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Gestation pour autrui  

117 membres ont voté

  1. 1. Gestation pour autrui

    • Interdiction pénale (situation actuelle)
    • Dépénalisation i.e "laissez faire"
    • Légalisation avec son arsenal d'ingénierie sociale
    • Légalisation avec un minimum de règles légales pour éviter l'échope Bvd Voltaire
    • Ne se prononce toujours pas (je préfère les playmates)


Messages recommandés

Posté
il y a 4 minutes, Flashy a dit :

 

Si c'est les gamètes qui sont modifiées, est-ce un tiers?

 

 

Non, les gamètes ne sont pas des personnes.

Posté
à l’instant, Lancelot a dit :

Au contraire le transfert dans un utérus artificiel peut (potentiellement) être fait très tôt et avec une opération comparable en termes de contraintes à un avortement.

Explique moi pour quelles raisons une nana ne souhaitant pas sa grossesse, et donc l'enfant, va prendre l'option du transfert d'utérus ? Parce qu'elle est opposée à l'ivg au plan éthique et favorable à l'abandon ?

Quand on avorte, c'est parce qu'on ne veut pas de l'enfant, ni l'imaginer. Enfin, je crois

Posté
il y a 6 minutes, Bisounours a dit :

Explique moi pour quelles raisons une nana ne souhaitant pas sa grossesse, et donc l'enfant, va prendre l'option du transfert d'utérus ? Parce qu'elle est opposée à l'ivg au plan éthique et favorable à l'abandon ?

Quand on avorte, c'est parce qu'on ne veut pas de l'enfant, ni l'imaginer. Enfin, je crois

 

Le débat sur l'avortement est profondément modifié dès lors que le foetus est viable.
La question de savoir si un individu, fut-il de sexe féminin, peut décider que tel foetus ne doit pas vivre alors qu'il existe des techniques pour assurer sa viabilité est sensiblement différent du débat sur l'avortement de l'époque pré-utérus artificiel.

En effet, auparavant, le débat portait sur la liberté de la femme à disposer de son corps ; l'intérêt du foetus, pour être respecté, impliquait une sujétion sur le corps de la femme (grossesse contrainte et forcée).

Avec l'utérus artificiel, le débat est modifié : la femme peut disposer de son corps (grossesse ou non) mais peut-elle décider de l'existence ou non d'un foetus, viable par ailleurs?

Posté
On 10/2/2017 at 11:12 PM, Lancelot said:

D'ailleurs il me vient une question à la cantonade : qu'est-ce qui se passe quand des parents commandent une GPA mais changent d'avis en cours de route ?

 

Un cas d’école ou les parents ont change d'avis, qui contient absolument tout: des jumeaux, le syndrome de down, la question de l'avortement, des pays différents, et en bonus le père adoptif condamne pour agression sexuel sur enfant. La totale.

https://en.wikipedia.org/wiki/2014_Thai_surrogacy_controversy

 

Posté
il y a 12 minutes, Flashy a dit :

 

Le débat sur l'avortement est profondément modifié dès lors que le foetus est viable.
La question de savoir si un individu, fut-il de sexe féminin, peut décider que tel foetus ne doit pas vivre alors qu'il existe des techniques pour assurer sa viabilité est sensiblement différent du débat sur l'avortement de l'époque pré-utérus artificiel.

En effet, auparavant, le débat portait sur la liberté de la femme à disposer de son corps ; l'intérêt du foetus, pour être respecté, impliquait une sujétion sur le corps de la femme (grossesse contrainte et forcée).

Avec l'utérus artificiel, le débat est modifié : la femme peut disposer de son corps (grossesse ou non) mais peut-elle décider de l'existence ou non d'un foetus, viable par ailleurs?

Oui, j'ai bien compris la différence. Mais c'est faire l'impasse sur le désir de la femme enceinte que cet enfant dont elle ne veut pas (être la mère) puisse être l'enfant d'une autre ? Quand une femme abandonne son enfant à la naissance, elle sait toute sa vie qu'elle a quelque part un enfant. Dans le cas de l'utérus artificiel, tu la places dans cette même situation d'être une mère biologique. Pour certaines femmes cette idée là doit être insupportable. 

