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Gender studies & applications


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J'ai quand même beaucoup de mal avec cette idée d'homosexualité héréditaire.

 

L'homosexualité génétique est impossible, mais il est envisageable qu'il y ai un lien avec le taux d'hormones auxquelles l'embryon est exposé dans le ventre de sa mère, qui n'est pas déterminé par l'hérédité. Après, ce n'est qu'une théorie, et même avérée ça n'empêche pas l'existence d'une homosexualité psychologique ou culturelle.

 

Ah, oui, voilà, les Arapesh et les Mundugumor. Ton manuel est de la propagande, parce que voilà l'extrait entier que je viens de me faire chier à recopier. Admire le passage sur le troisième peuple que ton manuel ne cite pas :

 

Ce qui m'intéresserait, c'est le nombre de chercheurs qui ont étudié les populations citées. Après, il y a saut lacantique : le fait que la culture puisse occasionnellement prendre le pas sur la nature ne permet pas de nier l’existence de la nature. 

 

a voir ma fille grandir, l'impression qui ressort le plus c'est que c'est 15% social et 85% cablé en hard.C'est la nature et personne n'arrete la nature, on se la prend dans la gueule a pleine force quoi qu'on fasse.

 

absolument, le mythe de l'humain émancipé de toute contrainte naturelle et qui could be anything vient du délire égalitariste (et un peu du business psychanalytique aussi)

Posté

Ce qui m'intéresserait, c'est le nombre de chercheurs qui ont étudié les populations citées. Après, il y a saut lacantique : le fait que la culture puisse occasionnellement prendre le pas sur la nature ne permet pas de nier l’existence de la nature. 

 

 

Je ne sais pas combien, des centaines probablement.

Mead, c'est 1935, formée fin 19eme, c'est la vieille école hein ! Les "classiques" qu'on relis en souriant tout doucement. L’école culturaliste est ce qu'elle est. Surtout M. Mead qui est sujette à de nombreuses polémiques politiques, intellectuelles et académiques.

Posté

 

L'école occupe une place décisive dans cette lutte contre les préjugés. Le rapport recommande de sanctionner tous les propos à connotation sexistes prononcés à l'école, même s'ils sont d'apparence anodine, comme au Québec où un «même pas cap tu es une fille» ne passerait pas. Un référent «mixité» opérerait dans chaque établissement scolaire et guiderait le personnel enseignant pour être sûr de bien répartir le temps de parole en cours.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/15/01016-20140115ARTFIG00335-un-rapport-pour-lutter-contre-les-prejuges-sexistes.php

 

 

Les québécois, vous confirmez, où c'est du gros bullshit-de-toute-façon-t'ira-pas-vérifier ?

 

Posté
c'est du gros bullshit-de-toute-façon-t'ira-pas-vérifier

 

 

voila

en revanche c'est vrai que les Quebecois sont en avance sur les francais en la matiere, d'ailleurs le resultat est la: la plupart des menages sont recomposes, decomposes, la vie de couple au Quebec c'est la fete du slip.Si jamais on vous donne le Quebec comme reference pour eduquer les momes, fuyez.

 

Posté

C'est pas que c'est faux, c'est que c'est complètement trivial, et ce ne sont même pas des connaissances acquise dans l'étude scientifique des phénomènes sociaux, c'est simplement l'adoption d'une vision du monde. 

 

La première thèse, qui soutient le reste de cette idéologie du genre, est fausse, cette fameuse perspective anti-essentialiste : "Les différences systématiques entre femmes et hommes ne sont pas le produit d'un déterminisme biologique, mais bien d'une construction sociale". 

 

 

Les hommes et les femmes peuvent-ils vraiment se comprendre ? Probablement. Mais après de longs efforts. Car qu’on le veuille ou non, il existe des différences entre les sexes. Au niveau cognitif au moins. Une étude récente mettait en évidence que la gent féminine sait davantage faire preuve d’attention que son homologue masculine, a une meilleure mémoire des mots et des visages, et manifeste une plus grande intelligence sociale. En revanche, elle se trouve moins brillante en ce qui concerne la capacité à traiter l’information visuelle par exemple.

 
Pour expliquer ces faits, les chercheurs ont comparé les cerveaux. Globalement, les hommes présentent beaucoup de substance blanche, qui caractérise surtout les connexions entre les différentes régions de l’encéphale. À l’inverse, les femmes sont mieux pourvues en matière grise, point de départ de la pensée.
 
