Lancelot Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 C'est un champ de recherche en sciences donc a priori c'est neutre. Comme l'écologie. Nonobstant quelques universitaires qui gueulent et servent (souvent malgré eux) de caution, tout le monde sait à quoi s'en tenir.
Corned beef Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 C'est la faute des parents qui ne fournissent pas une éducation "neutre" contrairement à l'école. Dans les revendications de certaines féministes, on trouve l'interdiction pour les médecins de donner le sexe de l'enfant à l'échographie. - Les échographies doivent juste servir à détecter d’éventuelles maladies et non plus le sexe de l’enfant ; sa connaissance favorisant l’essentialisme. Crêpe Georgette
Astha Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 C'est flippant cette théorie du genre avec des hommes portant la jupe, la manif pour tous a raison de se mobiliser. Société – La Manif pour tous organise une marche contre le Carnaval de Dunkerque. Ce samedi aura lieu au Kursaal le Bal du Chat Noir, qui sonne le début des festivités du carnaval de Dunkerque. Ce week-end de fête attendu par tous les dunkerquois, risque de prendre cette année une tournure inédite avec l’organisation d’une manifestation ce dimanche, ouvertement opposée au carnaval. Une fête barbare qui massacre l’esprit des enfants Absent du paysage politique dunkerquois jusqu’à aujourd’hui, c’est le collectif de La Manif pour tous qui est à l’origine de cet appel. Né à Paris en 2013 pour s’opposer au projet de loi du mariage homosexuel, le mouvement mené par Anne-Charlotte De La Cruche, lutte aujourd’hui ardemment contre le gouvernement, et sa prétendue "volonté de transformer les filles en garçons, et les garçons en petites filles". Contactée ce matin par notre journaliste, Mme De la Cruche nous explique que "le carnaval de dunkerque est une abomination, un danger pour les valeurs de la famille [...] Comment voulez-vous qu’un enfant ne soit pas déstabilisé par la vision de son père enfilant le soutien-gorge et les bas de sa mère pour aller chanter dans la rue ?" questionne t-elle. "Il faut que les dunkerquois se réveillent, et prennent conscience du danger que représente cette fête barbare qui massacre l’esprit des enfants. Nous appelons donc au boycott et à l’annulation de toutes les bandes et de tous les bals. " affirme t-elle. Les femmes ne peuvent pas bander La tâche semble ardue, tant le carnaval est une fête populaire qui attire aussi de nombreux habitants de la région, ou même de toute la France. Mais la présidente du collectif La Manif pour tous, ne semble pas impressionnée par le défi. "Nous avons des contacts sur Dunkerque prêts à se mobiliser. Un père de famille nous a appelé en pleurant, et nous a expliqué avoir surpris, un jour de bande, son fils aîné entrain d’utiliser le rouge à lèvres et le vernis à ongles de sa femme pour se déguiser. Et vous savez le pire ? L’enfant lui aurait dit en le voyant "Ben qu’est-ce ça dit ma tante ?". Nous avons ici un exemple concret de ce que le Carnaval de Dunkerque est vraiment : une fabrique de tarlouzes et de gouines." Pour connaître le modus operanti de ce collectif, nous avons rencontré ce père de famille, Jean Kouinsset, membre de la section dunkerquoise de La Manif pour tous. Il annonce que des opérations coup de poing auront lieu durant toute la période du carnaval. Il évoque même la possibilité de bloquer l’entrée des bals, ou de jeter des bibles lors des jets de harengs. Pour ce père de 56 ans, cadre chez EDF, son combat est plus qu’urgent : "quand j’entends que certaines femmes s’en vont bander, j’ai des frissons de dégoût qui me traversent tout le corps. Mis à part les transsexuels, les femmes ne peuvent pas bander ! Le rôle d’une bonne mère est d’être derrière les fourneaux, pas dans les chahuts à faire la bringue." [..] http://lespratenchaine.wordpress.com/2014/02/03/societe-la-manif-pour-tous-organise-une-marche-contre-le-carnaval-de-dunkerque/
Fadior Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 Quelle lucidité, quelle femme ! Superbe émission, Jovanovitch la semaine pro. Sur youtube :
ShoTo Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 On vient de m'apprendre la diffusion du documentaire "Il, elle, hen" le 07/02 à 23h10 sur Arte. Il traite des écoles suédoise qui dispensent une pédagogie neutre. On y voit apparemment que l'expérience n'est pas concluante, les filles réclamant explicitement des vêtements de filles (en vérifiant les étiquettes) et les garçons se précipitent plus sur les jeux vidéos que les maisons de poupée. Comme en Israël.
