Poil à gratter Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 Edith cresson était la maitresse de mitterand: http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/21/01002-20110521ARTFIG00004-sexe-pouvoir-et-dependance.php Est-elle vraiment pire physiquement qu'edith?: Yuk! Berlusconi a bien meilleur goût en tous cas.
PJE Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 35 heures, fonctionnaires, chômage... : les propositions chocs de Sarkozy S’exonérer des 35 heures, refonder le dialogue social, assouplir le statut de fonctionnaire, autoriser les licenciements économiques et revenir à la dégressivité des allocations chômage à partir de 12 mois, voici les propositions fortes annoncées par Nicolas Sarkozy dans son interview aux « Echos ».Dans son interview aux « Echos », Nicolas Sarkozy, président des Républicains et ancien chef de l’Etat, cible plusieurs priorités pour permettre la « renaissance » plutôt que le « décrochage ». Morceaux choisis. Remise en cause des 35 heures« Toute entreprise qui souhaitera s’exonérer des 35 heures devra pouvoir le faire. Soit avec l’accord des partenaires sociaux de l’entreprise. Soit par un référendum au sein de l’entreprise. » « Je pose une condition : personne ne doit travailler plus et gagner moins. Il n’est pas question de mon point de vue de faire travailler les salariés 39 heures pour qu’ils soient payés 35 heures. Le cas Smart est un cas spécifique de sauvegarde de compétitivité que je ne remets pas en cause.» « Pour encourager les entreprises à remonter la durée du travail, je propose de les inciter financièrement. Les heures au-delà de 35 heures leur coûteraient moins. Les allégements de cotisations sociales patronales seraient accrus jusqu’à 39 heures. » Refonder le dialogue social« Le dialogue social ne fonctionne plus en France. La négociation sociale doit désormais se dérouler d’abord dans les entreprises, plutôt qu’au niveau de la branche ou du confédéral. » « Quand un accord dans l’entreprise n’est pas possible entre les partenaires sociaux, ce sont les salariés de cette même entreprise qui doivent pouvoir trancher par référendum à la majorité simple. » « Les délégués syndicaux doivent cesser d’être nommés par les syndicats, ils doivent pouvoir être élus par les salariés. » Seuils sociaux« Je propose de supprimer le seuil de 10 salariés pour les délégués du personnel et de fusionner l’ensemble des instances de représentation du personnel au-delà de 50 salariés. » Statut des fonctionnaires« Il faut d’abord rétablir la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et faire en sorte qu’il s’applique dans l’ensemble de la fonction publique, collectivités locales comprises. » « Ayons le courage de dire que dans la fonction publique, on travaille souvent moins que 35 heures. Revenir aux 35 heures pour tout le monde est déjà une première étape minimum. » « Je souhaite que nous revenions sur tous les accords de réduction du temps de travail qui ont été conclus dans les années 2000. » Contrat de travail« Le licenciement économique doit être rendu possible y compris pour réorganiser l’entreprise quand il est encore temps. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation où il est autorisé uniquement quand elle va très mal et avec un niveau de contraintes parmi les plus rigides d’Europe. » « J’ajouterais que ce n’est pas au juge de contrôler l’opportunité d’une réorganisation dans une entreprise » « Je suis favorable au plafonnement des indemnités de licenciement, pour apporter plus de visibilité et de sécurité juridique. » Assurance-chômage« Je propose de suspendre pour l’Unédic les règles du paritarisme. Le temps de revenir à l’équilibre des comptes, le régime doit être temporairement géré par l’Etat, qui doit prendre d’urgence les décisions fortes qui s’imposent. » « Je pense ensuite qu’il faut revenir à la dégressivité des allocations chômage à partir de 12 mois, comme l’ont fait de nombreux pays, afin d’encourager le retour à l’emploi. » Retraite« Il faudra remonter l’âge légal de la retraite sans doute à 63 ans dès 2020. » http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/021364747173-35-heures-fonctionnaires-chomage-les-propositions-chocs-de-sarkozy-1160743.php
Tramp Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 Ahahah, on voit comme l'Etat a ramené les comptes de la Sécu à l'équilibre !