Mais ce ne sont pas les seules, comme le confirme une étude parue dans Pnas, menée pour la première fois sur un vaste échantillon. Si l’on se focalise uniquement sur les branchements, ils s’orientent différemment selon le genre. Pour les hommes, ceux-ci sont plus denses au sein d’un même hémisphère, donc pour des liaisons d’avant en arrière. Chez les femmes, en revanche, les trajectoires perpendiculaires sont renforcées, car elles disposent de davantage de connexions entre chacun des hémisphères.
 
Des connexions dans le cerveau qui évoluent à l’adolescence
 
Ragini Verma, scientifique à l’université de Pennsylvanie (États-Unis), a recruté très exactement 949 jeunes gens, âgés entre 8 et 22 ans (428 garçons et 521 filles). Tous sont passés sous un IRM de diffusion, utilisé pour mettre en évidence les fibres nerveuses et donc les branchements dans le cerveau.
 

 http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cerveau-homme-cerveau-femme-cablage-serait-different-50687/

Posté

dans tous les articles recents que j'ai lu dans le main mediatainment, la difference homme-femme sur le plan biologique est ramenee a des avantages pour la femme qui est gloablement plus intelligente, et deux ou trois lots de consolation pour les hommes qui voient bien et sont meilleurs au foot.

Ca reste de la merde-en-barre-tainment.Le postulat de base comme quoi les differences seraient uniquement sociales servait a casser l'argument des conservateurs qui disait que les femmes sont biologiquement faites pour faire la cuisine et la couture.

Combat d'handicapes.

Posté

Car qu’on le veuille ou non, il existe des différences entre les sexes. Au niveau cognitif au moins. Une étude récente mettait en évidence que la gent féminine sait davantage faire preuve d’attention que son homologue masculine, a une meilleure mémoire des mots et des visages, et manifeste une plus grande intelligence sociale. En revanche, elle se trouve moins brillante en ce qui concerne la capacité à traiter l’information visuelle par exemple.

 
Pour expliquer ces faits, les chercheurs ont comparé les cerveaux. Globalement, les hommes présentent beaucoup de substance blanche, qui caractérise surtout les connexions entre les différentes régions de l’encéphale. À l’inverse, les femmes sont mieux pourvues en matière grise, point de départ de la pensée.

 

 
c'est quand meme un feu d'artifice:en plus du 'les femmes sont plus intelligentes' auquel nous somme habitues, on a le  "s'il existe "qu'on le veuille ou non" des differences entre les sexes" 
on se demande a la limite a quoi sert le mot, alors qu'il decrit la difference la plus importante de l'espece et d'une bonne partie du monde animal.
Posté

 

 
c'est quand meme un feu d'artifice:en plus du 'les femmes sont plus intelligentes' auquel nous somme habitues, on a le  "s'il existe "qu'on le veuille ou non" des differences entre les sexes" 
on se demande a la limite a quoi sert le mot, alors qu'il decrit la difference la plus importante de l'espece et d'une bonne partie du monde animal.

 

 

Que les femmes aient plus d'intelligence sociale dans leurs capacités cérébrales, c'est à dire doivent recourir davantage au soft power et à la séduction pour parvenir à leurs fins, voilà qui est confirmé par l'expérience du sens commun. Je ne vois ce qui te fait tiquer. 

Posté

Pas convaincu pour les différences cérébrales, ça m'a l'air bien vague et vaguement néo-phrénologique tout ça. Mais c'est peut-être l'effet magazine.

Posté

Pas convaincu pour les différences cérébrales, ça m'a l'air bien vague et vaguement néo-phrénologique tout ça. Mais c'est peut-être l'effet magazine.

 

C'est pourtant précis et quantifié, je pense qu'à l'avenir on affinera beaucoup ces observations avec les IRM, et l'on découvrira peut-être pourquoi certaines pathologies mentales affectent davantage les hommes que les femmes. En tout cas ces études sont beaucoup moins vagues que l'idéologie du genre, dont on connaît l'origine charlatanesque et l'utilisation abusive par les pédagogues et sociologues de l'Etat à des fins d'endoctrinement. 

 

Et qui sait si on ne réhabilitera pas la phrénologie sous un autre nom, comme la biotypologie. 

Posté

Pas convaincu pour les différences cérébrales, ça m'a l'air bien vague et vaguement néo-phrénologique tout ça. Mais c'est peut-être l'effet magazine.

 

En fait, c'est plutôt dans l'autre sens, qu'il n'y ai pas de différences fondamentales serait particulièrement surprenant, pourquoi donc le cerveau serait il un organe asexué alors que littéralement tous les organes ont un fonctionnement différent entre les sexes...

