Eriul Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 C'est une règle générale. Qui n'aide pas ici. Du coup, c'est à nous de nous adapter, pas à toi. Article court : Victoire des anti UE aux élections en Islande http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83849 Politique européenne : L'Islande sort du rang. Richard North, 29/04/2013 Le centre droit est revenu au pouvoir en Islande ; les islandais ont rejeté les politiques d'austérité du gouvernement social-démocrate sortant. Le vote va certainement annuler la candidature de l'Islande à l'UE. L'une des grandes fiertés des européistes dans le passé était le nombre de pays souhaitant rejoindre l'Union Européenne. Parmi ceux-ci, on incluait implicitement l'Islande et la Norvège – si seulement ces pays entêtés arrêtaient d'être hostile à la « mère Europe ». En tout cas, une partie de ce rêve a été bel et bien brisée avec les élections législatives islandaises. Le centre-droit est revenu au pouvoir après que les électeurs aient rejeté les politiques d'austérité du gouvernement social-démocrate sortant. Il est généralement admis que cette victoire va annuler la candidature de l'Islande à l'UE. Le décompte des votes a donné le résultat suivant : le parti de l'indépendance et le parti du progrès totalisent conjointement 38 sièges dans un parlement doté de 63 sièges, et comptent donc pour 61% du vote national. L'alliance des sociaux-démocrates avec leur récent partenaire, le mouvement écologique de gauche, a perdu un peu plus de la moitié de ses sièges. Avant les élections, Bjani Benediktsson et Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, respectivement leaders des partis de l'indépendance et du progrès – les grands vainqueurs du jour – ont clairement indiqué qu'ils pourraient interrompre les négociations d'adhésion à l'UE, qui avaient été suspendues depuis janvier en anticipation de l'élection. Et personne ne peut suggérer qu'il s'agit là d'autre chose qu'un rejet viscéral. Contrairement à bien d'autres pays, où l'indifférence règne, en Islande les citoyens sont très impliqués dans la politique. Le taux de participation à ces élections était ainsi de plus de 80%, pour près de 238 000 votants. Avec une population de 320 000 personnes, la petite Islande fait cavalier seul. Malgré les grands troubles qu'elle a traversé, il s'agit là d'une nation confiante qui ne ressent pas le besoin de s'amarrer à un cadavre. Le rejet de l'Union Européenne est complet et définitif.
Nick de Cusa Posté 29 avril 2013 Auteur Signaler Posté 29 avril 2013 Je comprends mieux pourquoi tu as choisi comme avatar l'animal le plus rapide de la création.
Nick de Cusa Posté 1 mai 2013 Auteur Signaler Posté 1 mai 2013 Le paradoxe du consensus. http://wattsupwiththat.com/2013/04/30/the-paradox-of-consensus/ Plus une théorie, ou son objet, est complexe, et moins il y a consensus. Normalement.
Nick de Cusa Posté 3 mai 2013 Auteur Signaler Posté 3 mai 2013 Court + actu du moment. Baisse des taux de la BCE, un impact marginal ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/05/a-marginal-impact-of-ecb-rate-cut.html
Nick de Cusa Posté 3 mai 2013 Auteur Signaler Posté 3 mai 2013 Farenheit 451 en vrai : pour la bonne cause du climat. http://wattsupwiththat.com/2013/05/02/san-jose-state-university-meteorology-decides-burning-books-they-dont-agree-with-is-better-than-reading-them/#more-85442
eclipse Posté 3 mai 2013 Signaler Posté 3 mai 2013 Je prend Veronique de Rugy pour la route. Pas de compétences ? Pas problème ! Les arguments économiques en faveur de l’accueil des immigrés peu qualifiés. par Véronique de Rugy, édition de mai 2013 de Reason. Alors qu’une réforme complète de la politique migratoire est propulsée au sommet de la liste des choses à faire de Washington, un consensus surprenant est né autour de l’idée que les États-Unis doivent et peuvent offrir davantage de visas aux immigrés très bien éduqués, très compétents et très bien payés. Mais qu’en est-il des immigrés relativement peu qualifiés, peu rémunérés, qui constituent la plus grande majorité des personnes qui se sont échouées sur les côtes américaines ces 150 dernières années ? Quels sont les arguments