Astha Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 C'est un fake. Encore heureux ! Sauf pour la fête.
Fadior Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 Sur youtube : 37ème minute, rapport Pechenet. Je découvre la vid, wow
h16 Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 Tu peux arrêter de t'auto-citer ? On a bien vu que tu étais fan de cette dame. Manifestement, ça prend très très moyen ici, probablement parce que tout ceci sent le remote control à cent km à la ronde, nan, tu crois pas ?
Fadior Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 Les flics qui débarquent dans le collègue après la journée de retrait pour avoir les noms. punaise.
Fadior Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 tout ceci sent le remote control à cent km à la ronde, nan, tu crois pas ? Euh, non. Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
Chitah Posté 5 février 2014 Auteur Signaler Posté 5 février 2014 Il a raison h16, il est évident que cette meuf pue la manip du début à la fin. N'importe nawak. Elle est proche de Soral et de gens comme Yahia Gouasmi, qui explique que derrière chaque divorce il y a un sioniste, et je le cite de manière fidèle. Quelqu'un peut juste me dire ce que cela peut bien vouloir dire? Ca ne me dérange pas qu'on cite tous ces zozos sur le forum, m'enfin on va y aller mollo hein, point trop n'en faut.
Fadior Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 40 ans de politique française ? Je vois pas le rapport, et puis c'est un peu léger comme explication Avec l'expérience qu'elle a tu penses sincèrement qu'elle va se faire remote controler ? ses paroles sont celles d'une femme lucide, pas d'une baratineuse. Chitah excuse-moi mais ton com c'est aussi n'importe nawak.
Rincevent Posté 5 février 2014 Signaler Posté 5 février 2014 Avec l'expérience qu'elle a tu penses sincèrement qu'elle va se faire remote controler ?Bien sûr que non. Je pense sincèrement qu'elle *est* pilotée à distance. Et tu n'y vois que du feu.
Miss Liberty Posté 6 février 2014 Signaler Posté 6 février 2014 Elle est proche de Soral et de gens comme Yahia Gouasmi, qui explique que derrière chaque divorce il y a un sioniste, et je le cite de manière fidèle. Exact. Et elle cite "le juif" dans à peu près toutes ses vidéos (enfin, celles qui sont complètes) si on les écoute jusqu'à la fin. Elle a quelques choses intéressantes à dire, et il est intéressant en soi de connaître son existence dans le paysage politique français, mais faudrait voir à pas pousser mémé dans les orties en la prenant pour héroïne.
sans Posté 6 février 2014 Signaler Posté 6 février 2014 Voilà, il faudrait pas faire pousser des orties en prenant de l'héroïne.
poney Posté 6 février 2014 Signaler Posté 6 février 2014 ... Indépendamment du fait que la théorie du genre soit bien ou pas, utile ou pas, on peut se demander pourquoi ils essaient d'introduire ça à l'école. Les enquêtes (qui valent ce qu'elles valent mais vont malheureusement un peu toute dans le même sens) montrent que le niveau général à l'école ne s'améliore pas. On note que l'orthographe, la grammaire, le calcul, l'algèbre, la géométrie et l'histoire / géographie de base ont de plus en plus de mal à laisser des traces dans les cerveaux malléables des enfants. Pourquoi ajouter cette matière, pourquoi prendre 1h dans la semaine pour ajouter cette nouvelle tâche alors que le reste n'est déjà pas là ? C'est, pour moi, la question essentielle : pourquoi ça, maintenant, alors que la base n'est déjà même pas acquise, bordel ? C'est la seule question à se poser. La seule que devrait poser les hurluberlus qui n'ont que du temps à perdre pour se disputer sur ces notions qu'ils ne maitrisent pas. Encore un beau combat d'infirmes, fière spécialité franchouille.
Chitah Posté 7 février 2014 Auteur Signaler Posté 7 février 2014 Rue89 conteste la critique de Money : http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2014/02/06/savant-fou-john-money-monstre-utile-opposants-genre-249701 Notamment ils affirment que Judith Butler est très critique à l'égard de Money. Du coup j'ai un doute : parler de Money pour discréditer les gender studies, c'est pas de la mauvaise foi? Timothy McVeigh était libertarien, est-ce que cela fait du libertarianisme une idéologie criminelle et criminogène?
