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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Posté

Le sentiment "d'être français"  n'existe quasiment pas.

En fait, si. Et on le ressent d'autant lieux à l'étranger. Ce qui m'invite à penser que non seulement ce sentiment n'est en rien issu du pillage légal du pays, mais de plus le pillage légal réduit, sape, érode ce sentiment d'être Français.
Posté

En fait, si. Et on le ressent d'autant mieux à l'étranger. Ce qui m'invite à penser que non seulement ce sentiment n'est en rien issu du pillage légal du pays, mais de plus le pillage légal réduit, sape, érode ce sentiment d'être Français.

Tu ne voudrais pas développer un peu plus ton dernier point ? Cela m’intéresse. :)

Doit-on comprendre que la redistribution des richesses par l’État (un des objectifs officiels du pillage légal du pays et perçu comme tel) détruit tout sentiment d’appartenance à une communauté car ayant remplacé la solidarité naturelle en son sein (cette dernière demandant en effet une implication active des différents membres de cette communauté) ?

Posté

En fait, si. Et on le ressent d'autant lieux à l'étranger. Ce qui m'invite à penser que non seulement ce sentiment n'est en rien issu du pillage légal du pays, mais de plus le pillage légal réduit, sape, érode ce sentiment d'être Français.

 

Ce sentiment d'être français s'attache plus à des valeurs, à un patrimoine historique et culturel, qu'à des personnes.  Dans mon coin de campagne, en tout cas, être sympa avec son voisin, ou le mec du village d'en face, c'est déjà un défi. Chez les plus de 40 ans, déménager et apprendre à cotoyer des français d'un autre département qui ne sont pas déjà connus, c'est à la limite de l'impensable.

Posté

Tu ne voudrais pas développer un peu plus ton dernier point ? Cela m’intéresse. :)

Doit-on comprendre que la redistribution des richesses par l’État (un des objectifs officiels du pillage légal du pays et perçu comme tel) détruit tout sentiment d’appartenance à une communauté car ayant remplacé la solidarité naturelle en son sein (cette dernière demandant en effet une implication active des différents membres de cette communauté) ?

Non seulement la distribution d'argent d'autrui entre en compétition avec le sentiment de solidarité naturelle par le mécanisme que tu sous-entends, mais elle a aussi d'autres effets pervers. Le premier tient à son financement : chaque groupe va tenter de faire payer les autres, d'abord par souci de bénéficier davantage, puis par haine pure ("faut faire payer ces salauds de riches !" ou "faudrait pas que les pauvres passent entre les mailles du filet !").

Le deuxième tient à ses bénéficiaires : chaque groupe va tenter de tirer de plus en plus la couverture à lui (on pense aussi bien à la fameuse subvention qu'Edgar Faure a obtenu pour les artisans pipiers de Saint-Claude, qu'aux régimes spéciaux de Sécu, ou aux allocations diverses et variées) et à la retirer aux autres ("les riches n'ont pas besoin d'allocations familiales !", "les pauvres doivent travailler pour bénéficier de la solidatité nationale !", "les salzétrangers font rien qu'à siphonner tout notre pognon !").

Le troisième est que tout cela passe entre les mains des politiciens, dont le boulot est de désigner une fraction des gens à la vindicte de leur clientèle (because la politique, c'est définir l'ennemi, en dernière analyse).

Bref : quand on tient à rester ami avec quelqu'un, il ne faut pas qu'il y ait du pognon en jeu, et surtout pas du pognon pris par la force.

