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Je suis Montebourg et j'approuve ce message


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Il pompe même la phrase choc des candidats US au début de chacun de leurs clips..

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C'est aussi hardcore que la dernière pub Hadopi, ce truc.

Le réalisateur du clip vient de découvrir Windows Movie Maker, du coup il se sent plus pisser et met des SUPER EFFETS DE TEXTE partout.

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Ça manque de jolies filles tout ça… Il vise l'électorat homosexuel ou quoi ?

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Il pompe même la phrase choc des candidats US au début de chacun de leurs clips..

Le problème c'est que cet idiot ne sait pas que si les américains font cela, c'est pour une raison bien précise :

In American politics, "I approve this message" (sometimes in the past tense, also with "authorize" in place of "approve", or with "ad" instead of "message") is a phrase said by candidates for federal office in political advertisements on television and radio in order to comply with the so-called Stand By Your Ad provision of the Bipartisan Campaign Reform Act (BCRA), enacted in 2002, that requires "a statement by the candidate that identifies the candidate and states that the candidate has approved the communication." The provision was intended to force political candidates running any campaign for office in the United States to associate themselves to their television and radio advertising, thereby discouraging them from making controversial claims or attack ads.
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Bon, c'est tout de même pas bon, son clip, là. J'attends la version mozinor avec impatience.

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Nous avons l'esprit critique face aux niaiseries bisounouresques, ce que n'ont malheureusement pas beaucoup de Français shootés à la TV réalité, Ko Lanta ou Plus Belle la Vie ….. Ce clip n'est pas censé nous convertir nous.

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Nous avons l'esprit critique face aux niaiseries bisounouresques, ce que n'ont malheureusement pas beaucoup de Français shootés à la TV réalité, Ko Lanta ou Plus Belle la Vie …..

Quoique… J'ai l'impression qu'en 2012 la bisounours attitude sera bien moins payante que la rhétorique de Marine le Pen par exemple. En temps de crise les slogans de type "Tous ensemble" ont forcément moins la cote.

Quoiqu'il en soit j'ai bien du mal à distinguer le public visé par ce clip affligeant, ça a tout juste le potentiel de faire sautiller un peu l'étudiant de science-po qui a du mal à sortir de sa crise d'adolescence, et encore.

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Le problème c'est que cet idiot ne sait pas que si les américains font cela, c'est pour une raison bien précise :

Je savais que c'était une raison légale, merci de donner les détails. Ce qui montre à quel point les politiciens français manquent totalement d'idées, ils en viennent à mimer ce qui se fait ailleurs, sans jamais comprendre le pourquoi de cette différence.

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"Le capitalisme coopératif mutualisé". Moui bien sûr. Un néo-communisme en gros qu'on embellit par le nom :sorcerer::facepalm:

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"Le capitalisme coopératif mutualisé". Moui bien sûr. Un néo-communisme en gros qu'on embellit par le nom :sorcerer::facepalm:

Le capitalisme peut être coopératif et mutualisé si les détenteurs de capitaux le souhaitent. Je ne vois pas de contradiction avec le libéralisme sur ce point , à part si il émane d'une directive de l'état visant à pénaliser les autres entreprises n'adoptant pas le même mode de fonctionnement. Je pense qu'il ne faut pas mélanger la pensée mutualiste qui n'est pas contraire à l'idéal libéral si elle est basée sur une liberté de choix, au communisme qui veut imposer l'égalité dans tous les domaines par la coercition et qui est donc intrinsèquement une idéologie antilibérale.

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On est d'accord sur ce point, mais venant de Montebourg et noyé dans les autres arguments, ce n'est pas du tout la conception libérale de la chose qui ressort àmha.

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"Le capitalisme coopératif mutualisé". Moui bien sûr. Un néo-communisme en gros qu'on embellit par le nom :sorcerer::facepalm:

C'est ce qu'on appelle aujourd'hui le "Capitalisme d'état", en d'autre terme le contrôle des entreprises par le gouvernement.

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On est d'accord sur ce point, mais venant de Montebourg et noyé dans les autres arguments, ce n'est pas du tout la conception libérale de la chose qui ressort àmha.

Oui , sans aucun doute , il manie les concepts comme il construit son "projet" avec une certaine désinvolture !

C'est ce qu'on appelle aujourd'hui le "Capitalisme d'état", en d'autre terme le contrôle des entreprises par le gouvernement.

Edit : Non , le capitalisme coopératif et mutualisé n'est pas un capitalisme d'état , il s'agit juste d'un mode de répartition du capital : il peut être consenti par les détenteurs de capitaux ou non , cela dépend du cadre juridique de l'état en question. En France , ce secteur bénéficie de subventions et d'avantages fiscaux , ce qui le fait évidemment sortir du cadre libéral . En effet , cela contrevient à l'égalité des droits et c'est fort dommage . Cela ne contribue pas à la crédibilité de ce modèle. :(

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Non , le capitalisme coopératif et mutualisé [est] juste d'un mode de répartition du capital

Le capitalisme est par nature déjà coopératif et mutualisé. Quand des gens décident de s'associer, ils coopèrent. Quand ils décident de mettre en commun des ressources, ils les mutualisent. Et puis il y a les statuts qui permettent de préciser les règles de l'association et le rôle de la société.