pour permettre à davantage de travailleurs peu qualifiés, dont beaucoup ont des compétences en anglais aussi mince que leur curriculum vitæ, pour entrer ou rester dans le pays légalement ? Les nativistes concentrent souvent leur colère en particulier contre ces candidats à l’immigration, les accusant d’exercer une pression excessive sur les ressources du pays hôte. Mais les immigrés peu qualifiés ne sont pas les seules personnes dont les vies s’améliorent par le fait de traverser la frontière. Tous les Américains gagnent lorsque nous accueillons les masses recroquevillées, fatiguées, pauvres, aspirant à vivre libres. Environ 13 pourcent des citoyens des États-Unis sont nés à l’étranger, en hausse par rapport au taux le plus bas de 4,7 pourcent de 1970, mais toujours en-deçà du record de 1890 de 14,8 pourcent. Comme par le passé, la plupart des immigrés n’ont pas de diplôme du secondaire. Contrairement à ceux des générations précédentes, qui ont rejoint les rangs d’une population globablement peu qualifiée, les immigrés actuels se démarquent dans un pays où 87,5 pourcent des adultes ont au moins un diplôme d’étude secondaire. Ce décalage permet d’expliquer pourquoi il y a toujours tant d’inquiétude au sujet des immigrés peu qualifiés dans un pays qui est par ailleurs beaucoup moins xénophobe qu’il y a un siècle. Les autochtones craignent que la main d’œuvre bon marché, particulièrement les travailleurs illégaux, fassent baisser les salaires et limiter les opportunités d’emploi. Une étude de février 2012 du Centre Heldrich pour le développement de la main d’œuvre de l’université Rutgers a montré que 40 pourcent des répondants reprochent aux immigrés illégaux le niveau élevé du chômage. Personne ne questionne le fait que les travailleurs non autorisés gagnent moins que les immigrés légaux et que les travailleurs natifs. Selon le bureau du recensement, en 2010 le revenu moyen d’un immigrant mexicain (35 254 $, soit 26 981 €) était significativement inférieur que celui d’un natif (50 541 $, soit 38 672 €) et que les autres immigrés (46 224 $, soit 35 377 €). Alors pourquoi les voulons nous ici ? Parce qu’ils effectuent un travail dans des secteurs en forte demande mais en faible offre. Ce sont des emplois que l’Américain moyen ne veut tout simplement pas ; la cueillette de laitues, la toiture, la peinture, le ramassage de feuilles. Cela reste vrai même en période de récession lorsque les flux d’immigration, même ou surtout ceux des travailleurs peu qualifiés, se ralentissent ou s’inversent. Les immigrés n’occupent pas seulement les emplois dont les Américains ne veulent pas, ils permettent aussi aux Américains de rechercher d’encore meilleures places. Par exemple, les économistes ont montré que les immigrés peu qualifiés sont généralement meilleurs à des postes « non linguistiques » qui ne nécessitent pas de connaissances extensives en anglais. Cela libère des anglophones natifs de tâches subalternes. Tandis qu’un non-anglophone peut nettoyer des bassins de lit ou changer les draps dans un hôtel, seul un natif avec un bon anglais peut travailler en réception ou prendre les réservations. Le travail domestique peu qualifié permet également aux femmes de sortir de la maison et d’entrer sur le marché des emplois de bureau comme les économistes Patricia Cortes et Jose Tessada l’ont montré dans une étude publiée dans l’American Economic Journal en 2012. En travaillant pour moins cher, les travailleurs peu qualifiés aident à produire des biens et des services à un bien moindre coût. Ce qui implique de plus bas prix pour tout le monde. Une autre étude par Cortes, Les effets de l’immigration peu qualifiés sur les prix aux États-Unis, publiée dans le Journal of Political Economy en 2008, est l’estimation la plus connue de ces avantages. Selon ses travaux, les immigrés font diminuer les prix des produits achetés par les consommateurs éduqués de 0,4 pourcent du PIB. Pour les consommateurs moins éduqués, ils baissent les prix de 0,3 pourcent du PIB. Un argument populaire contre l’immigration peu qualifiée est qu’elle déplace ou réduit les salaires des natifs ayant décrochés du lycée. Mais les économistes ont du mal à