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Je raconte my life 6 - Lamentations & fleurs de lol


FabriceM

Messages recommandés

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  Le 22/07/2015 à 14:48, JIM16 a dit :

Concretement keske tu appelles baisse des talents stp?

Dans les boîtes où je suis passées, particulièrement les grandes, tout consistait en maquiller la réalité en interne, investir sur les apparences, donner la meilleure image possible à la hiérarchie au-dessus pour montrer que l'on est au taquet et pas des pleurnichards, quitte à passer outre les problèmes concrets de ses employés. Communiquer le plus faussement possible face aux autres départements, refiler les responsabilités (on joue au rugby, on passe la balle derrière soi) et faire croire que l'on pilote des projets qui vont apporter de la valeur ajoutée de ouf (ça bouffe du budget c'est sûr et ça implique de nouveaux softwares tout chauds tout beaux ). 

Ça ce sont les chefs de département, avec des exceptions bien entendu.

On a les directeurs commerciaux qui ont des sourires de Georges Clooney par devant et par derrière refusent toute responsabilité car s'ils vendent pas c'est forcément parce qu'on ne leur donne pas de bonnes infos !

 

Ensuite il y a les employés qui se cachent derrière leur ordi et se contentent de leur train-train quotidien, il n'est pas question de leur faire faire des choses nouvelles sinon le monde s'écroule, on voit beaucoup de cela dans les départements administratifs comme en comptabilité ou en ressources humaines. On a les marketeurs qui lancent des produits tous les deux jours sans faire d'études au préalable parce qu'il faut créer et innover tu comprends. Au milieu de tout ça on a les fans de tout ce qui est faire appliquer les normes, mais qui aiment tellement ça qu'ils vont bien au-delà et pondent des règles internes absurdes pour tout. On a aussi ceux qui inventent des nouveaux systèmes pour les objectifs d'entreprise et qui ont la bonne idée d'acheter un software qui permettra de les entrer sur un site web avec approbation du chef, retour à l'employé, retour au chef, approbation de la hiérarchie etc etc...une perte de temps inimaginable. On a ceux qui passent leur temps dans des réunions formelles ou informelles etc...

En bref, tous ces gens qui te rendent compliquée la vie au jour le jour dans ton boulot pour justifier qu'ils aient été embauchés, et qui bureaucratisent le fonctionnement de la boîte.

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En France, on devrait s'inspirer de la culture d'entreprise chez Netflix : 

 

  Citation

 

« Liberté et responsabilité » : l’exigeante culture interne de Netflix

 

 Liberté et responsabilité », ces mots sonnent comme la devise d’un Etat ou un slogan de parti. On les entend au détour d’une phrase quand les salariés de Netflix parlent de leur travail. En ce jour de mai, des cadres enthousiastes expliquent les rouages techniques de leur service de vidéo en ligne à une trentaine de journalistes étrangers, invités à visiter le siège de la société, à Los Gatos, en Californie.

 

Le but de l’opération : présenter une autre facette de l’entreprise américaine, souvent décrite comme un catalogue de séries ou comme le fossoyeur des chaînes de télévision dans les cinquante pays où elle s’est implantée. Et où elle revendique désormais 65,5 millions d’abonnés, dont 3,3 conquis ces trois derniers mois, selon les résultats annoncés mercredi 15 juillet.

 

« Liberté et responsabilité » ? C’est le titre de la bible interne des ressources humaines, également appelée « culture deck ». Une présentation PowerPoint de 124 pages, avec en couverture le signe du yin et du yang… Quoi de plus banal pour une entreprise que d’éditer un manuel de culture interne ? Netflix a la particularité d’avoir publié le sien sur le Web en 2009. Le document a depuis été vu 11 millions de fois.

 

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/07/17/liberte-et-responsabilite-l-exigeante-culture-interne-de-netflix_4686646_4408996.html

 

 

La présentation en question : http://fr.slideshare.net/reed2001/culture-2009?next_slideshow=1

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  Citation
On a aussi ceux qui inventent des nouveaux systèmes pour les objectifs d'entreprise et qui ont la bonne idée d'acheter un software qui permettra de les entrer sur un site web avec approbation du chef, retour à l'employé, retour au chef, approbation de la hiérarchie etc etc.

