Anton_K Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 Difficile à dire sans connaître le design expérimental et sans savoir à quelle dose d'anthropomorphisme on a le droit, c'est-à-dire comment les notions psychologiques clé ont été définies comportementalement. Apparemment il y a une sorte de "monnaie" que les singes échangent contre des récompenses qui peuvent être de deux types, soit un raisin noir, donc sucré, soit une verte. Je ne sais pas si la verte est un raisin blanc (sucré aussi) ou si c'est autre chose et si c'est une non-récompense, éventuellement non sucrée ou acide (concombre? citron? ce genre de truc est typique dans le domaine). Un aspect central a l'air d'être que le singe qui reçoit la récompense verte en échange de sa "monnaie" voit ce que l'autre reçoit en échange de la même monnaie. Dans tout les cas on dirait que le singe refuse la récompense verte. Anthropomorphiquement, on dirait qu'il s'attend à recevoir le raisin noir et même que son agressivité est due au fait qu'il voit l'autre singe le recevoir en échange de la même "monnaie". On dirait donc une sorte d'expérience de fairness. On ne voit pas si le singe de gauche a aussi goûté au raisin noir, donc difficile de savoir si son agressivité apparente serait due à la simple différence de traitement ou à l'expérience de l'éventuelle différence entre les récompenses. Adrian, verdict ? 1
FabriceM Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 Fab à la rescousse. http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/singe-qui-ne-supporte-pas-linjustice-444292.html
Anton_K Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 Je m'étonne moi même. Sinon cf. le commentaire sur atlantico pour les débats d'attribution d'attitudes : jalousie ? sentiment d'injustice ? D'où l'importance de définitions comportementales claires.
Lancelot Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 Je remarque que le second singe s'en fout éperdument.
Anton_K Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 Ce que j'aimerais voir aussi c'est le cas où les deux reçoivent du concombre, pour vérifier qu'ils le mangent tout les deux, donc que la seule différence dans l'expérience c'est que celui qui mange du concombre voit que l'autre mange du raisin. Ici l'expérimentateur suggère que c'est le cas en disant que pour le premier bout de concombre, sous entendu : avant que l'autre singe ne reçoive du raisin, pas de problème. Mais cela suffit-il à exclure la possibilité de la simple aversion au concombre ?
poney Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 non, c'est bien, c'est presque une preuve que les discours sur l'égalité, la justice social et gnagna sont surtout basés sur la jalousie et l'envie des autres.Plutôt eux pauvres comme moi que la possibilité pour une poignée d'entre nous de s'enrichir.
Lancelot Posté 2 mai 2016 Signaler Posté 2 mai 2016 Après connaître la base de quelque chose c'est intéressant en soi, mais c'est pas forcément très informatif sur cette chose. Par exemple la base des maths c'est quelque chose comme l'instinct de préférer deux poignées de fruits à une poignée.
Tramp Posté 3 mai 2016 Signaler Posté 3 mai 2016 On a la preuve que le niveau intellectuel des socialistes ne dépasse pas celui des capucins : 1
Adrian Posté 7 juillet 2016 Signaler Posté 7 juillet 2016 Le secret de la paix chez les bonobos ? La dissociation entre le sexe et la reproduction
Jesrad Posté 8 juillet 2016 Signaler Posté 8 juillet 2016 LOL. Le sexe débridé chez les bonobos c'est quasiment devenu un mythe fondateur du gauchisme contemporain... alors même que c'est plus probablement une réponse anxieuse à la captivité (coping behavior). En liberté ils font la guerre et aussi de la politique. Pas étonné donc de voir les néofems récupérer ce mythe à leur sauce. Cependant, heureusement qu'ils baisent avec n'importe quoi comme stratégie d'apaisement, sinon ils ne se seraient pas hybridés avec des sangliers il y a 6 miyions d'années pour engendrer les hominidés. 1
Rübezahl Posté 8 juillet 2016 Signaler Posté 8 juillet 2016 J'ai 3 ruches vitrées dans lesquelles les abeilles sont en construction libre (pas de cadres). Dans une des ruches, la colonie a déjà fait 3 belles galettes, et démarre la 4°, avec une forme initiale en goutte d'eau, très/trop allongée verticalement. Dès que cette galette atteint 10cm2, crac elle se décroche. Trop lourde relativement à l'accrochage. Et hop les abeilles se remettent à l'ouvrage, sur le même modèle ... et recrac. Bref, 4 fois, cette galette s'est décrochée. ... et au 5° essai, les abeilles ont réalisé une galette bien plus étalée horizontalement et mieux accrochée.