trouver des preuves que cet effet est aussi néfaste que les gens le pensent. Le plus grand impact négatif mesuré provient des travaux de George Borjas et de Lawrence Katz de l’université de Harvard. Ils ont trouvés que l’impact à long terme de l’immigration mexicaine sur les salaires des décrocheurs lycéens est de moins de 5 pourcent. D’autres économistes ont trouvés que l’immigration peu qualifiée peut avoir un faible mais positif effet sur les salaires des natifs ayant décrochés du lycée, jusqu’à 0,6 pourcent. Il y a un coût évident de l’immigration peu qualifiée : la pression exercée sur les gouvernements des états et locaux par le gonflement de Medicaid et des dépenses de l’école publique, deux types de dépenses sociales que reçoivent généralement les immigrés s’ils y sont éligibles. Mais c’est un argument en faveur de la réforme de l’État-providence, pas pour exclure les gens. Comme Dan Griswold le souligne dans une étude publiée dans le numéro d’hiver 2012 du Cato Journal, le coût des dépenses sociales est exagéré, car il mesure le prix de l’éducation des enfants des immigrés, la plupart étant des citoyens américains, sans prendre en compte les impôts futurs qu’ils paieront dans le système une fois qu’ils auront grandis et se seront intégrés dans la vie active. Étant donné que ces enfants surpasseront probablement leurs parents en termes de réussites scolaires et de revenus, ne considérer que les coûts immédiats n’illustre pas le tableau dans son entièreté. L’analyste immigration du Cato Institute Alex Nowrasteh me dit que « les immigrés ont moins de chances de bénéficier de Medicaid, même lorsqu’ils sont éligibles, et les dépenses moyennes par immigrant adulte est de 1 000 $ (soit 763 €) moindre par an que pour un natif adulte pauvre. Les dépenses par enfant d’immigrant sont d’environ 45 pourcent du coût d’un natif pauvre similaire ». L’une des craintes récurrentes concernant les immigrés peu qualifiés est qu’ils sont soit attirés aux États-Unis en raison des prestations sociales relativement robustes, soit que leur éthique de travail s’effondre une fois qu’ils réalisent qu’ils peuvent souscrire aux allocations chômage américaines. Mais il y a peu de preuves justifiant cette crainte. Comme Shikha Dalmia l’indique en novembre 2012 dans une étude de la Fondation Reason, « le taux de participation au travail de 2010 pour les hommes étrangers est de 80%, 10 points supérieur que celui des hommes natifs, ce taux était même supérieur pour les hommes étrangers non autorisés (94%) ». Et depuis la réforme de l’aide sociale fédérale de 1996, les immigrés illégaux se sont vus refuser l’accès à tous les programmes sociaux en dehors des urgences. Comme cela a toujours été le cas, l’écrasante majorité des immigrés sont des réfugiés économiques qui viennent en Amérique pour trouver du travail, pas pour l’éviter. L’un des arguments les plus convaincants pour ouvrir l’immigration aux travailleurs peu qualifiés est l’impact que cela aurait sur la pauvreté mondiale. Pensez à nouveau au cas le plus typique : un immigré mexicain déménageant aux États-Unis augmente son revenu de deux fois et demi simplement en traversant la frontière. Une étude de 2005 de la Banque Mondiale estime que les citoyens des pays pauvres bénéficieraient d’une manne de 300 milliards de dollars (soit 229 milliards d’euros) si les gouvernements des 30 pays de l’OCDE, parmi les plus riches du monde, acceptaient d’assouplir leurs normes en matière d’immigration pour permettre une simple augmentation de 3 pourcent de la taille de leur population active. Comme Dalmia l’explique, c’est 230 milliards de dollars de plus (soit 176 milliards d’euros) que l’argent dépensé en aide internationale par les pays développés. Alors que cette aide ne sert souvent qu’à enrichir les gouvernements corrompus, l’immigration ouverte donnerait directement des avantages qu’à ceux qui en ont besoin en leur permettant de trouver leur propre fortune. Encore mieux, selon l’étude de la Banque Mondiale, ces pays accueillants gagneraient 51 milliards de dollars (soit 39 milliards d’euros) en augmentant le rendement du capital et en réduisant les coûts de production. C’est un