poney Posté 7 février 2014 Signaler Posté 7 février 2014 Du coup j'ai un doute : parler de Money pour discréditer les gender studies, c'est pas de la mauvaise foi? C'est surtout de la connerie infinie. J'ai lu des dizaines d'ouvrages sur les "gender studies", bien plus encore d'article, j'ai ai fait moi-même et j'ai découvert ce sinistre individu sur ce forum et ensuite dans les paroles de l'extreme droite. Je n'ai jamais lu ou entendu son nom dans les travaux portant sur les genders studies. Jamais. Je confesse que je n'ai pas lu Butler, peut-être en parle-t-elle, je n'ai sais rien et a vrai dire, je m'en contrefou. Les gens qui agitent Money pour parler des genders studies sont justes des cons (oui oui oui) qui parlent sans savoir. Ceci dit, je le répète pour éviter de me faire encore taxer de suppôt du marxisme culturel ou je ne sais quelle bêtise, je ne suis pas pour l'introduction de ce genre d'études à l'école (à supposer que ça soit vrai, ce qui n'a pas tant l'air d'être le cas) pour principalement deux raisons : -c'est un champs d'études académiques parmi un ensemble de disciplines scientifiques et universitaire, ça n'a rien à faire chez les gosses. -l'idée défendue par l’État qui est de dire "vous éduquez mal vos gosses, les garçons sont misogynes, on va vous rééduquer tout ça" me fait froid dans le dos, parce que le vrai fascisme commence avec ce genre de volonté de créer des hommes nouveaux. Tout le reste est du blabla inutile.
Chitah Posté 7 février 2014 Auteur Signaler Posté 7 février 2014 C'est surtout de la connerie infinie. J'ai lu des dizaines d'ouvrages sur les "gender studies", bien plus encore d'article, j'ai ai fait moi-même et j'ai découvert ce sinistre individu sur ce forum et ensuite dans les paroles de l'extreme droite. Je n'ai jamais lu ou entendu son nom dans les travaux portant sur les genders studies. Jamais. Je confesse que je n'ai pas lu Butler, peut-être en parle-t-elle, je n'ai sais rien et a vrai dire, je m'en contrefou. Les gens qui agitent Money pour parler des genders studies sont justes des cons (oui oui oui) qui parlent sans savoir. Ceci dit, je le répète pour éviter de me faire encore taxer de suppôt du marxisme culturel ou je ne sais quelle bêtise, je ne suis pas pour l'introduction de ce genre d'études à l'école (à supposer que ça soit vrai, ce qui n'a pas tant l'air d'être le cas) pour principalement deux raisons : -c'est un champs d'études académiques parmi un ensemble de disciplines scientifiques et universitaire, ça n'a rien à faire chez les gosses. -l'idée défendue par l’État qui est de dire "vous éduquez mal vos gosses, les garçons sont misogynes, on va vous rééduquer tout ça" me fait froid dans le dos, parce que le vrai fascisme commence avec ce genre de volonté de créer des hommes nouveaux. Tout le reste est du blabla inutile. Excellent, merci. Concernant ton second point sur l'homme nouveau, y'a un documentaire ce soir sur Arte (Hen est son titre) qui montre le rejet par les enfants suédois des enseignements que tu mentionnes (faire jouer les mecs à la poupée, etc.). Et apparemment ce genre de propagande a beaucoup de mal à prendre.
poney Posté 7 février 2014 Signaler Posté 7 février 2014 Oui, la sociologie a toujours montré que la première socialisation, celle des parents, est la plus importante. Ça ne veut pas dire qu'une socialisation secondaire ne peut pas jouer un rôle important, mais c'est plus difficile, moins massif, plus aléatoire et dépend d'autres socialisations secondaires. Exemple hyper trivial et simpliste : parents "classiques" + école "de genre" + scout + vie à la campagne ne donnera pas le même résultat que parents "classiques" + école "de genre" + théatre + vie en ville. Notamment parce qu'on sait que le scout est un vecteur de masculinité fort (oui, c'est fou, je sais, on en apprend des trucs). J'ai pris le théâtre au hasard parce que, a priori (je peux me tromper), c'est plutôt un milieu neutre point de vue "genre" et donc la socialisation de l'école pourra être plus forte que chez un garçon allant au scout le WE et buvant des bières avec ses potes scout le vendredi soir. La différence "ville / campagne" est aussi très forte concernant les avant-gardisme.