 

Ensuite, que le bruit d'observation, et plus encore, le fait qu'on ne sais pas franchement ce qu'on observe, ne permette pas forcément d'établir de façon fiables les résultats mesurables de ces différences inévitables, c'est un autre sujet, mais partir du postulat qu'il n'y à pas de différence me semble aberrant.

Posté

http://emilkirkegaard.dk/en/wp-content/uploads/Sex-differences-in-the-structural-connectome-of-the-human-brain.pdf

 

Quand j'aurai le temps je le lirai et je donnerai mon avis, mais en attendant c'est toujours bien d'avoir la source. (

 

Edit : histoire de montrer à un certain nouvel arrivant qu'on est pas complètement à la merci des vulgarisateurs mal intentionnés.

Posté

C'est pourtant précis et quantifié, je pense qu'à l'avenir on affinera beaucoup ces observations avec les IRM

 

Je te donne direct le contre-argumentaire :

 

"Ces études montrent une différences ok, mais rien n'indique qu'elles n'ont pas été créées de toute pièce par notre culture sexiste, stéréotypes dès le plus jeune âge..., plasticité du cerveau..., Catherine Vidal..., etc."

Posté

Je te donne direct le contre-argumentaire :

 

"Ces études montrent une différences ok, mais rien n'indique qu'elles n'ont pas été créées de toute pièce par notre culture sexiste, stéréotypes dès le plus jeune âge..., plasticité du cerveau..., Catherine Vidal..., etc."

 

Ce serait un contre-argumentaire assez stupide puisque personne ne nie a priori que ces différences puissent être acquises.

 

Mais je ne doute pas qu'il soit produit, c'est quelque chose que les intellectuels issus des sciences sociales ont du mal à comprendre : biologique =/= inné =/= inamovible.

 

Free Jazz à raison, c'est le produit de la philosophie anti-essentialiste. C'est ce qui fait d'ailleurs que les sciences sociales, comme le disait Frank Ramus sur l'autre sujet, ne produisent plus de données, mais presque exclusivement des phénoménologies ou des épistémologies. Elles sont arrivé à un point où leur épistémologie est essentiellement anti-scientifique.

Posté

C'est pourtant précis et quantifié, je pense qu'à l'avenir on affinera beaucoup ces observations avec les IRM, et l'on découvrira peut-être pourquoi certaines pathologies mentales affectent davantage les hommes que les femmes. En tout cas ces études sont beaucoup moins vagues que l'idéologie du genre, dont on connaît l'origine charlatanesque et l'utilisation abusive par les pédagogues et sociologues de l'Etat à des fins d'endoctrinement. 

Oui sur les deux points.

Disons que je me méfie des conclusions un peu trop hâtives dans ce domaine parce que j'ai (modestement) le nez dedans et que je sais que c'est encore un gros chantier pour le moment, avec des résultats qui vont dans tous les sens. Ce serait dommage de tomber dans la même erreur que les genristes en mettant la charrue avant les boeufs.

Posté

Que les femmes aient plus d'intelligence sociale dans leurs capacités cérébrales, c'est à dire doivent recourir davantage au soft power et à la séduction pour parvenir à leurs fins, voilà qui est confirmé par l'expérience du sens commun. Je ne vois ce qui te fait tiquer. 

 

je ne conteste pas ca.C'est la facon dont l'information est tournee qui me retourne.

Posté

 

Free Jazz à raison, c'est le produit de la philosophie anti-essentialiste. C'est ce qui fait d'ailleurs que les sciences sociales, comme le disait Frank Ramus sur l'autre sujet, ne produisent plus de données, mais presque exclusivement des phénoménologies ou des épistémologies. Elles sont arrivé à un point où leur épistémologie est essentiellement anti-scientifique.

 

Le sociologisme et le culturalisme vont plus loin qu'une simple théorie anti-essentialiste, c'est-à-dire une critique nominaliste de la connaissance objective, comme l'est la théorie subjective de la valeur par exemple. Ce sont des idéologies purement constructivistes, la partie descriptive de la sociologie disparaît au profit d'une technique normative de pouvoir et d'assujettissement, de modification comportementale. A partir des années 60, dans un mouvement de va et vient entre les universités américaines et les néo-marxistes français à la mode, l’établissement intellectuel se mit à produire des théories souvent simplistes et irréfutables, mais qui se placent sans trop de difficulté sur le marché des idées, en raison de leurs opportunités avantageuses. On y explique que le savoir occidental fut écrit par des hommes blancs dominants et par suite déformé au préjudice des femmes et des minorités dominées. Toute l'histoire des sciences sociales est présentée comme une mystification produite par un passé patriarcal ou colonial. Du passé il faut donc faire table rase. Derrière l'idéologie culturaliste, il y a une version culturelle de la lutte des classes. Par la suite, cette théorie est devenue une idéologie gouvernementale, visant à instaurer un fort contrôle social et donnant un nouveau domaine d'intervention sociétal aux "experts" des politiques publiques. Inutile de vous dire que ce savoir gouvernemental m'incite à réhabiliter l'essentialisme sous toutes ses formes. 

