LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Mon ex mari, qui est le père de mon fils, mais qui ne vit pas avec nous, pèterait un câble si je venais lui dire : "tiens on va partager l'autorité parentale avec ma nouvelle copine" (ou copain d'ailleurs). Et il aurait raison. Dans ton cas, encore une fois, il n'y a qu'UN parent, mais qd y'a déjà les 2 "vrais" parents, je ne vois pas l'intérêt de l'enfant, sauf "lorsque les circonstances l'exigent" et ça les juges sont capables de gérer au cas par cas. Qd il n'y a qu'un parent (don de sperme anonyme) que le 2nd parent adopte, peu me chaut, H ou F. Et il y a plein d'enfants élevés par des couples homos qui ont UN père et UNE mère (notamment dans le cas de retournements de veste, si j'ose dire)
condorcet Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Dans ton cas, encore une fois, il n'y a qu'UN parent, mais qd y'a déjà les 2 "vrais" parents, je ne vois pas l'intérêt de l'enfant, sauf "lorsque les circonstances l'exigent" et ça les juges sont capables de gérer au cas par cas. Qd il n'y a qu'un parent (don de sperme anonyme) que le 2nd parent adopte, peu me chaut, H ou F. Bon en fait on est d'accord, à une nuance près que la notion de vrais parents dépassent pour moi le fait que les deux géniteurs soient connus, ça ne me dérangerait pas qu'une lesbienne qui élève avec sa compagne un enfant issu d'une relation d'avant le "retournement de veste" puisse avoir le droit de faire adopter cet enfant par sa compagne, si le père se désintéresse de l'éducation de cet enfant, cependant que cet enfant ne soit pas privé de sa filiation paternelle pour les effets patrimoniaux.
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Bon en fait on est d'accord, à une nuance près que la notion de vrais parents dépassent pour moi le fait que les deux géniteurs soient connus, ça ne me dérangerait pas qu'une lesbienne qui élève avec sa compagne un enfant issu d'une relation d'avant le "retournement de veste" puisse avoir le droit de faire adopter cet enfant par sa compagne, si le père se désintéresse de l'éducation de cet enfant, cependant que cet enfant ne soit pas privé de sa filiation paternelle pour les effets patrimoniaux. "lorsque les circonstances l'exigent" Un père peut commettre des erreurs, se désintéresser de son enfant pdt qq années, et y revenir, et les relations peuvent s'améliorer avec le temps. Il a plein de gosses à l'ASE dont les parents n'ont plus d'autorité parentale, ils ne sont pas adoptables pour autant. Qui plus est, quand on voit la perversité de certaines gonzesses (bcp trop nombreuses à mon goût), éloignement volontaire, aliénation parentale etc.. j'imagine bien des pères se retrouvant contraints de se désintéresser. A partir du moment où le gosse a ses 2 géniteurs en vie et qui l'ont reconnu, je vois pas de quel droit tu autorises une adoption. A la rigueur, "lorsque les circonstances l'exigent" un partage de l'autorité parentale, oui, mais une adoption ? Je précise : mon père a été absent longtemps, j'ai un beau père formidable, j'aime les 2, mais mon père, c'est mon père : j'ai ses yeux, je partage ses gènes, qd je vois mes frères et mes cousins parfois je le retrouve, c'est la filiation, la vraie. Ts mes potes adoptés donneraient cher pour rencontrer leurs géniteurs, c'est humain. Il me semble de plus qu'un gosse ne peut pas annuler une adoption : mon père a adopté la fille de sa 2nde épouse (on père était décédé qd elle avait 8 ans, il l'a adopté plusieurs années après), lors de son divorce, la gamine est allée voir le juge pour annuler l'adoption, il a refusé. Donc imagine, la 2ème maman adopte le gosse, qui se rabiboche avec son géniteur (qui n'a plus osé se manifester après s'être fait expulsé de la vie de son gosse) ben il l'a dans l'os. Les enfants, ça grandit, ça devient des adultes, on en est pas propriétaire, on est là pour leur donner de quoi vivre heureux, de l'amour, des soins etc.. éjecter un père, c'est contraire à l'intérêt de l'enfant (je parle pas des cas criminels évidemment).
