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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Le truc qu'il a pas compris c'est que dans l'histoire du dilemme du prisonnier c'est la société qui la dans l'os. Si on applique ça à l'économie et a la concurrence celui qui la dans l'oignon c'est le consommateur. Celui qui n'est pas propriétaire des moyens de production.

Posté
  Le 10/06/2015 à 13:23, Sloonz a dit :

Tu confonds surement avec la théorie des choix publics.

 

ho, cet epic fail :D

 

Quand je disais que je n'y connaissais rien.

 

  Le 10/06/2015 à 13:41, noob a dit :

Le truc qu'il a pas compris c'est que dans l'histoire du dilemme du prisonnier c'est la société qui la dans l'os. Si on applique ça à l'économie et a la concurrence celui qui la dans l'oignon c'est le consommateur. Celui qui n'est pas propriétaire des moyens de production.

 

De toute façon, la concurrence ne signifie pas qu'il n'y a pas discussion, débat ou contact. La meilleure allégorie est celle du sport : n'importe quel joueur dans une équipe ou le niveau moyen est au niveau du sien sait qu'il y a concurrence pour son poste et qu'il doit faire en sorte d’être toujours mieux. Ca ne signifie pas qu'il doit aller casser une jambe aux autres, mais qu'il doit plus s'entrainer, mieux se nourrir, que sais-je encore, bref, ne pas se laisser aller. Combien de fois par an on peut lire un footeux dire "la concurrence est forte dans cette équipe, il faut que je me surpasse pour ne pas faire du banc". Ergo, ça tire le niveau vers le haut. C'est ça la concurrence, c'est pas des joueurs qui tapent la balle avec des œillères en essayant de tacler leurs coéquipiers afin d'être sur de rester sur le terrain.

 

Comparer le dilemme du prisonnier et la concurrence, c'est tellement con que je ne sais pas comment Maris, suffisamment intelligent pour lire et apprécier Hayek, tombe dans un panneau si visible.

Ou alors les gens qui le lisent n'ont rien compris, ce n'est pas impossible.

Posté
  Le 10/06/2015 à 12:58, poney a dit :

Mon collègue : "Bernard Maris à prouvé que l'économie néolibérale basée sur la compétition et la concurrence ne marche pas en prenant l'exemple du dilemme du prisonnier. Ce qui marche c'est la coopération, c'est parce que les prisonniers sont en concurrence qu'ils se retrouvent punis".

 

Foua :D

 

C'est débile de prendre le dilemme du prisonnier pour dire que l'économie de marché, ça fonctionne pas.

Ça, c'est sur que si on n'a pas les bonnes informations, on fait de moins bons choix que si on les a…

D'ailleurs, une association ou un contrat, ce sont des formes de coopération, non ?

Posté

Oui, c'est ce que je disais en même temps que toi :)

Posté

Après, en doctrine, on trouve des auteurs fustigeant le droit des contrats car les intérêts conciliés par le contrat sont antagonistes. Ils prônent le solidarisme contractuel. 

 

Vous pouvez en apprendre plus ici :

 

https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2003_37/deuxieme_partie_tudes_documents_40/tudes_diverses_43/doctrine_devant_6260.html

 

  Citation
Au rebours, s’est bâtie l’Ecole solidariste. Non, les hommes ne naissent pas libres et égaux ! Ils naissent dans une société déjà constituée et se trouvent pris d’emblée dans un réseau de relations sociales contraignantes. L’homme isolé et indépendant est pure fiction. L’homme est par nature un être social.(2) Il naît « débiteur de l’association humaine ».(3) Son état naturel n’est pas la liberté, c’est l’interdépendance et la solidarité sociale : il bénéficie des avantages d’une société préconstituée, il a envers ses membres une dette de solidarité.

 

J'avoue avoir un penchant pour l'autonomisme contractuel. 

Posté
  Le 10/06/2015 à 13:07, poney a dit :

Le plus rigolo c'est qu'il me semble que la théorie des jeux (a quoi je ne connais rien, je précise) est fortement mobilisée par les libéraux et la droite conservatrice.

Ou je confonds avec la théorie des choix politiques ?

