalisée. Ceux qui se plaignent le plus de la fermeture des mines sont en fait généralement ceux qui protestent le plus contre l’utilisation du charbon. Une économie ne peut pas se baser uniquement sur les services, me direz-vous. Peut-être. Mais pourquoi serait-il plus valable de gagner son pain en assemblant des voitures plutôt qu’en les conduisant ? Pourquoi construire une chaudière serait-il mieux que l’installer ? L’expansion du secteur tertiaire a rendu nos vies incomparablement meilleures. Nous avons une meilleure médecine, de meilleurs magasins et de meilleurs loisirs. Soyons clair : fabriquer des choses, c’est très bien. Notre industrie est la huitième mondiale, nous vendons du thé en Chine, de la vodka en Pologne et nous exportons plus de voiture que nous en importons pour la première fois depuis les années 70. Et nous faisons tout ça sans subventions. Malgré la suppression des aides (ou plutôt grâce à elle), la production industrielle était 7.5% plus grande à l’issue du mandat de Margaret Thatcher. Bref, la nostalgie a uniquement pour objet les industries du charbon, navales et de l’acier. Cette nostalgie, je le confesse, m’est incompréhensible. Mon grand-père a travaillé au chantier naval entre les guerres et, comme beaucoup de ses camarades, n’a pas dépassé la soixantaine. Il n’a jamais souhaité une telle vie pour son petit fils. Qu’en est-il alors de la seconde accusation : sommes-nous devenus sans cœur et sans cohésion sociale ? Il est vrai que l’écart entre riches et pauvres s’est agrandit, comme c’est le cas dans tout le monde industrialisé depuis les années 60. Les sciences sociales se penchent sur ce phénomène, et les deux théories les plus populaires telles que je les comprends sont une plus grande mobilité qui draine des zones pauvres les gens les plus compétents et la tendance des riches à se marier entre eux (une tendance qui suit l’arrivée massive des femmes dans le milieu professionnel). Je ne connais pas la vraie explication. Ce que je sais, c’est que l’écart entre riches et pauvres s’est plus creusé sous les travaillistes (parti de centre gauche NDT). Je sais aussi que la charité privée a doublé (dépassant l’inflation) pendant les années Thatcher. D’après cette mesure toute empirique, nous sommes devenus moins égoïstes. En tout cas moins égoïstes que les syndicats opposés à la dame de fer, qui ont cru jusqu’au bout que le monde leur devait un salaire. J’ai essayé, j’ai vraiment essayé de comprendre la colère, mais ça me dépasse. Je sais que ce blog est suivi par beaucoup de travaillistes tolérants et raisonnables. Peut-être que l’un d’entre vous pourrait m’aider.
Nick de Cusa Posté 15 avril 2013 Auteur Signaler Posté 15 avril 2013 Deux d'un coup, quel preux chevalier ! 1500 personnes au congrès du nouveau parti anti-euro allemand : http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83808
Citronne Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Si personne n'a pris celui sur les funerailles de Tatcher, je veux bien le prendre http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100212016/funeral/
Largo Winch Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Fais attention à la date tout de même, Citronne. Je n'ai pas bien suivi, mais on ne publiera pas si c'est après les funérailles.
Nick de Cusa Posté 15 avril 2013 Auteur Signaler Posté 15 avril 2013 Fais attention à la date tout de même, Citronne. Je n'ai pas bien suivi, mais on ne publiera pas si c'est après les funérailles. Oui, en fait c'est pour demain dernier carat, donc, vois.
Citronne Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Hannan est tres facile a traduire, je devrais pas avoir de mal a le faire aujourd'hui. Je vais le faire assez vite et tot pour qu'on puisse le mettre en Une demain. Verifiez pour la publication (j'ai 7h de decalage en retard pour rappel) Je le fais le plus tot possible (dans l'aprem)
Largo Winch Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Pas de souci, Citronne, s'il est prêt, je pourrai le relire et publier demain matin.