PJE Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 Je me suis trompé d'article car l'interview est plus complète. On va être obligé de refaire un topic pour savoir si Sarko est plus libéral que Hollande. Nicolas Sarkozy : «Il faut refonder notre modèle social» INTERVIEW - 35 heures, impôts, retraites, fonctionnaires, chômage... c’est un véritable chamboulement du modèle économique et social que propose le président des Républicains et ancien chef de l’Etat. « Le choix est entre le décrochage et la renaissance », dit-il.C’est un véritable chamboulement du modèle économique et social que propose Nicolas Sarkozy dans une interview aux « Echos ». Pour le président des Républicains, toute entreprise doit pouvoir sortir des 35 heures soit par accord, soit par référendum, à la condition que « chaque heure travaillée soit rémunérée ». Il entend même les y inciter financièrement. Il préconise aussi une dégressivité de l’allocation chômage à partir de 12 mois et que l’Etat reprenne temporairement les rênes de l’Unedic à la place des partenaires sociaux. L’ex-chef de l’Etat veut également supprimer le seuil de 10 salariés dans les entreprises pour les délégués du personnel et fusionner les instances de représentation « au-delà de 50 salariés ». Il prône le report de l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans « dès 2020 ». Et 100 milliards de baisse de la dépense publique sur le prochain quinquennat. Dans la fonction publique, il souhaite renégocier tous les accords de réduction du temps de travail signés dans les années 2000. Pour en savoir plus 35 heures, fonctionnaires, chômage... : les propositions chocs de SarkozyCHRONIQUE Changement de braquet Comment jugez-vous la situation économique actuelle ?Il n’y a hélas aucune reprise en France et il n’y en aura aucune avec la politique de ce gouvernement. Notre pays est désormais le seul, parmi les principales économies européennes, à ne pas connaître de baisse du chômage. François Hollande ne cesse d’annoncer que la reprise est là, alors que les chefs d’entreprises et plus largement les Français ne constatent aucune amélioration tangible. Et comment pourrait-il en être autrement ? Depuis 2012, les entreprises et les ménages ont été écrasés par près de 50 milliards de prélèvements supplémentaires et par une multiplication de nouvelles contraintes et de normes. Il y a tout de même eu le pacte de responsabilité.Qui peut dire aujourd’hui qu’il produit des effets ? La question centrale, c’est de savoir de combien les entreprises ont réellement bénéficié. Personne ne le sait réellement. Tout simplement parce que le pacte de responsabilité est loin d’avoir compensé les nouveaux prélèvements qui sont venus frapper les entreprises depuis le début du quinquennat. Derrière les effets d’annonce, la réalité demeure : les défaillances d’entreprises n’ont jamais été aussi élevées que ces trois dernières années, l’investissement et les créations d’emplois sont bloqués. Si le pacte de responsabilité était à la hauteur, cela se verrait. Pourquoi le Medef y a-t-il souscrit alors ?Le Medef a cru pouvoir faire confiance au gouvernement au début du quinquennat, et je ne l’en blâme pas. Mais pour ma part, je n’ai jamais cru à la sincérité des socialistes et je l’ai dit en son temps. La frénésie fiscale, le compte pénibilité, la loi Hamon, le durcissement du temps partiel, la loi Duflot, la suppression des heures supplémentaires… voilà la réalité de la politique de ce gouvernement envers les entreprises et je crois que les organisations patronales en sont désormais convaincues, si j’en juge leurs vives protestations à l’annonce du report des baisses de charges. Le gouvernement et les économistes tablent sur une croissance de 1% cette année. La situation ne s’améliore-t-elle pas un peu tout de même ?En matière de croissance, le constat est le même qu’en matière d’emplois : notre économie a décroché par rapport à tous ses partenaires, asphyxiée par les mesures prises depuis 2012. Même les pays d’Europe du Sud ont désormais une croissance largement supérieure à la nôtre, alors même que nous devrions bénéficier de la politique monétaire très accommodante de la Banque centrale européenne et de la baisse du pétrole. Et ceci valait quand la conjoncture internationale était porteuse. Que dire maintenant, alors que les incertitudes économiques mondiales sont de plus en plus fortes. Le Fonds monétaire international vient de revoir ses prévisions de croissance à la baisse et la récente décision de la Banque centrale américaine, de ne pas modifier sa politique de taux d’intérêt est liée à un contexte économique