laurett Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Les enfants, ça grandit, ça devient des adultes, on en est pas propriétaire, on est là pour leur donner de quoi vivre heureux, de l'amour, des soins etc.. éjecter un père, c'est contraire à l'intérêt de l'enfant (je parle pas des cas criminels évidemment). Je plussoie (mais est-ce nécessaire ? C'est tellement évident)
Chitah Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 J'ai quand même en tant que Belge envie de demander aux Français [...] ce qu'ils pensent de l'expérience de pays comme la Belgique ou la Hollande qui ont déjà autorisé le mariage homo. Non parce que bon, c'est des pays brutalement étatistes, mais d'une part, pas nécessairement plus que la France, et d'autre part je n'ai pas vu de changement majeur depuis (et on parle d'il y a 10 ans). Ca nous en a royalement touché l'une sans faire bouger l'autre. Je pensais qu'un des traits du conservatisme c'était de tirer des leçons de l'expérience?.. Ceci est une excellente question, passée à la trappe. Elle est concrète, sa réponse ne peut être ambivalente, elle est de nature à alimenter le débat, par conséquent elle est ignorée par tous. How predictible.
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Là tu déconnes, tu jettes de l'huile sur le feu, c'est pas bien.
Librekom Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Proximité, ça dépend en quel sens tu dis "ouvertement homosexuel", la promiscuité n'est pas un gage de vertu et s'avancer en faisant la publicité tapageuse de son identité sexuelle n'est pas le signe qu'on désire particulièrement vivre en bonne intelligence avec ses semblables. C'est d'ailleurs le premier reproche qu'ont peut adresser aux militants gays, ils s'agitent et mettent bruyamment sur la place publique des choses qui pourraient se régler de façon calme et discrète. Il y a tout de même un point important, c'est que même si je fais la publicité tapageuse de ma sexualité sur le forum avec mon pseudo, je ne l'a fait absolument pas IRL, ni sur Facebook ou ailleurs sur le net sous ma vraie identité. Je ne me souviens pas m'être disputé avec toi, que ce soit sur le forum ou ailleurs et je ne crois donc pas avoir mérité la manière avec laquelle tu m'accostes. Moi je ne te demande pas le nombre de cuni que tu as pratiqué dans la semaine, ni si tu as atteint ton cota de mamelon mordillés cette année. Alors même que tu fais la publicité tapageuse de ton identité sexuelle (pas seulement su le forum d'ailleurs).
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Je plussoie (mais est-ce nécessaire ? C'est tellement évident) Pas si évident, malheureusement (et encore moins dès qu'il y a séparation, les adultes se battent pour eux, perso, je me suis assise sur ma dignité pdt mon divorce, mais je récolte ce que j'ai semé, une entente cordiale, une parentalité partagée, un enfant épanoui malgré des parents séparés, du petit lait)
Chitah Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Là tu déconnes, tu jettes de l'huile sur le feu, c'est pas bien. Bah non, je ne suis pas d'accord, d'abord et je te le promets je ne jette pas d'huile sur le feu (ce débat, honnêtement, je m'en tape mais alors grave, ma non-participation à celui-ci est une preuve en soi), mais aussi et surtout c'est une question très intéressante même si Yozz l'expose de façon un peu impérative, et que je la répercute en déplorant qu'on ne s'y intéresse pas. Je viens d'en discuter avec un ami américain, la cinquantaine, présent en France depuis une vingtaine d'années. Il ne comprend pas la médiocrité du débat français, d'une façon générale. Pas assez de faits analysés. Et typiquement sur ce genre de débats (le mariage homo), on sait bien qu'il y a beaucoup de passion, comme sur certains débats dont tu sais très bien la teneur et qui sont polémiques exactement pour les mêmes raisons (la passion) que pour le mariage gay. A partir de là on a trois configurations de "débat" possibles : - on arrête tout simplement le débat car il ne mène à rien : la preuve, aucune étude de cas de pays ayant adopté le mariage homo n'a été évoquée, alors que étudier des cas est la base de la base - on continue dans une boucle infinie comme dans le topic ici présent, où régulièrement on reprend tout à zéro. Cela peut être rigolo, et j'avoue que c'est parfois drôle, on s'amuse bien, mais c'est stérile et ça peut conduire à des bastons stériles (auxquelles je ne participerai d'ailleurs pas) - enfin, on se pose deux minutes, et on examine deux choses : les enjeux réels du débat (à mes yeux inexistants) et l'impact social réel (à mon avis aussi inexistant) Voilà voilà, my two cents comme on dit.