José Posté 16 avril 2013 Signaler Posté 16 avril 2013 Proposition d'article à traduire : We tried a Tobin tax and it didn’t workBy Magnus Wiberg Europe should learn from Sweden’s transaction levy, says Magnus Wiberg Europe is making a mistake. In February, the European Commission published a proposal for a financial transaction tax – also called a Tobin or “Robin Hood” tax – in the EU. Eleven states have been granted the right to impose a minimum 0.1 per cent tax on equity and debt transactions and a minimum 0.01 per cent charge on derivatives transactions. If the experience of Sweden’s use of such a tax is anything to go by, this move is extremely unwise. One aim of the proposed tax is to improve the efficiency of financial markets by reducing speculation. Another is to generate tax revenues. Those were also the reasons why Sweden introduced a transaction tax in 1984. At that time, the outflow of capital from Sweden was limited by foreign exchange controls, which meant that Swedish investors were restricted in moving capital to foreign markets. Even so, investors fled the tax regime. Initially, the tax rate was 0.5 per cent in connection with the purchase and sale of shares. In mid-1986, the rate was doubled and the tax base was broadened to cover share options and convertibles. The trading volume on the Stockholm stock exchange changed dramatically when the tax was increased. Average turnover fell 30 per cent during the second half of 1986 and throughout 1987. The turnover in the 11 most traded shares fell 60 per cent. It seems unlikely that this sharp decrease reflected a decline only in speculative trading. Later, in 1989, the tax base was broadened to include bonds. This, in turn, led to an 85 per cent reduction in bond-trading volume and a 98 per cent reduction of trading volume in bond derivatives. The increase in tax revenues resulting from the broadening was less than 5 per cent of what had been expected. By 1990, shortly after the last vestiges of the currency controls were abolished in Sweden, more than 50 per cent of the trading in Swedish shares had moved to London. Conversely, once the tax was abolished in December 1991, trading on the Stockholm stock exchange recovered. In 1991, 40 per cent of trading in Swedish shares took place on the Stockholm stock exchange; in 1992, this number had increased to more than 50 per cent. Even investors that stayed in Sweden found their way around the tax. There were problems in defining what should constitute a taxable transaction: for good reasons, some derivatives and debt instruments were not taxed. But this resulted in increased trading in these instruments. This gives reason to question the extent to which the tax really reduced speculation. This conclusion is reinforced by studies on the effects of the Swedish tax, which suggest that it reduced market liquidity but not volatility. Since increases in speculative trading tend to be associated with more volatility, this also suggests that the tax had little substantial effect on speculative trading. There are some lessons to be learnt from the Swedish experience. First, on open financial markets it is easy to move transactions to untaxed markets. The intensified use of automatic trading makes it easier to do so, which erodes the tax base. Second, it is legally problematic to determine what constitutes a taxable transaction. This makes tax inspection difficult – and will increase trades in the financial instruments that are untaxed. Third, it is unlikely to make much money. If the tax improves the efficiency of the market, the tax base will shrink as a result of the decline in trading. Even if the volume of transactions is not affected by the tax, the tax may not necessarily generate much since transactions may move to untaxed instruments. Taxes generate revenues, but also entail costs in the form of distortions that reduce economic activity. When choosing between different taxes, the starting point ought to be for public expenditures to be funded at the lowest cost to the economy. From this perspective, and according to the Swedish experience, a transaction tax is a poor way of generating revenues. Rather than merely reducing speculative trading, the Swedish tax tended to reduce and redirect financial investments that reflected other needs than speculation. So Europe should learn from Sweden: a transaction tax is likely to lead to distortions in the form of short-term and long-term transactions migrating to other countries, and to untaxed financial instruments – or they might come to a complete halt. The writer is a former economist at the Swedish ministry of finance and the country’s Riksbank http://www.ft.com/intl/cms/s/0/b9b40fee-9236-11e2-851f-00144feabdc0.html#axzz2QbxrOD59
Eriul Posté 16 avril 2013 Signaler Posté 16 avril 2013 Proposition d'article à traduire : http://www.ft.com/intl/cms/s/0/b9b40fee-9236-11e2-851f-00144feabdc0.html#axzz2QbxrOD59 Je prends.
