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Un monopole sur le marché

Non. Microsoft n'a pas de monopole, même de loin ; et Bill Gates n'est plus aux commandes. Tu retardes de vingt ans.
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Nigel parlait de Flight Simulator. Microsoft possède toujours un monopole sur Flight Simulator, tu ne peux pas lui enlever ça.

 

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Microsoft a un monopole sur Windows voyons :)

Même pas sûr, il n'y a qu'à voir la part de marché des sites de tipiakage.

  • 2 weeks later...
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Un article des échos assez bon je trouve.

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021556959504-la-verticale-du-conformisme-1185031.php

 

L'organisation verticale de notre appareil politique et social produit des normes descendant du ciel vers la terre. Chaque idée nouvelle y est suspecte au sein de corps hiérarchisés. Un modèle inadapté au monde moderne.

Depuis des siècles, la société française est organisée en grands appareils verticaux, ce qui la rend difficile à réformer.

Tel est le cas dans l'ordre institutionnel où, depuis 1962, l‘élection au suffrage universel du président de la République vient couronner une longue tradition de pouvoir centralisé. Le chef de l'exécutif incarne la souveraineté populaire, privilège qu'il partage avec le législateur. Qu'est-ce que l'intérêt général ? L'expression de la volonté du peuple répondait Rousseau, depuis lequel le concept n'a pas été modifié. L'Etat en son sommet est donc le seul gardien de l'intérêt général.

De façon plus générale, notre système politique est verticalisé par l'organisation même des partis, qui sont reconnus par la Constitution. Leurs hiérarchies internes, toutes similaires, sont ajustées sur la trajectoire idéale d'une carrière visant à conduire leurs meilleurs éléments aux plus hautes fonctions : militant de base, responsable d'une section locale, secrétaire d'une fédération départementale, membre d'un conseil national, puis d'un bureau politique, enfin, chef de parti. A ce niveau on devient, comme soutien dans la majorité, comme adversaire dans l'opposition, un interlocuteur du gouvernement et un invité des médias.

Les appareils syndicaux sont bâtis à l'identique. Un chef syndical doit suivre, dans l'ordre économique et social, un parcours similaire à celui de son homologue en politique. A l'intérieur de chaque centrale syndicale, les promotions se font dans des conditions qui ne sont pas très différentes de celles en vigueur dans les partis. Et l'élection à intervalles réguliers des représentants du personnel dans les entreprises donne aux responsables élus une aura de légitimité qui s'apparente à celle dont se prévalent les politiques.

Pouvoir politique et contre-pouvoir social, issus de deux matrices similaires, discutent donc et, le cas échéant, s'affrontent, chacun au nom de l'intérêt général, du haut de leurs pyramides respectives. Le dialogue social se déroule entre grands dirigeants, au sommet de la montagne. Cela, d'autant que le monde de l'entreprise lui-même a accepté d'entrer dans ce modèle. De manière paritaire, les partenaires sociaux ont divisé le système productif en sept cents branches, chacune ayant vocation à écrire sa convention collective, comme si les structures de l'économie étaient intangibles et les frontières entre activités figées pour l'éternité. Dans ce superbe jardin à la française, les normes descendent du ciel vers la terre : d'abord la loi (l'Etat), puis l'accord interprofessionnel (niveau du patron du Medef et des leaders des confédérations syndicales), puis les accords de branche (fédérations), puis d'entreprise (sections).

Cette verticalité généralisée a une triple conséquence. Tout d'abord, l'entreprise constituée et le salariat y sont parfaitement représentés, jusqu'au plus haut niveau. Mais les professions qui ne relèvent ni de l'une, ni de l'autre et n'ont pas su organiser leur représentation en pyramides de même hauteur sont structurellement déclassées. Tel est le cas des professions libérales, des médecins, des avocats, des artisans, des entrepreneurs individuels : lorsqu'ils apostrophent l'Etat, d'en dessous si je puis dire, ils donnent l'impression de défendre des intérêts particuliers, contre l'intérêt général. Donc ils sont suspects avant même de parler. Quant à ceux qui n'ont pas de représentation propre (les chômeurs), ils n'existent pas.

