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Nick de Cusa

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Rappel pas poli de la modération : frigouret, la prochaine fois que tu fais ça, on te gicle.

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The political theater is a distraction, par Jeffrey Tucker via @feeonline - via @uplib http://uplib.fr/wiki/UL15081616

 

The political theater is a distraction, par Jeffrey Tucker via @feeonline - via @uplib http://uplib.fr/wiki/UL15081617

 

edit :

chui nul, il est paru sur CP avant-hier

La Politique en 5 leçons (via @Contrepoints) http://www.contrepoints.org/2015/08/15/217935-la-politique-en-5-lecons

 

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Cette sagesse élémentaire partagée par Donald Trump et Bono

August 4, 2015 by Dan Mitchell

 

Si je vous demandais ce que Donald Trump et Bono ont en commun, la réponse facile et correcte serait qu'ils ont tous les deux beaucoup d'argent.

Mais si je vous demandais d'identifier un point de vue que ces deux hommes ont en commun, la question deviendrait à première vue bien plus compliquée.

Après tout, une star du rock et un magnat de l'immobilier sont probablement les personnes les plus dissemblables qui soient.

Et pourtant, la réponse devrait être évidente.

Je vais vous donner un gros coup de pouce : vous avez probablement le même point de vue qu'eux... Au moins si vous répondez "non" à la première question et "oui" à la seconde :

  1. Avez-vous déjà volontairement payé plus que vos impôts ?
  2. Ou, comme John Kerry  ou Bill et Hillary Clinton, prenez-vous les mesures intelligentes pour minimiser le montant qui vous sera confisqué par l'Etat ?

En d'autres mots, l'optique communément partagée par Donald Trump et par Bono est celle qui est la plus partagée par les personnes raisonnables. Autrement dit, vos revenus appartiennent à vous seul et non à de cupides politiciens.

Cela agace des politiciens comme David Cameron au Royaume-Uni, qui semble penser que nous avons comme une sorte d'obligation morale à financer ses lubies d'achats de vote.

Mais je parie pour ma part que la plupart d'entre nous sommes d'accord avec Trump. Voici quelques extraits d'un reportage de CNN.

Trump a levé toute ambiguïté : "Je paye aussi peu que possible.” a-t-il dit, “Je me bats comme un chien pour payer aussi peu que possible, pour deux raisons. Primo, je suis un homme d'affaires et c'est comme ça que vous devez procéder, remettre l'argent dans votre entreprise et ses employés et tout le reste” “Mais l'autre raison, c'est que je hais la façon dont notre gouvernement dépense nos impôts. Je déteste la façon dont ils gaspille notre argent. Des trillions et des trillions de dollars de gaspillages et d'abus, et je déteste ça.” a déclaré Trump “Et je serai probablement le premier candidat dans l'histoire politique de ce pays à dire ça, j'essaie — et d'ailleurs, exactement comme tous les autres contribuables — de payer aussi peu d'impôts que possible. Et je le redis : l'une des principales raisons est que je déteste ce que notre Etat fait avec l'argent que nous lui donnons.”

Amen.

Comme économiste, je ne veux pas d'une augmentation des impôts qui affaibliront l'économie et retomberont sur les travailleurs.

Mais ce qui  m'insupporte au plus haut point est cette idée d'envoyer encore plus d 'argent vers la capitale où il y a tant de gaspillage, de fraudes et d'abus.

Et je soupçonne que des dizaines de millions d'autres Américains seront d'accord pour dire qu'il serait irresponsable de récompenser les bouffonneries coûteuses des politiciens de Washington en leur envoyant encore plus de notre argent.

... Ce qui est la raison pour laquelle la plupart d'entre nous seront d'accord avec l'opinion de Bono. Comme le rapporte le journal anglais "Mirror", Bono a déclaré être très “attaché” à minimiser ses impôts et qu'il serait “stupide” de se comporter autrement.

Les membres de U2 ont répondu aux allégations qui prétendaient qu'ils avaient mis des millions de livres à l'abri dans des paradis fiscaux – expliquant qu'ils ont juste agi "de façon raisonnable”. Dans un entretien accordé à Sky News,
le chanteur Bono
a même insisté que le groupe paye déjà une fortune en impôts et que c'était la bonne décision de déplacer une partie de leurs affaires vers les Pays-Bas. “Les personnes intelligentes qui travaillent pour nous font ce qui est raisonnable en regard de notre imposition” a-t-il dit …“Parce que nous sommes philanthropes et que je suis un activiste, les gens s'imaginent que je dois être stupide en affaire.”

