NoName Posté 29 janvier 2016 Signaler Posté 29 janvier 2016 Artists were often paid by patrons who appreciated the potential value of what they were capable of, and in that respect the concept of IP has been around longer than you suggest. il dit qu'il voit pas le rapport entre la proposition 1 et proposition 2
Gio Posté 29 janvier 2016 Signaler Posté 29 janvier 2016 C'est aussi ce que je me disais, mais la suite, sur les anciens marchands, est plus intéressante.
Bézoukhov Posté 29 janvier 2016 Signaler Posté 29 janvier 2016 Il faudrait un peu plus d'éléments qu'un vague mot latin pour juger de ce qu'il dit. La première phrase et la dernière phrase ayant l'air de non sequitur (pas de raison qu'il soit le seul à balancer du latin, même à mauvais escient), j'ai un doute sur celle du milieu. Et comme j'avais aucune idée de ce qu'était la loi des marchants, je suis allé faire un bout de recherche. Déjà, je me demande où je peux la lire (et ça m'a plus l'air d'être un droit d'usage qu'autre chose...). Enfin, le seul résultat que je trouve sur la PI est celui-ci : Lex Mercatoria constitutes a concept in evolution that can have different meanings. It has been considered as a wholly autonomous legal system, created spontaneously by parties involved in international commerce. Others consider lex mercatoria as 'a body of rules sufficient to decide a dispute, operating as an alternative to an otherwise applicable national law'. Finally, this notion 'may be considered as a complement to otherwise applicable law'. The application of lex mercatoria as substantive law, particularly in the two first formulations, as attracted much academic debate. In reality, there is no consensus as to the content and limits of this concept. As a result, in practice, parties in just a few cases agree to apply lex mercatoria as a standalone system of legal rules. Further, particularly in relation to IP disputes, choosing lex mercatoria to govern a dispute would be necessarily incomplete as a choice for most of their principles do not provide a solution for resolving non-contractual IP issues. International Intellectual Property Arbitration, T. Cook & A.I. Garcia, 2010 Disons que ça ne change pas beaucoup le débat tel qu'il était avant .
NoName Posté 29 janvier 2016 Signaler Posté 29 janvier 2016 je me méfie d'autant plus que, pour rappel, la moyen age c'est l'époque bénie des guildes de marchands et corporations, le truc qui décrétait l'interdiction de l'innovation. Rien de moins.
Tramp Posté 29 janvier 2016 Signaler Posté 29 janvier 2016 La propriété intellectuelle est inique en particulier dans le cas des médicaments. On nous dit que des prix plus élevés sont nécessaires à l'innovation mais comment obtient on des prix plus élevés ? En restreignant l'offre de médicaments et donc empêchant de facto des gens qui auraient pu se soigner de le faire. Les soins des générations futures sur le dos des cadavres des générations présentes.
Gio Posté 30 janvier 2016 Signaler Posté 30 janvier 2016 Et comme j'avais aucune idée de ce qu'était la loi des marchants, je suis allé faire un bout de recherche. Déjà, je me demande où je peux la lire (et ça m'a plus l'air d'être un droit d'usage qu'autre chose...). Enfin, le seul résultat que je trouve sur la PI est celui-ci : [...] Disons que ça ne change pas beaucoup le débat tel qu'il était avant . Corrige moi si je me trompe. Si j'ai bien compris, Lex Mercatoria concerne uniquement les contrats entre parties consentantes. Or la juridiction de la propriété intellectuelle prétend s'appliquer aux situations non-contractuelles, indépendamment du consentement. Ce qui est logique, puisque si c'est une propriété, la copie sans accord est un vol, et elle doit être punie en tant que tel. Les notions de propriété conventionnelle et de vol n'auraient aucun rapport avec ce qu'elles sont si elles ne s'appliquaient que dans le cadre de la juridiction des contrats. Si, donc, la juridiction de la propriété intellectuelle avait besoin de l'accord préalable de toutes les parties impliquées (la personne qui crée, la personne qui reçoit la création, toutes les personnes qui profitent d'une copie), alors elle n'aurait pas besoin de faire appel au concept de propriété. On parlerait de juridiction du contrat, celui-ci ne s'appliquant qu'à ceux qui l'ont signés.
Bézoukhov Posté 30 janvier 2016 Signaler Posté 30 janvier 2016 Disons que j'ai l'impression que la Lex Mercatoria est une sorte de guide pour construire rapidement un tribunal arbitral entre deux marchants. Au niveau de la PI, si il y a eu un accord entre les deux ("je n'essaierai pas de copier ta recette de poularde aux raisins") les arbitres pourront dire quelque chose. Sinon, ils n'auront rien à dire.
Gio Posté 31 janvier 2016 Signaler Posté 31 janvier 2016 Peut-on considérer que, dès lors que j'achète une création où il est imprimé "Tous droits réservés" ou "Pas de copies", j'accepte un contrat qui contient cette clause ? (Et donc je n'ai pas le droit de faire de copies.) Si oui, et qu'ensuite je donne ou vend cette création à un tiers, sera t-il lui aussi soumis au contrat en question ?
Solomos Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Pas facile comme question, mais je dirais que tu ne peux donner que ce qui t'appartiens. Donc si tu es détenteur d'un objet que tu n'a pas le droit de copier, celui qui le reçoit se retrouve dans la même situation que toi.