Adrian Posté 31 août 2016 Signaler Posté 31 août 2016 Dogs can understand human speech, scientists discover
Nick de Cusa Posté 15 septembre 2016 Auteur Signaler Posté 15 septembre 2016 La corneille de Hawai confirme ce qu'on avait constaté chez celle de Nouvelle Calédonie.
José Posté 28 septembre 2016 Signaler Posté 28 septembre 2016 Why Neuroscientists Need to Study the Crow Citation The neocortex is argued to be the seat of cognition, but crows don't have one. The animals of neuroscience research are an eclectic bunch, and for good reason. Different model organisms—like zebra fish larvae, C. elegans worms, fruit flies, and mice—give researchers the opportunity to answer specific questions. The first two, for example, have transparent bodies, which let scientists easily peer into their brains; the last two have eminently tweakable genomes, which allow scientists to isolate the effects of specific genes. For cognition studies, researchers have relied largely on primates and, more recently, rats, which I use in my own work. But the time is ripe for this exclusive club of research animals to accept a new, avian member: the corvid family. Corvids, such as crows, ravens, and magpies, are among the most intelligent birds on the planet—the list of their cognitive achievements goes on and on—yet neuroscientists have not scrutinized their brains for one simple reason: They don’t have a neocortex. The obsession with the neocortex in neuroscience research is not unwarranted; what’s unwarranted is the notion that the neocortex alone is responsible for sophisticated cognition. Because birds lack this structure—the most recently evolved portion of the mammalian brain, crucial to human intelligence—neuroscientists have largely and unfortunately neglected the neural basis of corvid intelligence. 1
Jesrad Posté 8 octobre 2016 Signaler Posté 8 octobre 2016 La transmission culturelle chez les abeilles. 1
Rübezahl Posté 10 octobre 2016 Signaler Posté 10 octobre 2016 Merci. sur le sujet : Les abeilles peuvent apprendre à résoudre des problèmes complexes http://www.maxisciences.com/abeille/les-abeilles-peuvent-apprendre-a-resoudre-des-problemes-complexes_art32227.html Les abeilles savent compter et reconnaître un visage humain http://a.msn.com/01/fr-be/AAa5nZ7
Nihiliste frustré Posté 3 février 2017 Signaler Posté 3 février 2017 Le 02/02/2017 à 23:18, Jesrad a dit : Quand on voit que des chiwawas réussissent à se faire soigner par des chirurgiens professionnels... Et le poiscaille s'est quand même coincé une corde comme un gros con avant d'avoir l'intelligence d'aller profiter de l'aide des sapiens : -1 + 1 = 0 ; on en reparle dans quelques milliers d'années, quand la domestication aura fait ses effets.
Anton_K Posté 7 février 2017 Signaler Posté 7 février 2017 Le 02/02/2017 à 23:18, Jesrad a dit : Je trouve l'interprétation très charitable. Edit : pour rester dans le topic, je suis entré dans le métro en même tant qu'un groupe d'adolescentes agitées qui n'étaient pas sûres qu'elles prenaient le métro dans le bon sens. Il leur a fallu trois stations (et leurs meilleurs efforts intellectuels et de délibération apparemment) pour déterminer que leur arrêt était de l'autre côté.
Adrian Posté 4 mars 2017 Signaler Posté 4 mars 2017 Study finds that mothers determine chimps’ lifelong grooming behavior Bien choisir sa femme !
Stuart Tusspot Posté 16 octobre 2017 Signaler Posté 16 octobre 2017 Chacun sa méthode de survie, même si celle ci semble plus les rapprocher de la mort que les en éloigner.
Mathieu_D Posté 16 octobre 2017 Signaler Posté 16 octobre 2017 Le 16/10/2017 à 09:28, Stuart Tusspot a dit : Chacun sa méthode de survie, même si celle ci semble plus les rapprocher de la mort que les en éloigner. Expand Les aigles en profitent:
Alchimi Posté 16 octobre 2017 Signaler Posté 16 octobre 2017 Poésie de la nature. Ceci dit c'est vrai que les bouquetins mettent le sum à n'importe quel grimpeur. 1
Tramp Posté 16 octobre 2017 Signaler Posté 16 octobre 2017 Le 16/10/2017 à 09:28, Stuart Tusspot a dit : Chacun sa méthode de survie, même si celle ci semble plus les rapprocher de la mort que les en éloigner. Expand La sélection naturelle a été impitoyable pour arriver à ce resultat.
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