Posté

Non seulement la distribution d'argent d'autrui entre en compétition avec le sentiment de solidarité naturelle par le mécanisme que tu sous-entends, mais elle a aussi d'autres effets pervers. Le premier tient à son financement : chaque groupe va tenter de faire payer les autres, d'abord par souci de bénéficier davantage, puis par haine pure ("faut faire payer ces salauds de riches !" ou "faudrait pas que les pauvres passent entre les mailles du filet !").Le deuxième tient à ses bénéficiaires : chaque groupe va tenter de tirer de plus en plus la couverture à lui (on pense aussi bien à la fameuse subvention qu'Edgar Faure a obtenu pour les artisans pipiers de Saint-Claude, qu'aux régimes spéciaux de Sécu, ou aux allocations diverses et variées) et à la retirer aux autres ("les riches n'ont pas besoin d'allocations familiales !", "les pauvres doivent travailler pour bénéficier de la solidatité nationale !", "les salzétrangers font rien qu'à siphonner tout notre pognon !").Le troisième est que tout cela passe entre les mains des politiciens, dont le boulot est de désigner une fraction des gens à la vindicte de leur clientèle (because la politique, c'est définir l'ennemi, en dernière analyse).Bref : quand on tient à rester ami avec quelqu'un, il ne faut pas qu'il y ait du pognon en jeu, et surtout pas du pognon pris par la force.

Quand je lis ce genre de post je suis content d'être revenu :)

Posté

Ce qui m'invite à penser que non seulement ce sentiment n'est en rien issu du pillage légal du pays, mais de plus le pillage légal réduit, sape, érode ce sentiment d'être Français.

Même analyse.

Et j'ajouterais que comme ce pillage s'appuie de plus en plus sur de l'exacerbation de communautarisme (discrimination positive de A, de B, de C etc), c'est ainsi que l'état lui-même sape à la base l'idée de nation.

Posté

Non seulement la distribution d'argent d'autrui entre en compétition avec le sentiment de solidarité naturelle par le mécanisme que tu sous-entends, mais elle a aussi d'autres effets pervers. Le premier tient à son financement : chaque groupe va tenter de faire payer les autres, d'abord par souci de bénéficier davantage, puis par haine pure ("faut faire payer ces salauds de riches !" ou "faudrait pas que les pauvres passent entre les mailles du filet !").

Le deuxième tient à ses bénéficiaires : chaque groupe va tenter de tirer de plus en plus la couverture à lui (on pense aussi bien à la fameuse subvention qu'Edgar Faure a obtenu pour les artisans pipiers de Saint-Claude, qu'aux régimes spéciaux de Sécu, ou aux allocations diverses et variées) et à la retirer aux autres ("les riches n'ont pas besoin d'allocations familiales !", "les pauvres doivent travailler pour bénéficier de la solidatité nationale !", "les salzétrangers font rien qu'à siphonner tout notre pognon !").

Le troisième est que tout cela passe entre les mains des politiciens, dont le boulot est de désigner une fraction des gens à la vindicte de leur clientèle (because la politique, c'est définir l'ennemi, en dernière analyse).

Bref : quand on tient à rester ami avec quelqu'un, il ne faut pas qu'il y ait du pognon en jeu, et surtout pas du pognon pris par la force.

Merci. :)

Posté

Qu'est ce que tu as comme exemple ďe discrimination positive légale envers une communauté en France?

Je ne visais pas spécifiquement les communautés religieuses, bien que même elles ne soient pas non plus logées à même enseigne.

Je veux dire que l'état ne cesse de promouvoir du traitement différencié pour plein de groupes (que ce soit professionnels, territoriaux, etc). Et ces traitements différenciés ne me semblent pas de nature à générer de la cohésion.

Posté

Bref : quand on tient à rester ami avec quelqu'un, il ne faut pas qu'il y ait du pognon en jeu, et surtout pas du pognon pris par la force.

 

 Les bons comptes font les bons amis... En gros :P

Posté

Alain Laurent a dit une bêtise:
 

la cause du crime n’est autre que le criminel lui-même, qui, loin que cela se passe à l’insu de son plein gré, est quelqu’un qui décide sciemment que les autres ne valent rien tout en calculant rationnellement ses « chances » de ne pas être pris, et ni sévèrement puni.


cf: http://www.contrepoints.org/2016/01/12/235206-pour-une-philosophie-penale-forte-la-contribution-dayn-rand

Posté

Perso j'ai aime l'article, qu'est-ce qui vous derange dans l'affirmation citee plus haut par JRR ?