Librekom Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 "lorsque les circonstances l'exigent" Un père peut commettre des erreurs, se désintéresser de son enfant pdt qq années, et y revenir, et les relations peuvent s'améliorer avec le temps. Il a plein de gosses à l'ASE dont les parents n'ont plus d'autorité parentale, ils ne sont pas adoptables pour autant. Qui plus est, quand on voit la perversité de certaines gonzesses (bcp trop nombreuses à mon goût), éloignement volontaire, aliénation parentale etc.. j'imagine bien des pères se retrouvant contraints de se désintéresser. A partir du moment où le gosse a ses 2 géniteurs en vie et qui l'ont reconnu, je vois pas de quel droit tu autorises une adoption. A la rigueur, "lorsque les circonstances l'exigent" un partage de l'autorité parentale, oui, mais une adoption ? Je précise : mon père a été absent longtemps, j'ai un beau père formidable, j'aime les 2, mais mon père, c'est mon père : j'ai ses yeux, je partage ses gènes, qd je vois mes frères et mes cousins parfois je le retrouve, c'est la filiation, la vraie. Ts mes potes adoptés donneraient cher pour rencontrer leurs géniteurs, c'est humain. Il me semble de plus qu'un gosse ne peut pas annuler une adoption : mon père a adopté la fille de sa 2nde épouse (on père était décédé qd elle avait 8 ans, il l'a adopté plusieurs années après), lors de son divorce, la gamine est allée voir le juge pour annuler l'adoption, il a refusé. Donc imagine, la 2ème maman adopte le gosse, qui se rabiboche avec son géniteur (qui n'a plus osé se manifester après s'être fait expulsé de la vie de son gosse) ben il l'a dans l'os. Les enfants, ça grandit, ça devient des adultes, on en est pas propriétaire, on est là pour leur donner de quoi vivre heureux, de l'amour, des soins etc.. éjecter un père, c'est contraire à l'intérêt de l'enfant (je parle pas des cas criminels évidemment). je suis bien d'accord avec toi sur le fond, je ne sais pas qui parle d'autorisé l'adoption d'un enfant que les (ou l'un des) parents n'ont pas officiellement abandonné (accouchement sous X, ...GPA) ou sont décédés.Adopté un enfants que les parents légaux n'ont pas clairement abandonné, c'est assimilable à l'enlèvement. Mais encore une fois, on a pas besoin d'une loi pour ça. Dans le cadre de la GPA, le plus pratiqué aujourd'hui, c'est l'obtention des ovules d'une personne (via un dont ou un achat), puis la gestation par une autre personne. Et donc biologiquement, la mère est bien celle a qui appartient l’ADN des ovules et non pas celle qui à porté l'enfants.