marqué par le ralentissement de l’activité en Chine et une déstabilisation profonde du marché des matières premières qui pénalise fortement les pays émergents. Dans ce contexte, parler d’amélioration est tout simplement un déni de réalité. Comment jugez-vous le rapport Combrexelle sur le droit du travail qui vient d’être remis au gouvernement ?Le rapport est pertinent, malheureusement François Hollande l’a vidé de sa substance en affirmant, avant même qu’il lui soit remis officiellement, que le gouvernement ne modifierait ni le temps de travail, ni le contrat de travail. Comment peut-on prétendre assouplir le droit du travail, quand on pose comme postulat que tous les grands sujets sont tabous ? Que proposez-vous pour faire revenir davantage de croissance et faire baisser le chômage ?La situation économique, après les 3 années de ce quinquennat, est si grave que ce n’est pas de réformes dont il faut parler, mais d’une véritable refondation du modèle social et économique. Nous sommes au bout d’une politique qui a conduit à avoir plus d’un million de chômeurs supplémentaires depuis 2012 ; à voir tant de jeunes et de talents, quel que soit leur âge, partir ; à voir des grands groupes quitter la France ; des pans entiers de notre tissu industriel menacés par une compétitivité trop faible ; notre agriculture sacrifiée dans la compétition mondiale. La politique du gouvernement, c’est le compte pénibilité, des hausses d’impôts et des emplois aidés, alors que tout devrait être fait pour rendre les activités existantes compétitives, faire émerger des activités nouvelles, innover, entreprendre. C’est le choix de tous nos partenaires européens. L’entreprise doit être le cœur de notre politique économique, notre priorité, je dirais même notre obsession. Une fois pour toute, il faut comprendre que l’entreprise c’est l’emploi. Commençons par le marché et le droit du travail. Quelles sont vos propositions ?Il faut sortir d’un système dans lequel tout est imposé d’en haut, et tout repose sur un principe de défiance. Le dialogue social ne fonctionne plus en France. La négociation sociale doit désormais se dérouler d’abord dans les entreprises, plutôt qu’au niveau de la branche ou du confédéral. A l’exception de certains secteurs particuliers comme l’artisanat, le commerce ou les cafés-restaurant pour ne citer que ces exemples. Deuxième point : quand un accord dans l’entreprise n’est pas possible entre les partenaires sociaux, ce sont les salariés de cette même entreprise qui doivent pouvoir trancher par référendum à la majorité simple. Les résultats de ce vote ne devraient pas pouvoir être remis en cause par les tribunaux, à la condition qu’il respecte bien sûr les normes fondamentales. Troisième point : il faut poser la question de la représentativité syndicale. Les délégués syndicaux doivent cesser d’être nommés par les syndicats, ils doivent pouvoir être élus par les salariés. Et dans ce cadre, il faut autoriser la liberté de candidature dès le premier tour, ce qui signifie la remise en cause du monopole de présentation des syndicats. Quid du contrat du travail et de sa rupture ?Il faut faire confiance aux chefs d’entreprise et cesser de les caricaturer. Aucun chef d’entreprise ne licencie pour le plaisir. Le licenciement économique doit être rendu possible y compris pour réorganiser l’entreprise quand il est encore temps. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation où il est autorisé uniquement quand elle va très mal et avec un niveau de contraintes parmi les plus rigides d’Europe, ce qui a trois conséquences : cela freine les embauches, parce que les chefs d’entreprise ont peur de ne pas pouvoir s’adapter à leur carnet de commandes ; cela a largement contribué à ce que 80 % des recrutements se fassent en CDD au détriment du CDI ; quand ils licencient, la situation est devenue si dramatique qu’au final il y a davantage de licenciements. Et sur ce point, j’ajouterais que ce n’est pas au juge de contrôler l’opportunité d’une réorganisation dans une entreprise. Enfin, je suis favorable au plafonnement des indemnités de licenciement, pour apporter plus de visibilité et de sécurité juridique. La rigidité du droit social, loin d’être une protection, est un frein considérable au recrutement. Que proposez-vous en matière de seuils sociaux ?De mettre fin à un système qui introduit tellement de contraintes et de rigidités que les entreprises sont freinées dans leur développement et leurs créations d’emplois. Je propose de supprimer le seuil de 10 salariés pour les délégués du personnel et de fusionner l’ensemble des instances de représentation du