 

edit : haha, grâce à mes nouveaux supers pouvoirs, je peux éditer mes fautes d'orthographes dans les quotes que vous faites :D :D :D

 

La théorie des choix publics utilise beaucoup ce genre de modélisations (en particulier Buchanan et de Jasay en éco ou Gauthier en philo morale). Plus généralement, c'est utilisé pour tout ce qui touche aux problèmes des biens publics, en général pour la démonter et montrer que la coopération est possible sans le deus ex machina de l'Etat (Evolution of cooperation d'Axelrod et tutti quanti). Par contre droite conservatrice, je ne vois pas trop.

Posté
  Le 10/06/2015 à 14:12, Flashy a dit :

Après, en doctrine, on trouve des auteurs fustigeant le droit des contrats car les intérêts conciliés par le contrat sont antagonistes. Ils prônent le solidarisme contractuel. 

 

Vous pouvez en apprendre plus ici :

 

https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2003_37/deuxieme_partie_tudes_documents_40/tudes_diverses_43/doctrine_devant_6260.html

 

 

 

 

J'avoue avoir un penchant pour l'autonomisme contractuel. 

 

Mais ils sont trop nuls : "libre et égaux" ça signifie qu'ils ne sont pas esclavage et qu'ils ont tous les même droits. Que les riches aient plus de facilités que les pauvres et plus de chance d'accéder aux postes supérieurs ne signifie pas "pas égal". On ne sait plus lire chez eux.

 

  Le 10/06/2015 à 14:17, F. mas a dit :

La théorie des choix publics utilise beaucoup ce genre de modélisations (en particulier Buchanan et de Jasay en éco ou Gauthier en philo morale). Plus généralement, c'est utilisé pour tout ce qui touche aux problèmes des biens publics, en général pour la démonter et montrer que la coopération est possible sans le deus ex machina de l'Etat (Evolution of cooperation d'Axelrod et tutti quanti). Par contre droite conservatrice, je ne vois pas trop.

 

C'est parce que je suis en train de lire "L'Etat" de De Jasay (mais j'avance doucement, le livre est dans mes toilettes...d'ailleurs, j'ai bien rigolé en voyant qu'il se servait de Marx et Engels pour défoncer l'égalitarisme :D ). Pour la droite conservatrice, je pensais au GOP, j'ai cru avoir lu que cette théorie marchait bien chez eux mais il n'est pas impossible que a) je confonds ou que B) j'ai raison mais l'article racontait n'importe quoi.

Posté

edit : Comme ce n'est qu'une modélisation, on peut même exposer la nécessité de l'Etat pour éviter le phénomène de freeride et les limites du marché en faisant usage de ses outils, notamment le dilemme du prisonnier (cf ce que fait un type comme Gael Giraud, qui passe pour un spécialiste en France mais me semble en retard de plusieurs décennies sur le sujet)

Posté
  Le 10/06/2015 à 13:53, poney a dit :

ho, cet epic fail :D

Quand je disais que je n'y connaissais rien.

De toute façon, la concurrence ne signifie pas qu'il n'y a pas discussion, débat ou contact. La meilleure allégorie est celle du sport : n'importe quel joueur dans une équipe ou le niveau moyen est au niveau du sien sait qu'il y a concurrence pour son poste et qu'il doit faire en sorte d’être toujours mieux. Ca ne signifie pas qu'il doit aller casser une jambe aux autres, mais qu'il doit plus s'entrainer, mieux se nourrir, que sais-je encore, bref, ne pas se laisser aller. Combien de fois par an on peut lire un footeux dire "la concurrence est forte dans cette équipe, il faut que je me surpasse pour ne pas faire du banc". Ergo, ça tire le niveau vers le haut. C'est ça la concurrence, c'est pas des joueurs qui tapent la balle avec des œillères en essayant de tacler leurs coéquipiers afin d'être sur de rester sur le terrain.

Comparer le dilemme du prisonnier et la concurrence, c'est tellement con que je ne sais pas comment Maris, suffisamment intelligent pour lire et apprécier Hayek, tombe dans un panneau si visible.

Ou alors les gens qui le lisent n'ont rien compris, ce n'est pas impossible.

Le marché fonctionne à 80 de coopération et 20 de compétition

On voit toujours la compétition entre Pepsi et coca

On ne voit jamais la coopération entre tout ceux qui font chaque produit pris séparément.