 

Prenons le cas d'une agression ou de la destruction de biens privés ou public dans un mouvement de foule / émeute. C'est passablement absurde de dire celui qui s'y livre fait un calcul rationnel coût-avantage...

 

De toute façon ni Rand ni la plupart des philosophes ne soutiendrait qu'un criminel agi rationnellement.

Posté

Je dirais que c'est son probleme d'avoir ete con (il a participe de son plein gre) et qu'on a pas s'en soucier au niveau de la punition.

Sur l'accident, ben c'est un accident quoi, au pire on punit pour negligence si negligence il y a eu, sinon c'est juste triste mais ca arrive.

 

Ma vision c'est un peu "Mec tu vis en liberalie, on est entre individus libres et responsables, si tu fous la m**** tu es responsable donc tu prends cher, basta."

Posté

Et donc on punit de la même manière quelqu'un qui assassine sa femme avec préméditation et un automobiliste qui tue un piéton sans commettre ni excès de vitesse, sans être bourré, etc. ?

Posté

Prenons le cas d'un homicide accidentel. Ou d'un homicide sans intention de donner la mort.

Déjà que Tramp fait pas la différence entre homicide et crime, si toi aussi tu t'y mets...
Posté

Et donc on punit de la même manière quelqu'un qui assassine sa femme avec préméditation et un automobiliste qui tue un piéton sans commettre ni excès de vitesse, sans être bourré, etc. ?

 

De ce que j'ai compris de l'article, non :

 

Un peu plus loin dans cette lettre elle conclut : « Un Code pénal doit traiter les individus en adultes, en êtres humains responsables. Il doit s’occuper uniquement de leurs actions et de leurs motivations objectivement établies »
Posté

Ça ne me semble pas incorrect de dire que certains individus font un calcul rationnel coût/bénéfices au moment de passer à l'acte et qu'un système pénal négligent renforce la partie bénéfice. 

Maintenant ça ne concerne pas les homicides involontaires et d'autre part beaucoup de criminels agissent aussi sans faire ce calcul.

Posté

Déjà que Tramp fait pas la différence entre homicide et crime, si toi aussi tu t'y mets...

 

Le meurtre (homicide involontaire), l'homicide volontaire non prémédité et l'homicide volontaire prémédité sont tous des crimes.

Posté

De ce que j'ai compris de l'article, non :

 

Bon, et dans le cas d'un accident, c'est quoi la "motivation objectivement établie" ? Il n'y en a pas et donc le droit pénal ne s'applique pas ?

Posté

Mises dirait qu'il agit nécessairement de façon rationnelle.

 

Je sais bien mais là Alain Laurent ne parle pas d'une action rationnelle au sens miséen (i.e. orientée vers une fin) mais réfléchie, calculée, intéressée et avantageuse. Et dans ce sens-là, pour Mises comme pour Rand, une action criminelle n'est pas rationnelle.

Posté

Bon, et dans le cas d'un accident, c'est quoi la "motivation objectivement établie" ? Il n'y en a pas et donc le droit pénal ne s'applique pas ?

S'il n'y a pas de faute, comment veux-tu que sa responsabilité soit engagée ?

Posté

Le meurtre (homicide involontaire), l'homicide volontaire non prémédité et l'homicide volontaire prémédité sont tous des crimes.

Sauf que la citation parle d'un crime et tu parles d'un homicide accidentel qui est un délit.

Posté

Déjà que Tramp fait pas la différence entre homicide et crime, si toi aussi tu t'y mets...

Tous les homicides sont criminels sauf preuve du contraire.

Posté

Sauf que la citation parle d'un crime et tu parles d'un homicide accidentel qui est un délit.

Ah ok tu joues sur les mots.

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