Rübezahl Posté 22 février 2016 Signaler Posté 22 février 2016 Y a pas à dire : le business du catastrophisme et de la peur a le vent en poupe. Je crois que c'est vraiment une constante historique/temporelle et spatiale très étendue. Je vois le nombre de personnes qui adorent avoir peur, c'est considérable. C'est sans doute lié à la capacité de l'être humain à (tenter de) prévoir, comparativement à toutes les autres espèces qui vivent au jour le jour. Et la réponse politique à cette demande de chtouille ... c'est dans une certaine mesure une réponse à une demande du marché. Il y a une demande de plumaison tout le temps.
Eltourist Posté 22 février 2016 Signaler Posté 22 février 2016 Je peux le comprendre comme une certaine expression de l'aversion au risque des hommes : il vaut mieux avoir anticipe le pire et s'etre trompe, qu'avoir ete trop optimiste et s'etre trompe. Apres c'est clairement un filon, comme José le dit, un "business du catastrophisme".
Rusty Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 Léger hérissement de poils quand le responsable des emprunts toxiques de la ville de St-Maur-des-Fossés fait son mea-culpa. A 30 ans, « sans être ni meilleur ni moins honnête que 6 000 maires ou adjoints ou directeurs d’établissements publics », Nicolas Clodong a signé 2 emprunts toxiques que Saint-Maur va renégocier. Il était en 2007 l’adjoint aux finances de Jean-Louis Beaumont. Aujourd’hui dans l’opposition, il s’est livré jeudi en conseil à un mea culpa salué par l’assemblée. « Je voudrais dire ma part, rien que ma part de responsabilité, dans l’évolution non maîtrisée des taux d’intérêt qu’ont connu certains prêts que j’ai signés », a-t-il expliqué, avant de rappeler notamment « la quasi-inexistence de cadre législatif et réglementaire » puis les réalisations rendues possibles par ces emprunts comme la médiathèque et l’école Cavell. Refusant le terme de « mea culpa », il a en marge du conseil expliqué qu’il était, pour lui, « important de faire le solde de tout compte ». Il semble qu'il faille un cadre législatif pour empêcher les gens de signer n'importe quoi.
Marlenus Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 Je peux le comprendre comme une certaine expression de l'aversion au risque des hommes : il vaut mieux avoir anticipe le pire et s'etre trompe, qu'avoir ete trop optimiste et s'etre trompe. Entre l'optimise et le pessimiste, les deux vont vivre la même chose. Mais en attendant qu'elle arrive l'optimiste sera heureux et le pessimiste malheureux.
NicolasB Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 J'aime la censure avec l'avatar de Poney.
Tremendo Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 Il semble qu'il faille un cadre législatif pour empêcher les gens de signer n'importe quoi. d'être consCorrigé
Neomatix Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 Léger hérissement de poils quand le responsable des emprunts toxiques de la ville de St-Maur-des-Fossés fait son mea-culpa. Il semble qu'il faille un cadre législatif pour empêcher les gens de signer n'importe quoi. Le gars c'est un Sup de Co' Jouy-en-Josas et on va nous faire croire qu'il ne savait pas ce qu'il signait ? Ben voyons...
Rübezahl Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 C'est à dire que pour plein d'élus, l'élection a réellement valeur de cape d'infaillibilité/invulnérabilité. (Je parie qu'il y en a qui essaient de marcher sur l'eau).
Groucho Marx Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 Donc, une loi pour empêcher les élus et fonctionnaires d'être cons. Ils sont lourds quand même, les gus en charge des finances.
FabriceM Posté 25 février 2016 Signaler Posté 25 février 2016 On a un nominé d'honneur au festival du plus gros nullard de la planète. Le guss à partir de la 38ème seconde. Sur la page wiki qui lui est consacrée Criticism Egeland has been criticized for the way he handles relief programs.In 2007, the Norwegian TV channel TV2 aired a documentary entitled De hvite hjelperne (The white helpers) with footage and research from Malawi concerning the Norwegian Red Cross's donation of hundreds of Norwegian army surplus M621 trucks. The documentary highlighted the trucks' primitive construction and poor condition, and general uselessness to the Malawi community. Although Egeland and the Red Cross declared this operation a success, the trucks were little more than scrap metal.[13]In March 2008, TV2 aired another documentary entitled Sultbløffen (The famine scam) about the 2005–06 Niger food crisis. Then-UN relief coordinator Egeland and several others were accused of bluffing and of blowing the situation out of proportion.[14] Applaudissons ce grand, grand professionnel, serviteur de l'humanité.
