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Gender studies & applications


Messages recommandés

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Je postpose les courses, ou je fais avec le gosse, ou je le dépose chez quelqu'un.

 

J'en sais rien n'ayant pas de gosse, mais ça m'étonnerais très fort qu'il finisse dans une pousette maousse costaud alors qu'il sait très bien marcher.

 

ba voila.La conne de l'article est probablement dans la meme situation mais elle, elle fait un blog.

La poussette sert souvent a maitriser le gamin pour ne pas avoir a courir derriere lui partout.La vie avec les petits est pleine de choses comme ca, les cons qui jugent sont omnipresents et la plupart du temps moins les gens en savent, plus ils jugent.

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Donc les gens avec des enfants emmerdent les jeunes trentenaires, dynamiques (forcément), qui ont choisi de vivre au sein d'une grande ville, et sans enfant.

 

Dans une vraie société libérale, on pourra choisir de faire un apartheid avec tout ces connards d’égoïstes qui imposent leurs machins bruyants, sales, inutiles et coûteux dans la vie des autres.

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Les enfants devraient être interdits dans les lieux publics stou.

Posté

Dans une vraie société libérale, on pourra choisir de faire un apartheid avec tout ces connards d’égoïstes qui imposent leurs machins bruyants, sales, inutiles et coûteux dans la vie des autres.

 

Va vivre en Floride. Ou à Cannes à la rigueur.

 

old-people-bird.jpg

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Je ne fais pas dans la géronto', j'ai dit "jeune trentenaire" !

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Bon, mon troll n'a pas pris.

 

Je ferai mieux la prochaine fois.

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Bon, mon troll n'a pas très bien pris.

 

Je ferai mieux la prochaine fois.

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Bon, mon troll n'a pas très bien pris.

 

Je ferai mieux la prochaine fois.

 

 

Bon, mon troll n'a pas très bien pris.

 

Je ferai mieux la prochaine fois.

 

Ton troll n'a pas tres bien pris.

Tu feras mieux la prochaine fois.

 

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On fait ce qu'on peut pour atteindre le compteur de Chitah !

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Ou à Cannes à la rigueur.

Les vieux aussi c'est très chiant dans les transports en commun. Je ne m'assois que très rarement dans le bus, et ça se permet tout de même beaucoup, ça joue des coudes sans politesse, en toute impunité. Ta photo montre très bien leur état d'esprit.
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dans la photo ce sont probablement des boomers.C'est fou de penser que la generation de nos parents ( vos granps pour les gamins) est une bande de gros encules.

Et c'est d'ailleurs comme ca que les adultes m'expliquaient l'etat quand j'etais petit: merde comme tu veux, l'etat rattrape.Fallait vraiment etre une tache en eco pour y croire.

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C'est fou de penser que la generation de nos parents ( vos granps pour les gamins) est une bande de gros encules.

Ce n'est pas ce que je pense, mais je t'assure que dans les transports en commun beaucoup de vieux sont soûlants, particulièrement à Cannes.

Après, ça ne m'empêche pas de rester poli et, comme dit jubal, ce n'est qu'un petit moment dans une journée. Si c'est vraiment abusé, je ne me gêne pas de le faire remarquer.

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Je lis Introduction aux études sur le genre (c'est un manuel), voilà ce qui est dit dès les premières pages :

 

Les études sur le genre sont l'ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin. Elles se sont développées "depuis les années 1970 à proximité ou dans le sillage des mouvements féministes". Selon les auteurs, les quatre "dimensions analytiques centrales" sont :

 

1/ Le genre est une construction sociale. La perspective anti-essentialiste est primordiale. "Les différences systématiques entre femmes et hommes ne sont pas le produit d'un déterminisme biologique, mais bien d'une construction sociale" ;

2/ Le genre est un processus relationnel. Les caractéristiques associées à chaque sexe sont socialement construites dans une relation d'opposition.

3/ Le genre est un rapport de pouvoir. Le rapport est hiérarchisé. "Dans la quasi-totalité des sociétés connues, la distribution des ressources (économiques, politiques) et des valorisations symboliques tend à être inégale [...] le terme de 'domination masculine' a également été utilisé dans certains travaux pour désigner les structures matérielles et symboliques de l'infériorisation des femmes par rapport aux hommes" ;

4/ Le genre est imbriqué dans d'autres rapport de pouvoir. Les catégories de sexe sont traversées par des clivages, c'est l'"intersectionnalité". Par exemple, être noire ne conduit à la même expérience en tant que femme qu'être blanche.