condorcet Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 "lorsque les circonstances l'exigent" Un père peut commettre des erreurs, se désintéresser de son enfant pdt qq années, et y revenir, et les relations peuvent s'améliorer avec le temps. Il a plein de gosses à l'ASE dont les parents n'ont plus d'autorité parentale, ils ne sont pas adoptables pour autant. Qui plus est, quand on voit la perversité de certaines gonzesses (bcp trop nombreuses à mon goût), éloignement volontaire, aliénation parentale etc.. j'imagine bien des pères se retrouvant contraints de se désintéresser. A partir du moment où le gosse a ses 2 géniteurs en vie et qui l'ont reconnu, je vois pas de quel droit tu autorises une adoption. A la rigueur, "lorsque les circonstances l'exigent" un partage de l'autorité parentale, oui, mais une adoption ? Je précise : mon père a été absent longtemps, j'ai un beau père formidable, j'aime les 2, mais mon père, c'est mon père : j'ai ses yeux, je partage ses gènes, qd je vois mes frères et mes cousins parfois je le retrouve, c'est la filiation, la vraie. Ts mes potes adoptés donneraient cher pour rencontrer leurs géniteurs, c'est humain. Il me semble de plus qu'un gosse ne peut pas annuler une adoption : mon père a adopté la fille de sa 2nde épouse (on père était décédé qd elle avait 8 ans, il l'a adopté plusieurs années après), lors de son divorce, la gamine est allée voir le juge pour annuler l'adoption, il a refusé. Donc imagine, la 2ème maman adopte le gosse, qui se rabiboche avec son géniteur (qui n'a plus osé se manifester après s'être fait expulsé de la vie de son gosse) ben il l'a dans l'os. Les enfants, ça grandit, ça devient des adultes, on en est pas propriétaire, on est là pour leur donner de quoi vivre heureux, de l'amour, des soins etc.. éjecter un père, c'est contraire à l'intérêt de l'enfant (je parle pas des cas criminels évidemment). S'il est justifié de motifs graves, l'adoption peut être révoquée, à la demande de l'adoptant ou de l'adopté, ou, lorsque ce dernier est mineur, à celle du ministère public. La demande de révocation faite par l'adoptant n'est recevable que si l'adopté est âgé de plus de quinze ans. Comme pour l'intérêt de l'enfant, les motifs graves sont à l'appréciation du juge. Sinon je vais te raconter, une autre histoire, mon meilleur ami a été élevé par sa mère et son beau-père, son père il le voyait une fois par an. Sa mère est morte quand il avait 18 ans, son père n'est même pas venu le voir immédiatement, par la suite il a vécu pendant ses études chez son beau-père, il aura 40 ans en juillet et n'a pas vu son père depuis le début du 3ème millénaire, et bien il ne peux pas être adopté par celui qui l'a élevé....
Chitah Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Proximité, ça dépend en quel sens tu dis "ouvertement homosexuel", la promiscuité n'est pas un gage de vertu et s'avancer en faisant la publicité tapageuse de son identité sexuelle n'est pas le signe qu'on désire particulièrement vivre en bonne intelligence avec ses semblables. C'est d'ailleurs le premier reproche qu'ont peut adresser aux militants gays, ils s'agitent et mettent bruyamment sur la place publique des choses qui pourraient se régler de façon calme et discrète. Pour ce qui me concerne, à chaque fois que je croise un couple gay je le note, alors que je croise des centaines de couples hétéros sans les remarquer. Toutes les fois où je vois des gays s'embrasser dans la rue je pense "oh la vache le truc de ouf", comme je pourrais penser la même chose si je voyais un type faire subitement un triple salto retourné sous mes yeux. Et voilà. Après, il existe des gens qui étalent leur sexualité, on a tous eu des couples amis qui s'embrassent goûlument au vu et au su de tous en se pelottant réciproquement au passage. Et qui racontent leur vie sexuelle, etc. Cela existe vraisemblablement chez les gays. Enfin, on a les militants gays. Dans "militant gay", le mot important est "militant". En France, un "militant" est un membre d'une association subventionnée à but farfelu, qui fait chier le monde avec des happenings stériles sur la base d'une réflexion à deux balles, totalement à l'ouest, même si ils cherchent à adresser des problèmes importants (le sida, le mal logement, etc.). Une fois qu'on a dit ça je pense, on a tout dit.
neuneu2k Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 - enfin, on se pose deux minutes, et on examine deux choses : les enjeux réels du débat (à mes yeux inexistants) et l'impact social réel (à mon avis aussi inexistant) Pour ma part, j'ai déjà répondu, l'impact réel de la loi est quasi-nul, le message n'en est pas pour autant important, le parallèle avec la burka me semble le meilleur, même impact légal ridiculement faible, mêmes conséquences possibles sur le comportement d'une bonne partie des français, non pas parce qu'une nouvelle loi est passé, mais parce qu'elle est accompagnée de propagande gouvernementale destinée à marginaliser les ennemis du gouvernement et a "libérer la parole" des laicards, en particulier dans la fonction publique. Je pense que réagir publiquement au contenu de cette loi plutôt qu'a la communication gouvernementale qui va autour (Taubira et sa "réforme de civilisation" par exemple) est une erreur monumentale, mais ça ne signifie pas que la loi est bonne, juste que la loi est le tout petit bout insignifiant de l'ensemble du processus politique à l'oeuvre.