Tramp Posté 26 février 2016 Signaler Posté 26 février 2016 Comment développer une économie au service de l’homme ? La formule est peut-être populaire, voire banale. Elle n’en reste pas moins « essentielle, révolutionnaire, dans la mesure où elle remet l’économie sur ses pieds, en posant la question même de sa finalité », affirme le docteur en sciences économiques Philippe Vadjoux. Alors que l’économie est devenue synonyme de mensonges et scandales, de dégâts sociaux et environnementaux, l’économiste s’aventure sur le « chemin étroit qui relie l’être humain au système économique ». Dans l’Economie a-t-elle un sens ?, il analyse la logique et les contradictions du système capitaliste et recense les innovations, expériences et idées pour esquisser un monde nouveau dans un bouillonnement parfois confus. L’ouvrage est construit à partir de trois grandes questions, qui correspondent aux trois parties du livre. Il s’agit tout d’abord de comprendre comment nous sommes devenus capitalistes. En remontant l’histoire, Philippe Vadjoux rappelle que bien des citoyens se sont révoltés contre cette vision restrictive d’un système dont la seule finalité est de produire de l’argent...Et pourtant le capitalisme s’est imposé. Un pacte faustien Comment expliquer que des décisions essentielles concernant notre mode de vie soient prises par des groupes puissants, dans leurs seuls intérêts ? La réponse est peut-être au fond de nous : progressivement, une contradiction s’est installée au coeur de chaque individu, avance-t-il en substance. L’« homo-economicus est à la fois un travailleur qui va défendre son emploi et son salaire contre l’employeur, c’est aussi un consommateur satisfait de voir baisser les prix des produits, c’est enfin un épargnant avisé qui va chercher les meilleurs placements financiers ». Nous aurions établi un pacte faustien avec le pouvoir en place, renonçant à exercer pleinement notre rôle de citoyen à condition de profiter de la société de consommation. Un pacte que « la classe ouvrière a passé au cours des Trente Glorieuses en abandonnant les idéaux du Grand Soir au profit de conquêtes matérielles et salariales ». Sa cnclusion: nous sommes ainsi tous devenus, consciemment ou pas, capitalistes. Pourquoi alors vouloir dépasser ce système ? Cette question est au coeur de la deuxième partie de l’ouvrage. Crises à répétition, inégalités sociales injustifiées, catastrophes environnementales… les contradictions inhérentes au capitalisme sont nombreuses. Si le capitalisme nous a permis d’accomplir des révolutions technologiques et économiques, « admettre que la seule boussole du monde puisse être le profit est une vision si réductrice de l’humanité qu’elle conduit à notre perte »,affirme l’auteur. Comment alors remettre l‘économie au service de l’humanité ? C’est la vraie question pour l’économiste, qui y consacre la dernière partie de son ouvrage. Il s’agit moins pour lui de revenir en arrière, en détruisant l’esprit d’entreprise ou la concurrence, que de « dépasser ce système par l’initiative, l’innovation ». L’esquisse de ce nouveau monde est déjà sous nos yeux dans l’économie participative: Associations de bénévolat, share economy, crowdfunding, micro-crédit, Finance Watch, commerce équitable… tous ces mouvements sont à la recherche d’une démocratie réelle, dans leurs objectifs comme dans leur fonctionnement. La naissance d’une économie hybride - économie marchande et économie solidaire - permettrait aux consommateurs de choisir entre deux modes de vie. L’auteur appelle aussi au changement dans l’évaluation de l’activité économique « afin de mieux définir l’utilité des investissements et des produits ». S’il ne fallait retenir qu’une citation tirée de ce livre qui abonde en références, ce serait une phrase de Einstein : « un système crée ses limites et ses contradictions. Pour en sortir il faut concevoir un autre système. Ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique ». Toujours les mêmes conneries. Qui a filé un doctorat à ce type ?
Neomatix Posté 26 février 2016 Signaler Posté 26 février 2016 Sciences Po. C'est pas comme si c'était le seul en plus...
POE Posté 26 février 2016 Signaler Posté 26 février 2016 ok, ne peut on pas dire que l'économie a pas mal changé depuis l'éclosion du libéralisme classique du XIX°, que la finance a pris une place prépondérante au détriment de l'économie réelle, et que ce découplage explique en partie le fait que le sens de l'économie échappe à pas mal de monde sinon à tout le monde ce qui contribue à l'éclosion de ce genre de mouvement ?
ph11 Posté 26 février 2016 Signaler Posté 26 février 2016 L'économie réelle, l'égalité réelle, la démocratie réelle. C-a-d le communis', tiens.
Nigel Posté 26 février 2016 Signaler Posté 26 février 2016 L'économie réelle, c'est celle qui a apporte des voix pour les élections
POE Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 S'il y a des économistes parmi nous, ils pourront peut être nous aider. Y a t il une définition de l'économie réelle ? L'économie réelle ça pourrait être l'économie productrice de biens et services, sauf que les banques et autres sociétés de bourse fournissent également des services. Ce pourrait être l'économie à l'exclusion du secteur banque et finance ? La distinction dans ce cas à défaut d'être justifiée ne sera pas trop compliquée à mettre en œuvre. Il y a des économistes libéraux qui se sont intéressés à la question ?
Hayek's plosive Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Ça va faire 10 piges que t'es inscrit sur liborg et tu te poses des questions comme ça ?