personnel au-delà de 50 salariés, les entreprises qui le souhaitent pouvant garder des instances distinctes. J’ajoute que les commissions régionales pour les TPE créées par ce gouvernement, au mépris de l’avis des chefs de petites entreprises, doivent être supprimées. Pendant votre quinquennat, vous avez contourné les 35 heures en défiscalisant les heures supplémentaires puis en modifiant le régime des heures supplémentaires. Pensez-vous qu’il faille aller plus loin ?Vous mentionnez la défiscalisation de 2007 : je me demande encore pourquoi François Hollande est revenu sur cette mesure qui a apporté du pouvoir d’achat à plus de 9 millions de salariés et de la souplesse à tant d’entreprises. Le PS a trahi les travailleurs en tournant le dos au travail. Mais, désormais il faut aller plus loin en clarifiant définitivement les choses : toute entreprise qui souhaitera s’exonérer des 35 heures devra pouvoir le faire. C’est la liberté qui doit primer. Soit avec l’accord des partenaires sociaux de l’entreprise. Soit par un référendum au sein de l’entreprise. Si une entreprise veut sortir des 35 heures, elle doit pouvoir le faire. Je pose une condition : personne ne doit travailler plus et gagner moins. Les 36 heures devront être payées 36, les 37 heures 37 etc. Pour les entreprises qui ne souhaiteront pas sortir des 35 heures, elles pourront choisir d’y rester. C’est cela faire confiance ! C’est donner à chacun le droit de sortir des 35 heures. Les salariés gagneront davantage. Les entreprises auront la souplesse et donc la compétitivité. La négociation et le dialogue deviendront la règle. Dans votre schéma, la proposition de la direction de Smart – 39 heures payées 37 – n’est pas la direction dans laquelle il faut aller ?C’est un cas spécifique de sauvegarde de compétitivité que je ne remets pas en cause. Mais la règle générale que je pose est simple : il n’est pas question de mon point de vue de faire travailler les salariés 39 heures pour qu’ils soient payés 35 heures. Chaque heure travaillée doit être rémunérée. Et qu’en serait-il des exonérations de cotisations sociales, qui ont été liées un moment aux 35 heures ?Je veux inverser le raisonnement. Pour encourager les entreprises à remonter la durée du travail, je propose de les inciter financièrement. Les heures au-delà de 35 heures leur coûteraient moins. Les allégements de cotisations sociales patronales seraient accrus jusqu’à 39 heures. En clair, on n’allège plus les charges pour travailler moins, on les allège pour travailler plus ! Donc, la durée légale disparaît …La durée du travail sera fixée dans l’entreprise par le dialogue entre les salariés et l’employeur. La loi prévoira deux cas : soit l’accord d’entreprise fixera un temps de travail hebdomadaire supérieur à 35 heures, soit l’entreprise restera aux 35 heures. La liberté et la confiance seront à la base de tout. Pourquoi n’avez-vous pas été aussi radical en 2007 ?Sans doute ai-je cherché à concilier trop d’impératifs contraires. Mais surtout je pense que les Français sont bien davantage prêts à comprendre les enjeux, angoissés qu’ils sont devant l’impasse économique dans laquelle se trouve la France. Faut-il revoir aussi le temps de travail des fonctionnaires ?Il faut d’abord rétablir la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et faire en sorte qu’il s’applique dans l’ensemble de la fonction publique, collectivités locales comprises. La baisse du nombre de fonctionnaires est incontournable. Ce doit être un objectif global même si certains services feront davantage d’efforts que d’autres. Pendant mon mandat, cette politique a permis de réduire de 150.000 le nombre de fonctionnaires d’Etat. Cela n’avait jamais été fait dans l’histoire de la République. Mon objectif est le même : réduire le nombre de fonctionnaires pour alléger le poids de la dépense publique et améliorer leurs rémunérations pour tourner le dos à la paupérisation dans la fonction publique. Et sur le temps de travail proprement dit ?La question du temps de travail se pose naturellement dans l’administration comme dans le privé. Je souhaite que nous revenions sur tous les accords de réduction du temps de travail qui ont été conclus dans les années 2000. Ayons le courage de dire que dans la fonction publique, on travaille souvent moins que 35 heures. Revenir aux 35 heures pour tout le monde est déjà une première étape minimum. Et c’est parce que nous ferons cet effort d’augmentation du temps de travail dans la fonction publique, que nous pourrons mettre fin au gel du point d’indice. Dans le public comme dans le privé, je ne défendrai jamais l’idée de travailler