Ce point que je mets en gras est fondamental. Donc, tu envisagerais l'idée que l'ivg soit interdite dès l'instant où un utérus en plastique pourrait accueillir un embryon non désiré de quelques semaines ?

Posté
il y a 5 minutes, Bisounours a dit :

Oui, j'ai bien compris la différence. Mais c'est faire l'impasse sur le désir de la femme enceinte que cet enfant dont elle ne veut pas (être la mère) puisse être l'enfant d'une autre ? Quand une femme abandonne son enfant à la naissance, elle sait toute sa vie qu'elle a quelque part un enfant. Dans le cas de l'utérus artificiel, tu la places dans cette même situation d'être une mère biologique. Pour certaines femmes cette idée là doit être insupportable. 

Ce point que je mets en gras est fondamental. Donc, tu envisagerais l'idée que l'ivg soit interdite dès l'instant où un utérus en plastique pourrait accueillir un embryon non désiré de quelques semaines ?

 

Quels principes justifieraient que ne soient pas mis en oeuvre une technique permettant de sauver un embryon? 

Autrement dit, la volonté de la mère suffit-elle à interdire le recours à une technique médicale permettant d'assurer la viabilité d'un embryon?
C'est une question nouvelle dont la réponse n'a absolument rien d'évident, je trouve. Ou, s'il y a évidence, ce n'irait pas dans un sens très favorable à l'avortement (l'idée que le confort psychologique de la mère doit triompher de la survie d'un embryon me paraît un peu osée...et c'est très différent de l'idée que la femme dispose de son corps, je trouve)...

Posté

Toutafé, ce serait effectivement un autre contexte, je suis bien de ton avis. Je n'ai pas dit que j'étais d'accord ou pas, je soulève des questions :) 

Posté
il y a 52 minutes, Bisounours a dit :

J'en parlerai à Mégane Renault et William Saurin (véridiques, hein....) parce que là, on frise la maltraitance 

 

Faut arrêter avec ces exemples loufoques. Quant à les assimiler à de la maltraitance. :rolleyes:

Et puis la solution n'est pas d'interdire mais par exemple, de faciliter le changement. Une autre solution serait l'attribution automatique d'un "prénom administratif" que l'enfant pourrait utiliser s'il le souhaite. Il aussi existe le "prénom d'usage". Bref, il y a des tas de solutions.

Posté
il y a 1 minute, Rocou a dit :

 

Faut arrêter avec ces exemples loufoques. Quant à les assimiler à de la maltraitance. :rolleyes:

Et puis la solution n'est pas d'interdire mais par exemple, de faciliter le changement. Une autre solution serait l'attribution automatique d'un "prénom administratif" que l'enfant pourrait utiliser s'il le souhaite. Il aussi existe le "prénom d'usage". Bref, il y a des tas de solutions.

Ouaiiiiiis, mais il y en a d'autres, t'inquiète, j'en avais plein mes tiroirs, des prénoms improbables :P et je te garantis qu'à l'école, le gamin doit avoir envie de tuer tout le monde,  tellement on doit se foutre de lui.

Interdire, bof, tu as raison ; quoique aujourd'hui l'officier d'état civil se contente de signaler au procureur. Mais je vois pas trop comment faire pour le choix du prénom administratif, parce que là, ce serait imposé, non ?

Posté
il y a 30 minutes, Bisounours a dit :

Mais je vois pas trop comment faire pour le choix du prénom administratif, parce que là, ce serait imposé, non ?

 

Imposé oui mais pas l'usage ne serait pas obligatoire. Cela serait comme une bouée de secours en attendant que l'enfant soit en capacité de changer son prénom (ie à sa majorité). C'est juste une idée.

Posté
Il y a 2 heures, Solomos a dit :

C'est pas très individualiste qu'un inividu prenne une décision qui en impacte un autre, et ce sans son consentement.

Ça s'appelle la conception d'un enfant : ce dernier est affecté par cette décision sans être consentent (normal, il n'existe pas). Le problème s'est déjà posé et la justice a conclu que la naissance n'est pas un préjudice.

Citation

Je présume que tu es contre le lois qui interdisent les prénoms pouvant porter préjudice à l'enfant ?