 

Plus loin, leur définition du féminisme :

 

"Le féminisme désigne une perspective politique reposant sur la conviction que les femmes subissent une injustice spécifique et systématique en tant que femmes, et qu'il est possible et nécessaire de redresser cette injustice par des luttes individuelles ou collectives".

 

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Ah putain les cons.

 

Sans être totalement faux, c'est un gros point de vue de gaucho dogmatique.

 

Crâme ton manuel.

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C'est pas que c'est faux, c'est que c'est complètement trivial, et ce ne sont même pas des connaissances acquise dans l'étude scientifique des phénomènes sociaux, c'est simplement l'adoption d'une vision du monde. S'ils s'arrêtaient là je n'aurai rien contre, je trouverai juste que c'est de la fumisterie. Et tu peux faire la même avec le couple, la famille, l'entreprise...

 

Le problème c'est qu'il y a une prescription morale qui ne passe que par l'implicite : défaites les constructions sociales, défaites les relations de pouvoir. Et comme ces injonctions sont implicites elle ne sont pas discutées.

 

 

Posté

C'est pas que c'est faux, c'est que c'est complètement trivial, et ce ne sont même pas des connaissances acquise dans l'étude scientifique des phénomènes sociaux, c'est simplement l'adoption d'une vision du monde. S'ils s'arrêtaient là je n'aurai rien contre, je trouverai juste que c'est de la fumisterie. Et tu peux faire la même avec le couple, la famille, l'entreprise...

 

Le problème c'est qu'il y a une prescription morale qui ne passe que par l'implicite : défaites les constructions sociales, défaites les relations de pouvoir. Et comme ces injonctions sont implicites elle ne sont pas discutées.

 

Ce que j'avais en tête :

 

 

 

1/ Le genre est une construction sociale. La perspective anti-essentialiste est primordiale. "Les différences systématiques entre femmes et hommes ne sont pas le produit d'un déterminisme biologique, mais bien d'une construction sociale" ;

2/ Le genre est un processus relationnel. Les caractéristiques associées à chaque sexe sont socialement construites dans une relation d'opposition.

3/ Le genre est un rapport de pouvoir. Le rapport est hiérarchisé. "Dans la quasi-totalité des sociétés connues, la distribution des ressources (économiques, politiques) et des valorisations symboliques tend à être inégale [...] le terme de 'domination masculine' a également été utilisé dans certains travaux pour désigner les structures matérielles et symboliques de l'infériorisation des femmes par rapport aux hommes" ;

4/ Le genre est imbriqué dans d'autres rapport de pouvoir. Les catégories de sexe sont traversées par des clivages, c'est l'"intersectionnalité". Par exemple, être noire ne conduit à la même expérience en tant que femme qu'être blanche.

 

1) le genre est une construction sociale :  oui, encore qu'on lira avec plaisir l'article de B. Lahire "splendeur et misère d'une métaphore" au sujet de la construction sociale de la réalité. Le genre est en effet pensé de manière différente dans les différentes société. Tarte à la crème. Margareth Mead à montré il y a 75 ans que chez je ne sais plus quel peuple, les femmes sont vues fortes et les hommes faibles et sujets aux passions, presque "inférieur" pour certaines décision à prendre. Tout le monde sait que les femmes ne sont pas perçues de la même manière ici qu'en Arabie. Le genre est une construction sociale, bien. Dit comme ça, ça n'apporte rien. C'est pas faux mais quelque part entre l'eau ça mouille et le feu ça brule. Le truc sur la bio est dit un peu vite (je n'y connais rien en bio mais je suis prêt à croire que les hormones, la force physique, ... joue un rôle aussi), pour moi, ce n'est pas important car le rôle d'un sociologue est de comparer les variations d'un même phénomène social au sens d'un groupe social défini. Le sociologue s'occupe du social, qu'il occulte la biologie n'est pas grave. Si demain un biologiste vient faire de la sociologie de comptoir, on le renverra gentillement à ses éprouvettes. Pareil ici.

2)Le genre est un processus relationnel : tarte à la crème aussi. Vivre en société, c'est vivre en relation, quelle découverte. C'est bien sur "opposition" qui fait tilter, difficile de savoir si il est pris dans un sens "de combat" ou non.