Bingo, il a parfaitement raison.

En effet, et bien que j'aie déjà loué les analyses économiques de Bono dans le passé, je soupçonne qu'il ne comprend même pas à quel point il a raison.

Parce qu'il n'a pas seulement raison du point de vue des affaires du groupe, il a aussi raison de faire ce qui est bon pour nous.

P.S. Bien qu'heureux de constater que les gauchistes font, eux aussi, tout pour minimiser leurs ponctions fiscales, ce serait mieux s'il n'étaient pas aussi hypocrites.

Posté
 

 

http://www.cato.org/blog/why-china-trouble

 

Pourquoi la Chine est en difficulté.

 

Par Steve H. Hanke

 

L’évolution d’une économie est déterminée par l’évolution de sa base monétaire (au sens large). La relation entre la croissance de la base monétaire et la croissance nominale du PIB est présentée dans le graphique ci-dessous. Il est convaincant. C’est bien la monnaie, et non la politique fiscale, qui domine.

 

Figure 1: Base monétaire et croisssance nominale du G20, 1980-2013

chart1_1.jpg

Sources 1 : Professeur Tim Congdon, Directeur de l'institut international de recherche sur la monnaie à l'Université de Buckingham, GB - lors d'une conférence à la London school of Economics, le 19 Janvier 2015

 

Notes 1 : Le graphique montre la variation annuelle moyenne de la quantité de monnaie, au sens large, et le produit national des divers pays, 1980-2013. La monnaie « Au sens large » est représentée par M3 pour la plupart des pays. Dans certains cas,  seul M2 est disponible.  Le Brésil n’est pas représenté en raison d’incohérences dans les données monétaires.

[..] Le coefficient de régression est de 0,91[..].

 

Quand j’écoute toutes ces spéculations à propos de l’état de l’économie chinoise et de ses perspectives à court-terme, je suis abasourdi que ne soit jamais évoqué le facteur le plus déterminant pour la croissance économique nominale : la base monétaire. Le second graphique en dit long. Le tableau est noir. La croissance de la base monétaire chinoise s’est ralentie depuis le début 2012. Elle est aujourd’hui réduite à 10%, bien en dessous de la moyenne annuelle[Voir Note 2 ci-dessous], qui s’établit à 17,06%. La Chine est en difficulté. Un ralentissement de la croissance de la base monétaire signifie qu’un ralentissement de la croissance nominale du PIB est d’ores et déjà au programme.

 

Figure 2 : Croissance de la base monétaire chinoise (M2) et crédit au secteur privé.

chart2.jpg

Sources 2: Banque Populaire de Chine [banque Centrale] et calculs par le Professeur steve H Hanke, Université Johns Hopkins.

Notes 2 : Les moyennes pour la croissance de la base monétaire et le crédit au secteur privé sont calculées sur la période Janvier 2004-Juin 2015.

 

Thèmes : Finance, Politique monétaire et Banques, Développement et Economie Internationale

Tags : Chine, Base Monétaire, Croissance économique.

 

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:) Merci H16, merci encore Fabrice !

 

De rien. Par contre, comme un con, j'ai oublié l'étape "word m'aide à corriger mes fautes idiotes". Il doit donc en rester quelques unes. Comme ce "s" dans en trop à "croissance" dans la première légende.

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Troisième sauvetage financier de la Grèce : les obstacles nationaux devraient être surmontés

 

Suite à la validation du troisième plan de sauvetage de la Grèce par les Ministres des Finances de la zone Euro vendredi, il ne reste plus que la validation de chaque état européen pour entériner l’accord. Dans certains pays, dont l’Allemagne et les Pays-Bas,  un vote parlementaire délicat sera nécessaire.

Raoul Ruparel d’Open Europe, analyse comment ces votes pourraient se passer et quels en seront les répercussions.

 

Quand on en vient à des problèmes comme les plans de sauvetage, on entend souvent le terme « procédure nationale » mais les partis prenants et les actions que cela implique ne sont pas tout à fait clairs. De manière générale, ce terme fait référence au processus de validation par les états membres des accords obtenus à l’Eurogroupe concernant des plans de sauvetage. Ce processus de validation est cependant différent selon les pays. La grande majorité a seulement besoin d’un accord du gouvernement. Puisque le Ministre des Finances a déjà accepté l’accord lors de l’Eurogroupe, cette procédure de validation nationale est seulement une formalité. A l’inverse, cinq pays, à minima, doivent impliquer leurs Parlements dans le processus de validation – Autriche, Allemagne, Finlande, Estonie et Portugal.