Deuxième conséquence, comme les structures productives sont immuables et que les salariés leur sont attachés à vie (ou vus comme tels), notre système de protection sociale est fondé sur l'entreprise ou la branche, jamais sur l'individu. Formation professionnelle, santé, prévoyance, retraites complémentaires, l'employeur doit tout naturellement financer l'entretien d'une force de travail qui ne dépend que de lui et n'a pas d'autre destinée. Jean Jaurès voyait déjà le salariat comme une forme améliorée du servage. Donc, que le patron paye !

Dernière conséquence, sans doute la plus grave, ces pyramides sont des machines à faire remonter les divergences au nom de conceptions opposées de l'intérêt général, jamais ou presque à les résoudre de manière transverse, aux niveaux les plus décentralisés. Chacune est porteuse d'une idéologie propre, à caractère bien établi et stable dans le temps. Pour y faire carrière et monter les échelons, il faut donc en épouser les principes : les promus sont les plus zélés au service de l'organisation et des idées qui l'animent. Le « politiquement correct » est localement dominateur, les pensées nouvelles partout suspectes. Ainsi les appareils verticaux sont-ils par nature conformistes, peu capables d'imagination et donc voués par nature au conservatisme et à la sclérose.

Or ce modèle est inadapté au monde d'aujourd'hui. La souveraineté hexagonale de l'Etat est sans effet au-delà des frontières, dans une économie mondialisée où seule la compétitivité de l'offre a quelque vertu. Dans l'ordre interne, l'innovation digitale et la numérisation de l'économie bouleversent l'organisation de la production et cassent les séparations de plus en plus artificielles entre branches. Le système français va devoir épouser ces nouvelles données, sous peine d'une véritable régression collective, dont la tentation est malheureusement visible. La verticalité de nos structures rend la réforme improbable. Elle est cependant inéluctable. Il va falloir, d'une manière ou de l'autre, remettre de la transversalité dans nos fonctionnements par une vraie décentralisation du dialogue entre les intérêts concernés et asseoir notre système de protection sociale sur l'individu tout au long de ses divers emplois, plus que sur des branches et des métiers dont la pérennité n'est pas assurée. Comment mettre de la modernité là où règne aujourd'hui le conformisme ? La réponse n'est pas simple…

Vous ne trouvez pas que ça ressemble un peu à une description du modèle fasciste italien en matière d'économie?

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Vous ne trouvez pas que ça ressemble un peu à une description du modèle fasciste italien en matière d'économie?

Les idées circulent, les pires en particulier. Le corporatisme fasciste hérite lui-même d'une conception organiciste et syndicaliste d'origine...française: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_Proudhon

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Petite anecdote à propos de la Crapule : j'avais un jour discuté avec des militants proches du cercle premier de Mélenchon concernant Mitterrand et ses saloperies, et mon malaise devant le culte dont cet individu bénéficie (parce que les casseroles en question, c'est pas des rumeurs malveillantes, c'est sourcé et documenté), et vous savez ce que certains m'ont répondu ? Ah il avait peut être une part d'ombre mais il a fait gagner la gauche et tout son parcours après Vichy c'est une forme de Rédemption.

J'ai du retenir un fou-rire nerveux et moqueur, le coup de la Rédemption, j'avais l'impression de parler à des fanatiques chrétiens de type Born Again comme on en voit aux USA.

  • 2 weeks later...
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Pris dans sa critique du rationalisme, Hayek surestime le pouvoir d'influence cartésien à qui il prête l'origine des dérives néo-libérales sur la pente de la présomption fatale. Mais il s'agit d'un Descartes en partie fantasmé, si l'on relit attentivement le Discours de la méthode.

source: https://www.liberaux.org/index.php/topic/51213-lorigine-du-libéralisme-et-de-lindividualisme/

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 Moué... L'argument peut se retourner facilement. 

 

 "Un libéral doit être pour l'ouverture des frontières ! Mais avec l'Etat-providence actuel, cela peut ruiner le pays et humilié le libéralisme ! Donc il faut réduire l'Etat-providence avant d'ouvrir les frontières !"

 

 Je suis sûr que Ron Paul pourrait sortir cet argument d'ailleurs. Je trouve qu'on ait pas plus avancé qu'avant... La frontière entre une solution acceptable et le compromis boomerang est très ténue... 

 

 "Réduisons les impôts ! Ah mais avec le niveau de dépenses publiques actuel, cela va augmenter la dette ! etc, etc"

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Le pragmatisme c'est comme le côté obscur. On pense que ça va plus vite et que c'est plus efficace mais au bout d'un moment t'es devenu un socialiste sith et c'est pire qu'avant.

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