Et le pire c'est qu'il est probable qu'une part importante des acteurs qui rendent possible la vente du Pepsi travaille aussi pour coca

Posté

De toute façon avec les gauchistes, la concurrence c'est mal et la coopération (les cartels donc), c'est mal aussi. Tout est mal.

Posté
  Le 10/06/2015 à 14:59, Tramp a dit :

De toute façon avec les gauchistes, la concurrence c'est mal et la coopération (les cartels donc), c'est mal aussi. Tout est mal.

 

En dehors de l'Etat, tout est mal, tout est le mal. Remarque, ça simplifie la grille de lecture pour comprendre leur argumentation.

Posté
  Le 10/06/2015 à 14:59, Tramp a dit :

De toute façon avec les gauchistes, la concurrence c'est mal et la coopération (les cartels donc), c'est mal aussi. Tout est mal.

 

+10.

 

Sauf l'Etat. Ou le prolétariat révolutionnaire, ça dépend.

 

edit: grillé par Groucho Marx.

Posté
  Le 10/06/2015 à 14:59, Tramp a dit :

De toute façon avec les gauchistes, la concurrence c'est mal et la coopération (les cartels donc), c'est mal aussi. Tout est mal.

 

  Le 10/06/2015 à 15:01, Groucho Marx a dit :

En dehors de l'Etat, tout est mal, tout est le mal. Remarque, ça simplifie la grille de lecture pour comprendre leur argumentation.

 

Pour les gauchos gagner des sous c'est mal s'ils ne sont pas versé par une haute autorité morale.

Posté
  Le 10/06/2015 à 14:59, Tramp a dit :

De toute façon avec les gauchistes, la concurrence c'est mal et la coopération (les cartels donc), c'est mal aussi. Tout est mal.

:D
Posté

Quand tu repasses par hasard sur vomigorax 

..

  Citation

 

l’abolition du travail est réclamée dès l’idéologie allemande, et l’abolition du salariat devient la revendication centrale, révolutionnaire, par excellence. Le Livre 3 du Capital repose tout entier sur l’analyse de la mécanisation du travail, et la perspective de libérer les êtres humains de l’obligation de travailler. La « valeur travail » : c’est l’essence même du Protestantisme, du Capitalisme. 
 
Le Socialisme ne fait pas dans les valeurs, ou alors, dans la valeur « Révolution ». Enfin, rappelons que Marx était libéral, rédacteur en chef de la très libérale « Nouvelle Gazette rhénane ». Bref, les Léniniste et les Marxo-Keynésiens sont passé à côté de l’essentiel de la pensée de Marx, qui vise l’auto-émancipation de la population, la fin de la lutte des classes, la fin de la bourgeoisie, la fin du prolétariat.

 

Du Engels  :

 

  Citation

 

« Dès l’instant où la propriété privée des objets mobiliers s’était développée, il fallait bien que toutes les sociétés où cette propriété privée prévalait eussent en commun le commandement moral : tu ne voleras point. Est-ce que par là ce commandement devient un commandement moral éternel ? Nullement. Dans une société où les motifs de vol sont éliminés, où par conséquent, à la longue, les vols ne peuvent être commis que par des aliénés, comme on rirait du prédicateur de morale qui voudrait proclamer solennellement la vérité éternelle : Tu ne voleras point ! »

 

 

  Citation

 

Il suffit d’une loi qui détermine comment doit être réparti de façon juste dans une entreprise le bénéfice net : exemple :

 
-X% pour les patrons ou actionnaires avec un plafond raisonnable en plus du salaires de ceux qui sont actifs dans l’entreprise..
-Y% pour les salariés salariés 
-Z% pour l’investissement.
 
S’agissant d’une loi, les contrevenant font quoi ? Ils vont en tôle ! tout simplement !

 

Posté

Du coup, les salariés trop payés vont en taule?

En tant que patron, j'augmenterais en priorité les casse-couilles du coup  :chine:

Posté

Les salariés sont payés deux fois et les actionnaires une demie. La justice sociale selon la gauche.