plus pour gagner moins. Je veux rappeler aux fonctionnaires que la politique de ce gouvernement, qui consiste à ne faire aucune économie d’emplois publics, les conduit à subir un gel de leur rémunération depuis plusieurs années. J’ajoute qu’au-delà des 35 heures, tous les exécutifs locaux et les directeurs d’administration pourront négocier une augmentation du temps de travail rémunérée à l’image de ce qui se fera dans le privé. Il est temps de faire vivre l’égalité entre le public et le privé. Y compris dans les collectivités locales ?Aujourd’hui, un exécutif territorial consacre près des deux tiers de son budget à la masse salariale. Comme les dotations des collectivités sont soumises à une forte contrainte budgétaire, il faut leur rendre des marges de manœuvre. Donner à ces exécutifs la liberté de négocier le temps de travail est une condition pour leur permettre de s’adapter aux nouvelles contraintes budgétaires. L’Etat ne peut plus décider unilatéralement de la rémunération de plus de 5 millions de fonctionnaires en imposant les conséquences aux collectivités territoriales. Le statut de fonctionnaire est-il encore justifié pour tous les fonctionnaires ?Je ne pense pas que le statut à vie soit la réponse, même si on ne doit pas en faire un problème idéologique. Il faudra donner plus de souplesse avec des contrats de cinq ans pour certains métiers dans la fonction publique. Je souhaite par ailleurs que soit expérimentée l’autonomie aux établissements hospitaliers comme nous l’avons donnée aux universités. Nous devons élaborer un nouveau statut des hôpitaux en leur offrant une vraie liberté de gestion. En 2015, la rigidité et l’uniformité sont les adversaires de l’emploi, de la justice et de l’efficacité. Que faut-il faire pour le statut de travailleur détaché en Europe?Il y a urgence à renégocier les conditions d’emploi des travailleurs détachés. Nous n’avons pas fait l’Europe pour subir le dumping social de pays européens, par exemple dans le secteur du bâtiment. Certes, le travailleur détaché travaillant en France touche un salaire français, mais il paye des cotisations bulgares, roumaines ou polonaises. Au nom de quoi devrions-nous avoir le même salaire, mais pas les mêmes cotisations ? Ce n’est pas acceptable. Que proposer pour les indépendants qui sont aux prises avec le RSI ?Je souhaite que soit donnée la liberté d’option entre régime général et régime des indépendants. Ensuite, il faut instaurer un rapport différent entre l’administration et les administrés. Le RSI, comme les autres administrations, se doit de passer de la défiance à la confiance. Il faut cesser, à chaque erreur, à chaque occasion de partir du principe que le travailleur indépendant en est responsable et a tort. La règle en cas de problème, ce doit être la conciliation, et non la pénalité, la sanction ou l’assignation. Enfin, il faut aboutir à une simplification des règles de calcul et de paiement des cotisations des travailleurs indépendants : celles en vigueur introduisent, pour eux, beaucoup trop de complexité et d’incertitude. L’apprentissage est en chute. Comment le relancer ?Cette chute est une fois de plus la conséquence de la politique du gouvernement, qui a commencé son quinquennat en privilégiant les contrats aidés et en supprimant l’aide à l’apprentissage, pour finalement la rétablir partiellement quelques mois plus tard. Pour développer l’apprentissage, il faut s’attaquer au fond du problème : aujourd’hui, deux tiers des élèves en voie professionnelle sont en lycée professionnel et seulement un tiers en apprentissage. C’est exactement le contraire en Allemagne là où cela fonctionne. Il faut donc inverser ces proportions, en faisant de l’apprentissage la voie principale d’obtention du baccalauréat professionnel. J’ajoute qu’il faudra réfléchir à transférer aux régions davantage de responsabilité en matière de politique d’apprentissage. L’assurance-chômage est-elle un chantier prioritaire?Absolument. Car la situation est doublement catastrophique. 