poney Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Elle reprend les arguments de PEPS economie mais elle n'y pige rien du coup elle mélange tout, c'est épique.
ph11 Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Ce qui est curieux, c'est que pour des gens qui considèrent que l'économie n'est pas une science dure, ils ont une drôle de tendance à créer des modèles mécanistes par cette science inexacte… L'économie, c'est scientifique quand ça les arrange…
ModernGuy Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Toutafay. Arriver a faire passer les marxistes, champions du materialisme historique, de la lutte des classes et de la planification "scientifique" pour des economistes "softs" et pragmatiques, alors que les concepts marxistes sont on ne peut plus rigidees , c'est fort. (a noter que Marx lui même serait certainement consterné de constater le dogmatisme de ses héritiers justement. )
Voy Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Qui est cette conne ? https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Marie+Charrel+iep+grenoble Diplômée de Sciences Pipo Grenoble. Les chiens ne font pas des chats.
ModernGuy Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Sciences-Po [Autre-Chose-Que-Paris] = Diplome en carton avec un nom qui pète.
Bézoukhov Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Elle reprend les arguments de PEPS economie mais elle n'y pige rien du coup elle mélange tout, c'est épique. Yep, autant les mecs de PEPS sont pas cons, autant là, c'est du niveau : Hétérodoxe => Gentil => Keynésien => de gauche donc orthodoxe => méchant => libéral => de droite.
ph11 Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Et donc, si on critique un économiste gauchiste, on risque de se faire traiter d'hétérophobe. J'espère qu'il ne va pas y avoir d'économie transdoxe.
Orval Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 J'espère que personne pour ceux qui ont des enfants ici, vous ne les aimez pas trop et vous ne faites pas trop de choses pour eux. ‘What we realised we needed was a way of thinking about what it was we wanted to allow parents to do for their children, and what it was that we didn’t need to allow parents to do for their children, if allowing those activities would create unfairnesses for other people’s children’. Et leur lire des histoires, avant d'aller dormir, mais vous ne pensez pas au désavantage que l'enfant aura par rapport au fils d'une famille alcoolique qui le battrait chaque soir ? ‘The evidence shows that the difference between those who get bedtime stories and those who don’t—the difference in their life chances—is bigger than the difference between those who get elite private schooling and those that don’t,’ he says. This devilish twist of evidence surely leads to a further conclusion—that perhaps in the interests of levelling the playing field, bedtime stories should also be restricted. In Swift’s mind this is where the evaluation of familial relationship goods goes up a notch. Et tout ça par des soit disant philosophes. On peut dire que Platon à des beaux héritiers. http://www.abc.net.au/radionational/programs/philosopherszone/new-family-values/6437058
Brock Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 edit: ahah mon dieu on dirait une blague tellement c'est triso ok les commentaires sont a la page I think it is unfair that some people are addicted to heroin but others aren't. To even the playing field we should make sure children are given their first mandatory shot of heroin when they graduate so that they don't have an unfair advantage over everyone else.
Brock Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 l'article et le travail de Swift sont caracteristiques du savant imbecile, qui utilise la puissance de son esprit a formuler des positions revoltantes, pour les rammolir par la suite avec des consideration plus realistes, pour au final dire que le blanc est clair et que quand le soleil brille il fait beau. Que quelques trouducs nevrotiques dont les ecrits survivent par hasard soient consideres comme des philosphes millenaires, passe encore, mais qu'on paye avec nos sous des professionnels de l'errement intellectuel pour qu'il produisent ce genre de brillance , c'est tropporrible.
Johnathan R. Razorback Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Et tout ça par des soit disant philosophes. On peut dire que Platon à des beaux héritiers. Platon était le premier socialiste (dixit Nietzsche). Certains passages de sa République peuvent faire flipper.
Ultimex Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Ce qui prouve que Nietzsche pouvait se planter... Enfin bon, on ne va pas relancer le débat sur la République de Platon. (Mais pour information, on peut aller voir les analyses de Gadamer, Voegelin, Strauss et Bloom : http://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Republic_(Plato)#20th_century)
Elphyr Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Je suis le seul à n'aimer ni Platon ni Nietzsche ?
Theor Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Personnellement, je n'aime pas la philosophie, je trouve que c'est une discipline de masturbation intellectuelle apportant très peu de réponses, en plus d'être un repaire de pseudo intellectuels arrogants et liberticides.
