Nicolas Azor Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Ce matin j'apprends à la radio qu'il y aurait eu une fuite des sujets de la série S du baccalauréat 2011. En fait on peut presque s'étonner d'une part qu'une telle fuite ait été découverte, et d'autre part qu'il n'y en ait pas chaque année. Empêcher la transmission d'information est de plus en plus difficile de nos jours. Un scanner, un courriel chiffré, et hop, le tour et joué. En fait ce qui reste difficile c'est de monnayer cette information. Recevoir de l'argent de façon anonyme reste difficile actuellement, sinon impossible. Mais c'est sur le point de changer. Les monnaies électroniques anonymes arrivent. Qu'il s'agit de bitcoin ou d'une autre, peu importe. La technique est là désormais. Dès lors, comment empêcher un rédacteur de sujets d'examen de se faire un peu d'argent en vendant anonymement tout ou partie de son travail sur le net ? Dans un pays où on connaît l'importance de certains diplômes dans la réussite professionnelle, y-a-t-il quoi que ce soit qui puisse être fait pour que les sujets soient simplement vendus aux enchères ? Et encore, le baccalauréat n'est pas un diplôme particulièrement important dans le cursus d'un étudiant. C'est juste une formalité pour beaucoup. On parle de cette fuite parce qu'elle concerne beaucoup de lycéens, c'est tout. Mais surtout, ce n'est qu'un examen, et non un concours. Quid des concours d'entrées aux grandes écoles, et des concours de recrutement de la fonction publique ? Là, l'enjeu est beaucoup plus important, y compris d'un point de vue financier. La marchandisation des sujets y serait certainement bien plus rentable. Cela remet-il en question tout un modèle de l'éducation (et pas seulement de l'éducation dite "nationale") ?
Tremendo Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 10:50, Nicolas Azor a dit : Dès lors, comment empêcher un rédacteur de sujets d'examen de se faire un peu d'argent en vendant anonymement tout ou partie de son travail sur le net ? En le lui interdisant dans son contrat de travail…faute grave et chomage à la clé. Le 22/06/2011 à 10:50, Nicolas Azor a dit : Dans un pays où on connaît l'importance de certains diplômes dans la réussite professionnelle, y-a-t-il quoi que ce soit qui puisse être fait pour que les sujets soient simplement vendus aux enchères ? Ca existe ça ? Le 22/06/2011 à 10:50, Nicolas Azor a dit : Cela remet-il en question tout un modèle de l'éducation (et pas seulement de l'éducation dite "nationale") ? Non, mais l'éducation nationale va devoir évoluer pour parer à cela.
Invité Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 10:54, Tremendo a dit : En le lui interdisant dans son contrat de travail…faute grave et chomage à la clé. Le point de la question me parait plus d'ordre pratique que de dispositions contractuelles ou légales. La question n'est pas de savoir sur quelle forme interdire une pratique sur le papier, mais comment détecter la fraude sur le terrain. Et là, la source initiale d'informations partagées frauduleusement sur internet, ça parait franchement improbable à retrouver. Encore plus improbable à prouver.
0100011 Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Une réponse serait de faire de multiples énoncés cryptés qu'on tirerait au hasard le jour de l'examen (plus d'impression du sujet : on le fait directement sur un tableau ou une tablette genre Kindle). Comme ça même si tous les sujets sont sortis, l'étudiant a du se les taper tous, et s'en rappeler : ça vaut bien un examen réussi une telle révision J'ai personnellement testé ça à la fac : j'en avais marre de corriger des photocopies quand je distribuais des devoir à la maison (un qui produit, dix qui pompent) pour certaines notes de contrôle continu. J'ai donc changé de stratégie et je distribue les sujets une semaine à l'avance (genre 5/6 problèmes) et j'en tire un au sort le jour de la rédaction surveillée. Ca permet de mettre des questions un peu plus subtiles que d'habitude, l'effet de bord est que les étudiants travaillent plus et plus sérieusement que pour une interrogation "standard". Et ceux qui ont tout appris par coeur… ont au moins appris quelque chose car ils ne peuvent plus copier servilement en regardant la télé
Nicolas Azor Posté 22 juin 2011 Auteur Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 11:52, Sanksion a dit : Le point de la question me parait plus d'ordre pratique que de dispositions contractuelles ou légales. La question n'est pas de savoir sur quelle forme interdire une pratique sur le papier, mais comment détecter la fraude sur le terrain. Et là, la source initiale d'informations partagées frauduleusement sur internet, ça parait franchement improbable à retrouver. Encore plus improbable à prouver. Voilà. Ça me paraissait évident mais faut croire qu'il y a des gens pour qui à tout problème il existe une solution qui consiste à dire "c'est interdit", et ce quelque soit la faisabilité pratique d'une telle interdiction.
