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Je Raconte My Life 2Π-1 Résurrection


José

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  Le 30/07/2014 à 10:06, Elphyr a dit :

Y'en à eu des débats stériles, là c'est quand même assez fort.

 

On a fait pire avec Tremendo.

 

 

A priori je suis parti pour passer Noel a Bruxelles.

Posté
  Le 30/07/2014 à 09:50, Kosher a dit :

Oui, bon, pour ma part, ce n'est pas la volontaire de ne rien faire, mais je n'y arrive pas. Déjà qu'il faut que je fasse un effort surhumain pour m'obliger à ne pas chercher les termes parfaits.

En fait quand on veut prendre un accent, on début c'est un peu comme si tu faisais du théâtre, tu dois respirer plus profondément et quasiment changer de voix.  C'est un vrai exercice de diction, il faut déjà bien maîtriser les phonèmes.

Par exemple les english ne disent jamais "Do you" dans la vie courante. C'est plutôt  un truc genre djiou.

Perso le truc qui m'a bien fait souffrir c'est de regarder des séries comme the Apprentice UK, là ça commence à être sportif. Et l'étape au-dessus, c'est le cockey slang.

 

  Le 30/07/2014 à 10:00, Miss Liberty a dit :

Certainement. Sauf que l'accent n'est pas uniquement une question de prononciation des mots un peu spéciale, c'est aussi une question de rythme et d'accentuation, et je t'assure que certains Français sont incompréhensibles en anglais même en faisant un gros effort, simplement parce qu'on n'arrive pas à identifier les mots importants de la phrase.

Quand on ne reconnaît même pas que quelqu'un parle en anglais, le problème n'est pas dans l'effort de celui qui écoute. ;)

C'est exactement ça le problème, lorsqu'un français spik anglish like zat il détruit totalement l'harmonie de la langue. Prononcer des syllabes qui sont quasiment muettes en anglais ça fait un peu l'effet de parler en jetke vetke.

Le truc le plus simple pour s'en rendre compte c'est de prendre un accent comme le chinois ou l'indien, eux ils ont une intonation complètement différente aux occidentaux et ça rend leur anglais quasiment incompréhensible pour les francophones.

Posté
  Le 30/07/2014 à 10:16, Tremendo a dit :

EDIT: Concernant les espagnols, effectivement par contre ils aiment bien rigoler quand on n'accentue pas les voyelles avec l'accent ou l'avant-dernière syllabe, ils sont ridicules avec ça.

Des franchouilles ces espagnols ce n'est pas possible.

 

En général un français qui reprend un autre français sur un accent c'est qu'il a toujours entendu un mot prononcé d'une telle façon et ça heurte ses oreilles de l'entendre prononcé d'une autre. 

 

Après bon, hein, la prononciation à l'oral c'est comme l'orthographe à l'écrit : c'est mieux pour tout le monde de suivre les coutumes établies. Selon le cadre ça peut mériter plus qu'un haussement d'épaules moral.

Posté
  Le 30/07/2014 à 08:04, Philiber Té a dit :

On m'a proposé une thèse pour début 2015, j'hésite à m'engager, je sens le traquenard... :-°

 

 

Si c'est pas un truc que t'as toujours voulu faire, non, n'y va pas.

C'est un job, un vrai job. Ce n'est ni des études prolongées, ni 3 ans de vacances payées à lire des bouquins cools.

Enfin, ça c'est si t'as le financement.

Sinon ça te ferais deux excellentes raisons de ne pas y aller.

Posté
  Le 30/07/2014 à 10:23, Hayek's plosive a dit :

On a fait pire avec Tremendo.

 

 

 

 

Tellement stérile le débat que tu as bondi sur ton clavier pour le relancer :icon_ptdr:

Ces franchouilles de Londres vraiment!

Posté
  Le 30/07/2014 à 10:45, Tremendo a dit :

Tellement stérile le débat que tu as bondi sur ton clavier pour le relancer :icon_ptdr:

Ces franchouilles de Londres vraiment!

 

I had to feed the troll! :D

Posté

Bon mais sinon tant qu'on est sur le fil de ma life, j'ai adoré Londres quand même, pour ma part c'est la grande ville la plus sympa en Europe avec Barcelone. En attendant que je connaisse mieux Amsterdam.

Posté
  Citation
Do you" dans la vie courante. C'est plutôt  un truc genre djiou

 

Nouvelle Ecosse:

-Djit?

-No, Dju ?

 

( did you eat? - no, did you? )

 

pour parler en francais de france il faut faire duckface, en englais et francais Quebs il faut bouger la machoire.

 

 

Posté
  Le 30/07/2014 à 10:34, poney a dit :

Si c'est pas un truc que t'as toujours voulu faire, non, n'y va pas.

C'est un job, un vrai job. Ce n'est ni des études prolongées, ni 3 ans de vacances payées à lire des bouquins cools.

Enfin, ça c'est si t'as le financement.

Sinon ça te ferais deux excellentes raisons de ne pas y aller.

 

Disons qu'après mon master je suis parti bosser et que je poursuivrai bien dans la recherche avec un doctorat. Même si le sujet n'embrasse pas parfaitement l'idée que je m'en fais, je sais pertinemment que pour trouver des financements il faut se plier à certaines obligations ou demandes. Mais lorsqu'on côtoie des thésards, même s'ils sont passionnés, on voit bien qu'ils galèrent, alors tout de suite on doute : comme une sorte de vertige de la recherche ! :-°

 

Posté

Il y a un TED sur la recherche et les thesards qui dit, en substance, que la galère, la merde noire, le tréfonds du doute, c'est le coeur nucléaire du progrès scientifique.

