Métazét Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Bonjour, Un rapport parlementaire commandé par Luc Chatel à la demande de Nicolas Sarkozy recommande de supprimer les concours de recrutement pour les professeurs (Capes, agrégation, concours de professeur des écoles). Le système de recrutement se rapprocherait de celui en usage habituellement dans le secteur privé (le privé pur j'entends, car dans l'enseignement privé sous contrat, il faut bien passer un concours) : ainsi, les titulaires d'un master pourraient postuler directement auprès des chefs d'établissement ou des académies, qui feraient leur choix après un entretien individuel. Toutefois, le statut de fonctionnaire serait conservé. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/30/97001-20110630FILWWW00358-enseignement-la-fin-du-capes-a.php Je trouve que c'est une idée qui va dans le bon sens : un chef d'établissement qui a pu éprouver pendant quelques mois ou quelques années un maître auxiliaire, vacataire, contractuel… dans l'exercice de ses fonctions, est certainement mieux à même de juger de sa valeur qu'un système impersonnel et centralisé qui juge sur des critères passablement arbitraires un candidat en conditions artificielles propices au stress, pendant quelques heures seulement, et une fois par an… Encore un petit effort et on finira peut-être par passer au chèque éducation… Bien cordialement, Mikaël
henriparisien Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Les chefs d'établissements pouvant choisir leurs professeurs ! Voilà la réforme de l’enseignement qui résoudra enfin 50 % des problèmes. Les autres 50 %, c'est le choix des élèves toujours par le chef d'établissement.
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 Les chefs d'établissements pouvant choisir leurs professeurs ! Voilà la réforme de l’enseignement qui résoudra enfin 50 % des problèmes. Les autres 50 %, c'est le choix des élèves toujours par le chef d'établissement. Pas faux ! Au contraire : très juste ! Il est totalement contre-productif de vouloir imposer aux établissements des élèves qui ne veulent rien savoir (et d'imposer à ces élèves d'aller en cours), sous de faux prétextes égalitaristes… A la limite, rétablissons les filières (quitte à rendre possible des ponts entre filières moyennant des classes d'adaptation), comme avant la réforme Haby (une monumentale erreur pleine de bonnes intentions… dont l'enfer est pavé comme on sait !).
Invité rogermila Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Les chefs d'établissements pouvant choisir leurs professeurs ! Voilà la réforme de l’enseignement qui résoudra enfin 50 % des problèmes. Un truc pareil ne passera jamais car c'est contraire au statut de fonctionnaire. On ne peut pas recruter comme dans le privé en gardant le statut de fonctionnaire.
Barem Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Le problème reste toujours le monopole de l'état sur la création des programmes scolaires.
Marlenus Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Pas faux ! Au contraire : très juste ! Il est totalement contre-productif de vouloir imposer aux établissements des élèves qui ne veulent rien savoir (et d'imposer à ces élèves d'aller en cours), sous de faux prétextes égalitaristes… A la limite, rétablissons les filières (quitte à rendre possible des ponts entre filières moyennant des classes d'adaptation), comme avant la réforme Haby (une monumentale erreur pleine de bonnes intentions… dont l'enfer est pavé comme on sait !). Eliminons déjà l'obligation d'instruction. Après on aura avancé.