Mathieu_D Posté 27 février 2016 Auteur Signaler Posté 27 février 2016 Ça va faire 10 piges que t'es inscrit sur liborg et tu te poses des questions comme ça ?On se pose toujours des questions fondamentalement basiques, comme "quoi boire ? ".
Hayek's plosive Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Sauf que celle-la c'est une question de journaliste semi-habile.
Elphyr Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Réponse de journaliste amateur : Oui j'entends beaucoup parler d'économie réelle et même chez des libéraux (au moins des capitalistes). Chez les cocos on sait tous ce que ça veut dire : c'est l'économie des vrais gens palpables qui s'echangent des choux et des patates. C'est un terme fourre tout qui sert à exclure la finance. Chez les capitalistes c'est un poil différent (de ce que j'ai pu observer). L'économie irréelle (qui est en fait beaucoup plus simple à définir que l'économie réelle) représente l'ensemble des tromperies, des magouilles, des opérations financières (et quasiment toutes faites par les banques centrales) qui n'ont aucun sens dans la réalité mais qui, sur le plan mathématique ou géopolitique, ont un impact. Exemple : les différents QE, ou comme les appellent les hypocrites les "méthodes non conventionnelles". Les cocos et les capitalistes n'ont alors pas une définition très différente, si ce n'est sur un point : les capitalistes savent de quoi ils parlent et peuvent donc raffiner la definition d'économie irréelle à autre chose que "la méchante finance apatride".
Tremendo Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Aujourd'hui des transactions ont lieu électroniquement dans le monde entier, avec des geeks derrière leurs claviers regardant des graphiques tout ça. Le petit socialaud il comprend rien à tout ça donc pour lui ça parait irréel. Et chaque fois qu'un socialaud ne comprend rien à quelque chose il balance un nouveau concept, de la novlangue.
ph11 Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 S'il y a des économistes parmi nous, ils pourront peut être nous aider. Y a t il une définition de l'économie réelle ? L'économie réelle ça pourrait être l'économie productrice de biens et services, sauf que les banques et autres sociétés de bourse fournissent également des services. Ce pourrait être l'économie à l'exclusion du secteur banque et finance ? La distinction dans ce cas à défaut d'être justifiée ne sera pas trop compliquée à mettre en œuvre. Il y a des économistes libéraux qui se sont intéressés à la question ? Nope. C'est juste l'économie où un coco peut constater la valeur-travail.
POE Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 La distinction réelle/irréelle m'intéresse moins que la relation et la distinction entre la finance et le reste de l'économie. L'important ici n'est pas de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, mais plutôt de mieux comprendre la place du secteur de la finance dans l'économie mondiale puisque la critique semble porter essentiellement sur ce point là. Avez vous des références d'économistes libéraux qui se sont intéressés à cette question ?
Tramp Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Par exemple : un idiot va parler des dérivés comme un exemple d'économie casino/irréel. Sauf que les produits dérivés sont autant de l'économie irréelle que l'est ton assurance auto ou habitation. Autre exemple, un autre idiot pourrait dire la même chose pour les marchés actions. Sauf que les prix des marchés actions dépendent des anticipations de résultats de leurs entreprises. Y a pas de déconnexion. Globalement les marchés financiers réduisent le risque des activités économiques en le mutualisation, en permettant de diversifier ses investissements et en améliorant là liquidité des actifs. Plus tous les autres services qui y sont liés.
Neomatix Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Ce pourrait être l'économie à l'exclusion du secteur banque et finance ? Je vais créer un nouveau concept : la bonne économie et la mauvaise économie. La bonne économie c'est l'économie à l'exclusion des fabricants de vélo et des journalistes du Monde. 'tin c'est super pratique en fait. Je ne vois vraiment pas en quoi un ingé concevant un programme d'arbitrage pour lisser les différents marchés mondiaux participe moins à l'économie réelle que le plombier du coin ou même le VP en gestion d'actifs à Genève.
Elphyr Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 L'important ici n'est pas de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, mais plutôt de mieux comprendre la place du secteur de la finance dans l'économie mondiale puisque la critique semble porter essentiellement sur ce point là.Au delà de la finance, on en revient toujours aux robots. Les bot de marché, les opérations à la miliseconde... C'est un sujet assez facile à critiquer. Et je pense qu'on peut en faire une critique libérale sans tomber dans les poncifs anticapitalistes.
Tramp Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 C'est quoi le problème du trading à la miliseconde ou des bots de marché ?
Elphyr Posté 27 février 2016 Signaler Posté 27 février 2016 Tu vas entendre partout que c'est déconnecté du réel. Pas que de l'économie, mais bien de la réalité : ces opérations n'ont pas de fondement économique mais juste mathématique, ça ne représente aucune valeur, etc... Je n'ai aucune position car je ne me suis jamais penché sur la question et les poncifs anticapitalistes m'ennuient. Mais il est sûrement possible d'avoir un débat dessus.
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