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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Court + actu du moment.

 

Baisse des taux de la BCE, un impact marginal ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/05/a-marginal-impact-of-ecb-rate-cut.html

Court mais un peu technique pour moi, il faudra une sérieuse relecture.

Le passage suivant n'est vraiment pas clair :

 

Alternatively, it could be that the rate has been too punitive to make its use worthwhile at this point in time, even if banks are struggling for liquidity. The lack of overnight repo market lending suggests this may be the case to some extent, although clearly banks have significant liquidity so may just be doing a better job of managing their needs.

banks are struggling for liquidity + although clearly banks have significant liquidity dans la phrase suivante?! je dois faire un contresens quelque part mais je ne vois pas

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Les banques peuvent aller auprès de la BCE pour emprunter au marginal lending rate (1,00% donc), qui est supérieur au taux de refinancement de la BCE (0,50% désormais). Le graphique montre que les montants ainsi placés sont très faibles, ce qui veut dire que peu de banques le font.
Selon l'auteur, il existe deux explications possibles à cela :
1. Les banques ont déjà levé assez de liquidité auprès de la BCE sur d'autres opérations (à des conditions plus favorables - Opérations principales de refinancement).
2. Même si les banques recherchent de la liquidité, le taux du marginal lending rate est trop élevé et la situation n'est pas assez mauvaise pour les banques pour qu'elles y aient recours.

 

Voici 2 liens qui pourraient t'éclairer :

http://www.banque-france.fr/politique-monetaire/reglementation-et-mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/les-instruments-de-politique-monetaire/operations-dopen-market.html

http://www.banque-france.fr/politique-monetaire/reglementation-et-mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/les-operations-de-politique-monetaire-presentation/facilites-permanentes.html

 

Je ne te conseille pas une traduction littérale (d'autant qu'effectivement la phrase ne me semble pas claire du tout). A mon avis, quelque chose résumant l'idée est suffisant. Par exemple :

Cela peut vouloir dire deux choses :

  • Soit personne n’a utilisé les facilités de prêt marginal à cause des liquidités illimitées apportées par les opérations de refinancement de la BCE et du sentiment de retour à la normale sur les marchés
  • Soit le taux de prêt marginal est trop élevé pour en valoir la peine à l’heure actuelle, et ce même si les banques recherchent de la liquidité.
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Court + actu du moment.

 

Baisse des taux de la BCE, un impact marginal ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/05/a-marginal-impact-of-ecb-rate-cut.html

 

Merci Arturus, j'ai essayé de simplifier le passage et tes liens m'ont bien aidés.

 

Baisse des taux de la BCE : un impact marginal ?

Comme attendu la BCE a annoncé une réduction de son taux directeur de 0,25% à 0,5%. Comme nous l'indiquions en détail, ceci aura probablement peu d'impact sur l'économie réelle. La vraie question reste de savoir si elle annoncera des mesures supplémentaires non conventionnelles afin de booster l'emprunt dans l'économie, voir ici (en) pour notre discussion des nombreuses contraintes pesant sur une telle action.

De manière un peu plus intéressante, la BCE a baissé son taux d'emprunt marginal de 0,5% à 1% (ce sont des facilités de crédit au jour le jour que la BCE fournit, mais souvent utilisées en tant que dernier ressort étant donné qu'emprunter sur les marchés devrait être moins cher sauf en cas d'urgence). C'était peut être une mesure purement technique afin de garder le corridor entre le taux directeur et ce taux à une valeur normale.

Le graphique ci-dessous (en m€) souligne que l'emprunt sous les facilitées de crédits marginales est proche du record le plus bas :

graph ici: http://2.bp.blogspot.com/--tmbiEtPr1k/UYJahRFHN0I/AAAAAAAAArA/IL6aF--4RGA/s1600/ecbmlf.png

Cela peut vouloir dire deux choses. Soit :

- personne n'a vraiment besoin de ces facilitées marginales étant donné les liquidités illimités fournies par les opérations normales de la BCE et le sentiment bien plus calme des marchés observé en ce moment.

- d'un autre côté, ce taux peut avoir été trop dissuasif pour rendre son utilisation avantageuse à ce moment, même si les banques se démènent pour trouver des liquidités.

Si il s'agit du premier point (comme nous le suspectons), alors il est peu probable que cela fasse une grande différence car personne n'utilise ces facilitées de toute manière (de manière similaire au taux de refinancement directeur et de l'impact limité de sa diminution). Lorcan Roche Kelly (Chef analyste pour l'Europe à Trend Macrolytics) note également que le taux d'emprunt marginal peut aussi fournir une référence à l'aide d'urgence en liquidités (Emergency Liquidity Assistance ou ELA) qui est toujours fortement utilisée dans certains pays, notamment Chypre et la Grèce. La réduction de ce taux peut leur procurer quelque soulagement.