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 Le problème reste toujours le monopole de l'état sur la création des programmes scolaires. Oui, dans l'absolu oui. Mais personnellement, je ne trouve pas que ça soit ça le pire… Il est autrement plus urgent de faire cette réforme du recrutement… Les programmes, ça peut toujours un peu se contourner…
Marlenus Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Je trouve que c'est une idée qui va dans le bon sens : un chef d'établissement qui a pu éprouver pendant quelques mois ou quelques années un maître auxiliaire, vacataire, contractuel… dans l'exercice de ses fonctions, est certainement mieux à même de juger de sa valeur qu'un système impersonnel et centralisé qui juge sur des critères passablement arbitraires un candidat en conditions artificielles propices au stress, pendant quelques heures seulement, et une fois par an… Encore un petit effort et on finira peut-être par passer au chèque éducation… Bien cordialement, Mikaël Oui enfin dans la majorité des cas il va faire comme tout le monde, il va embaucher après un entretien d'embauche sur CV.. Pour moi tant que l'on garde le statut de fonctionnaire, je ne vois pas en quoi cela va dans le bon sens (enfin si un peu mais tellement ridicule que c'est à peine si il faut l'évoquer). Le niveau des profs ne va pas s'améliorer avec cette réforme si c'est ça que tu penses. Savoir où sont les meilleurs profs (Louis le Grand, Henri IV pour les parisiens), on le sait déjà, la réforme va pas changer grand chose. Cela montre que le système actuel permet déjà de faire de l'élitisme chez les profs.
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 Un truc pareil ne passera jamais car c'est contraire au statut de fonctionnaire. On ne peut pas recruter comme dans le privé en gardant le statut de fonctionnaire. Pourtant, l'idée est de conserver le statut de fonctionnaire. En quoi ça te semble incompatible avec un recrutement comme dans le privé ? Je te signale que les fonctionnaires catégorie C deuxième classe sont déjà recrutés selon une modalité semblable…
Marlenus Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Pourtant, l'idée est de conserver le statut de fonctionnaire. En quoi ça te semble incompatible avec un recrutement comme dans le privé ? Je te signale que les fonctionnaires catégorie C deuxième classe sont déjà recrutés selon une modalité semblable… C'est une exception notable qui passe car on recrute là les petites mains de la fonction publique. Là, on va toucher des catégories A, pas du tout, mais du tout la même chose. J'attends de voir les syndicats et les profs dessus, mais autant dire que cela pas passer comme ça (même si ce n'est pas ce qui doit arrêter une réforme).
Invité rogermila Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 En tout cas cette annonce arrive au mauvais moment pour Sarko . Il suffit déjà d'aller lire sur internet quelques réactions d'enseignants (dont certains disent avoir voté Sarkozy en 2007) qui appellent à voter Aubry ou Hollande, pour faire barrage à la mise en route d'une telle réforme. Le PS n'en demandait pas tant.
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 Oui enfin dans la majorité des cas il va faire comme tout le monde, il va embaucher après un entretien d'embauche sur CV.. Ce propos me semble gratuit. On aura toujours besoin de remplaçants et on peut envisager aussi un recrutement à l'essai en CDD par les chefs d'établissement. Ça se fait déjà et ça permet de se familiariser avec qqn, de connaître vraiment ce qu'il vaut dans ce genre de métier. A partir de là, la limite actuelle c'est que le chef d'établissement satisfait de son vacataire, MA, contractuel… ne pourra pas le garder en CDI : ce dernier devra passer un concours, et s'il est reçu, il ne sera pas forcément affecté dans l'établissement de son choix. Je vois cette proposition de réforme comme un moyen d'ôter cet inconvénient.
Marlenus Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Ce propos me semble gratuit. On aura toujours besoin de remplaçants et on peut envisager aussi un recrutement à l'essai en CDD par les chefs d'établissement. Ça se fait déjà et ça permet de se familiariser avec qqn, de connaître vraiment ce qu'il vaut dans ce genre de métier. En gros tu proposes une période d'essai comme cela se fait après tout entretien d'embauche : Ce que je veut dire c'est que tout ce que tu proposes c'est ce qui se passe dans le privé (dans le privé aussi on a des CDD qui promettent des CDI, etc.). Pour moi il n'y aura donc pas de différence entre le système privé actuel. Je ne dis pas que c'est mauvais, je tempère juste l'enthousiasme.