Solomos Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Oui. En fait, on pourrait dire que le premier acheteur s'engage non-seulement à ne pas copier l'objet lui-même, mais il accepte également ne pas pouvoir transmettre l'objet sans le contrat qui l'accompagne.
Eorl Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Oui. En fait, on pourrait dire que le premier acheteur s'engage non-seulement à ne pas copier l'objet lui-même, mais il accepte également ne pas pouvoir transmettre l'objet sans le contrat qui l'accompagne.
Tramp Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Pour savoir s'il y a le droit il faut établir le dommage, la faute et le lien de causalité entre les deux.
Neomatix Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Euh, la propriété conditionnée ce n'est pas de la propriété. C'est signer des conditions générales d'utilisation de services. Si je suis propriétaire du disque contenant l'information je peux le copier, le mettre au mixer, le manger ou autres, personne n'a quoi que ce soit à me dire là-dessus.
Solomos Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Alors tu n'es jamais complètement propriétaire d'un disque sous copyright.
NoName Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 A partir du moment ou tu achètes quelque chose avec une condition, je vois pas pourquoi tu ne devrais pas la respecter.
Neomatix Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Si tu "achètes" quelque chose sous condition tu n'en es pas propriétaire. Donc tu peux acquérir le droit d'utiliser partiellement une chose, mais tu n'en seras jamais propriétaire.
Gio Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Si tu n'es pas propriétaire de la chose, tu ne peux donc pas en jouir comme bon te semble. Et même si tu l'offres ou la cède à quelqu'un, lui non plus ne pourra pas en jouir comme bon lui semblera vu qu'il ne l'aura pas reçu du légitime propriétaire.
Neomatix Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 Voilà. C'est pour ça que la "vente" d'un DVD avec copyright n'est qu'une prestation de services en réalité, soumise à des CGU. La situation actuelle en France est encore plus stupide puisque les consommateurs paient une (grosse) taxe sur la copie privée sur les supports de stockage, tout ça pour se manger des DRM lorsqu'ils essaient d'utiliser leur droit à la copie privée. La question subsidiaire est : si quelqu'un utilise improprement les services fournis et qu'il partage une copie, un tiers qui copie cette copie sans avoir jamais contracté avec l'éditeur est-il responsable devant lui ?
Gio Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 C'est pour ça que la "vente" d'un DVD avec copyright n'est qu'une prestation de services en réalité, soumise à des CGU. Pourtant tout le monde reconnaît que le DVD t'appartient bien.
Tramp Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 L'œuvre est considérée comme distincte du DVD. C'est là tout le problème.
Solomos Posté 1 février 2016 Signaler Posté 1 février 2016 La question subsidiaire est : si quelqu'un utilise improprement les services fournis et qu'il partage une copie, un tiers qui copie cette copie sans avoir jamais contracté avec l'éditeur est-il responsable devant lui ? Oui, c'est le principe du recel.
Gio Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Oui, c'est le principe du recel.Si c'est du recel, ça veut dire qu'il y a une propriété intellectuelle ?
Solomos Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Si c'est du recel, ça veut dire qu'il y a une propriété intellectuelle ? Oui. Je sais que je suis minoritaire ici mais je ne vois pas de problème avec le concept de propriété intellectuelle.
Tramp Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 L'humanité aurait disparue si cela avait existé. Alors que la propriété privée lui a permis de se développer considérablement. "Désolé Pierre, va falloir trouver une autre façon de tailler ton silex et d'allumer ton feu."
José Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Je sais que je suis minoritaire ici mais je ne vois pas de problème avec le concept de propriété intellectuelle. Copier n’est pas voler.
Tramp Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Après avoir bossé 6 mois à étudier les plus gros labo de pharma, la conclusion c'est qu'ils se gavent. Pfizer, le premier d'entre eux, ne découvre rien depuis longtemps. Leur plus gros succès (les statines), c'est une PME qui l'a développé et qui s'est ensuite fait racheter. Sanofi c'est un peu la même histoire depuis plusieurs années et toute la pharma en général tend vers ca. Les labos sont des fabricants et la R&D est faite par des labos aux moyens limités et le secret industriel suffit largement à les protéger.
Solomos Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Copier n’est pas voler. Je devrais peut-être nuancer mon point : au lieu de dire que je n'ai rien contre la propriété intellectuelle, je devrais dire que je n'ai rien contre le droit d'auteur. Cela dit, j'ai beaucoup de réserves sur cet article. Dans cet article, l'auteur prend en exemple les techniques d'irrigation. Or, je n'ai pas connaissance que les techniques d'irrigation aient été l'objet de propriété intellectuelle. Alors pourquoi l'auteur prend un exemple sur lequel personne ne songe à appliquer la propriété intellectuelle ? Le laïus sur "Copier n'est pas voler" : quand tu copies un truc, le truc rester accessible, blabla. Personne ne conteste ce point, on dit juste que ça peut être une fraude. Autant son argumentaire se tient concernant les innovations techniques, autant il ne répond à rien sur le droit d'auteur lié à la production artistique. Si un individu écrit un bouquin ou une chanson, il me semble que l’œuvre lui appartient et pour moi le droit d'auteur n'est que la reconnaissance de cette propriété.
Tramp Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Lui appartient combien de temps ? Ad vitam eternam ?
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