35 milliards de déficits accumulés en 2018, c’est l’équivalent d’une année de cotisations. Ça ne peut plus continuer comme cela. En outre, ce système n’est pas suffisamment incitatif au retour à l’emploi, avec un nombre de chômeurs de longue durée qui n’a jamais été aussi élevé en France. Je propose de suspendre pour l’Unedic les règles du paritarisme. Le temps de revenir à l’équilibre des comptes, le régime doit être temporairement géré par l’Etat, qui doit prendre d’urgence les décisions fortes qui s’imposent. Les précédentes négociations entre les partenaires sociaux n’ont abouti à rien de substantiel. C’est tout notre régime qui est aujourd’hui menacé. Je pense ensuite qu’il faut revenir à la dégressivité des allocations chômage à partir de 12 mois, comme l’ont fait de nombreux pays, afin d’encourager le retour à l’emploi. Tout doit être fait pour inciter à la reprise d’un travail. Ne croyez-vous pas à la possibilité d’un accord paritaire d’ici à l’été?La question n’est pas de savoir s’il y aura un accord, mais ce qu’il y aura dedans. Dans le dernier, il y avait surtout des augmentations de cotisations, à la charge des entreprises… La France ne peut plus attendre. Est-ce que vos propositions vont être soumises aux adhérents, avant ou après le bureau politique ?Mes propositions s’inscrivent dans le cadre de la journée de travail de notre mouvement, préparée par Eric Woerth, en charge du projet. Il y aura effectivement une consultation des adhérents à l’issue de la journée de travail sur l’ensemble des sujets liés à l’évolution du Code du travail. Cet engagement pris devant les adhérents sera tenu. La seule manière d’animer un mouvement politique moderne, c’est de ne pas craindre de donner la parole à tous ceux qui nous ont rejoints. Quelles priorités vous fixez-vous en matière fiscale ?L’objectif, c’est d’être efficace, pas de verser dans l’idéologie. La question n’est pas d’être libéral, socialiste ou keynésien : la bonne fiscalité, c’est celle qui permettra aux entreprises françaises d’être compétitives sur leur principal marché, c’est-à-dire l’Europe. Il faut donc progressivement ramener le niveau de la fiscalité qui pèse sur elles à la moyenne européenne, et avoir une convergence franco-allemande en matière fiscale. Même chose pour les particuliers : à partir du moment où la libre circulation des personnes et des capitaux est garantie en Europe, nous n’avons pas d’autre choix, par exemple, que de supprimer l’ISF, qui n’existe chez aucun de nos partenaires, sous peine de continuer à voir partir des contribuables qui y sont soumis. Faut-il revenir sur les hausses d’impôt sur le revenu décidées depuis 2012 ?Il faudra un choc fiscal positif, mais la priorité, c’est l’emploi, donc la baisse des charges pesant sur le travail. Pour cela, il faut aboutir à un SMIC sans aucune charge pour l’employeur, car c’est l’une des clefs pour des créations rapides d’emplois. Toujours au nom de l’emploi, il est urgent de baisser les charges sur les emplois familiaux, qui ont été considérablement alourdies par ce gouvernement. Le nombre d’heures déclarées baisse de manière continue depuis 2012. C’est un gisement essentiel d’emplois, un enjeu majeur pour les Français, par exemple pour la garde d’enfants ou l’aide aux personnes âgées. L’impôt sur le revenu n’est-il pas trop concentré, moins d’un Français sur deux en étant redevable ?On ne peut pas dire qu’un Français sur deux ne paie pas d’impôt sur le revenu. C’est vrai techniquement, mais en réalité, la France est un pays qui a deux taxations sur le revenu : l’une proportionnelle, la CSG, et l’autre progressive, l’impôt sur le revenu. Ce qui est sûr, c’est que la pression fiscale est devenue insupportable pour les classes moyennes, et qu’elles ne peuvent continuer à subir un tel matraquage. La nécessité de respecter la limite des 3% de déficit public sera une forte contrainte en 2017…Pour moi, la priorité, c’est de réduire les dépenses publiques qui font peser une charge insupportable sur les entreprises et les ménages L’objectif est de se rapprocher en cinq ans le plus possible de la moyenne européenne pour le poids des dépenses publiques dans la richesse nationale, ce qui représente plus de 100 milliards d’euros de dépenses en moins entre 2017 et 2022. C’est un effort important mais nous n’avons pas le choix. C’est ça ou continuer à décrocher, à avoir des charges beaucoup plus élevées qu’ailleurs et, au final, à nous enfoncer dans le chômage de masse. Vis-à-vis de l’Europe, il faudra donner très rapidement des gages de notre volonté de réduire les dépenses. Outre les réformes concernant la fonction publique ou l’assurance-chômage cela passera notamment par la remontée de l’âge légal de la retraite sans doute à 63 ans dès 2020. La réforme que nous avions menée avec Eric Woerth en 2010 a permis de ramener la branche vieillesse à l’équilibre. Il faudra continuer cet effort et penser à rapprocher les règles du public avec celles du privé en mettant tous les sujets sur la table, les modalités de calcul des retraites spécifiques au public (règle des 6 derniers mois), ce qui pose la question l’inclusion des primes. L’un de vos proches, François Baroin, ne cesse de dénoncer la baisse des dotations aux