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 En gros tu proposes une période d'essai comme cela se fait après tout entretien d'embauche : Ce que je veut dire c'est que tout ce que tu proposes c'est ce qui se passe dans le privé (dans le privé aussi on a des CDD qui promettent des CDI, etc.). Pour moi il n'y aura donc pas de différence entre le système privé actuel. Je ne dis pas que c'est mauvais, je tempère juste l'enthousiasme. Le système de l'embauche en CDD, ça se fait aussi dans l'enseignement public : quand on est vacataire ou contractuel, par exemple, c'est bien une sorte de CDD, et c'est bien le chef d'établissement qui recrute. Ce qui n'est pas possible dans le public (à part dans la catégorie C), c'est le recrutement (par exemple) d'un professeur en CDI. Et c'est cette impossibilité inadmissible que gommerait visiblement cette réforme (si elle est votée).
Marlenus Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Le système de l'embauche en CDD, ça se fait aussi dans l'enseignement public : quand on est vacataire ou contractuel, par exemple, c'est bien une sorte de CDD, et c'est bien le chef d'établissement qui recrute. Ce qui n'est pas possible dans le public (à part dans la catégorie C), c'est le recrutement (par exemple) d'un professeur en CDI. Et c'est cette impossibilité inadmissible que gommerait visiblement cette réforme (si elle est votée). Bof, quel avantage de recruter en CDI? Tu te lies pour pas beaucoup d'avantages. Imagine juste la même situation que maintenant mais sans les fonctionnaires (Prof en CDD renouvelable chaque année comme c'est le cas pour les non-titulaire). Ne serait pas juste mieux?
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 Le rapport complet est disponible sur le site du SNESUP : http://www.dereferer.org/?http%3A%2F%2Fwww%2Esnesup%2Efr%2FPresse%2Det%2Ddocumentation%3Faid%3D5768%26ptid%3D5%26cid%3D1170
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 Bof, quel avantage de recruter en CDI? Tu te lies pour pas beaucoup d'avantages. L'essentiel est que ça soit possible. Après, à chaque établissement et candidat potentiel de négocier ce qui lui convient le mieux… Moi je trouve que le CDI c'est quand même une certaine sécurité de l'emploi. A titre personnel, ça ne m'est pas indifférent… Imagine juste la même situation que maintenant mais sans les fonctionnaires (Prof en CDD renouvelable chaque année comme c'est le cas pour les non-titulaire).Ne serait pas juste mieux? Peut-être… J'ai encore un peu du mal à franchir carrément le pas… Je dois encore avoir quelques tics socdem à corriger pour être un bon libéral… Pour moi la stabilité de l'emploi c'est pas du luxe… Prenons l'exemple des banques : elles prêtent très difficilement de l'argent à quelqu'un qui est en CDD, même régulièrement renouvelé…
VeloDeus Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 J'ai répondu non parce que je pense qu'il vaut mieux transformer le CAPES en autre chose plutôt que de le supprimer totalement. Le CAPES (comme l'agrégation) a en effet une double-fonction : (1) une certification, au niveau national, et avec des critères assez homogènes d'une année sur l'autre, du fait qu'une personne domine sa discipline et ait un minimum de sens pédagogique ; (2) un concours d'entrée dans la fonction publique. On notera que la première fonction est d'autant moins bien assurée que les fluctuations du nombre de postes d'une année sur l'autre sont grandes. La meilleure mesure serait de supprimer l'aspect "concours de recrutement" pour ne plus garder que l'aspect "super-diplôme au niveau national". Dans ce cas, le niveau requis pourraient rester assez stable dans le temps. A voir ensuite si les recruteurs seraient demandeurs de ce super-diplôme ou se contenteraient des licences et masters délivrés par les universités…
Métazét Posté 30 juin 2011 Auteur Signaler Posté 30 juin 2011 VeloDeus, Hum, de facto, il me semble que cela revient bien à supprimer le CAPES et Cie, et plutôt à améliorer le Master enseignement (surtout si tu ne rends pas l'obtention du CAPES et Cie obligatoire pour le recrutement définitif des enseignants).
Rincevent Posté 30 juin 2011 Signaler Posté 30 juin 2011 Eliminons déjà l'obligation d'instruction.Après on aura avancé. Même en supposant que ce soir une chose souhaitable, c'est loin, mais alors très loin d'être ce qu'il y a de plus urgent.