Dans tous les cas, tout ceci n'aura probablement aucun impact, le ton de la conférence de presse de la BCE (en) et tout détail supplémentaire annoncé seront bien plus importants.

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Qui contrôle vraiment Wikipédia ? http://www.economist.com/blogs/economist-explains/2013/05/economist-explains-who-really-runs-wikipedia?fsrc=scn/fb/wl/bl/ee/wikipedia

 

 

 

 

 

LATE last month Amanda Filipacchi, an American writer, discovered that the editors of Wikipedia, a crowdsourced online encyclopaedia, were re-categorising female American authors from "American Novelists" to to "American Women Novelists". No corresponding "American Men Novelists" subject area existed at that time. The process seemingly happened sub rosa, through the actions of several editors. After she published an article in the New York Times pointing this out, Ms Filipacchi found that her own Wikipedia entry was edited numerous times for spurious and sometimes vindictive reasons. "Wikipedia is created and edited by its users," she observed. But when it comes to recategorising novelists, or vetting changes to individual pages, who actually makes the decisions?

Wikipedia advertises itself as a bias-free encyclopaedia which allows any internet denizen to contribute well-sourced facts or modify existing entries. In reality, however, the site has only about 35,000 English-language and 70,000 total active editors (as every contributor is known). With few exceptions, any visitor may edit the text of an entry so long as he follows the formatting, style and editorial form. Changes typically appear immediately, but modifications or entire entries may be rejected by other editors. That in turn may lead to consensus-driven votes and lengthy discussions. A common point of contention is whether a topic or person doesn't meet Wikipedia's detailed test for "notability". Editors who register an account, and who contribute regularly and in a manner that conforms to the nature of Wikipedia, gain implicit authority. Some editors become "administrators"—about 1,400 are at the moment—able to freeze or delete entries. Administrators have a big technical stick to ensure that when "edit wars" erupt or inappropriate changes are continuously applied, they can prod or truncheon users. Users may be banned or put under strictures, while administrators themselves can have their actions overridden by any of the 41 demiurges known as "stewards", a 12-member Olympian arbitration counsel, or the site's founder and chief deity, Jimmy Wales.

Given that no one is precisely in charge of anything, who has responsibility for the accuracy or intent of any given change, such as the shift of female novelists to a sub-category? The site tracks all changes to an obsessive degree, and also maintains for each page a "talk" section in which changes are discussed ad nauseam. In another article, Ms Filipacchidocumented the seven editors who relocated women authors using the record of changes for both categories' entries. In the modifications to her entry and the "talk" section, one can see the disputes and annotation of modifications to her biography. Ultimately, then, Wikipedia's ostensible fairness relies on vigilance, and editors can mark articles and be notified if any change occurs. But a million unnoticed changes can take place without any authority or agreement other than the will of the editor to make the change.

As a result of Ms Filipacchi's exposure of the category issue, a debate is now raging which an administrator will at some point bring to a conclusion. It might seem that Wikipedia's problem is that it has too many editors and is too fluid. But the opposite may in fact be the case: the site is stiffening with age. A recent academic study found that the rate of rejection of changes jumped from 6% in 2006 to 25% to 2010 for new editors who had received kudos from other users. Meanwhile, active editors for the English-language version dropped from 50,000 to 35,000 during that period and has stayed roughly steady since. This may simply be an indication of Wikipedia's maturity. But the more complete Wikipedia becomes on historical, scientific, and other settled factual matters, the fewer people there will be keeping an eye out for odd decisions or inappropriate edits to articles read by hundreds of millions of people. Who will watch the Wikipedians?

 

 

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La mauvaise austérité européenne

 

Par Daniel J. Mitchell

Paul Krugman a récemment tenté de proclamer la victoire des Keynésiens sur la soi-disante austérité, mais tout ce qu'il a vraiment accompli est la démonstration que les dépenses publiques financées par l'impôt sont destructrices de richesses. Plus spécifiquement, il a présenté un bon dossier contre la version européenne/FMI de « l'austérité », qui a généré de grandes augmentations d'impôts. Mais que se passe-t-il si des nations adoptent une approche libertarienne, qui signifie alors que « l'austérité » est imposée au gouvernement, et non pas aux contribuables ? Par le passé, Krugman avait aussi tenté de faire croire que les nations européennes avaient commises une erreur en réduisant les dépenses publiques, ce qui l'avait évidemment mené à propager de grossières erreurs.