neuneu2k Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 11:53, Kassad a dit : Une réponse serait de faire de multiples énoncés cryptés qu'on tirerait au hasard le jour de l'examen +1, la solution pour un examen est triviale, faire des milliers de sujets et en tirer un au pif au dernier moment, quitte a réutiliser le même pool de sujets tous les ans. Et pour les trucs importants (eg : pas les examens ), ou il y a travail personnel et un jury, connaitre a l’avance son sujet de thèse n’est pas de la triche, c’est un peu nécessaire pour savoir quoi faire pendant les années ou l’on prépare son passage
Nicolas Azor Posté 22 juin 2011 Auteur Signaler Posté 22 juin 2011 Les sujets multiples sont une solution en effet. J'ai pas compris pourquoi ils devraient être chiffrés, par contre.
neuneu2k Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:35, Nicolas Azor a dit : Les sujets multiples sont une solution en effet. J'ai pas compris pourquoi ils devraient être chiffrés, par contre. Moi non plus, s’il y en a suffisamment dans le pool, ils peuvent être en clair et sinon, la fuite reste néfaste. Bon, a moyen terme, ça ne change rien, même si l’examen se passe dans une cage de faraday, rien n’empêche théoriquement déjà de se faire implanter de quoi mémoriser la correction de milliers de sujets, les cours, etc. etc. Il va falloir arrêter de tester la mémoire et commencer à tester sérieusement la réflexion, et c’est tant mieux. Ca n’enlève rien a l’importance d’exercer sa mémoire, sa capacité a se passer d’un exocerveau, mais ça s’apprends, comme le reste, comme un moyen, pas comme une fin.
ShoTo Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:44, neuneu2k a dit : Il va falloir arrêter de tester la mémoire et commencer à tester sérieusement la réflexion, et c’est tant mieux. Oui, la première chose que je ferais si j'étais président d'une université serait d'autoriser tous types de documents aux partiels (ça sera aux profs de se démerder pour adapter les sujets). Non seulement ça empêcherait toutes tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise.
Tremendo Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:53, ShoTo a dit : Oui, la première chose que je ferais si j'étais président d'une université serait d'autoriser tous types de documents aux partiels (ça sera aux profs de se démerder pour adapter les sujets). Non seulement ça empêcherait toutes formes de tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise. +1
neuneu2k Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:53, ShoTo a dit : Non seulement ça empêcherait toutes formes de tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise. A la vrai vie tout court d'ailleurs, et savoir chercher vite dans un fouillis de données, savoir se constituer une bibliographie suffisante, ce sont des compétences clef, certains s’imaginent que pouvoir emporter ce qu’on souhaite en examen le rends facile, lol.
L.F. Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Apparemment, la réponse la plus intelligente que le ministère a trouvé serait d'annuler juste l'exercice dont l'énoncé a fuité. Seul l'exercice fuité serait annulé C'est phénoménal. Sous prétexte de ne pas risquer de favoriser quelques tricheurs (quelques centaines ? quelques milliers !?), ils ont trouvé la réponse qui est la plus inéquitable entre tous ceux qui n'ont pas triché : ceux qui ont mieux répondu à l'exercice qu'au reste du sujet seront pénalisés et ceux qui y ont moins bien répondu seront favorisés. Un exemple de cas extrême : - un gars honnête marque 13/16 aux autres exercices et 0/4 à l'exercice incriminé. Sa note passe de 13 à 16,25/20 - un autre gars honnête marque 11/16 aux autres exercices et 4/4 à l'exercice incriminé. Sa note passe de 15 à 13,75/20 J'imagine que quelques bacheliers peuvent très bien se retrouver en rattrapage à cause de ça.