Marlenus Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Même en supposant que ce soir une chose souhaitable, c'est loin, mais alors très loin d'être ce qu'il y a de plus urgent. Urgent, non, mais pour réformer l'éducation c'est un pas primordial. Laisser aux parents la liberté de l'éducation de leur enfant.
VeloDeus Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 VeloDeus, Hum, de facto, il me semble que cela revient bien à supprimer le CAPES et Cie, et plutôt à améliorer le Master enseignement (surtout si tu ne rends pas l'obtention du CAPES et Cie obligatoire pour le recrutement définitif des enseignants). Je ne vois pas en quoi cela améliorerait les master enseignement.
Invité rogermila Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 .Laisser aux parents la liberté de l'éducation de leur enfant. Liberté du choix de l'établissement oui Mais que les parents choisissent "à la carte" ce q'ils veulent que leurs enfants apprennent faut arrêter. Si il y a un maximum de 5% des parents qui veulent être maitres de la composion des programmes éducatifs, 95 % ne savent pas et font confia,nce à l'Ednat pour les programmes scolaires. On va pas tailler une loi sur mesure pour 5%.
WBell Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Liberté du choix de l'établissement oui Mais que les parents choisissent "à la carte" ce q'ils veulent que leurs enfants apprennent faut arrêter. Si il y a un maximum de 5% des parents qui veulent être maitres de la composion des programmes éducatifs, 95 % ne savent pas et font confia,nce à l'Ednat pour les programmes scolaires. On va pas tailler une loi sur mesure pour 5%. On pourrait imaginer un système proche du système US. Un "core" de matières et techniques à connaître (en langue, math, par exemple), et après on y adjoint des UV avec des points. A la fin il faut atteindre un certains nombres de points pour avoir le diplôme.
Nick de Cusa Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Suppression de l'éducation nationale.
h16 Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Un truc pareil ne passera jamais car c'est contraire au statut de fonctionnaire. On ne peut pas recruter comme dans le privé en gardant le statut de fonctionnaire. Bah oui, c'est impossible parce que c'est impossible. L'employeur des fonctionnaires, c'est le Diable l'Etat. Il peut donc revoir unilatéralement leurs conditions de "contrat de" travail (qu'ils n'ont au demeurant jamais signé, ça'xiste pas un contrat de fonctionnaire) et s'ils ne sont pas contents, c'est pareil. Mais que les parents choisissent "à la carte" ce q'ils veulent que leurs enfants apprennent faut arrêter. Si il y a un maximum de 5% des parents qui veulent être maitres de la composion des programmes éducatifs, 95 % ne savent pas et font confia,nce à l'Ednat pour les programmes scolaires. On va pas tailler une loi sur mesure pour 5%. La bonne blague. a/ faire confiance à l'Ednat, on voit où ça mène. b/ si on laissait le choix aux gens, si, ils ne feraient pas confiance et seraient plus impliqués. C'est leurs gamins, merde (tous ce qui se passe dans les pays où l'éducation est payante et chère prouvent ce dernier point). c/ pas tailler une loi sur mesure pour 5% ? Allons. Et celle pour les handicapés, pour les minovités risibles, pour les syndicats, etc… Les cons osent tout, y compris et à commencer par les lois pour 5% de cas particuliers.