3)le genre est un rapport de pouvoir : pareil, oui, les femmes sont dans la majorité des sociétés dominées dans un tas de rôle : la politique, l'éducation, bla bla bla. Mais voilà, on reprend Mead et on se souvient que "la domination féminine" existe aussi, même chez nous dans certains domaines précis (l'infirmerie, par exemple).

4) le genre est imbriqué dans d'autres rapports de pouvoir: 4eme tarte à la crème, c'est une collection. Remarquons qu'il est aussi imbriqué dans des rapports de soutiens mutuels, d'aide, d'amitié, d'amour, ... ce que ces militants de gauches déguisésen universitaires oublient.

Posté

Si j'étais prof et que c'était la copie d'examen, je pense que j'aurais écrit en commentaire "même pas faux".

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Je suis un peu admiratif, c'est tout un art d'enchaîner les platitudes en donnant l'impression qu'on est un révolutionnaire qui raconte des trucs de dingue :mrgreen:

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Le pouvoir de ces gens sur des ados de 18 ans est extraordinaire, ne jamais oublier ça.

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Le pouvoir de ces gens sur des ados de 18 ans est extraordinaire, ne jamais oublier ça.

 

Ca m'étonne pas, y'a un encadré "le clitoris et l'orgasme féminin, entre science et politique".

 

Sinon, y'a aussi un encadré sur Margaret Mead "et la rupture du lien entre sexe et tempérament" ("Ni les Arapesh ni les Mundugumor n'ont éprouvé le besoin d'instituter une différence entre les sexe...")

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Ah, oui, voilà, les Arapesh et les Mundugumor. Ton manuel est de la propagande, parce que voilà l'extrait entier que je viens de me faire chier à recopier. Admire le passage sur le troisième peuple que ton manuel ne cite pas :

 

 

« Ni les Arapesh, ni les Mundugumor n’ont éprouvé le besoin d’instituer une différence entre les sexes. L’idéal arapesh est celui d’un homme doux et sensible, marié à une femme également douce et sensible. Pour les Mundugumor, c’est celui d’un homme violent, et agressif marié à une femme tout aussi violente et agressive. Les Chambuli, en revanche, nous ont donné une image renversée de ce qui se passe dans notre société. La femme y est le partenaire dominant ; elle a la tête froide, et c’est elle qui mène la barque ; l’homme est, des deux, le moins capable et le plus émotif. D’une telle confrontation se dégagent des conclusions très précises.  Si certaines attitudes, que nous considérons comme traditionnellement associées au tempérament féminin – telles que la passivité, la sensibilité, l’amour des enfants – peuvent si aisément être typiques des hommes  ’une tribu, et dans une autre, au contraire, être rejetées par la majorité des hommes comme des femmes, nous n’avons plus aucune raison de croire qu’elles soient irrévocablement déterminées par le sexe de l’individu » (Mead 1963 [1935] : 311-312).

 

Posté

Argh désolé que tu te sois fait chier à l'écrire, mais il est bien mentionné, tout l'encadré reprend le texte de Mead en fait, j'ai même le paragraphe suivant ("Il nous est maintenant permis d'affirmer...")

 

Mais j'ai bien senti le gauchisme, je vais faire gaffe à ne pas me faire endoctriner  :mrgreen:

Posté

C'est moins pire que prévu alors s'il cite le passage en entier, avec la domination féminine.

Posté
1) le genre est une construction sociale :  oui, encore qu'

 

a voir ma fille grandir, l'impression qui ressort le plus c'est que c'est 15% social et 85% cablé en hard.C'est la nature et personne n'arrete la nature, on se la prend dans la gueule a pleine force quoi qu'on fasse.

Et c'est d'ailleurs le meme desarroi avec les homophobes qui n'arrivent pas a comprendre qu'on nait comme ca.Feminisme et psychorigidite conservatrice, meme combat: le refus du reel et le besoin de le plier a ses fantasmes.

Posté

les formes de personnalite du MBTI sont bien plus performantes pour trier les hommes et les femmes que l'etude des primitifs tous nus.

Posté

Et c'est d'ailleurs le meme desarroi avec les homophobes qui n'arrivent pas a comprendre qu'on nait comme ca.

J'ai quand même beaucoup de mal avec cette idée d'homosexualité héréditaire.

Posté

On nait avec ça ne veut pas dire que c'est héréditaire.

Ce n'est effectivement pas ce qu'a dit Jim16, mais, oui, j'ai déjà entendu parler d'homosexualité pour cause génétique.

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