Neomatix Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Je suis d'accord. On est un peu généreux avec les croyances collectives qu'ils véhiculent alors qu'ils sont sensés réfléchir. Bon, ça parlait orthographe donc je ne suis pas totalement H.S. Depuis que Malky est parti ça se relâche, ce n'est pas la première fois que je vois cette faute ici Une fois pour toutes, "ils sont CENSÉS [+complément]" ou "ils sont SENSÉS [tout court]" Ceci était un message du Comité Observateur Nocturne des Nombreuses Aberrations Régulièrement Dactylographiées. 2
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Si tu nies cette évidence, c'est que tu es endoctriné.Endoctriné à quelle doctrine ? Okay donc je suis responsable de ça. Par quelle action ? Par le simple fait que je sois rentré dans l'ÉdNat si je t'ai bien compris. Le problème de ton raisonnement c'est que si je n'étais pas rentré dans l'ÉdNat, un autre y serais rentré, et la situation n'eut en rien été différente. Et cette situation (à savoir qu'il y a un représentant de l'État qui enseigne), ni moi ni mon potentiel remplaçant n'en sont responsable, c'est bien les politiques qui déterminent cela, n'est-ce pas ? D'autre part, tu affirmes donc que tous les élèves qui sont passés par l'éducation publique seront amenés à penser, par le simple fait qu'ils ont eu des représentants de l'État en face d'eux (bien qu'ils l'ignorent) que l'éducation doit être délivrée par l'État ? Hors sujet. Le sujet c'est qui répand la propagande étatiste en devant les millions d'enfants. Hollande le fait, certes, mais toi aussi.Comment ? En représentant l'État devant mes élèves (alors qu'ils ne le savent même pas) ? (Au fait, tu crois que tous mes élèves m'adorent ?) Comment veux-tu que des enfants qui n'auront jamais accès à la pensée libérale de leur vie en viennent à la concevoir si tous les jours un militant de l'étatisme lui montre qu'un pays étatiste est une normalité ?D'abord on leur montre pas qu'un pays étatiste est une normalité, cela n'a aucun sens, vu qu'ils savent même pas ce qu'est un pays étatiste, n'ont pas la moindre conscience d'être dans une école d'État, ni que je suis un représentant de l'État et ils ne savent pas ce que c'est que l'État. (Et même s'ils le comprenaient, ils en auraient absolument rien à branler tant ça leur semblerait déconnecté de leur réalité.) Ensuite, même en supposant que tout cela puisse avoir le moindre sens et le moindre intérêt dans leur esprit, c'est bien la politique en place (je parle pas directement des politiciens, mais de l'organisation du régime politique au sens général) qui leur montre cela. Pas les profs. Les profs veulent enseigner, mais ce n'est pas eux qui ont décrétés que l'enseignement devait être délivré par l'État et que donc ils seront des représentants de l'État. (Certains sont favorables à cela, d'autres pas, mais la décision est politique. Tout comme le contenu de ce qui est enseigné.) Ensuite, la pensée libérale est accessible à ceux qui veulent l'avoir. Tu fais comme si les élèves étaient des automates passifs. Penser qu'un prof est un fonctionnaire qui représente une fonction non régalienne est une image d'épinal ?Tu as oublié le "et qui en est fier". 1
Bisounours Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Escondido est endoctriné à l'anti éducation nationale
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 On peut légitimement être totalement anti-Éducation nationale. Mais pour des raisons qui ont un sens et qui sont fondées sur la réalité. Il y a tellement de choses à reprocher à l'ÉdNat que je ne vois pas l'intérêt ou l'utilité d'inventer des délires insensés pour charger la barque. C'est contre-productif car ça donne l'impression que quelqu'un de sensé ne pourrait rien reprocher l'ÉdNat... 2
Bisounours Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 C'est ce que je voulais dire, je te laisse la main. C'est pas ici qu'on va dire que l'E.N c'est nirvanesque. N'est ce pas ? Mais comment faire si on aime enseigner ? Tout le monde n'a pas les moyens de créer une école privée
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Endoctriné à quelle doctrine ? Endoctriné à la doctrine qui consiste à utiliser des fonctionnaires pour enseigner. Si l'on est endoctriné par 15 années passées derrière un bureau à l'idée que des enseignants peuvent être fonctionnaires, alors on trouve normal qu'un Hollande avec ses idées nauséabondes puisse être président. Okay donc je suis responsable de ça. Par quelle action ? Par le simple fait que je sois rentré dans l'ÉdNat si je t'ai bien compris. Le problème de ton raisonnement c'est que si je n'étais pas rentré dans l'ÉdNat, un autre y serais rentré, et la situation n'eut en rien été différente. Peut être qu'un autre y serait rentré en effet. Mais pour épouser ta vocation d'enseignant non fonctionnaire, peut être que dans le même temps tu aurais ouvert une école hors contrat. Ou tout autre acte non revendiqué par les militants étatistes. Et cette situation (à savoir qu'il y a un représentant de l'État qui enseigne), ni moi ni mon potentiel remplaçant n'en sont responsable, c'est bien les politiques qui déterminent cela, n'est-ce pas ? Personne ne t'a forcé à devenir professeur. Tu en es responsable personnellement. D'abord on leur montre pas qu'un pays étatiste est une normalité, vu qu'ils savent même pas ce qu'est un pays étatiste. Si on me démontre géométriquement le théorème de Pythagore, je n'ai pas besoin de connaître l'algèbre pour le comprendre. Si on me met sous le nez toute la journée un prof fonctionnaire, je n'ai pas besoin de connaître la philosophie politique pour assimiler cette situation à une normalité. La même normalité qui fait qu'un Hollande peut être élu.