véritable scénario gagnant-gagnant. Dès le début des États-Unis, l’immigration a été une question qui a exacerbé les passions et les craintes. Benjamin Franklin a fameusement craint l’influx d’Allemands dans son état d’origine adoptif de Pennsylvanie. Après des décennies d’immigration intense venant d’Europe du sud et d’Europe centrale, les restrictionnistes des années 1920 ont ouvertement invoqué les craintes d’une dégénérescence raciale si encore plus d’Italiens, Juifs et Polonais arrivaient « direct des taudis de l’Europe ». Maintenant, ce sont les immigrés non-anglophones des pays d’Amérique Latine qui déclenchent les boutons d’alarme. Ce genre de réponse émotionnelle peut ne jamais s’en aller, mais les arguments économiques en faveur de l’immigration, à la fois hautement et peu qualifiée, sont plus forts que les craintes des nativistes. Article original No Skills? No Problem! par Véronique de Rugy
pankkake Posté 3 mai 2013 Signaler Posté 3 mai 2013 Farenheit 451 en vrai : pour la bonne cause du climat. http://wattsupwiththat.com/2013/05/02/san-jose-state-university-meteorology-decides-burning-books-they-dont-agree-with-is-better-than-reading-them/#more-85442Ils auraient au moins pu recycler le papier. Donc en plus d'apparaître comme peu sûrs d'eux, ils aparaissent comme incohérents. C'est du pain béni.
Lexington Posté 3 mai 2013 Signaler Posté 3 mai 2013 Je programme le Rugy pour demain. Quelques remarques : n'hésitez pas à mettre des notes de traduction, pour Emma Lazarus par exemple, ou des liens explicatifs pourcent, non. %, oui
eclipse Posté 3 mai 2013 Signaler Posté 3 mai 2013 Court + actu du moment. Baisse des taux de la BCE, un impact marginal ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/05/a-marginal-impact-of-ecb-rate-cut.html Court mais un peu technique pour moi, il faudra une sérieuse relecture. Le passage suivant n'est vraiment pas clair : Alternatively, it could be that the rate has been too punitive to make its use worthwhile at this point in time, even if banks are struggling for liquidity. The lack of overnight repo market lending suggests this may be the case to some extent, although clearly banks have significant liquidity so may just be doing a better job of managing their needs. banks are struggling for liquidity + although clearly banks have significant liquidity dans la phrase suivante?! je dois faire un contresens quelque part mais je ne vois pas
Arturus Posté 3 mai 2013 Signaler Posté 3 mai 2013 Les banques peuvent aller auprès de la BCE pour emprunter au marginal lending rate (1,00% donc), qui est supérieur au taux de refinancement de la BCE (0,50% désormais). Le graphique montre que les montants ainsi placés sont très faibles, ce qui veut dire que peu de banques le font.Selon l'auteur, il existe deux explications possibles à cela :1. Les banques ont déjà levé assez de liquidité auprès de la BCE sur d'autres opérations (à des conditions plus favorables - Opérations principales de refinancement).2. Même si les banques recherchent de la liquidité, le taux du marginal lending rate est trop élevé et la situation n'est pas assez mauvaise pour les banques pour qu'elles y aient recours. Voici 2 liens qui pourraient t'éclairer : http://www.banque-france.fr/politique-monetaire/reglementation-et-mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/les-instruments-de-politique-monetaire/operations-dopen-market.html http://www.banque-france.fr/politique-monetaire/reglementation-et-mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/les-operations-de-politique-monetaire-presentation/facilites-permanentes.html Je ne te conseille pas une traduction littérale (d'autant qu'effectivement la phrase ne me semble pas claire du tout). A mon avis, quelque chose résumant l'idée est suffisant. Par exemple : Cela peut vouloir dire deux choses : Soit personne n’a utilisé les facilités de prêt marginal à cause des liquidités illimitées apportées par les opérations de refinancement de la BCE et du sentiment de retour à la normale sur les marchés Soit le taux de prêt marginal est trop élevé pour en valoir la peine à l’heure actuelle, et ce même si les banques recherchent de la liquidité.