Ayant affirmé que la croissance britannique était au point mort en raison de la réduction des dépenses, il avait négligé le fait élémentaire que les dépenses publiques du Royaume-Uni progressaient deux fois plus vite que l'inflation. Et dans le cas de l'Estonie, qui a mis en place de vraies coupes budgétaires, il avait tenté de populariser l'idée que les réductions budgétaires effectuées en 2009 étaient responsables du ralentissement économique observé en 2008.

 

Nous avons désormais des preuves de l'absence d'austérité des dépenses en Europe. Un éminent économiste irlandais, spécialisé dans les finances publiques, Constantin Gurdgiev, a examiné les données du FMI et a eu bien du mal à trouver une quelconque réduction budgétaire :

…dans la célébration de ce grand jour férié socialiste (le 1er mai), en Espagne, au Portugal, en Grèce, Italie et France, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour réclamer des emplois et la fin des années de serrage de ceinture. Sauf que personne ne leur a vraiment demandé ce qu'ils voulaient dire par « serrage de ceinture ». Vérifions du côté des dépenses  « l'austérité sauvage » de l'Europe : le graphique ne montre pas la moindre trace de coupes budgétaires.

 

Comme l'on peut voir sur le graphique, Constantin a comparé les montants des dépenses publiques de différents États de l'Union Européenne en 2012 avec celles relevées avant la crise. Le résultat permet d'apprécier l'évolution de la taille du secteur public sur une longue durée. Voici quelques-unes de ses conclusions :

 

 

Graphique traduit en pièce jointe.

 

 

 

 

Des trois pays qui ont subi une réduction des dépenses publiques en pourcentage du PIB, l'Allemagne a enregistré une diminution de 1,26% (de 46,261% du PIB pour la période moyenne 2003-2007 à 45,005% en 2012), Malte et la Suède ont respectivement reporté des baisses de 0,349% et de 1,37%. Aucun des pays en difficulté en Europe – là où le mécontentement est le plus marqué – ou la France n'ont enregistré une réduction. En France, les dépenses publiques ont grimpé de 3,44% par rapport à leur niveau antécédent à la crise. 4,76% d'augmentation pour la Grèce, 7,74% pour l'Irlande, 2,773% pour l'Italie, 0,562% pour le Portugal et 8% pour l'Espagne. Le montant moyen des dépenses publiques en Europe avant la crise était de 44,36% du PIB. Et ce montant s'était élevé à 48,05% du PIB en 2012. Les dépenses ont donc bel et bien augmenté, et non baissé. Il n'y a donc pas « d'austérité sauvage » en Europe, en euros constants ou en pourcentage du PIB.

 

J'ajouterais quelques observations.

La Suède et l'Allemagne font partie des 3 pays ayant réduit leurs dépenses publiques en pourcentage du PIB, et ces pays sont dans de meilleures situations que leurs voisins européens. La Suisse n'appartient pas à l'Union Européenne et n'est donc pas inclue dans le graphique de Constantin, mais les dépenses de l’État suisse ont également été réduites pendant la période étudiée ; on constate aussi que son économie est en meilleur état que celle de ses voisins. La morale de cette histoire est simple : réduire le poids des dépenses publiques est la recette gagnante pour une croissance forte et durable. La croissance apparaît lorsque les politiciens se détournent d'une politique fiscale de « lutte des classes » et cherchent à prélever des impôts ayant un impact minimum sur l'économie.

 

Malheureusement, ce n'est pas ce qui arrive ni en Europe, ni aux États-Unis. Très peu de pays avancent dans la bonne direction ; on peut citer le Canada, même si il a encore un long chemin à parcourir. Les modèles à suivre restent Hong-Kong et Singapour : ce n'est pas par hasard que ces deux régions dominent les deux premières places du classement des libertés économiques dans le monde. (Index of Economic Freedom)

 

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Les nazis étaient jeunes.

Les Révolutions sont faites de jeunes, et elles sont violentes, instables et récupérées parce qu'elles sont des mouvements de jeunes.
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Ceci ferait un CAR TON : http://www.reuters.com/article/2013/05/07/us-usa-guns-study-idUSBRE94611020130507

-> il faudrait en faire une brève et citer des passages et graphiques traduits.

 

From 2007 to 2011, about 1 percent of victims in nonfatal violent crimes reported using a firearm to defend themselves.

 

Je serais curieux de voir combien d'entre elles avaient une arme mais ne s'en sont pas servis, combien ont acheté une arme depuis, et combien étaient anti-armes et depuis 1/ le sont toujours, 2/ ont changé d'avis et 3/ ont changé d'avis ET ont acheté une arme.