Gio Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Platon était le premier socialiste (dixit Nietzsche). Certains passages de sa République peuvent faire flipper. Il n'y a pas que Nietzsche qui disait que Platon était le premier socialiste. Bastiat aussi, et avant lui, Alfred Sudre. Je suis le seul à n'aimer ni Platon ni Nietzsche ? Non, Platon est rarement apprécié follement des libéraux, en tant que précurseur du communisme. Quant à Nietzsche, voilà ce qu'en disait Mises : « Il vaut la peine de remarquer que les hommes qui se sont distingués en vantant la prééminence des impulsions sauvages de nos barbares aïeux étaient si fragiles que leur corps n'aurait pas répondu aux conditions requises â pour « vivre dangereusement ». Nietzsche, même avant son effondrement mental, était si maladif que le seul climat qu'il pût supporter était celui de la vallée de l'Engadine et de quelques districts italiens. Il n'aurait pas eu l'occasion d'accomplir son œuvre si, la société civilisée n'avait protégé ses nerfs délicats contre la rudesse de la vie. Les apôtres de la violence ont écrit leurs livres à l'abri de cette même « sécurité bourgeoise » qu'ils raillaient et dénonçaient. Ils furent libres de publier leurs sermons incendiaires parce que le libéralisme qu'ils méprisaient sauvegardait la liberté de la presse. Ils eussent été bien marris de devoir renoncer aux avantages de la civilisation décriée par leur philosophie. » Personnellement, je n'aime pas la philosophie, je trouve que c'est une discipline de masturbation intellectuelle apportant très peu de réponses, en plus d'être un repaire de pseudo intellectuels arrogants et liberticides. Pourquoi des philosophes ? de Revel devrait te plaire.
NoName Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Il n'y a pas que Nietzsche qui disait que Platon était le premier socialiste. Bastiat aussi, et avant lui, Alfred Sudre. Guyot, bien bien bien plus encore que Bastiat. Pour lui, c'est le père du césarisme et du spiritualisme, l'homme qui est le vrai père du christianisme.
Jesrad Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Eh ben, pas terrible le Mises la-dessus.Il n'est pas en train de dire "check your priviledges", il dit "tu te contredis dans les faits".
Johnathan R. Razorback Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Il n'est pas en train de dire "check your priviledges", il dit "tu te contredis dans les faits". Sur le principe, je ne vois pas ce qu'il y a de contradictoire dans le fait de prôner une façon de vivre qu'on est physiquement incapable de pratiquer soi-même. Mais de toute façon la discussion est biaisée. Je respecte grandement Mises mais il confond clairement Nietzsche avec d'autres de ses contemporains. On ne peut raisonner pas classer dans "apôtre de la violence" quelqu'un qui a vilipendé toute sa vie le militarisme prussien et clamé qu'une guerre entre européens serait une tragédie comparable à celle qui a entraîné le déclin de la Grèce. Dans une lettre à sa mère du 30 octobre 1887, Nietzsche écrit clairement qu'il ne souhaite pas être "apothéosé comme le philosophe des hobereaux." Mises me semble lire Nietzsche dans une approche historiographique qui en fait un préfasciste, ce qui est selon moi injustifié. Sans compter que le champion de cette tradition est le philosophe marxiste Lukàcs ( http://www.amazon.fr/destruction-raison-Nietzsche-Georges-Lukacs/dp/2915854033).
Ultimex Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Non, Platon est rarement apprécié follement des libéraux, en tant que précurseur du communisme. Quant à Nietzsche, voilà ce qu'en disait Mises : Platon précurseur du socialisme et du communisme, bravo ! Mais allons encore plus loin, il doit y avoir moyen d'en faire le père du fascisme et du nazisme pendant qu'on y est. Platon, le philosophe maléfique ultime, le fondateur de tous les totalitarismes et ce, plus de 20 siècles avant que ces concepts ne soient développés. Vraiment, quel génial salopard ! On a beau jeu de venir reprocher (à raison) aux socialistes de plaquer leurs concepts et raisonnements au libéralisme, réduisant ce dernier à une bête idéologie, mais nous faisons pareil en analysant les philosophes classiques à travers le prisme libéral... Surtout que là, on parle de Socrate (vu par Platon), le roi de l'ironie, le type qui vient bombarder ses contradicteurs de questions pour les amener au bout de leurs principes/raisonnements et leur montrer que leurs conclusions sont parfois très problématiques. In his 1934 Plato und die Dichter (Plato and the Poets), as well as several other works, Hans-Georg Gadamer describes the utopic city of the Republic as a heuristic utopia that should not be pursued or even be used as an orientation-point for political development. Rather, its purpose is said to be to show how things would have to be connected, and how one thing would lead to another — often with highly problematic results — if one would opt for certain principles and carry them through rigorously. This interpretation argues that large passages in Plato's writing are ironic, a line of thought initially pursued by Kierkegaard. Some of Plato’s proposals have led theorists like Leo Strauss and Allan Bloom to ask readers to consider the possibility that Socrates was creating not a blueprint for a real city, but a learning exercise for the young men in the dialogue. There are many points in the construction of the "Just-City-in-Speech" that seem contradictory, which raise the possibility Socrates is employing irony to make the men in the dialogue question for themselves the ultimate value of the proposals. In turn, Plato has immortalized this ‘learning exercise’ in the Republic. One of many examples is that Socrates calls the marriages of the ruling class 'sacred'; however, they last only one night and are the result of manipulating and drugging couples into predetermined intercourse with the aim of eugenically breeding guardian-warriors. Strauss and Bloom's interpretations, however, involve more than just pointing out inconsistencies; by calling attention to these issues they ask readers to think more deeply about whether Plato is being ironic or genuine, for neither Strauss nor Bloom present an unequivocal opinion, preferring to raise philosophic doubt over interpretive fact.