L’Espagne tiendra un débat et un vote parlementaire  sur le plan de sauvetage aujourd’hui (i.e. hier) bien qu’elle n’ait pas techniquement l’obligation de le faire. La Lituanie, bien que cela ne soit pas non plus obligatoire, a fait valider l’accord au Comité des Affaires Européenne de son Parlement hier (i.e. il y a deux jours). La Slovaquie peut aussi décider de procéder à un vote mais n’y est pas non plus obligée.

 

Allemagne

Le Bundestag organisera un débat et un vote parlementaire concernant le plan de sauvetage grec à partir de 8h mercredi (heure de Londres). Etant donné le soutien du jeune partenaire de la coalition, le SPD, il ne fait aucun doute que le plan sera validé. Cependant, il existe des rumeurs de rébellion importante au sein du parti d’Angela Merkel, le CDU/CSU. Le quotidien allemand Bild a recueilli des déclarations de membres dissidents du CDU/CSU : « 70 votes contre, ce serait ennuyeux - plus de 80, mauvais – au-delà de 100, une catastrophe… ».

 

[TWEET] :* Correction* 60 parlementaires du CDU/CSU (et non 50) ont voté contre l’octroi d’un mandat au gouvernement pour négocier un troisième plan de sauvetage grec.

 

Comme le montre le tweet ci-dessus, la proportion de rebelles a régulièrement augmenté. Il est tout à fait possible qu’elle augmente encore cette fois. Un volume de 60 à 100 parlementaire rebelles semble atteignable. De son côté, le parti essaie de faire rentrer les dissidents dans le rang, sans toujours beaucoup de succès cependant. Des rapports laissent entendre que la stratégie, élaborée en particulier par le rabatteur en chef Volker Kauder, a été excessive et  par conséquent contre-productive. Néanmoins, le fait que le Ministre des Finances allemand Wolfang Schäuble soit rentré dans le rang et ait validé l’accord devrait aider – si ce dernier considère suffisamment bon les termes de l’accord, alors beaucoup de parlementaires issues de la ligne dure pourraient être satisfaits.

Le niveau d’ambiguïté de l’accord peut également poser problème. En dépit des déclarations de Merkel selon lesquelles il ne fait aucun doute que le FMI sera impliqué, cela n’est pas encore le cas. De plus, l’implication du FMI place la barre assez haute en termes d’annulation de dette. De nombreux parlementaires allemands devront choisir s’ils souhaitent soutenir ce plan sans le FMI ou s’ils sont prêts à accorder une annulation de dette aussi importante que nécessaire pour impliquer le FMI dans l’accord.

 

Autriche

Selon l’agence de presse allemande DPA, qui propose un résumé utile sur tout cela,  le Parlement autrichien a uniquement besoin de fournir une validation via un sous-comité dont une rencontre est prévue aujourd’hui (i.e. hier). Cependant, la possibilité que le parlement tout entier rentre dans le processus de validation n’est pas écartée, bien qu’il n’y ait rien de prévu à ce jour. En dépit de quelques oppositions, l’accord devrait être obtenu sans peine.

 

Finlande

Le Parlement finlandais a déjà donné son accord depuis qu’un comité parlementaire exceptionnel a donné mandat au Ministère des Finances finlandais Alex Stubb pour approuver le plan en prévision de la rencontre des Ministères des Finances de la zone Euro vendredi dernier.

 

Portugal

Le Parlement portugais devra procéder à un vote. Aucune date n’a cependant été fixée pour le moment mais cela devra être avant jeudi. La validation est probable, le gouvernement étant motivé pour clore cette histoire afin de recentrer le débat au sein de la zone Euro sur le retour de la croissance. De plus, ils n’ont pas à gérer un parti populiste montant, à l’instar de leurs homologues espagnols.

 

Estonie

Une session extraordinaire du Parlement est organisée aujourd’hui (i.e. hier) à midi. Comme pour les autres pays baltiques qui ont subi une politique d’austérité lourde et un programme de dévaluation interne, la compassion de l’Estonie pour la Grèce est limitée. Le programme de réformes grec devrait cependant être suffisant pour obtenir une validation.