 

 

JIRA ? :mrgreen:

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  Le 22/07/2015 à 13:45, JulesVil a dit :

Je sais pas si ça a toujours été comme ça, mais dans mon domaine, je remarque énormément que les "ingénieurs" qui sortent d'écoles soi-disant réputées, comme SupInfo pour la nommer, ont un monstrueux boulon. Alors que lorsqu'on les voit se mettre au boulot, ils font de la merde et codent avec leur cul. Je pense que c'est leur école qui leur a rabâché qu'ils étaient les meilleurs, que tout leur était dû et qu'ils allaient avoir un bon salaire en sortant de là, un master en poche. La réalité est tout autre, ils n'ont qu'une vague théorie, une pratique inexistante et aucune capacité d'adaptation, pourtant ils sont vus par les patrons comme des demi-dieux, le diplôme aidant. Ils sont donc formés pour devenir Chefs de Projets, et pourtant ils ne prennent jamais aucune décision (hiérarchie pyramidale, il y a toujours quelqu'un au-dessus qui la prenne pour eux).

Oulala un CP ce n'est pas un dev' et réciproquement.

(Je vois ça côté BI.)

En revanche des CP sans gestion du chéquier il y en a plein c'est normal.

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j'ai aussi eu maille a partir avec un djuenz qui nous a apporte un software merveilleux, just eavant de nous imposer des regles completement debiles pour son utilisation.Heureusement les imperatifs de production ont eu raison de ses petites poussees sur-standardisatrices ( il voulait imposer des methodes de travail bien trop contraignantes, quand le soft te fait gagner 4 jours et que la contrainte t'en fait perdre 3 )

Ce que j'aime vraiment, c'est voir les volontes a la con plier sous le poid de la realite technique.

La realite arrive et balaye tout comme si de rien n'etait :mrgreen:

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Ça dépend, en lançant suffisamment de pognon sur le problème, on peut réussir à faire des trucs vraiment totalement débiles, et à perdre tout le pognon q'on avait prévu de perdre en processus à la con en plus des petites dépenses auxiliaires.

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  Le 22/07/2015 à 15:04, JIM16 a dit :

la baisse dimpots c'est la seule solution prealable au degraissage, puisqu'elle implique necessairement une reduction a terme du budget.Alors que l'austerite c'est garanti pour ta pomme.Attention la tu franchouilles, ne nie pas, je te vois.

Reagan se marre.

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Moi je suis toujours pour les baisses d'impôts même si ça creuse le déficit mais faut pas rêver.

Posté
  Le 22/07/2015 à 19:57, Tramp a dit :

Moi je suis toujours pour les baisses d'impôts même si ça creuse le déficit mais faut pas rêver.

 

Comme ton idole Ronald Reagan ? Je ne comprends pas où tu veux en venir.

Posté

j'en suis meme pas a rever, j'en suis a jouer a Whack a Mole avec les franchouilleries compulsives de certains

Posté
  Le 22/07/2015 à 20:11, PJE a dit :

Comme ton idole Ronald Reagan ? Je ne comprends pas où tu veux en venir.

Les impôts sont du vol moins de vol c'est toujours mieux. Tant pis pour ceux qui vivent sur le crédit de l'Etat.
Posté
  Le 22/07/2015 à 15:04, JIM16 a dit :

la baisse dimpots c'est la seule solution prealable au degraissage, puisqu'elle implique necessairement une reduction a terme du budget.Alors que l'austerite c'est garanti pour ta pomme.Attention la tu franchouilles, ne nie pas, je te vois.

 

T'es sûr ? J'entends dire partout que l'austérité c'est l'ultra-libéralisme... alors que les baisses d'impôts jamais.

 

Posté
  Le 22/07/2015 à 20:26, Tramp a dit :

Les impôts sont du vol moins de vol c'est toujours mieux. Tant pis pour ceux qui vivent sur le crédit de l'Etat.

 

Toujours pas d'accord.

 

  Citation

 

Plus d’impôts pour moins d’État ?

Pour diminuer la dépense publique, les élus doivent mettre le contribuable devant ses responsabilités.

Entendre Grover Norquist, militant anti-fiscaliste, parler de baisses d’impôts, ça n’a rien d’original ; mais c’est assez surprenant de l’entendre parler de licornes roses. Les licornes roses sont parfaitement imaginaires ; c’est selon lui leur point commun avec les baisses de dépenses que les Républicains espèrent négocier avec l’administration Obama contre une augmentation des impôts. Norquist affirme que les Démocrates ne cherchent qu’à faire grossir l’État, et ses alliés du parti Républicain seraient bien naïfs de vouloir parvenir à un arrangement avec eux.