Lexington Posté 3 mai 2013 Signaler Posté 3 mai 2013 http://www.cato.org/blog/where-are-european-spending-cuts?utm_source=feedly&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Cato-at-liberty+(Cato+at+Liberty) La mauvaise austérité européenne
eclipse Posté 4 mai 2013 Signaler Posté 4 mai 2013 Court + actu du moment. Baisse des taux de la BCE, un impact marginal ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/05/a-marginal-impact-of-ecb-rate-cut.html Merci Arturus, j'ai essayé de simplifier le passage et tes liens m'ont bien aidés. Baisse des taux de la BCE : un impact marginal ? Comme attendu la BCE a annoncé une réduction de son taux directeur de 0,25% à 0,5%. Comme nous l'indiquions en détail, ceci aura probablement peu d'impact sur l'économie réelle. La vraie question reste de savoir si elle annoncera des mesures supplémentaires non conventionnelles afin de booster l'emprunt dans l'économie, voir ici (en) pour notre discussion des nombreuses contraintes pesant sur une telle action. De manière un peu plus intéressante, la BCE a baissé son taux d'emprunt marginal de 0,5% à 1% (ce sont des facilités de crédit au jour le jour que la BCE fournit, mais souvent utilisées en tant que dernier ressort étant donné qu'emprunter sur les marchés devrait être moins cher sauf en cas d'urgence). C'était peut être une mesure purement technique afin de garder le corridor entre le taux directeur et ce taux à une valeur normale. Le graphique ci-dessous (en m€) souligne que l'emprunt sous les facilitées de crédits marginales est proche du record le plus bas : graph ici: http://2.bp.blogspot.com/--tmbiEtPr1k/UYJahRFHN0I/AAAAAAAAArA/IL6aF--4RGA/s1600/ecbmlf.png Cela peut vouloir dire deux choses. Soit : - personne n'a vraiment besoin de ces facilitées marginales étant donné les liquidités illimités fournies par les opérations normales de la BCE et le sentiment bien plus calme des marchés observé en ce moment. - d'un autre côté, ce taux peut avoir été trop dissuasif pour rendre son utilisation avantageuse à ce moment, même si les banques se démènent pour trouver des liquidités. Si il s'agit du premier point (comme nous le suspectons), alors il est peu probable que cela fasse une grande différence car personne n'utilise ces facilitées de toute manière (de manière similaire au taux de refinancement directeur et de l'impact limité de sa diminution). Lorcan Roche Kelly (Chef analyste pour l'Europe à Trend Macrolytics) note également que le taux d'emprunt marginal peut aussi fournir une référence à l'aide d'urgence en liquidités (Emergency Liquidity Assistance ou ELA) qui est toujours fortement utilisée dans certains pays, notamment Chypre et la Grèce. La réduction de ce taux peut leur procurer quelque soulagement. Dans tous les cas, tout ceci n'aura probablement aucun impact, le ton de la conférence de presse de la BCE (en) et tout détail supplémentaire annoncé seront bien plus importants.
Nick de Cusa Posté 4 mai 2013 Auteur Signaler Posté 4 mai 2013 Coaltion conservateurs - UKIP : peut-être plus vite qu'on ne croit. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100215244/a-conservative-ukip-coalition-might-come-sooner-than-you-think/
Nick de Cusa Posté 4 mai 2013 Auteur Signaler Posté 4 mai 2013 Gros gains de UKIP, les réactions de presse. http://wattsupwiththat.com/2013/05/03/newsbytes-climate-sceptics-win-rocks-britains-political-landscape/#more-85521
Nick de Cusa Posté 5 mai 2013 Auteur Signaler Posté 5 mai 2013 On n'a pas pléthore d'articles. Qui pour une traduction ?
Eriul Posté 5 mai 2013 Signaler Posté 5 mai 2013 http://www.cato.org/blog/where-are-european-spending-cuts?utm_source=feedly&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Cato-at-liberty+(Cato+at+Liberty) La mauvaise austérité européenne Je prends.