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Je serais curieux de voir combien d'entre elles avaient une arme mais ne s'en sont pas servis, combien ont acheté une arme depuis, et combien étaient anti-armes et depuis 1/ le sont toujours, 2/ ont changé d'avis et 3/ ont changé d'avis ET ont acheté une arme.

 

Ce serait effectivement trèèèèèès intéressant. On apprend parfois que tel sénateur / député très anti-arme ... se retrouve chez lui avec un fusil à défendre son bien.

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Les promesses intenables sur les régimes de retraites aux états-unis qui vont dans le mur, doucement mais sûrement.

 

http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21577088-muddle-headed-world-american-public-pension-accounting-money-burn?fsrc=scn/fb/wl/pe/moneytoburn

 

 

 

 

Money to burn - The muddle-headed world of American public-pension accounting

 

 
SLOWLY but surely the cost of America’s public-sector pension promises is becoming clear. Last year the best estimate of the shortfall was more than $4 trillion. To deal with its deficit, a giant Californian pension fund, CalPERS, recently announced plans that will increase contributions by employers (in effect, taxpayers) by up to a half, starting in 2015-16.
 
 
Final-salary pension costs have risen for decades because workers are living longer and the retirement age has barely budged. The bill was disguised in the 1980s and 1990s by good asset returns. But dismal equity markets have since forced many private providers to close final-salary schemes to new members and switch to less lavish defined-contribution plans.
 
This shift has hardly happened in the public sector, in large part because the accounting treatment is so different. Devin Nunes, a Republican congressman, recently revived a bill to move to a more conservative accounting approach.
 
Failing to recognise the true cost of public pensions builds up all sorts of problems, as an academic paper last year made clear. As pension funds become more mature (ie, more of their members are retired) their asset allocation should, in theory, become more conservative. After all, the fund has to worry more about paying benefits immediately and has less scope to gamble that riskier assets will deliver long-term growth.
 
Sure enough, mature pension funds in Canada and Europe and in America’s private sector all follow this approach. But more mature American public plans have riskier portfolios than less mature equivalents. In its latest “Global Financial Stability Report” the IMF worried that American funds had increased the riskiness of their portfolios, “exposing them to greater volatility and liquidity risks”.
 
The explanation for such behaviour is not hard to find. American public-sector schemes discount their liabilities by the expected return on their assets. The riskier the asset mix, the higher the assumed return—and the lower the bill appears to be.
 
This is an odd way of thinking. Suppose a car company borrowed $10 billion in the form of a 20-year bond to build a manufacturing plant and planned to pay off the debt with the profits from running the plant. The car company will assume a higher return on capital than its financing cost (otherwise it should not build the plant). But it still has to recognise the $10 billion bond liability on its balance-sheet. It cannot say it owes only $2 billion because it expects a very high return.
 
The reason is clear. If the plant fails to earn a high return, the firm will still be liable to repay the bond. Similarly, if pension schemes fail to earn a high return on their assets, they still have to pay benefits. Final-salary pensions are a debt-like liability.
 
When private-sector companies account for their pension schemes, therefore, they discount liabilities with a corporate-bond yield. Lower yields have pushed up liabilities and led to big deficits. Moody’s, a ratings agency, will in future use a long-term bond yield to discount American public-pension schemes, resulting in much larger liabilities than before.
 
Even if you use the expected-return methodology, the discount rate used by public-sector pension funds should fall. That is because all pension funds tend to own some bonds, and low bond yields mean low future returns. But the paper finds no link at all between the discount rates used by public-sector funds and the level of bond yields. The motto seems to be: if reality is challenging, just ignore it.
 
The Governmental Accounting Standards Board (GASB) did change the rules for public pension funds last year. But the revised rules still throw up absurdities. In a paper for the Financial Analysts Journal, Robert Novy-Marx of the University of Rochester argues that by destroying assets invested in cash a scheme can reduce its deficit by increasing the expected return on remaining assets. “A plan can sometimes improve its funding status by literally burning money,” he remarks.
 
This seemed such a startling finding that The Economist asked GASB to comment. Instead of a detailed rebuttal, we received this response: “GASB gave serious consideration to the views of Professor Novy-Marx when developing its new pension standards.” Not serious enough, it seems. American taxpayers must not know whether to laugh or cry.

 

 

 

 

 

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C'est bien tout le monde qui propose des traductions là. J'abuse vraiment si je signale que tous ceux qui en proposent sont capables d'en faire ? 

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