Posté

Si il y à bien un truc qui nuit aux idées de gauche, c'est l'actionnariat salarié, je ne dis pas qu'il faille l'inciter outre mesure par la loi, loin de moi cette idée, mais ça rends le discours syndical très différent, et bien plus libéral, et les salariés moins polarisables dans le conflit bidon "salariés vs actionnaires", ce n'est pas nécéssairement une aubaine pour le salarié, loin de là, mais pour la santé des relations sociales dans l'entreprise c'est un gain tangible qui apporte une valeur ajoutée à celle-ci pour tous ses actionnaires (salariés ou non).

Posté

Les aventures de Bob, épisode 3.

 

Épisode précédent
 
Mon dernier message (rappel) :

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Sa réponse :

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Posté
  Citation

Là je dirai que le vrai et le faux n'existe qu'en rapport à un point de vue particulier. Je vais pas voir le monde de la même façon qu'un daltonien, on ne pourrait utiliser les mêmes mots, repères et avoir tous les deux raison.

Et donc est-ce que tous les points de vue se valent ? Si non pourquoi ?
Posté
  Le 10/06/2015 à 21:06, neuneu2k a dit :

Si il y à bien un truc qui nuit aux idées de gauche, c'est l'actionnariat salarié, je ne dis pas qu'il faille l'inciter outre mesure par la loi, loin de moi cette idée, mais ça rends le discours syndical très différent, et bien plus libéral, et les salariés moins polarisables dans le conflit bidon "salariés vs actionnaires", ce n'est pas nécéssairement une aubaine pour le salarié, loin de là, mais pour la santé des relations sociales dans l'entreprise c'est un gain tangible qui apporte une valeur ajoutée à celle-ci pour tous ses actionnaires (salariés ou non).

 

Et là, pour le coup, les salariés sont justifiés à être admis au CA.

Posté
  Le 10/06/2015 à 21:39, Voy a dit :

(je pense qu'il parle de La Vertu d'Égoïsme gio)

J'ai eu plusieurs discussions différentes sur ce livre.

 

Et ma réponse, assez sobre :

  Révéler le contenu masqué
Posté

Dans sa réponse n°7 Bob suggère d'entraîner la discussion vers des domaines plus pratiques, je pense que ça serait une bonne chose. Mais visiblement Gio n'est pas pressé.

Par contre son relativisme me hérisse le poil. "Oui dans le fond on a tous raison, question de perspective". Putain. Cette fuite de la réalité. Faut lui faire lire Nietzsche, avec ce que ça implique comme réflexion sur la nécessité d'admettre le caractère tragique de l'existence (ou Mises, lorsqu'il dit que la découverte de la réalité est une expérience pénible).

 

Bob est un peu comme Cypher dans Matrix, il préfère un bonheur tranquille et lâche à l'inconfort de la vérité.

Posté

Je trouve au contraire que la découverte de la réalité est une très bonne expérience reposante. Ça ne sert à rien de se révolter contre la réalité.

Posté

Ca ne me choque pas plus que ça. Au contraire, si chacun vit dans sa propre réalité avec ses propres croyances qui font que chacun a raison, c'est alors la raison même pour vivre et laisser vivre sans chercher à vouloir user de pouvoir ou de coercition sur autrui.

 

La liberté, c'est l'absence de désir de dominer autrui.

Posté
  Le 10/06/2015 à 21:52, Theor a dit :

Au contraire, si chacun vit dans sa propre réalité avec ses propres croyances qui font que chacun a raison, c'est alors la raison même pour vivre et laisser vivre sans chercher à vouloir user de pouvoir ou de coercition sur autrui.

 

Pour le meilleur ou pour le pire, les relativistes et les solipsistes sont ultra-minoritaires.

 

Je dois être plus platonicien que toi. Snow va exulter.

Posté

C'est pas moi qui vais dicter aux autres (libéraux ou pas) quoi penser ou faire des lois pour l'encadrer, ni leur demander de penser comme moi. J'en ai tellement rien à foutre que j'en exulte d'impression d'être libre. :)

Posté
  Le 10/06/2015 à 21:52, Theor a dit :

La liberté, c'est l'absence de désir de dominer autrui.

 

La liberté est un état de fait, pas un état d'âme. Il y a des gens que personne ne veut dominer (c'est encombrant) et qui ne sont pas libres pour autant. Voir les écrits d'Arendt sur les apatrides (oui je suis dans mon moment Arendt).

 

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