Le gars appelle ça le cloud, le nuage. Et ça lui parait très favorable, tant que tu ne restes pas butté sur l'objectif initial ou les hypothèses initiales.

 

 

Perso, de loin je voulais embrasser la carrière d'enseignant-chercheur .. et sans avoir eu besoin de regarder trop près, ça m'a passé très vite.

Posté
  Le 30/07/2014 à 13:32, FabriceM a dit :

Il y a un TED sur la recherche et les thesards qui dit, en substance, que la galère, la merde noire, le tréfonds du doute, c'est le coeur nucléaire du progrès scientifique.

Le gars appelle ça le cloud, le nuage. Et ça lui parait très favorable, tant que tu ne restes pas butté sur l'objectif initial ou les hypothèses initiales.

 

Ben oui, c'est un classique. La recherche universitaire, plus tu sais, moins tu sais.

C'est frustrant et fatiguant, et extrêmement grisant à la fois.

 

Pour le moment je suis plutôt en phase fatiguée mais je sais que dans 10 jours je serai content.

Posté

Pour l'instant ma frustration c'est de voir qu'il y a plein de sujets avec un potentiel énorme, des applications géniales, des connaissances qui n'attendent que d'être révélées... mais que si tu bosses tu as des contraintes qui t'écartent de la recherche et si tu te dévoues à la R&D, c'est pour de l'application directe et pas question d'espérer un poil de liberté sur certains domaines. Après mes questions ce sont : 3 ans de projet c'est pas trop dur à organiser ? on a pas tendance à se laisser divaguer et s'écarter de son objectif initial ? les remises en question en cours de route sont pas trop brutales ? c'est 3 années à fond, sans jamais poser le pied ?

Posté

Moi j'ai un contrat de 4 ans :mrgreen:

 

3 ans de recherches et 1 an d'écriture, en gros hein, parce que ça se mélange un peu.

 

C'est long et court à la fois.

 

  Citation

 

Après mes questions ce sont : 3 ans de projet c'est pas trop dur à organiser ? on a pas tendance à se laisser divaguer et s'écarter de son objectif initial ? les remises en question en cours de route sont pas trop brutales ? c'est 3 années à fond, sans jamais poser le pied ?

 

-oui et non, ça dépend de chacun et de ton encadrement (le mien est bien et proche de moi donc je ne me plains pas)

-si, tout le temps, c'est une bataille sans fin avec soi même.

-sur le sujet non, même si pas mal de sujet périphériques m'intéressent. Sur l'idée de faire une thèse, personnellement, jamais sérieusement.

-ça c'est un coup à cramer ses fusibles, moi je lève le pied le WE et je lis des livres sans rapport avec ma thèse, je pars en vacance (ski en janvier, rando en juillet et tourisme culturel en aout). Et j'ai gardé mes activités (sport le dimanche, musique, ...). Sinon, réserve une place au cimetière le plus proche (mais ça, je pense pas que c'est propre à la thèse, n'importe qui qui bosserait 13 ou 14h par jour 7/7j finirait cramer. Le problème de la thèse, par exemple, c'est qu'en l'absence d'heure de bureau, t'es toujours un peu "au travail")..

Posté
  Le 30/07/2014 à 11:52, JIM16 a dit :

Nouvelle Ecosse:

-Djit?

-No, Dju ?

 

( did you eat? - no, did you? )

 

pour parler en francais de france il faut faire duckface, en englais et francais Quebs il faut bouger la machoire.

Exactement, pas facile facile au début. C'est vraiment une autre façon de parler.

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Posté
  Le 30/07/2014 à 14:27, poney a dit :

Ca me fait penser à ce texte :

 

 

 

La seule conclusion c'est qu'il est absolument nécessaire de savoir se défaire de ses idées et intentions de départ pour progresser. Ne pas se focaliser sur les questions sans réponses, pour se focaliser sur celles dont notre instinct nous dit qu'il y a un moyen de se frayer un chemin.

 

 

 

AMHA, il n'insiste pas assez sur la nécessité absolu de ne pas suivre absolument une piste déterminée.

 

Oui et non.

 

"La leçon cruciale était que le volume des choses que je ne connaissais pas était non seulement vaste, mais pratiquement infini. Cette prise de conscience, au lieu d’être décourageante, est libératrice. Si notre ignorance est infinie, la seule action possible est de nager dedans du mieux que nous pouvons.[..] Nous ne savons simplement pas ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas être sûrs que nous posons la bonne question ou faisons la bonne expérience jusqu’à ce que nous obtenions la réponse ou le résultat. Certes, la science est rendue plus difficile par la concurrence pour les subventions et la publication dans les meilleures revues. Mais en dehors de tout cela, faire de la recherche importante est fondamentalement difficile et tous les changements de ministère, de politiques institutionnelles ou nationales ne permettront pas de réduire sa difficulté intrinsèque."

 

Le cloud, c'est le moment où ton instinct te lâche. Où tu es perdu. Mais on

 

 

L'auteur a raison, mais je ne pense pas que son amie avait cette vision des choses.

Elle se sentait stupide à force d'avoir des questions sans réponse.

 

 

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Le truc, c'est justement que moi non plus je ne suis pas trop sur de ce que je veux dire. J'essayais de formuler mon impression. Et j'étais en train de me demander ce qu'un gars comme Perelman pourrait penser de mes élucubrations, et de celles de l'article.

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Je ne suis pas certain que les demis et les bock de bière soit autorisés à Munich.

Posté

Si Poney aime la blanche il pourra prendre une pinte comme les femmes.

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Un bock en France c'est quand tu commande 12.5 à 15 cl. C'est en dessous du demi.

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