Nicolas Azor Posté 22 juin 2011 Auteur Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:53, ShoTo a dit : Oui, la première chose que je ferais si j'étais président d'une université serait d'autoriser tous types de documents aux partiels (ça sera aux profs de se démerder pour adapter les sujets). Non seulement ça empêcherait toutes tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise. j'ai pensé à un truc comme ça jadis. Cette idée a des conséquences très profondes. Trop peut être.
neuneu2k Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:57, L.F. a dit : C'est phénoménal. Sous prétexte de ne pas risquer de favoriser quelques tricheurs (quelques centaines ? quelques milliers !?), ils ont trouvé la réponse qui est la plus inéquitable entre tous ceux qui n'ont pas triché : ceux qui ont mieux répondu à l'exercice qu'au reste du sujet seront pénalisés et ceux qui y ont moins bien répondu seront favorisés. Ca m’est arrivé en exam de physique en prépa, je suis bête et méchant, je fait les exos dans l’ordre d’apparition sur la copie. L’exercice 7 est une pure saloperie, je passe 20 minutes dessus (sur 2 heures au total), 5 minutes après que j’ai fini, le prof annonce que tout le monde peut le sauter parce qu’il est trop dur… Bon, en même temps, il s’est excusé d’une certaine manière quand a un exam, il m’a rendu ma copie avec une note de « 7 +3 » en disant à haute voix « comme ça au moins, il y en a un qui a 10… ». Le 22/06/2011 à 12:58, Nicolas Azor a dit : j'ai pensé à un truc comme ça jadis. Cette idée a des conséquences très profondes. Trop peut être. Il faudra bien y arriver, d'une façon ou d'une autre.
Nicolas Azor Posté 22 juin 2011 Auteur Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 13:04, neuneu2k a dit : Il faudra bien y arriver, d'une façon ou d'une autre. En tout cas comme je le disais l'idée d'un examen où toutes les ressources sont autorisées (y compris, -pourquoi pas-, les aides extérieures) a des conséquences très profondes. Ça vaut le coup de creuser la question ici. Je vous invite à le faire. Moi j'ai la flemme.
RedGhost Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:53, ShoTo a dit : Oui, la première chose que je ferais si j'étais président d'une université serait d'autoriser tous types de documents aux partiels (ça sera aux profs de se démerder pour adapter les sujets). Non seulement ça empêcherait toutes tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise. Chez nous, tout est décentralisé : chaque prof choisit sa façon de faire. La plupart du temps, on a droit à un formulaire plus ou moins libre, voire même droit à tout document écrit à l'examen. Je trouve ça pas mal : on focus sur le raisonnement et non sur l'apprentissage par coeur de formules qu'on aura de toute manière oubliées deux semaines plus tard.