Je considère qu'une exception à un principe aussi basique que la liberté des parents de nommer leur enfant comme bon leur semble doit être accompagnée d'une justification sacrément étayée. Avoir des yeux bleus quand tes ancêtres les ont marrons n'est pas suffisant, loin de là.

il y a une heure, Tramp a dit :

C'est une agression de modifier le patrimoine génétique d'un tiers sans son consentement, à l'exception des maladies pour une personne dont on a la charge.

Ça n'a absolument aucun sens. Le tiers n'existe pas : c'est la composition de son patrimoine génétique par ses parents qui le fait naître et la naissance n'est pas un préjudice. En d'autres termes : tu ne peux pas modifier quelque chose qui n'existe pas.

Posté
Il y a 1 heure, Bisounours a dit :

pour moi, le phénomène naturel c'est la surprise à la naissance, pas le bébé sur commande (évidemment, j'exclus les megas problèmes de maladie horribles et pluri invalidante)

le joker du principe de non agression aurait tendance à me saouler, parfois :dents:

Ce n'est pas un joker, c'est un principe. Déroger à un principe aussi fondamental demande des circonstances également exceptionnelles.

Si tu aimes la surprise à la naissance, personne ne t'empêche de procréer sans avoir recours à un utérus artificiel ou un pool génétique présélectionné.

Posté
il y a 26 minutes, Neomatix a dit :

Ça n'a absolument aucun sens. Le tiers n'existe pas : c'est la composition de son patrimoine génétique par ses parents qui le fait naître et la naissance n'est pas un préjudice. En d'autres termes : tu ne peux pas modifier quelque chose qui n'existe pas.

 

L'embryon existe, qu'est-ce que tu racontes ?

Posté
il y a 47 minutes, Tramp a dit :

L'embryon existe, qu'est-ce que tu racontes ?

Même si l'on suppose que la modification est faite au niveau de l'embryon, ce n'est pas une personne.

Posté
il y a 1 minute, Neomatix a dit :

Même si l'on suppose que la modification est faite au niveau de l'embryon, ce n'est pas une personne.

 

Si, c'est une personne.

Posté
il y a 1 minute, PABerryer a dit :

Si, c'est une personne.

Ben non.

C'est de l'humain mais ce n'est pas un humain. C'est un amas de cellules vivantes mais ça n'est pas un être vivant.

Posté
il y a 2 minutes, Neomatix a dit :

C'est de l'humain mais ce n'est pas un humain.

 

C'est beau comme du SJW...

 

Citation

C'est un amas de cellules vivantes mais ça n'est pas un être vivant.

 

Idem, c'est vivant ce n'est pas vivant.

Posté
il y a 6 minutes, PABerryer a dit :

 

C'est beau comme du SJW...

 

 

Idem, c'est vivant ce n'est pas vivant.

OK on va faire plus simple : par exemple, ma main est "de l'humain" mais ce n'est pas "un humain". C'est un amas de cellules vivantes mais ce n'est pas un être vivant.

Posté
il y a 2 minutes, Neomatix a dit :

OK on va faire plus simple : par exemple, ma main est "de l'humain" mais ce n'est pas "un humain". C'est un amas de cellules vivantes mais ce n'est pas un être vivant.

 

D'accord mais l'embryon est la "main" de qui? À partir de quand, et sous l'effet de quel processus, devient il une personne? Comment peux-tu affirmer qu'il est vivant?

Posté
il y a 3 minutes, PABerryer a dit :

D'accord mais l'embryon est la "main" de qui? 

J'aurais tendance à dire du porteur de l'utérus, puisqu'il survit grâce à ses fonctions respiratoire, rénales, digestives...

il y a 3 minutes, PABerryer a dit :

À partir de quand, et sous l'effet de quel processus, devient il une personne? 

Quand il devient viable, càd entre 22 et 28 semaines, YMMV.

il y a 3 minutes, PABerryer a dit :

Comment peux-tu affirmer qu'il est vivant?

Métabolisme cellulaire et fonctions vitales actifs par exemple.

Posté
il y a 4 minutes, Neomatix a dit :

J'aurais tendance à dire du porteur de l'utérus, puisqu'il survit grâce à ses fonctions respiratoire, rénales, digestives...