collectivités locales décidée pour faire des économies. Le soutenez-vous ?Oui, je comprends son analyse qui est fondée. Ce qui effrayant pour les collectivités locales, c’est l’effet de ciseau entre la baisse des dotations et la hausse de leurs dépenses. Il faut leur redonner des marges de manœuvre, notamment avec l’augmentation du temps de travail dont je viens de parler. Au titre des économies, faut-il toucher au « modèle social »?Ce n’est plus un modèle ou alors celui du chômage de masse et du paiement à crédit. Nous devons en refonder ses principes. Je crois à la nécessité d’une allocation sociale unique, qui intégrerait a minima le RSA (10 milliards d’euros), les aides au logement (18 milliards) et la prime d’activité (4 milliards). Cette allocation ne pourrait pas être distribuée sans contrepartie. Celui qui refuserait un emploi ou une formation se la verrait supprimée. Il n’y a pas de solidarité sans contreparties. Et en cas d’inactivité prolongée, il y aurait obligation d’exercer une activité au profit de la collectivité ou dans une entreprise. L’assistanat doit céder devant la priorité absolue au travail pour tous La « refondation », n’est-ce pas un synonyme de la « rupture » que vous prôniez en 2007?Vous conviendrez que la situation dix ans plus tard n’est plus du tout la même, elle est d’une gravité sans précédent. L’alternative, c’est le décrochage définitif ou la renaissance. Les Français le savent très bien. Ils ne peuvent plus supporter l’état de désolation dans lequel se trouve le pays. Cette refondation est la seule façon de redonner un espoir. Vous avez souvent dit qu’on ne pouvait pas être élu avec un programme libéral.Toutes ces étiquettes n’ont plus de sens. Il faut mettre le travail, la confiance, la liberté au cœur de notre projet. La France peut renouer avec la croissance et l’emploi. D’autres en Europe l’ont fait. Leur point commun, c’est d’avoir mis la compétitivité au centre de leur politique économique. Le statu quo nous mène droit dans le mur. Nos compatriotes doivent savoir : il y a un chemin pour s’en sortir. Je le crois ! http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/021364308569-nicolas-sarkozy-il-faut-refonder-notre-modele-social-1160505.php
Brock Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 une election sarko vs hollande ca va etre excitant
Johnathan R. Razorback Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 On va être obligé de refaire un topic pour savoir si Sarko est plus libéral que Hollande. La réponse est facile: "La question n’est pas d’être libéral, socialiste ou keynésien [...] Toutes ces étiquettes n’ont plus de sens." Le sarkozysme, stade suprême du pragmatisme...
Cugieran Posté 1 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 1 octobre 2015 S'il est élu, il fera pas la moitié de ce qu'il dit. Et la totalité n'aurait pas suffi, entre le manque de portée des mesures plutôt bonnes et l'énorme portée des mesures néfastes.
PJE Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 La réponse est facile: "La question n’est pas d’être libéral, socialiste ou keynésien [...] Toutes ces étiquettes n’ont plus de sens." Le sarkozysme, stade suprême du pragmatisme... C'était une blague par rapport à un topic sur le forum qui a déclenché une tempête. http://www.liberaux.org/index.php/topic/50351-hollande-plus-socialiste-encore-que-sarkozy/
PJE Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 une election sarko vs hollande ca va etre excitant Rajoute MLP qui a ses chances d'aller au 2è tour et on est parti pour le front républicain et les heures les plus sombres de notre histoire.
PJE Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 S'il est élu, il fera pas la moitié de ce qu'il dit. Et la totalité n'aurait pas suffi, entre le manque de portée des mesures plutôt bonnes et l'énorme portée des mesures néfastes. En cas de crise, il fera un plan de relance en nous expliquant qu'il n'a pas le choix.
Rincevent Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 une election sarko vs hollande ca va etre excitant Tu me diras, les Américains se préparent à Bush vs Clinton...
Nigel Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 De toute façon, qu'importe les politiques, ils ne font que suivre les français. Hors les français ne sont pas libéraux. Le débat n'est pas encore arrivé au niveau des urnes. On en est encore à se défendre de pas être des monstres...
José Posté 1 octobre 2015 Signaler Posté 1 octobre 2015 De toute façon, qu'importe les politiques, ils ne font que suivre les français. Le pire chez les gouvernants, c'est leur grande ressemblance avec leurs électeurs.