0100011 Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:35, Nicolas Azor a dit : Les sujets multiples sont une solution en effet. J'ai pas compris pourquoi ils devraient être chiffrés, par contre. Ce n'est effectivement pas un pré-requis. C'était d'une part pour garder un aspect solennel du bac (c'est en grande partie un rituel) et d'autre part ça permet de rajouter une couche de sécurité. En fait je pensais à des sujets qui s'interpénètrent les uns les autres comme dans le cas de partage de secret type Shamir, je pense que c'est faisable : en fait le sujet serait la conjonction de plusieurs sujets ce qui veut dire que pour qu'il y ait fuite il faudrait plusieurs personnes d'accord simultanément (ce qui est très dur). On peut noter que les pools de sujets diffusés à l'avance et réutilisés sur plusieurs années existent pour des concours (c'est donc un peu différent car il s'agit de classer les meilleurs, relatif, et non de mesurer un niveau, absolu) comme pour l'agrégation par exemple (en math celle que je connais les listes des leçons officielles sont publiées au JO). Le 22/06/2011 à 13:27, RedGhost a dit : Chez nous, tout est décentralisé : chaque prof choisit sa façon de faire. La plupart du temps, on a droit à un formulaire plus ou moins libre, voire même droit à tout document écrit à l'examen. Je trouve ça pas mal : on focus sur le raisonnement et non sur l'apprentissage par coeur de formules qu'on aura de toute manière oubliées deux semaines plus tard. Une solution fréquente est de permettre une page manuscrite A4 recto verso pour chaque étudiant : comme ça ils sont obligés de choisir et de résumer (ça fait bien réviser également) … et d'écrire petit
Chitah Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 13:04, neuneu2k a dit : Ca m’est arrivé en exam de physique en prépa, je suis bête et méchant, je fait les exos dans l’ordre d’apparition sur la copie. J'ai toujours garanti à mes disciples une méthode infaillible pour accroître sans problème ses notes, globalement, de 10% : quelque soit l'examen, toujours, dans les premières minutes, lire en entier l'énoncé de tous les exercices et problèmes avant de commencer.
Steven Seagal Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:56, neuneu2k a dit : A la vrai vie tout court d'ailleurs, et savoir chercher vite dans un fouillis de données, savoir se constituer une bibliographie suffisante, ce sont des compétences clef, certains s’imaginent que pouvoir emporter ce qu’on souhaite en examen le rends facile, lol. +1. A ce sujet, lors d'un cours de traduction, un prof m'avait annoncé qu'ils n'autoriseront pas le dictionnaire à l'examen. Pas tellement parce qu'ils souhaitent encourager les étudiants à apprendre le vocabulaire, mais plutôt parce qu'ils ont remarqué que les notes chutent trop quand on laisse aux étudiants la liberté de piocher dans le dictionnaire. Pourtant, pour former des traducteurs, la capacité à rechercher l'information et à la contextualiser devrait être plus évalué que celle à retenir temporairement des listes de mots aussitôt oubliés.
Randian shithead Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:53, ShoTo a dit : Oui, la première chose que je ferais si j'étais président d'une université serait d'autoriser tous types de documents aux partiels (ça sera aux profs de se démerder pour adapter les sujets). Non seulement ça empêcherait toutes tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise. Chez nous, quasiment tous les tests étaient sous cette forme.
Nirvana Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Citation Bac S/Fuite : Les profs demandent l'annulationL'association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public a demandé dans un communiqué publié mercredi au ministre de l'Education d'annuler l'épreuve de mathématiques du Bac S, dont une partie a été divulguée sur internet, et de la repasser. Le ministre Luc Chatel a exclu mercredi d'annuler l'épreuve de mathématiques, après que l'un des quatre exercices, l'exercice de probabilité, eut été mis en ligne sur le forum de discussions d'un site internet dédié aux jeux vidéo, lundi, à la veille de l'épreuve passée par environ 165.000 lycéens. Lors d'un point de presse, Luc Chatel a annoncé avoir "décidé de faire noter les mathématiques sur les trois exercices restants, c'est-à-dire de neutraliser le premier exercice". La note globale sera ramenée sur 20. La décision de maintenir l'épreuve "nous paraît susceptible d'entraîner une inégalité dans l'évaluation du baccalauréat scientifique", fait valoir l'association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public (APMEP). Elle demande au ministre "l'annulation de l'épreuve de mathématiques de terminale S et sa réorganisation dans les meilleurs délais et les meilleures conditions afin que les résultats soient disponibles le 5 juillet". http://www.jeanmarcmorandini.com/article-55592-bac-s-fuite-les-profs-demandent-l-annulation.html