Yozz Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Voilà voilà, my two cents comme on dit. Mais mon pauvre Chitah, si tes deux cents consistent, comme les miens, à demander "tiens, si on examinait des faits", sur un débat aussi émotionnel que celui-ci, personne ne sera preneur C'est tellement plus rigolo de spéculer...
Yozz Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 . Je pense que réagir publiquement au contenu de cette loi plutôt qu'a la communication gouvernementale qui va autour (Taubira et sa "réforme de civilisation" par exemple) est une erreur monumentale, mais ça ne signifie pas que la loi est bonne, juste que la loi est le tout petit bout insignifiant de l'ensemble du processus politique à l'oeuvre. Oui mais alors là par contre tout-à-fait d'accord, les discours pro en France sont autant voire plus délirants que les anti. Faut se calmer, c'est un petit brol comme on dit chez nous, ça va rendre quelques personnes contentes et puis c'est tout. C'est bien parce que ce n'est pas une "réforme de civilisation" (quelle horreur!) que c'est pas mal.
Mathieu_D Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Le changement induit par le mariage gay est un changement d'esthétique de vie. Ça n'a pas d'impact raisonnablement concret sur la vie des gens, mais ça change leur monde. Comme lorsque je suis arrivé en Bretagne : ils ne connaissaient pas le beurre, seulement le beurre salé. C'était fou. Pour une esthétique de vie, les gens sont disposés à faire beaucoup de choses.
pankkake Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Je regarde tous les couples et je les hais de façon égale. Je gagne quoi ?
Chitah Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Pour ma part, j'ai déjà répondu, l'impact réel de la loi est quasi-nul, le message n'en est pas pour autant important, le parallèle avec la burka me semble le meilleur, même impact légal ridiculement faible, mêmes conséquences possibles sur le comportement d'une bonne partie des français, non pas parce qu'une nouvelle loi est passé, mais parce qu'elle est accompagnée de propagande gouvernementale destinée à marginaliser les ennemis du gouvernement et a "libérer la parole" des laicards, en particulier dans la fonction publique. Et je l'ai bien noté. L'analogie avec l'affaire de la burka est pertinent à mon avis. Je pense que réagir publiquement au contenu de cette loi plutôt qu'a la communication gouvernementale qui va autour (Taubira et sa "réforme de civilisation" par exemple) est une erreur monumentale, mais ça ne signifie pas que la loi est bonne, juste que la loi est le tout petit bout insignifiant de l'ensemble du processus politique à l'oeuvre. Ceci est du trolling pour fatiguer la droite et balancer des écrans de fumée.
Chitah Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Mais mon pauvre Chitah, si tes deux cents consistent, comme les miens, à demander "tiens, si on examinait des faits", sur un débat aussi émotionnel que celui-ci, personne ne sera preneur C'est tellement plus rigolo de spéculer... Et c'est vrai que c'est rigolo de spéculer, faut pas faire sa mauvaise tête on aime tous ça non?