L’Histoire soutient son point de vue, dit-il. « Les Démocrates au Congrès, a-t-il affirmé sur National Public Radio, ont trompé Reagan ; ils avaient dit qu’on supprimerait trois dollars de dépense pour chaque dollar d’impôt supplémentaire. Mais les dépenses ont augmenté au lieu de diminuer. Ils ont fait le même coup à Bush quelques années après en 1990. » Reagan et Bush auraient négocié une licorne rose, et ne l’ont jamais obtenu.

De ce point de vue, la seule manière d’imposer la frugalité aux politiciens est de réduire les impôts et les rentrées fiscales. « Dès que vous levez un impôt, ils le claquent » ajoute-t-il.

C’est souvent vrai. Mais il semble que si vous réduisez les impôts, les politiciens vont aussi dépenser davantage. Ronald Reagan a fait passer de grosses baisses d’impôts, et la dépense fédérale a augmenté de plus de vingt pour cent, une fois l’inflation retirée. George W. Bush en a fait de même, et le budget a explosé. Si les hausses d’impôt ne marchent pas, les baisses non plus.

Dans sa vision de l’histoire, Norquist omet le seul moment, dans les quarante dernières années, où le budget a réussi à être équilibré : les années 1990. Pourquoi ? Parce que ça ruine profondément son argument.

Sous Bill Clinton, les taux de l’impôt sur le revenu ont augmenté. En fait, ses critiques l’ont vilipendé pour avoir promulgué « la plus grande augmentation d’impôts de l’histoire des États-Unis ». Et pourtant la hausse n’a pas ouvert les vannes de la dépense. En retirant l’inflation, les dépenses fédérales ont crû très lentement, et rapportées à l’économie, elles ont largement diminué, de 21,4% à 18,2% du PIB, soit environ ce qu’elles constituaient sous Eisenhower.

Pourquoi est-ce arrivé ? Non pas parce que Clinton était un grippe-sou, un radin, ou qu’il voulait réduire le périmètre de l’État, mais parce que les Républicains au Congrès, menés par Newt Gingrich, l’ont forcé à accepter un accord pour équilibrer le budget, qui impliquait des restrictions sur les dépenses.

Sous Clinton, les dépenses fédérales totales n’ont augmenté que de 1,5% par an, défalquées de l’inflation, soit 40% moins que sous Reagan ou 70% moins que sous George W. Bush. Et son père, George H.W. Bush ? Durant sa présidence, la croissance des dépenses était un peu plus élevée que sous Clinton.

La plupart des conservateurs souhaitent « affamer la bête », c’est-à-dire qu’ils pensent que si vous privez l’État de ses revenus en baissant les impôts, il sera obligé de dégonfler. Ce serait vrai si l’État ne pouvait pas dépenser l’argent qu’il n’a pas. Mais c’est pourtant ce qu’il fait année après année. Ça n’a pas de sens de diminuer l’argent de poche d’un adolescent s’il garde votre carte de crédit.

En 2006, une étude publiée par feu l’économiste William Niskanen a démystifié cette théorie de la dynamique des dépenses publiques. Niskanen, qui était l’économiste en chef de Reagan et le président du think tank libéral Cato Institute à Washington, a trouvé dans les données historiques que les augmentations des recettes de l’État avaient en fait tendance à limiter la croissance de ses dépenses. Les réductions de ses recettes, elles, ont provoqué une accélération des dépenses, soit l’exact opposé de ce que clame Norquist.

Michael New, spécialiste de sciences politiques à l’université de l’Alabama, a réétudié les preuves, et a confirmé ces découvertes. « Comme Niskanen, j’ai trouvé des preuves statistiquement significatives que de bas niveaux de recettes fédérales vont en fait stimuler la croissance des dépenses », a-t-il écrit dans le Cato Journal en 2009.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Les Américains sont plus enclins à soutenir un budget fédéral plus gros s’ils n’en ont pas à en payer le prix chaque année. Les réductions d’impôt nous permettent d’avoir 100 dollars de programmes et de services en payant seulement 80 dollars. Comme pour tout bien, les baisses de prix augmentent la consommation. Les hausses d’impôt nous forcent à payer un prix plus proche du vrai coût de l’État, ce qui en diminue la demande.