AX-poulpe Posté 6 mai 2013 Signaler Posté 6 mai 2013 Qui contrôle vraiment Wikipédia ? http://www.economist.com/blogs/economist-explains/2013/05/economist-explains-who-really-runs-wikipedia?fsrc=scn/fb/wl/bl/ee/wikipedia LATE last month Amanda Filipacchi, an American writer, discovered that the editors of Wikipedia, a crowdsourced online encyclopaedia, were re-categorising female American authors from "American Novelists" to to "American Women Novelists". No corresponding "American Men Novelists" subject area existed at that time. The process seemingly happened sub rosa, through the actions of several editors. After she published an article in the New York Times pointing this out, Ms Filipacchi found that her own Wikipedia entry was edited numerous times for spurious and sometimes vindictive reasons. "Wikipedia is created and edited by its users," she observed. But when it comes to recategorising novelists, or vetting changes to individual pages, who actually makes the decisions? Wikipedia advertises itself as a bias-free encyclopaedia which allows any internet denizen to contribute well-sourced facts or modify existing entries. In reality, however, the site has only about 35,000 English-language and 70,000 total active editors (as every contributor is known). With few exceptions, any visitor may edit the text of an entry so long as he follows the formatting, style and editorial form. Changes typically appear immediately, but modifications or entire entries may be rejected by other editors. That in turn may lead to consensus-driven votes and lengthy discussions. A common point of contention is whether a topic or person doesn't meet Wikipedia's detailed test for "notability". Editors who register an account, and who contribute regularly and in a manner that conforms to the nature of Wikipedia, gain implicit authority. Some editors become "administrators"—about 1,400 are at the moment—able to freeze or delete entries. Administrators have a big technical stick to ensure that when "edit wars" erupt or inappropriate changes are continuously applied, they can prod or truncheon users. Users may be banned or put under strictures, while administrators themselves can have their actions overridden by any of the 41 demiurges known as "stewards", a 12-member Olympian arbitration counsel, or the site's founder and chief deity, Jimmy Wales. Given that no one is precisely in charge of anything, who has responsibility for the accuracy or intent of any given change, such as the shift of female novelists to a sub-category? The site tracks all changes to an obsessive degree, and also maintains for each page a "talk" section in which changes are discussed ad nauseam. In another article, Ms Filipacchidocumented the seven editors who relocated women authors using the record of changes for both categories' entries. In the modifications to her entry and the "talk" section, one can see the disputes and annotation of modifications to her biography. Ultimately, then, Wikipedia's ostensible fairness relies on vigilance, and editors can mark articles and be notified if any change occurs. But a million unnoticed changes can take place without any authority or agreement other than the will of the editor to make the change. As a result of Ms Filipacchi's exposure of the category issue, a debate is now raging which an administrator will at some point bring to a conclusion. It might seem that Wikipedia's problem is that it has too many editors and is too fluid. But the opposite may in fact be the case: the site is stiffening with age. A recent academic study found that the rate of rejection of changes jumped from 6% in 2006 to 25% to 2010 for new editors who had received kudos from other users. Meanwhile, active editors for the English-language version dropped from 50,000 to 35,000 during that period and has stayed roughly steady since. This may simply be an indication of Wikipedia's maturity. But the more complete Wikipedia becomes on historical, scientific, and other settled factual matters, the fewer people there will be keeping an eye out for odd decisions or inappropriate edits to articles read by hundreds of millions of people. Who will watch the Wikipedians?
Nick de Cusa Posté 6 mai 2013 Auteur Signaler Posté 6 mai 2013 On a le droit ? Mais on peut paraphraser, résumer.