Corned beef Posté 7 février 2014 Signaler Posté 7 février 2014 Oui, la sociologie a toujours montré que la première socialisation, celle des parents, est la plus importante. Ça ne veut pas dire qu'une socialisation secondaire ne peut pas jouer un rôle important, mais c'est plus difficile, moins massif, plus aléatoire et dépend d'autres socialisation secondaire. Exemple hyper trivial et simpliste : parents "classiques" + école "de genre" + scout + vie à la campagne ne donnera pas le même résultat que parents "classiques" + école "de genre" + théatre + vie en ville. Notamment parce qu'on sait que le scout est un vecteur de masculinité fort (oui, c'est fou, je sais, on en apprend des trucs). J'ai pris le théatre au hasard parce que, a priori (je peux me tromper), c'est plutôt un milieu neutre point de vue "genre" et donc la socialisation de l'école pourra être plus forte que chez un garçon allant au scout le WE et buvant des bières avec ses potes scout le vendredi soir. La différence "ville / campagne" est aussi très forte concernant les avant-gardisme. Tu penses quoi de l'impact de l'école dégenreuse sur la production de moralisateurs anti-zinégalités demain ?
poney Posté 7 février 2014 Signaler Posté 7 février 2014 Rien, n'étant pas futurologue. Reste à prouver que l'école est dégenreuse (et plus encore à définir "dégenreuse"), quand il parait aujourd'hui que l'Etat français vient d'abandonner l'usage du terme "genre". Circulaires, manuels, livres: les ministères censurent le mot «genre» http://www.mediapart.fr/journal/france/060214/circulaires-manuels-livres-les-ministeres-censurent-le-mot-genre
Chitah Posté 7 février 2014 Auteur Signaler Posté 7 février 2014 Cela fait plusieurs mois que le gouvernement enlève le mot "genre" de tous les documents possibles et imaginables : http://www.mediapart.fr/journal/france/060214/circulaires-manuels-livres-les-ministeres-censurent-le-mot-genre
h16 Posté 7 février 2014 Signaler Posté 7 février 2014 Je trouve cet article particulièrement neutre, posé, et amusant : selon lui, il y aurait défaite idéologique. C'est dommage alors que normalement, le genre, c'est du domaine sociologique, pas de l'idéologie, hein. Oh. Wait ? ... Pendant ce temps, le classement PISA de l'Ednat continue de dégringoler. Rassurez-vous : le temps pris pour ces conneries ne l'est pas sur les cours consacrés à la poterie et le macramé.
poney Posté 7 février 2014 Signaler Posté 7 février 2014 Il y a un tas de raisons de gueuler contre le système scolaire français à mon avis, je ne crois pas que la volonté affichée de lutter contre les stéréotypes de genre soient les plus graves. Evidemment, changer le terme genre pour "inégalité garçon fille" ne change rien au schmilblick derrière, mais on est quand même loin de Money, de parler de sodomie à des gamins de 11 ans (coucou Zémmour) ou d'obliger les garçons à faire pipi assis. De toute façon, vous avez perdu la bataille, il y a bien longtemps, quand l'instruction publique est devenue "éducation". Débat d'infirmes.
Chitah Posté 7 février 2014 Auteur Signaler Posté 7 février 2014 Ouais enfin le classement PISA..... Mais il y a plus grave. Si cette enquête, menée tous les trois ans sur les adolescents de 15 ans, est reconnue comme parfaitement rigoureuse, en revanche son point faible est précisément... le classement, affecté, paraît-il, d’une marge d’erreur de plus ou moins cinq places. Autant dire que si l’on apprend que la France a reculé de cinq places au classement, cela ne signifiera pas grand-chose. Une marge d’erreur, ça ne vous rappelle rien ? Mais si bien entendu, la « sondomanie » politique, et l’hyper-médiatisation absurde de gains ou de pertes d’un ou deux points, à l’intérieur, donc, de la marge d’erreur. Les journalistes adorent notes et classementsEt si le classement Pisa révélait surtout notre hantise morbide du bonnet d’âne, qui pousse le système médiatique à se polariser sur des classements sans signification ? Des sondages de popularité déconnectés de toute traduction électorale, jusqu’aux oracles des agences de notation sans aucun effet sur les taux d’emprunts des pays qu’elles affectent (on se souvient des psychodrames à répétition autour de la perte du triple A français, laquelle perte n’a strictement rien changé au taux auquel la France emprunte sur les marchés), les journalistes français adorent notations et classements. Sans doute Pisa, en plongeant dans les spécificités de l’enseignement français, pourrait-il nous aider à en comprendre les raisons. C'est pas parce qu'un classement place la France dans les bonnets d'ânes qu'il est crédible ou véridique. J'ai jamais vraiment réfléchi à ce classement PISA, mais apparemment il est contestable.
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