Adrian Posté 15 octobre 2015 Signaler Posté 15 octobre 2015 Il se confie pour la première fois depuis ses larmes à la télévision. Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, s’exprime longuement dans "l’Obs" à paraître le 15 octobre 2015. Pour cet homme clé de l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy ne peut pas avoir ignoré que sa campagne dérapait en 2012. Il affirme aussi se sentir menacé. Les menaces "Je ne protège personne mais il m'arrive d'avoir peur. Je n'ai pas envie d'apprendre à nager dans 20 centimètres d'eau comme Robert Boulin. J’ai dit à mes proches que si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C’était de l’humour noir… quoique." Nicolas Sarkozy "Je vais vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit, et dont j'ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd'hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont débordé de tous les côtés Et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire "Bygmalion", mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Rien n'a été contrôlé. (…) Il n'y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne..." http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/10/14/25002-20151014ARTFIG00052-bygmalion-la-charge-et-les-craintes-de-jerome-lavrilleux.php Khadafi ou Bygmalion quelle affaire va le faire tomber le plus rapidement ? Visiblement il a du mal à faire une campagne sans soupçon de financement illégal... Alors pour 2017 ...
Johnathan R. Razorback Posté 15 octobre 2015 Signaler Posté 15 octobre 2015 Khadafi ou Bygmalion quelle affaire va le faire tomber le plus rapidement ? Visiblement il a du mal à faire une campagne sans soupçon de financement illégal... Alors pour 2017 ... "L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois." -N. S. (cf: http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/04/17/1499311_nicolas-sarkozy-soutient-le-regime-berlusconien.html).
Johnnieboy Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 Khadafi ou Bygmalion quelle affaire va le faire tomber le plus rapidement ? Visiblement il a du mal à faire une campagne sans soupçon de financement illégal... Alors pour 2017 ... Tu plaisantes ? Plus il aura de casseroles, plus il augmentera ses chances de l'emporter. Les Français...
José Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 http://www.7sur7.be/7s7/fr/31482/Le-meilleur-du-web/article/detail/2492101/2015/10/16/La-phrase-incomprehensible-de-Sarkozy.dhtml
Eriul Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 Il a mélangé son coup de pied au derrière avec son chauffeur de table renversée qui se fourre son pinceau dans l'oeil, non ?
Johnnieboy Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 Cette superstition constructiviste... ?
Tremendo Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 A force de vouloir faire des métaphores et des discours originaux il est de plus en plus bourré le Sarko.
Flashy Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 Il a voulu faire un Taubitweet. Il s'est vautré.
Poil à gratter Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 On dirait plutôt du JCVD sous coke.
Rincevent Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 Ses métaphores l'ont emmené là où la main de l'Homme n'a jamais mis le pied. 3
Tremendo Posté 16 octobre 2015 Signaler Posté 16 octobre 2015 Ses métaphores l'ont emmené là où la main de l'Homme n'a jamais mis le pied. Sarko s'est pris la main invisible de la connerie dans sa face
Astha Posté 17 octobre 2015 Signaler Posté 17 octobre 2015 “Le Petit Journal” a infiltré un meeting de Nadine Morano, et cela fait peur à voir : il est quasiment impossible de différencier les propos de l’ancienne ministre de ceux de Marine Le Pen. Notre vidéo du soir est inquiétante. [...] "Est-ce que tu es prêt à mourir pour la patrie ?" Mais le moment le plus étonnant, dans ce meeting, est sans aucun doute quand Nadine Morano estime que les Français doivent s’engager : “Est-ce que tu veux être français, vraiment, est-ce que tu aimes la France, est-ce que tu es prêt à te battre pour la France, à mourir pour la patrie ?” Quand “Le Petit Journal” demande aux spectateurs quelle est la différence entre Marine Le Pen et Nadine Morano, ils hésitent. L’un ne sait tout simplement pas quoi répondre, tandis qu’une autre dit au journaliste, à propos de son micro : “Tu vas te le prendre dans la gueule ton truc !” [...] http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1436112-video-du-soir-le-petit-journal-infiltre-un-meeting-de-nadine-morano-et-c-est-edifiant.html La Lorraine, ça à l'air comme le Pas-de-Calais mais en plus grand
Adrian Posté 17 octobre 2015 Signaler Posté 17 octobre 2015 L'alsace-lorraine c'est là ou le vote Sarko a été le plus important en 2012.
Gilles Posté 17 octobre 2015 Signaler Posté 17 octobre 2015 Oui, enfin le Petit Journal. Leur spécialité c'est de sélectionner les pires trucs pour s'en moquer, mais c'est pas forcément représentatif (même si la Moruno est pas franchement sauvable).
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