Tremendo Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Liberté du choix de l'établissement oui Mais que les parents choisissent "à la carte" ce q'ils veulent que leurs enfants apprennent faut arrêter. Si il y a un maximum de 5% des parents qui veulent être maitres de la composion des programmes éducatifs, 95 % ne savent pas et font confia,nce à l'Ednat pour les programmes scolaires. On va pas tailler une loi sur mesure pour 5%. Donc tu es pour garder les gens dans l'ignorance? Mouais. On ne peut pas dominer à 100% l'information quand on achète un service, mais on peut faire l'effort de savoir ce qu'il en est tout de même, c'est ce que nous faisons en général pour toute chose que nous achetons, je ne vois pas pourquoi il n'en serait pas de même pour l'éducation nationale, surtout que cela ne demande pas des efforts surhumains de comprendre quel va être le programme enseigné à son gosse. De plus les enfants racontent souvent ce qu'ils font en classe, facilement les parents peuvent voir ce qu'il en est au jour le jour et décider de changer si ça ne leur plait pas. Après je ne suis pas contre un cahier des charges très light, mais si on laisse la liberté de choix aux parents ils la reprendront et se responsabiliseront, il fut un temps où les parents suivaient leurs gosses, ça se perd un peu et c'est dommage, pas une raison pour s'adapter à la bêtise ambiante, c'est à nous de faire bouger ça. Quant à la question posée j'ai répondu oui, c'est une réforme importante et qui va dans le bon sens, mais bien évidemment cela ne va pas résoudre tous les problèmes puisque le statut de fonctionnaire reste en place et que les parents n'ont toujours pas la liberté de choix. Il y a bien d'autres réformes à faire. Mais à mon avis un libéral qui siégerait au parlement devrait donner son appui à cette proposition.
Marlenus Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Liberté du choix de l'établissement oui Mais que les parents choisissent "à la carte" ce q'ils veulent que leurs enfants apprennent faut arrêter. Si il y a un maximum de 5% des parents qui veulent être maitres de la composion des programmes éducatifs, 95 % ne savent pas et font confia,nce à l'Ednat pour les programmes scolaires. On va pas tailler une loi sur mesure pour 5%. Et? Si les gens veulent apprendre le créationnisme c'est leur droit. Et pour aller plus loin, je vais mettre un pied dans le plat, mais on estime important que tous les enfants sachent lire et écrire. Hors on se rend compte que nombre de personnes s'en sortent en France sans savoir lire et écrire (car ils ont immigrés tard) par exemple. Si leurs parent spensent qu'apprendre à lire et à écrire n'est pas important c'est leur droit (un libéral de gauche sera peut-être pas en accord avec cela). Quand à dire que les minorités on a pas à s'en occupé car ils sont une minorité, euh je ne sais pas si on est dans le liberhallal.
Largo Winch Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Les chefs d'établissements pouvant choisir leurs professeurs ! Voilà la réforme de l’enseignement qui résoudra enfin 50 % des problèmes. Les autres 50 %, c'est le choix des élèves toujours par le chef d'établissement. Un truc pareil ne passera jamais car c'est contraire au statut de fonctionnaire. On ne peut pas recruter comme dans le privé en gardant le statut de fonctionnaire. C'est une exception notable qui passe car on recrute là les petites mains de la fonction publique. Là, on va toucher des catégories A, pas du tout, mais du tout la même chose. J'attends de voir les syndicats et les profs dessus, mais autant dire que cela pas passer comme ça (même si ce n'est pas ce qui doit arrêter une réforme). Vu que personne n'a tiqué sur ces messages, j'ai l'impression que vous ne connaissez pas la façon dont sont recrutés les enseignants à l'université. - Les universitaires sont recrutés par les établissements (par une commission de recrutement ad hoc) et non affectés sur la base d'un concours. - Ce sont des fonctionnaires de catégorie A ou B. Donc vous dîtes que c'est impossible alors que c'est déjà une pratique qui existe au sein de l'EN.
Invité rogermila Posté 1 juillet 2011 Signaler Posté 1 juillet 2011 Avant de rejeter en bloc les programmes de l'ednat il faudrait savoir ce que chacun voudrait voir supprimer des programmes et dans l'autre sens ce qu'il souhaiterait voir enseigner et qui ne l'est pas par l'ednat. (après on y verra un peu plus clair). Comme de bien entendu on va voir les beaufs-parents demander des programmes scolaires utilitaristes adaptés à des buts professionnels débouchant si possible rapidement vers des métiers lucratifs. et abandon de tout le reste Pas vrai ? :mrgreen:
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