 

L'embryon dispose pourtant d'un patrimoine génétique distinct et unique, contrairement à ma main. Tu prend un cellule d'un adulte et la cellule d'un embryon et bien je te souhaite bonne chance pour me dire laquelle est vivante et laquelle ne l'est pas. Certes il est "entretenu" par la mère mais il agit plus en parasite qu'en extension du corps de la femme: il même de lui-même sa division cellulaire et son processus de croissance, les premières divisions sont faites en totale autonomie (sinon il serait impossible de faire de la fécondation in vitro) et le corps de la femme est conçu pour l'expulser comme un corps étranger. Bref, ton raisonnement ne tient pas.

 

Citation

Quand il devient viable, càd entre 22 et 28 semaines, YMMV.

 

Pourtant des prématurés sont récupéré à 18/19 semaines et pesant moins de 300gr... (300 gr étant la limité de la "viabilité" selon l'OMS)

 

Citation

Métabolisme cellulaire et fonctions vitales actifs par exemple.

 

Visions très restrictive du vivant, je n'ai jamais trouvé une bonne définition de ce qui est vivant ou pas (c'est un vieux débat de scientifiques).

Posté
il y a 8 minutes, PABerryer a dit :

L'embryon dispose pourtant d'un patrimoine génétique distinct et unique, contrairement à ma main. Tu prend un cellule d'un adulte et la cellule d'un embryon et bien je te souhaite bonne chance pour me dire laquelle est vivante et laquelle ne l'est pas. Certes il est "entretenu" par la mère mais il agit plus en parasite qu'en extension du corps de la femme: il même de lui-même sa division cellulaire et son processus de croissance, les premières divisions sont faites en totale autonomie (sinon il serait impossible de faire de la fécondation in vitro) et le corps de la femme est conçu pour l'expulser comme un corps étranger. Bref, ton raisonnement ne tient pas.

Une tumeur dispose d'un ADN propre et mène sa propre mitose aussi. Ce n'est pourtant pas non plus un être vivant.

Citation

Pourtant des prématurés sont récupéré à 18/19 semaines et pesant moins de 300gr... (300 gr étant la limité de la "viabilité" selon l'OMS)

D'où le YMMV. L'OMS parle de 500g.

Citation

Visions très restrictive du vivant, je n'ai jamais trouvé une bonne définition de ce qui est vivant ou pas (c'est un vieux débat de scientifiques).

Quand il n'y a pas de nécrose c'est un bon début. L'activité mitotique d'un foetus permet en général de s'assurer que ses cellules sont vivantes.

Posté
il y a 5 minutes, Neomatix a dit :

Ça ne fait pas davantage de l'embryon un être vivant, encore moins une personne.

 

Définit ce qu'est une personne. Pour l'instant, il y a bien plus d'indices pour qualifier l'embryon de vivant et de personne.

Posté
il y a 9 minutes, Neomatix a dit :

Ça ne fait pas davantage de l'embryon un être vivant, encore moins une personne.

 

C'est pas 1 ou 0. C'est un processus continu. 

Posté
il y a 1 minute, Tramp a dit :

C'est pas 1 ou 0. C'est un processus continu. 

La viabilité, bien qu'assez difficile à déterminer à priori, est davantage binaire que continue : la mort ou la survie du fœtus (ou de l'embryon) est une issue purement binaire.

Posté
il y a 8 minutes, PABerryer a dit :

Définit ce qu'est une personne. 

"Être humain considéré en tant qu'individu". 

il y a 8 minutes, PABerryer a dit :

Pour l'instant, il y a bien plus d'indices pour qualifier l'embryon de vivant et de personne.

L'embryon est vivant. Il manque des indices pour le considérer comme être vivant. Et encore plus pour le considérer en tant que personne. Sinon lesquels sont-ils ?

Posté
il y a 15 minutes, Neomatix a dit :

La viabilité, bien qu'assez difficile à déterminer à priori, est davantage binaire que continue : la mort ou la survie du fœtus (ou de l'embryon) est une issue purement binaire.

 

Mais qui a décidé qu'il fallait être viable ? Un enfant, par definition, ne peut pas survivre sans adulte. Comme un handicapé lourd ou un type en assistance respiratoire.

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