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 elle est de nature à alimenter le débat, par conséquent elle est ignorée par tous. How predictible. Ca ça veut dire "comme d'habitude, dès qu'une question intelligente est posée, elle est ignorée par tous (les contributeurs du forum)" Je maintiens. Bah non, je ne suis pas d'accord, d'abord et je te le promets je ne jette pas d'huile sur le feu (ce débat, honnêtement, je m'en tape mais alors grave, ma non-participation à celui-ci est une preuve en soi), mais aussi et surtout c'est une question très intéressante même si Yozz l'expose de façon un peu impérative, et que je la répercute en déplorant qu'on ne s'y intéresse pas. Je viens d'en discuter avec un ami américain, la cinquantaine, présent en France depuis une vingtaine d'années. Il ne comprend pas la médiocrité du débat français, d'une façon générale. Pas assez de faits analysés. Et typiquement sur ce genre de débats (le mariage homo), on sait bien qu'il y a beaucoup de passion, comme sur certains débats dont tu sais très bien la teneur et qui sont polémiques exactement pour les mêmes raisons (la passion) que pour le mariage gay. A partir de là on a trois configurations de "débat" possibles : - on arrête tout simplement le débat car il ne mène à rien : la preuve, aucune étude de cas de pays ayant adopté le mariage homo n'a été évoquée, alors que étudier des cas est la base de la base - on continue dans une boucle infinie comme dans le topic ici présent, où régulièrement on reprend tout à zéro. Cela peut être rigolo, et j'avoue que c'est parfois drôle, on s'amuse bien, mais c'est stérile et ça peut conduire à des bastons stériles (auxquelles je ne participerai d'ailleurs pas) - enfin, on se pose deux minutes, et on examine deux choses : les enjeux réels du débat (à mes yeux inexistants) et l'impact social réel (à mon avis aussi inexistant) Voilà voilà, my two cents comme on dit. Je crois que le mariage ne rencontre pas tant d'opposants, l'essentiel du débat porte sur la filiation, la PMA etc.., donc sur le devenir d'individus, de choix que nous sommes amenés à prendre pour d'autres, ça me semble important. Exposons plus en détail le cas Belge si Yozz ou Librekom veut bien nous faire une ch'ti récap, je suis preneuse. je suis bien d'accord avec toi sur le fond, je ne sais pas qui parle d'autorisé l'adoption d'un enfant que les (ou l'un des) parents n'ont pas officiellement abandonné (accouchement sous X, ...GPA) ou sont décédés.Adopté un enfants que les parents légaux n'ont pas clairement abandonné, c'est assimilable à l'enlèvement. Mais encore une fois, on a pas besoin d'une loi pour ça. Dans le cadre de la GPA, le plus pratiqué aujourd'hui, c'est l'obtention des ovules d'une personne (via un dont ou un achat), puis la gestation par une autre personne. Et donc biologiquement, la mère est bien celle a qui appartient l’ADN des ovules et non pas celle qui à porté l'enfants. Des homos, lors de débats télévisés qui réclament le droit d'inscrire 3/4 parents.. Concernant la PMA, moi ça me dérange pas, mais en l'absence de pb médical, je ne vois pourquoi la sté le prendrait en charge, aujourd'hui, on peut aller en Belgique ou en Espagne (en payant), qu'on puisse le faire demain en F ne me dérange pas le moins du monde, mais pas aux frais de la princesse. Adopter l'enfant de son conjoint, je suis aussi d'accord, sauf si un 2nd parent existe déjà. Comme pour l'intérêt de l'enfant, les motifs graves sont à l'appréciation du juge. Sinon je vais te raconter, une autre histoire, mon meilleur ami a été élevé par sa mère et son beau-père, son père il le voyait une fois par an. Sa mère est morte quand il avait 18 ans, son père n'est même pas venu le voir immédiatement, par la suite il a vécu pendant ses études chez son beau-père, il aura 40 ans en juillet et n'a pas vu son père depuis le début du 3ème millénaire, et bien il ne peux pas être adopté par celui qui l'a élevé.... On choisit pas ses parents, personne ne le peut, c la vie. (tt de suite ce qui me vient à l'esprit c'est "pourquoi il voyait peu son père ?" "la mère a t-elle tenté de garder le lien ?"...) On a ts des tas d'ex. ma meilleure amie vient de la DDASS, elle a connu sa mère, une tox à qui on l'a retirée (un vrai danger), mais jamais son père, elle est née d'un viol. Elle te dira que, malgré tout, elle préfère n'avoir pas été adoptée, c'est sa vie, à elle, elle connait son histoire...