Nick de Cusa Posté 16 avril 2013 Auteur Signaler Posté 16 avril 2013 On peut le FT ?! L'idiotie du principe de précaution. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100212276/big-pharma-turns-the-precautionary-principle-against-its-green-inventors/
Eriul Posté 16 avril 2013 Signaler Posté 16 avril 2013 Voilà. En espérant qu'on ait l'autorisation de reproduire. Nous avons essayé la taxe Tobin : ça n'a pas fonctionné. Par Magnus Wilberg L'Europe devrait apprendre de l'expérience suédoise sur la taxe Tobin, nous dit Magnus Wilberg. L'Europe est dans l'erreur. En février, la commission européenne a dévoilé une proposition de taxe pour les transactions financières – aussi appelée taxe Tobin ou taxe Robin des Bois – dans l'union européenne. Onze pays européens se sont ainsi vus accorder le droit de taxer les opérations sur les actions et sur les dettes souveraines à hauteur de 0,1% et les opérations liées aux produits dérivés à hauteur de 0,01%. A en croire l'expérience suédoise, cette taxe est une erreur. Le but de cette taxe est double : améliorer l'efficacité des marchés en réduisant la spéculation et générer des revenus pour l'Union Européenne. Ces objectifs sont les mêmes que ceux invoqués par la Suède en 1984. A cette époque, la fuite des capitaux hors de Suède était limitée par le contrôle des changes qui restreignait les fuites des capitaux des investisseurs suédois vers l'étranger. Et pourtant, les investisseurs avaient fui ce nouveau régime fiscal. Au départ, le taux d'imposition était de 0,5 % et était connecté aux achats et ventes d'actions. Puis, au cours de l'année 1986, le taux avait été doublé et l'assiette de base avait été élargie aux échanges de stock-options et de devises. La conséquence immédiate avait été une diminution brutale du volume des transactions à la Bourse de Stockholm. Le résultat moyen des marchés avait diminué de 30% pendant la deuxième moitié de l'année 1986 et tout au long de l'année 1987. Le volume d'échange des 11 actions les plus importantes avait baissé de 60%. Or, il semble peu probable que cette diminution ait seulement touché les échanges spéculatifs : plus tard, en 1989, la taxe était à nouveau élargie pour y inclure les obligations d'état. La conséquence fût la réduction de 85% du volume des échanges et de 98% des produits dérivés sur obligations. L'augmentation des revenus de la taxe due à son élargissement avait alors représenté moins de 5% de ce qui avait été attendu. En 1990, peu de temps après que les derniers vestiges du contrôle monétaire se soient effondrés en Suède, plus de 50% des transactions financières suédoises prenaient place à Londres. A l'inverse, dès que la taxe fut abolie en décembre 1991, les échanges à la Bourse de Stockolm reprirent. En 1991, 40% des échanges suédois prenaient place à Stockolm ; en 1992 ce nombre avait augmenté de plus de 50%. Même les investisseurs restés en Suède réussissaient à échapper à la taxe Tobin. La définition d'une transaction "taxable" avait posé problème aux autorités suédoises : certains instruments et opérations dérivées liés aux dettes souveraines avaient ainsi échappés à la taxe. Ces derniers produits avaient alors connu une forte augmentation de leurs transactions. Ceci semble donc montrer que la taxe n'avait pas vraiment réduit la spéculation. Cette conclusion est renforcée par les études menées sur cette taxe, qui tendent à montrer que celle-ci a eu pour conséquence de réduire la liquidité des marchés sans affecter leur volatilité. Etant donné que l'augmentation des activités spéculatives tend à indiquer une plus grande volatilité des marchés, ceci suggère que cette taxe n'avait que peu d'effets sur les échanges spéculatifs. Nous pouvons alors tirer plusieurs leçons de cette expérience suédoise. Premièrement, sur des marchés financiers ouverts, il est relativement simple de déplacer des transactions vers les marchés non-taxés. De plus, le développement des échanges automatiques facilite les transferts et érode l'assiette de la taxe. Deuxièmement, il est juridiquement compliqué de définir ce que constitue une transaction "taxable". Cette complication rend le contrôle fiscal très difficile et encourage le déplacement des transactions vers les instruments financiers non taxés. Troisièmement, ces taxes ne rapportent rien aux Etats. Si la taxe augmente l'efficacité des marchés, l'assiette de la taxe va fortement diminuer, de la même façon que le volume des échanges. Même si le volume des transactions n'est pas affecté par la taxe, la taxe ne générera pas plus de revenus dès lors que les transactions sont déplacées vers des instruments financiers non taxés. Les taxes créent des revenus pour l'Etat mais induisent des coûts sous la forme de perturbations qui réduisent l'activité économique. Lors de la mise en place d'une taxe, le point de départ devrait être d'assurer le financement des dépenses publiques au moindre coût pour l'économie. Sous cet angle, et d'après l'expérience suédoise, une taxe appliquée aux transactions financières est un mauvais moyen de générer des revenus. Au lieu de réduire la spéculation, la taxe suédoise tendait à réduire et à détourner les investissements financiers répondant à d'autres besoins que ceux de la spéculation. L'Union Européenne devrait donc s'inspirer de la Suède. Il est probable que la taxe Tobin conduira à un déplacement des transactions à court et à long terme vers d'autres pays et vers d'autres instruments financiers - ou entraînera un arrêt brutal des échanges financiers en Europe. L'auteur est un ancien économiste ayant travaillé au ministère des finances suédois et à la banque de Suède.
Nick de Cusa Posté 17 avril 2013 Auteur Signaler Posté 17 avril 2013 Et si ce n'est pas le cas, il faudra comprendre pourquoi il est proposé à la traduction avant d'avoir demandé l'autorisation.
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