Par conséquent, quand un politique parle de faire évoluer le capitalisme vers un capitalisme coopératif et mutualisé, il y a de quoi s'inquiéter…

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Le capitalisme est par nature déjà coopératif et mutualisé. Quand des gens décident de s'associer, ils coopèrent. Quand ils décident de mettre en commun des ressources, ils les mutualisent. Et puis il y a les statuts qui permettent de préciser les règles de l'association et le rôle de la société.

Par conséquent, quand un politique parle de faire évoluer le capitalisme vers un capitalisme coopératif et mutualisé, il y a de quoi s'inquiéter…

+1, quand un politique en parle, en général dans son idée c'est pour l'imposer, et dans celle de Montebourg c'est pour pointer les défauts du capitalisme tel qu'il se pratique en Occident depuis son essort. Bref, rien de bon.

Mais en soi , ce n'est pas anti-libéral.

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Mais en soi, ce n'est pas anti-libéral.

À la limite aucune fin en soi ne l'est. Ce sont les moyens qui peuvent être anti-libéraux, indépendamment de la valeur morale de la fin.

Rien qu'en comprenant ça, on dissipe une grosse part de l'embrouillage dans les discours politiques.

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Le capitalisme est par nature déjà coopératif et mutualisé. Quand des gens décident de s'associer, ils coopèrent. Quand ils décident de mettre en commun des ressources, ils les mutualisent. Et puis il y a les statuts qui permettent de préciser les règles de l'association et le rôle de la société.

Par conséquent, quand un politique parle de faire évoluer le capitalisme vers un capitalisme coopératif et mutualisé, il y a de quoi s'inquiéter…

+1, quand un politique en parle, en général dans son idée c'est pour l'imposer, et dans celle de Montebourg c'est pour pointer les défauts du capitalisme tel qu'il se pratique en Occident depuis son essort. Bref, rien de bon.

Mais en soi , ce n'est pas anti-libéral.

À la limite aucune fin en soi ne l'est. Ce sont les moyens qui peuvent être anti-libéraux, indépendamment de la valeur morale de la fin.

Rien qu'en comprenant ça, on dissipe une grosse part de l'embrouillage dans les discours politiques.

Je pense que Montebourg entend par " capitalisme coopératif et mutualisé" , tout simplement l'exercice dans le concret de la pensée mutualiste. Mon propos est de dire que cette doctrine n'est pas anti-libérale . Mais vu l'autre partie du programme , la démondialisation , on peut convenir que son objectif est bien de favoriser un système d'organisation économique plutôt qu'un autre, ce qui est anti-libérale. Mais même dans ce cas , il ne s'agit pas d'un capitalisme d'état stricto sensus avec planification centralisée.

NB : Je crois d'ailleurs que le libertarien Benjamin Tucker était partisan du mutualisme et non du mutuellisme ( doctrine libertaire de Proudhon).

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À la limite aucune fin en soi ne l'est. Ce sont les moyens qui peuvent être anti-libéraux, indépendamment de la valeur morale de la fin.

Rien qu'en comprenant ça, on dissipe une grosse part de l'embrouillage dans les discours politiques.

Il est important dans le discours d'un libéral en politique de rappeler ce qui est libéral ou non mais repérer toujours qui fait une telle proposition et pourquoi. et surtout repérer comment il veut la mettre en place et avec quelle intention, afin de ne pas se dicréditer et prendre nos distances.

Un type qui trouve bien une forme d'organisation bien spéciale, ok, mais s'il l'appuie par des avantages fiscaux qui ne bénéficient pas aux autres, je dis non, et si c'est dans le but de freiner les autres formes de coopération, alors on n'arrête tout, ça sent le faisan.

C'est la même chose avec la droite quand elle veut soutenir les petites entreprises -et pourquoi pas les grosses?- en leur allongeant des subventions et en mettant en place une usine à gaz réglementaire adaptée à elles.

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Il est important dans le discours d'un libéral en politique de rappeler ce qui est libéral ou non mais repérer toujours qui fait une telle proposition et pourquoi ; et surtout repérer comment il veut la mettre en place et avec quelle intention, afin de ne pas se discréditer et prendre nos distances.

Tout à fait, l'erreur classique qu'on retrouve à tous les coins de rue est la défense de moyens illibéraux sous prétexte qu'ils servent une fin bonne ("la fin justifie les moyens").

Il y a aussi d'ailleurs une autre erreur symétrique qui est la non condamnation de fins immorales sous prétexte que, dans l'immédiat, ceux qui la défendent n'ont pas l'air de proposer des moyens illibéraux.

En pratique, effectivement, la meilleure manière de débrouiller tout ça est de prendre en compte celui à qui on parle (avec une forte présomption d'anti-libéralisme pour les politiciens/politisés).

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