 

Pays-Bas

Les Pays-Bas n’ont pas l’obligation légale de procéder à un vote mais pourraient tout de même y être obligés à cause du niveau d’opposition aux plans de sauvetage. Le format exact du vote n’est pas encore clair mais il devrait être organisé mercredi autour de midi. Le gouvernement devrait soumettre une motion en faveur du plan de sauvetage, qui devrait être approuvée. Il est possible que le parti d’opposition PVV, mené par Geert Wilders, soumette une motion rejetant le plan de sauvetage et/ou une motion de censure à l’encontre du gouvernement. Ces deux motions devraient être rejetées. Si le Parlement décidait de ne pas soutenir le plan de sauvetage, cela serait politiquement destructeur pour le gouvernement de continuer à l’encourager. Le vote revêt donc plus d’importance que l’on peut le penser.

 

 

J'ai mis en rouge les dates correctes si vous faites paraître l'article demain.

 

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Par Matt Ridley (à l'origine dans le Wall Street Journal, envoyé à WUWT par l'auteur)

 
"Nous avons entendu ces mêmes arguments obsolètes auparavant", a déclaré le président Obama dans son discours sur le changement climatique de la semaine dernière, en référence à ceux qui craignent que le plan de réduction des émissions de carbone de l'Agence de Protection Environnementale (EPA) américaine ne fasse plus de mal que de bien. Le problème, c'est que nous aussi avons déjà entendu son argument vicié: que nous sommes condamnés si nous ne faisons pas ce que les groupes de pression environnementaux nous disent, et sauvés si nous le faisons. Et cela s'est souvent avéré être de très mauvais conseils.
 
Faire des prédictions désastreuses est ce que les groupes environnementaux font pour vivre, et c'est un marché concurrentiel, de sorte qu'ils exagèrent. Pratiquement chaque menace environnementale des dernières décennies a été grandement exagérée. Les pesticides n'ont pas causé d'épidémies de cancer, comme Rachel Carson le soutenait dans son livre de 1962 "Silent Spring"; les pluies acides n'ont pas dévastaté les forêts allemandes, comme le Parti Vert dans ce pays le prétendait dans les années 1980; le trou de la couche d'ozone n'a pas rendu les lapins et les saumons aveugles, contre quoi Al Gore nous a mis en garde dans les années 1990. Pourtant, il a été prouvé qu'il était gérable de prendre des mesures de précaution contre les pesticides, les pluies acides et l'amincissement de la couche d'ozone, il est donc possible que peu de mal fut fait.
 
Le changement climatique est différent. Le plan du président Obama de réduire les émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales d'électricité de 32% (par rapport aux niveaux de 2005) d'ici à 2030 permettrait de réduire les émissions mondiales d'environ 2%. D'ici là, selon les données de l'Agence d'Information sur l'Energie (EIA) américaine analysés par le statisticien Kevin Dayaratna de la Heritage Foundation, le "plan carbone" pourrait représenter jusqu'à mille milliards de dollars de PIB perdu aux Etats-Unis. Les mesures nécessaires pour décarboniser l'énergie mondiale vont être bien plus cher. Nous ferions donc mieux d'être sûr que nous ne sommes pas en train d'éxagérer le problème.
 
Mais le problème n'est pas seulement que les menaces environnementales ont l'habitude de s'avérer moins grave qu'attendu(es); les remèdes se révèlent parfois pire que la maladie.
 
Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont un bon exemple. Après 20 ans et des milliards de repas, il n'y a toujours pas de preuve qu'ils nuisent à la santé humaine, contre de nombreuses preuves de leurs avantages environnementaux et humanitaires. Cela fait des années que le "riz doré" génétiquement modifié et enrichi en vitamines est prêt à sauver des vies, mais se retrouve bloqué par Greenpeace à chaque étape. Les producteurs d'aubergine bangladais pulvérisent leurs cultures avec des insecticides jusqu'à 140 fois par saison, risquant leur propre santé, parce que la version génétiquement modifiée de la plante résistant aux insectes rencontre une opposition farouche de la part des écologistes. Une opposition aux OGM qui a certainement coûté des vies.
 
Du reste, qu'ont remplacé OGM? Avant l'invention des cultures transgéniques, le principal moyen de créer de nouvelles variétés se faisait par la "sélection par mutation": brouiller l'ADN d'une plante de manière aléatoire en utilisant des rayons gamma ou des mutagènes chimiques, dans l'espoir que certains des monstres ainsi produits auraient de meilleurs rendements ou de nouvelles caractéristiques. L'orge "Golden Promise", par exemple, une des céréales préférées des brasseurs organiques, a été conçue de cette façon. Cette méthode ne subit aucune réglementation particulière, tandis qu'un transfert précis de gènes bien connus, qui ne pourrait pas être moins sûr, en subit.
 