Nick de Cusa Posté 6 mai 2013 Auteur Signaler Posté 6 mai 2013 6 étapes pour échapper à l'UE. http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83865
Eriul Posté 6 mai 2013 Signaler Posté 6 mai 2013 La mauvaise austérité européenne Par Daniel J. Mitchell Paul Krugman a récemment tenté de proclamer la victoire des Keynésiens sur la soi-disante austérité, mais tout ce qu'il a vraiment accompli est la démonstration que les dépenses publiques financées par l'impôt sont destructrices de richesses. Plus spécifiquement, il a présenté un bon dossier contre la version européenne/FMI de « l'austérité », qui a généré de grandes augmentations d'impôts. Mais que se passe-t-il si des nations adoptent une approche libertarienne, qui signifie alors que « l'austérité » est imposée au gouvernement, et non pas aux contribuables ? Par le passé, Krugman avait aussi tenté de faire croire que les nations européennes avaient commises une erreur en réduisant les dépenses publiques, ce qui l'avait évidemment mené à propager de grossières erreurs. Ayant affirmé que la croissance britannique était au point mort en raison de la réduction des dépenses, il avait négligé le fait élémentaire que les dépenses publiques du Royaume-Uni progressaient deux fois plus vite que l'inflation. Et dans le cas de l'Estonie, qui a mis en place de vraies coupes budgétaires, il avait tenté de populariser l'idée que les réductions budgétaires effectuées en 2009 étaient responsables du ralentissement économique observé en 2008. Nous avons désormais des preuves de l'absence d'austérité des dépenses en Europe. Un éminent économiste irlandais, spécialisé dans les finances publiques, Constantin Gurdgiev, a examiné les données du FMI et a eu bien du mal à trouver une quelconque réduction budgétaire : …dans la célébration de ce grand jour férié socialiste (le 1er mai), en Espagne, au Portugal, en Grèce, Italie et France, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour réclamer des emplois et la fin des années de serrage de ceinture. Sauf que personne ne leur a vraiment demandé ce qu'ils voulaient dire par « serrage de ceinture ». Vérifions du côté des dépenses « l'austérité sauvage » de l'Europe : le graphique ne montre pas la moindre trace de coupes budgétaires. Comme l'on peut voir sur le graphique, Constantin a comparé les montants des dépenses publiques de différents États de l'Union Européenne en 2012 avec celles relevées avant la crise. Le résultat permet d'apprécier l'évolution de la taille du secteur public sur une longue durée. Voici quelques-unes de ses conclusions : Graphique traduit en pièce jointe. Des trois pays qui ont subi une réduction des dépenses publiques en pourcentage du PIB, l'Allemagne a enregistré une diminution de 1,26% (de 46,261% du PIB pour la période moyenne 2003-2007 à 45,005% en 2012), Malte et la Suède ont respectivement reporté des baisses de 0,349% et de 1,37%. Aucun des pays en difficulté en Europe – là où le mécontentement est le plus marqué – ou la France n'ont enregistré une réduction. En France, les dépenses publiques ont grimpé de 3,44% par rapport à leur niveau antécédent à la crise. 4,76% d'augmentation pour la Grèce, 7,74% pour l'Irlande, 2,773% pour l'Italie, 0,562% pour le Portugal et 8% pour l'Espagne. Le montant moyen des dépenses publiques en Europe avant la crise était de 44,36% du PIB. Et ce montant s'était élevé à 48,05% du PIB en 2012. Les dépenses ont donc bel et bien augmenté, et non baissé. Il n'y a donc pas « d'austérité sauvage » en Europe, en euros constants ou en pourcentage du PIB. J'ajouterais quelques observations. La Suède et l'Allemagne font partie des 3 pays ayant réduit leurs dépenses publiques en pourcentage du PIB, et ces pays sont dans de meilleures situations que leurs voisins européens. La Suisse n'appartient pas à l'Union Européenne et n'est donc pas inclue dans le graphique de Constantin, mais les dépenses de l’État suisse ont également été réduites pendant la période étudiée ; on constate aussi que son économie est en meilleur état que celle de ses voisins. La morale de cette histoire est simple : réduire le poids des dépenses publiques est la recette gagnante pour une croissance forte et durable. La croissance apparaît lorsque les politiciens se détournent d'une politique fiscale de « lutte des classes » et cherchent à prélever des impôts ayant un impact minimum sur l'économie. Malheureusement, ce n'est pas ce qui arrive ni en Europe, ni aux États-Unis. Très peu de pays avancent dans la bonne direction ; on peut citer le Canada, même si il a encore un long chemin à parcourir. Les modèles à suivre restent Hong-Kong et Singapour : ce n'est pas par hasard que ces deux régions dominent les deux premières places du classement des libertés économiques dans le monde. (Index of Economic Freedom)
h16 Posté 7 mai 2013 Signaler Posté 7 mai 2013 Cet article est sympathique, techno orienté et assez libéral : http://sten.tamkivi.com/2013/05/the-future-that-should-be-here-now/ Il faudra voir avec l'auteur s'il accepte la trad & reprise.
Largo Winch Posté 7 mai 2013 Signaler Posté 7 mai 2013 Graphique traduit en pièce jointe. Trop fort !! Grand merci Eriul !
José Posté 7 mai 2013 Signaler Posté 7 mai 2013 Proposition d'article à traduire : hyper long mais foutrement bien. "Gertrude B. Kelly: A Forgotten Feminist" de Wendy McElroy.
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