Les keynésiens sont-ils prétentieux ?

[free jazz]

Contrairement à ses dévots actuels, Keynes mettait en garde contre le slogan "l'Allemagne paiera". La grande présomption de Keynes, c'est d'avoir introduit l'idée que l'activité économique peut être pilotée par des ingénieurs de la politique monétaire, et légitimé la pratique de ce pilotage auprès des politciens qui s'en sont servi pour détruire notre civilisation.

Maintenant si l'on restreint la question à la vulgate keynésienne qui tient lieu de mantra aux démagogues et aux bandes de faux-monnayeurs, ses représentants les plus bruyants sont en générale des tartufes arrogants.

Ceci, n'en déplaise à Xara, est indéniable.

Que l'on songe par exemple à des spécimens comme Bernard Maris, Jacques Généreux, Piketty, tous insupportables têtes à claques (encore que ce dernier aime aussi en donner), papy Rocard, ou un phénomène de foire comme Jacques Attali.

[Astynoos]

  Le 19/11/2011 à 16:33, free jazz a dit :

Que l'on songe par exemple à des spécimens comme Bernard Maris, Jacques Généreux, Piketty, tous insupportables têtes à claques (encore que ce dernier aime aussi en donner)

:mrgreen:

+1 en tout cas, il y a un côté clair et un côté obscur chez Keynes, mais le grand danger du keynésianisme est de fournir une justification à l'interventionnisme étatique dans l'économie. De nos jours, on a même l'impression que c'est l'unique objectif de certains d'entre eux, ce qui illustre bien ce que Rothbard disait des intellectuels, ces instruments indispensables à la pérennité du pouvoir étatique.

[Rincevent]

  Le 19/11/2011 à 16:33, free jazz a dit :

Contrairement à ses dévots actuels, Keynes mettait en garde contre le slogan "l'Allemagne paiera".

Certes, mais Keynes était pro-allemand à cette époque pour une seule raison : son amant du moment était un Boche.

  Le 19/11/2011 à 17:03, Astynoos a dit :

+1 en tout cas, il y a un côté clair et un côté obscur chez Keynes, mais le grand danger du keynésianisme est de fournir une justification à l'interventionnisme étatique dans l'économie. De nos jours, on a même l'impression que c'est l'unique objectif de certains d'entre eux, ce qui illustre bien ce que Rothbard disait des intellectuels, ces instruments indispensables à la pérennité du pouvoir étatique.

Je crois que c'est tout à fait clair. Le pouvoir secrète les théories nécessaires à sa propre légitimation, et ce d'autant plus facilement qu'il a de l'emprise sur l'instruction publique.

[Lancelot]

Qu’est-ce que le Keynésianisme ?

[tout38]

  Le 19/11/2011 à 18:56, Lancelot a dit :

Qu’est-ce que le Keynésianisme ?

Pas toujours d'accord avec toi.

Mais + 1000 pour cet excellent argumentaire anti-keynésien . A chacun d'entre nous de bien s'en imprégner pour être capable d'argumenter ensuite face à ces grands fossoyeurs de l'économie que sont et resteront toujours les keynésiens . Et surtout pour essayer de convaincre un maximum de personnes dans notre entourage et si possible au-delà de la nocivité extrême de cette pseudo théorie

[Mathieu_D]

Néo-keynésien a existe vraiment ou ça existe autant que néo-libéral ?

[Alliterator]

  Le 21/11/2011 à 08:57, Mathieu_D a dit :

Néo-keynésien a existe vraiment ou ça existe autant que néo-libéral ?

Le néo-keynésianisme existe, il fait la synthèse entre la pensée néoclassique et les idées de Keynes. C'est ce qui a mené à la sur-modélisation de l'économie (Modèle ISLM, tout ça). Je maintiens que Keynes ne modélisait pas l'économie, même si, en raisonnant en terme d'agrégats globaux, de propension à consommer, etc. il a posé les premières fondations de la modélisation économique.

Sinon le néo-libéralisme peut avoir une définition assez cohérente : réunir le plus possible les conditions de la concurrence pure et parfaite, quitte à aller contre la propriété privée dans certains cas (lois anti-trust, …). Après, ça ressemble pas vraiment à du libéralisme.