poney Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Yep, autant les mecs de PEPS sont pas cons, autant là, c'est du niveau : Hétérodoxe => Gentil => Keynésien => de gauche donc orthodoxe => méchant => libéral => de droite. Les gens de peps sont plutôt des gauchos mais pour en connaître quelques-uns, ils savent très bien ce qu'est le libéralisme, d'ailleurs j'ai envoyé le lien de l'article à l'un d'eux qui m'a laconiquement répondu "c'est grave putaing". Bon sinon, dire que Platon est le premier socialiste, c'est nawak, quand bien même sa Republique n'est pas toujours libéral ou on l'entend maintenant. C'est vraiment de la rétroactivité intellectuelle à coup de massue.
Ultimex Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Bon sinon, dire que Platon est le premier socialiste, c'est nawak, quand bien même sa Republique n'est pas toujours libéral ou on l'entend maintenant. C'est vraiment de la rétroactivité intellectuelle à coup de massue.
PABerryer Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Platon a pu servir d'inspiration mais en aucun cas Platon ne peut être considéré comme communiste car l'idéologie qu'est le communiste n'était pas concevable intellectuellement à cette époque.
poney Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Voilà. C'est une chose que certains socialistes aient lu Platon et aient pris certains points de départ chez lui pour faire leur théorie. S'en est une autre de dire qu'il est socialite. De la même manière, on a beau apprécier "l'éthique à nicomaque", ça ne fait pas d'Aristote un libéral pour la cause.
Johnathan R. Razorback Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 La caste des guerriers de la République platonicienne a tout de même un mode de vie communiste. Mode de vie que Platon recommande donc pour un certain nombre de ses contemporains. Évidemment, il n'a pas imaginé la socialisation des moyens de production. Mais il ne faudrait pas non plus réduire le socialisme au seul marxisme.
poney Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Le socialisme, c'est quand même (je paraphrase) l'émancipation du travailleur du capital, sans être spécialement marxiste. C'est pas parce que les socialistes d'aujourd'hui ne le sont plus vraiment que ça n'est pas ça. Platon peut bien organiser son armée comme il le veut, ça n'en fait pas du socialisme. Sinon on revient sur les gogoleries en mode "sparte c'était du fascisme" ou que sais-je.
Loi Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Eh ben, pas terrible le Mises la-dessus. N'hésite pas à étayer tes propos.
Brock Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 je ne vois pas ce qu'il y a de contradictoire dans le fait de prôner une façon de vivre qu'on est physiquement incapable de pratiquer soi-même. franchement moi non plus, on se demande vraiment
Brock Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 N'hésite pas à étayer tes propos. "apotre de la violence" pour Nietzsche c'est un peu extreme non?
Johnathan R. Razorback Posté 14 mai 2015 Signaler Posté 14 mai 2015 Le socialisme, c'est quand même (je paraphrase) l'émancipation du travailleur du capital, sans être spécialement marxiste. Avec cette définition, la social-démocratie (donc Hollande) n'est pas socialiste. Or, avec la déclin du marxisme, c'est au contraire la forme de socialisme qui survit le mieux. Même ce qu'on appelle la "gauche radicale" se rapproche de ce modèle d'Etat-providence. Sinon, quid de Thomas More ? Rousseau ? Saint-Just ? Babeuf ? Proudhon ? Edouard Bernstein ? Otto Strasser ?
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