Librekom Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Concernant la PMA, moi ça me dérange pas, mais en l'absence de pb médical, je ne vois pourquoi la sté le prendrait en charge, aujourd'hui, on peut aller en Belgique ou en Espagne (en payant), qu'on puisse le faire demain en F ne me dérange pas le moins du monde, mais pas aux frais de la princesse. Mais même avec de grave problème médicaux il n'est pas question de faire intervenir la société, il n'est question de supporter la sécu, je suis libertarien, pas socialiste !!
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Mais même avec de grave problème médicaux il n'est pas question de faire intervenir la société, il n'est question de supporter la sécu, je suis libertarien, pas socialiste !! Mais ma poule, je parle pas de tôa je parle des *militants*, et de tt la nébuleuse autour, gouvernement compris. D'ailleurs, je rejoins l'analyse de Neuneu. Pour terminer, si une copine fait un môme via la PMA, évidemment que sa concubine doit pouvoir "être là" juridiquement parlant.
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 ah tiens : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/25/01016-20121025ARTFIG00441-aux-pays-bas-bientot-trois-parents-pour-un-enfant.php Où en est la Belgique ?
Nirvana Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 http://www.dailymotion.com/video/xwr03v_ Dans un camp comme dans l'autre, ça vole pas haut. C'est pas demain la veille qu'on me trouvera dans une manif.
free jazz Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Le changement induit par le mariage gay est un changement d'esthétique de vie. Ça n'a pas d'impact raisonnablement concret sur la vie des gens, mais ça change leur monde. Comme lorsque je suis arrivé en Bretagne : ils ne connaissaient pas le beurre, seulement le beurre salé. C'était fou. Pour une esthétique de vie, les gens sont disposés à faire beaucoup de choses. Les effets de l'action gouvernementale ne se limitent pas à un changement de style, dès lors que la propagande déborde sur l'éducation et la redéfinition légale de la filiation, n'importe quel clampin qui a lu Lévi Strauss sait que le politique touche là avec ses énormes sabots à des structures familiales qui le dépassent. Pour ma part j'ai dit qu'il ne faut pas regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, le mariage des gays en soi on s'en fout, bien que ce soit grotesque, mais en soi rien n'est important, il faut regarder le bricolage dans l'ensemble. C'est la prohibition du lien biologique dans la parenté, l'intégration collective dans un modèle social unisexe où prévaut la notion de parent culturel, qui fait vrombir les moteurs d'usine à gaz avec ce bruit caractéristique des bonnes vieilles lunes socialistes.
Johnnieboy Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 Ceci est une excellente question, passée à la trappe. Elle est concrète, sa réponse ne peut être ambivalente, elle est de nature à alimenter le débat, par conséquent elle est ignorée par tous. How predictible. Mais non, c'est du gros trolling sans respect pour les participants à ce fil. Considérer que dix ans, c'est suffisant pour évaluer les changements qui peuvent avoir lieu au sein d'une société - voire une civilisation - après que les zomos se mettent à se marier et à avoir des gosses en masse, c'est se foutre de la gueule du monde. En plus de démontrer à tout le monde que l'on a rien compris au conservatisme.
LaFéeC Posté 14 janvier 2013 Signaler Posté 14 janvier 2013 il faut regarder le bricolage dans l'ensemble. C'est la prohibition du lien biologique dans la parenté, l'intégration collective dans un modèle social unisexe où prévaut la notion de parent social, qui fait vrombir les moteurs d'usine à gaz avec ce bruit caractéristique des bonnes vieilles lunes socialistes. Carrément.
Librekom Posté 15 janvier 2013 Signaler Posté 15 janvier 2013 le mariage gay existe depuis 2001 aux pays-bas, mais pour ce qui est de l'homoparentalité, c'est beaucoup plus vieux que ça !
Johnnieboy Posté 15 janvier 2013 Signaler Posté 15 janvier 2013 Mouais. Toujours est-il que le nombre de couples homos à avoir des enfants a certainement augmenté après le mariage gay. Et ça sera la même chose en France. Et vu le taux de divorces des mariages gays et lesbiens en Suède, ça laisse pas rêveur... Sans parler des éventuels problèmes qui nous sont encore inconnus à ce jour.J'aime pas trop les expérimentations sociales. Surtout quand on les fait aux dépens des gosses.
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