Les écologistes s'opposent actuellement aux pesticides néonicotinoïdes au motif qu'ils peuvent nuire aux populations d'abeilles, même si l'Union Européenne a constaté que le nombre d'abeilles a augmenté depuis leur introduction il y a vingt ans. La conséquence a été en Europe de pousser les agriculteurs vers des insecticides pyréthrinoïdes beaucoup plus nocifs, qui sont pulvérisés sur les cultures plutot que par traitement des semences, frappant ainsi les insectes inoffensifs. Et si les européens avaient été autorisés à cultiver des OGM, moins de pesticides serait nécessaire. Encore une fois, la précaution verte augmente les risques.
 
L'énergie nucléaire a été énergiquement combattue par le lobby de l'environnement pendant des décennies, à cause du danger qu'il représente. Pourtant, l'énergie nucléaire est responsable de moins de décès par unité d'énergie produite que le vent et l'énergie solaire. En comparaison avec les combustibles fossiles, l'énergie nucléaire a empêché 1,84 millions de décès de plus, selon une étude réalisée par deux chercheurs de la NASA. L'opposition à l'énergie nucléaire a coûté des vies.
 
De même pour l'opposition généralisée à la fracturation hydraulique du gaz de schiste, presque entièrement basée sur des mythes et des mensonges, comme Ronald Bailey, correspondant scientifique du magazine Reason, le rappelle. Cette opposition a considérablement retardé la croissance de la production de gaz en Europe et dans certaines parties des Etats-Unis. Cela signifie plus de dépendance vis-à-vis du gaz offshore, du gaz russe et du charbon, qui engendrent tous trois des problèmes de santé et environnementaux bien plus nocifs. L'opposition à la fracturation hydraulique a nui à l'environnement.
 
En bref, le mouvement écologiste a empêché à plusieurs reprises aux gens d'accéder à des technologies plus sûres et les a forcés à employer des technologies plus sales, plus risquées ou plus nocives. Il sait exploiter habilement les soupçons des gens vis-à-vis des nouveautés.
 
De nombreuses anciennes affirmations sur les dangers du changement climatique ont depuis été démystifiées. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a explicitement abandonné ses revendications précédentes que le paludisme empirerait probablement, que le Gulf Stream cesserait de s'écouler, que les calottes glaciaires du Groenland ou de l'Antarctique de l'Ouest se désintégreraient, qu'une libération soudaine de méthane de l'Arctique serait probable, que la mousson s'effondrerait ou que des sécheresses à long terme seraient plus probable.
 
En attendant, sur le revers de la médaille, et contrairement à notre expérience avec les pluies acides et la couche d'ozone, le prix financier, humanitaire et environnemental de la décarbonisation de la production d'énergie se révèle beaucoup plus fort que prévu. Malgré la baisse des coûts des panneaux solaires, le coût du système de l'énergie solaire, comprenant le foncier, la transmission, la maintenance et les dispositifs de seours de nuit, reste élevé. L'impact environnemental de l'énergie éolienne - déforestation, l'hécatombe des oiseaux de proie, et l'exploitation minière des terres rares - est pire que prévu. Selon le BP Statistical Review of World Energy, ces deux sources d'énergie cumulées fournissent tout juste 1,35% de l'énergie mondiale en 2014, réduisant les émissions par moins de la moitié de cela.
 
La pollution de l'air intérieur, principalement causée par la cuisson au feu de bois à l'intérieur, est la plus grande cause mondiale de décès lié à l'environnement. Il tue environ quatre millions de personnes chaque année, comme l'a noté SciDev.net, un site web d'informations scientifique à but non lucratif. Apporter à ces personnes des combustibles fossiles et du gaz pour l'électricité reste le moyen le moins cher et le plus rapide pour sauver ces vies. Soutenir que le moindre petit risque de changement climatique d'ici de nombreuses décennies est quelque chose dont ils devraient se préoccuper est carrément obscène.
 
M. Ridley est l'auteur de "The Optimist rationnel» (HarperCollins, 2010) et un membre de la Chambre des Lords britannique. Sa famille loue des terres pour l'exploitation du charbon dans le nord de l'Angleterre.

 

En gras et surligné j'ai un doute sur l'accord.

Posté

Why Decentralized Planning Is Superior to Bureaucracy and Socialism

Capitalists Have a Better Plan | Foundation for Economic Education http://fee.org/freeman/capitalists-have-a-better-plan/via @feeonline

 

semble pas mal

 

up 

 

Article vraiment intéressant. Il met les points sur les i (et il n'est pas très long, ni très compliqué à traduire)

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