Nous avons fait deux guerres sans augmenter les impôts pour les financer. Si les Américains avaient su qu’envahir l’Irak allait vraiment leur coûter de l’argent, ils auraient dit « Non, merci ».

Les augmentations d’impôts ne produisent pas d’amélioration automatique, et notamment quand les présidents ne comptent pas diminuer le budget. Si les Républicains comptent vraiment infléchir les dépenses, ils devront insister sur des mesures claires et applicables pour arriver à une plus grande discipline budgétaire, et à s’y tenir. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire. Mais, à la différence des licornes roses, on en a déjà vu dans la réalité.

 

http://www.contrepoints.org/2014/09/30/182915-plus-dimpots-pour-moins-detat

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  Le 22/07/2015 à 21:41, JIM16 a dit :

d'accord, arrivons a une plus grande discipline budgetaire en france   :mrgreen:

 

Faire payer le vrai prix de l'état providence français sous forme d'impôts directs, je suis d'accord. Ils prendraient enfin conscience de la blague (si non ils sont irrécupérables).

Posté

Ils sont irrécupérables.

Je défends ça aussi mais je défends en même temps les baisses d'impôts.

Posté
  Le 22/07/2015 à 21:50, Tramp a dit :

Ils sont irrécupérables.

Je défends ça aussi mais je défends en même temps les baisses d'impôts.

 

Les pays d'Europe de l'est qui ont goûté à l'URSS comme les pays baltes, la Pologne, la République Tchèque sont revenus dans le bon chemin. On peut toujours garder espoir même si c'est loin d'être gagné.

 

Posté
  Le 22/07/2015 à 21:44, PJE a dit :

Faire payer le vrai prix de l'état providence français sous forme d'impôts directs, je suis d'accord. Ils prendraient enfin conscience de la blague (si non ils sont irrécupérables).

  Le 22/07/2015 à 21:53, PJE a dit :

Les pays d'Europe de l'est qui ont goûté à l'URSS comme les pays baltes, la Pologne, la République Tchèque sont revenus dans le bon chemin. On peut toujours garder espoir même si c'est loin d'être gagné.

 

 

On est vraiment obligé d'en passer par là ? C'est une insulte à l'intelligence...

Posté

Allons, 40 ans de soviétique, c'est pas la mort si ça nous apporte le libéralisme. Bon sauf pour ceux qui sont réellement mort bien sur.

Posté
  Le 22/07/2015 à 21:58, Philiber Té a dit :

On est vraiment obligé d'en passer par là ? C'est une insulte à l'intelligence...

 

J'ai pas le sentiment d'insulter les français en disant cela. Je constate juste leur niveau en réflexion économique qui est très bas.

 

Posté
  Le 22/07/2015 à 12:43, JulesVil a dit :

Ah bah ici c'est pareil, je te rassure, des décisions absurdes sont prises tous les jours et seuls les dirigeants ne les voient pas. Ou trop tard.

Et les patrons français sont très attachés au système hiérarchique pyramidal, même dans les starts up qui se veulent novatrices. Je crois que le pire, c'est des patrons qui se veulent "américains" dans leur management, mais qui reste très ancrés dans leur gestion à la française. Ca fait un gloubi boulga ingérable et inchiable.

C'est exactement ça. Je bosse dans une boite suffisamment petite pour que les choses se décident de manière informelle, et on perd un temps fou avec une pseudo hiérarchie hyper artificielle et pesante,développement de softs maisons ingérables, inutiles, buggés et chronophages pour faire exactement le même boulot qu'une suite pro à 200€/an, des procédures ISO machin truc d'une complexité affligeante pour gérer la compatibilité de nos processus avec nos partenaires, qui ne bossent pas avec les mêmes outils (ben oui, du coup, c'est ballot quand même). Sans parler des investissements annexes dont on s'interroge sur l'objet exact, à part le plaisir de claquer du fric, ou l'illusion d'en économiser, ou la simple satisfaction d'une envie irrationnelle pure... j'hésite..

@jesaisplusquidemandais : je suis dans le webmarketing

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j'aurais bien voulu savoir ce qu'a dit Johnlaw pour se faire ban mais j'arrive pas a retrouver ses derniers posts :mrgreen:

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