Buaires Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Il est très naïf de croire que cette personne n'ait seulement eu accès au premier exercice, les autres exercices ont également du être diffusés. De plus, la réponse de Luc Châtel ne prend pas mesure de ce qui vient de se produire : une fuite dans le système "bien huilé" de l'examen du baccalauréat ; celui qui permet de poursuivre ses études supérieures et qui touche des centaines de milliers d'élèves. La volonté "d'égalité" entre élèves me fait bien rire, comme l'a souligné L.F : Citation C'est phénoménal. Sous prétexte de ne pas risquer de favoriser quelques tricheurs (quelques centaines ? quelques milliers !?)' date=' ils ont trouvé la réponse qui est la plus inéquitable entre tous ceux qui n'ont pas triché : ceux qui ont mieux répondu à l'exercice qu'au reste du sujet seront pénalisés et ceux qui y ont moins bien répondu seront favorisés.Un exemple de cas extrême : - un gars honnête marque 13/16 aux autres exercices et 0/4 à l'exercice incriminé. Sa note passe de 13 à 16,25/20 - un autre gars honnête marque 11/16 aux autres exercices et 4/4 à l'exercice incriminé. Sa note passe de 15 à 13,75/20 J'imagine que quelques bacheliers peuvent très bien se retrouver en rattrapage à cause de ça.[/quote'] L'examen devrait purement et simplement être annulé et être repris intégralement. Une chose est certaine, l'éducation Nationale ne s'améliore pas : ne pas pouvoir détecter une fuite et agir en conséquence, c'est uniquement quand les erreurs sont internes qu'on agit (quand les mauvais sujets sont distribués par exemple). Encore une fois, le service public se démarque !
Apollon Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 La bonne solution a été prise. Il faudrait peut-être revoir à l'avenir la décision de faire un seul sujet pour toute la France plutôt qu'un par académie.
Apollon Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 17:39, Arn0 a dit : D'un autre coté, le bac… mmm est-ce que ce n'est pas un peu facile d'écrire ça ? Le bac reste un diplôme important et un symbole.
Mathieu_D Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:53, ShoTo a dit : Oui, la première chose que je ferais si j'étais président d'une université serait d'autoriser tous types de documents aux partiels (ça sera aux profs de se démerder pour adapter les sujets). Non seulement ça empêcherait toutes tricheries sous formes de pompes (très fréquentes en fac) mais aussi ça rendrait l'examen plus réaliste à la vraie vie en entreprise. N'est-ce pas déjà largement le cas ? (Souvenirs Ingé, M2 et Cnam) L'effet de bord malheureux, c'est que les fumistes dans mon genre se disent "pas la peine de réviser puisque je vais pouvoir le faire pendant le devoir". ça ne m'a pas empêché de valider tous mes examens sans rattrapage, jamais, notez. (et je tire une grande fierté d'avoir eu 12 en sociologie et en microéconomie sans avoir lu une seule page de cours avant le devoir, ni trop avoir été en cours; freestyle glandu powa)
Oprak Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 12:27, neuneu2k a dit : +1, la solution pour un examen est triviale, faire des milliers de sujets et en tirer un au pif au dernier moment, quitte a réutiliser le même pool de sujets tous les ans. Et qu'en serait-il des centaines de milliers de sujets à imprimer "au dernier moment" ? D'accord sur le principe, mais je ne pense pas que cela soit réalisable en réalité.
Nirvana Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 http://politic18.com/2011/06/22/fuites-en-anglais-et-en-physique-chimie/ Citation Fuites en anglais et en physique-chimieAprès l’épreuve de mathématiques, c’est au tour de l’anglais et de la physique-chimie de subir des fuites. Plusieurs lycéens parisiens auraient reçus des SMS leurs indiquant les sujets qui allaient tomber. Si cette nouvelle est vérifiée, ce serait la preuve de l’ échec total de la sécurité des sujets de baccalauréat, il serait donc bon de revoir le système du baccalauréat.
0100011 Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Le 22/06/2011 à 19:16, Oprak a dit : Et qu'en serait-il des centaines de milliers de sujets à imprimer "au dernier moment" ? D'accord sur le principe, mais je ne pense pas que cela soit réalisable en réalité. On peut afficher les sujets en temps réel sur écran (portables, individuels ou collectifs). C'est possible, la télé diffuse tous les jours pour des … millions de personne en direct.
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