Posté

Magique :

 

 

 

DIFFÉRENCES HOMMES/ FEMMES : LES ORIGINES DE LA DOMINATION MASCULINE ?

Des chercheurs comme Priscille Touraille estiment que les différences physiques des femmes et des hommes en termes de taille, de poids, de force, pourraient ne pas être une donnée biologique originelle, mais « une différence construite » due à « une pression de sélection » imposée par l'homme pour reprendre les termes de l'anthropologue française Françoise Héritier en 2007.

Plus précisément, selon Françoise Héritier :

« L'alimentation des femmes a toujours été sujette à des interdits. Notamment dans les périodes où elles auraient eu besoin d'avoir un surplus de protéines, car enceintes ou allaitantes – je pense à l'Inde, à des sociétés africaines ou amérindiennes. Elles puisent donc énormément dans leur organisme sans que cela soit compensé par une nourriture convenable ; les produits « bons », la viande, le gras, etc. étant réservés prioritairement aux hommes. (...) Cette « pression de sélection » qui dure vraisemblablement depuis l'apparition de Néandertal, il y a 750 000 ans, a entraîné des transformations physiques. A découlé de cela le fait de privilégier les hommes grands et les femmes petites pour arriver à des écarts de taille et de corpulence entre hommes et femmes. »

 

Posté

Touchy expliquer le dimorphisme sexuel. Très compliqué.

Et bien évidemment ils abordent ça avec toute la subtilité d'un tir de mortier dans un champ de mines.

Posté

Il y a de ça, juste un peu.

Mais ce qui est bien avec ce genre d'ânerie c'est qu'on peut leur faire dire n'importe quoi.

Aussi je peux affirmer que si les hommes ont été nourris à la viande par les femmes, c'est pour être plus fort et poussés par leur niveaux de testostérones à aller travailler et faire la guerre.

Pendant que ces feignasses se gardaient le plaisir de jouer avec les gosses et papotaient entre copines sur la meilleure façon de faire des clafoutis.

 

Par ici les projets de thèses, viendez, viendez.

Posté

C'est la thèse défendue il y a peu, en septembre, dont je parlais dans le forum privé à l'époque ou c'est sorti.

 

 

Maintenant, une vraie question : cette thèse, tous les gens dans le métier dont j'ai entendu les commentaires en on rigolé. Tous. Je n'ai entendu aucun anthropologue ou sociologue prendre ça au sérieux. Alors, pourquoi, au milieu des centaines de thèses publiées chaque année, c'est ce genre de conneries qui passent dans le grand public ?

Posté

Maintenant, une vraie question : cette thèse, tous les gens dans le métier dont j'ai entendu les commentaires en on rigolé. Tous. Je n'ai entendu aucun anthropologue ou sociologue prendre ça au sérieux. Alors, pourquoi, au milieu des centaines de thèses publiées chaque année, c'est ce genre de connerie qui passent dans le grand public ?

 

Ben tu viens d'y répondre : ça fait rire.

Ça a donc des chances de buzzer et d'apporter de l'audience à un site grand public.

Posté

Je pense plutôt que c'est une sorte de Zeitgeist et que la caution "scientifique" rend ça très sérieux et qu'un tas de gens, journalistes en premier, vont sérieusement y croire.

 

Ca va être amusant de voir les réfutations de ce truc, qui bien sur, ne seront pas communiquées au delà de la sphère des universités.

Posté

Je pense plutôt que c'est une sorte de Zeitgeist et que la caution "scientifique" rend ça très sérieux et qu'un tas de gens, journalistes en premier, vont sérieusement y croire.

 

Ca va être amusant de voir les réfutations de ce truc, qui bien sur, ne seront pas communiquées au delà de la sphère des universités.

 

http://www.centre-presse.fr/article-281435-la-taille-de-la-femme-sur-grand-et-petit-ecran.html

Diffusion sur Arte vendredi 24 janvier à 22h15.

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