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Endoctriné à la doctrine qui consiste à utiliser des fonctionnaires pour enseigner. Non. Je ne pense pas qu'il faut des fonctionnaires pour enseigner. Et pourtant je ne suis pas responsable du fait que je représente l'État devant mes élèves. Ce qui est du reste sans conséquence sur leur perception à ce propos (qu'ils n'ont pas, en fait) vu qu'ils le savent pas et s'en foutent royalement. Si l'on est endoctriné par 15 années passées derrière un bureau à l'idée que des enseignants peuvent être fonctionnaires, Répète après moi : Les élèves ne savent pas ce qu'est un fonctionnaire et ne savent pas ce qu'est l'État, ne savent pas qu'ils sont dans une école d'État, ni qu'ils ont un fonctionnaire en face d'eux. Bon dieu, comment peuvent-ils être endoctrinés à des idées qu'ils ne connaissent et ne comprennent ni d'Eve ni d'Adam ? alors on trouve normal qu'un Hollande avec ses idées nauséabondes puisse être président. Comment se fait-il qu'il y ait des libéraux qui aient été éduqués dans l'enseignement public ? Les élèves seraient-ils aussi des individus qui en grandissant sont capables de se forger leur propre opinion ? Peut être qu'un autre y serait rentré en effet. Pas peut-être. C'est sûr. Quand quelqu'un rentre dans l'EN, ça fait pas "un prof de plus". Il y a un nombre de postes déterminé, c'est le principe du fonctionnariat. Déterminé à quel niveau à ton avis ? Mais pour épouser ta vocation d'enseignant non fonctionnaire, peut être que dans le même temps tu aurais ouvert une école hors contrat. Ce qui n'aurait absolument rien changé pour les élèves que j'aurais eu dans le public. Ils auront un prof fonctionnaire quand même. Ce qui prouve bien que je suis pas responsable de ça, puisque, que j'y aille ou pas, cela ne change rien à cela. Personne ne t'a forcé à devenir professeur. Tu en es responsable personnellement. Oui mais tu parles pas de ça. Tu parles du fait que les élèves ont un fonctionnaire en face d'eux. Que ce soit moi ou un autre, ce sera toujours le cas, je n'y suis pour rien. Si on me met sous le nez toute la journée un prof fonctionnaire, je n'ai pas besoin de connaître la philosophie politique pour assimiler cette situation à une normalité. Quand bien même cela serait rigoureusement exact (ce qui n'est pas le cas), cela suppose implicitement que tu saches ce qu'est un fonctionnaire et que tu saches que tu as un fonctionnaire en face de toi. Or ce n'est pas le cas des élèves.
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 En choisissant de venir grossir les rangs de l'éducation nationale, tu as choisi d'intégrer la face visible de l'iceberg qu'est l'Etat en France. Le problème est que cette face visible est donnée en spectacle tous les jours aux enfants. Si bien qu'ils admettent naturellement son existence dans leur vie future. Nul besoin de savoir ce qu'est un fonctionnaire ici.
Bézoukhov Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 M'est avis que James Bond influence plus la vision de l'Etat qu'ont les ados que M. Dubreuil, professeur de mathématiques, et son cholestérol, que lui trouve tout à fait normal, alors que sa femme s'en inquiète beaucoup.
Miss Liberty Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Et alors? Chaque jour dans ma vie depuis que je suis née, j'ai vu devant moi la partie visible de l'iceberg "Etat", j'ai fréquenté les établissements publics, les conservatoires municipaux, les musées nationaux... Je suis devenue libérale, tendance anarcho-capitaliste. Serait-ce que les gens sont dotés d'un cerveau et qu'ils peuvent l'utiliser pour réfléchir sur ce qu'ils voient? Ça n'est pas le fait que l'État existe et soit visible qui endoctrine, c'est le fait de ne pas réfléchir sur la question. Rien à voir avec le fait de travailler, toi personnellement, pour l'État. 4
Bisounours Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Escondido tu essaies de démontrer quoi ? Que l'ednat produit systématiquement des étatistes ? Tu crois qu'ici nous avons tous été où en cours ?
Mathieu_D Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Moi j'ai du mal à comprendre l'équation être prof = militer pour l'étatisme. 1
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 En choisissant de venir grossir les rangs de l'éducation nationale, tu as choisi d'intégrer la face visible de l'iceberg qu'est l'Etat en France. Le problème est que cette face visible est donnée en spectacle tous les jours aux enfants. Si bien qu'ils admettent naturellement son existence dans leur vie future. Nul besoin de savoir ce qu'est un fonctionnaire ici. Comment peuvent-ils admettre quoi que ce soit sur l'État vu qu'ils ne savent pas ce que c'est ? (Et que donc ils ne savent pas qu'ils ont un représentant de l'État en face d'eux.)
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Et alors? Chaque jour dans ma vie depuis que je suis née, j'ai vu devant moi la partie visible de l'iceberg "Etat", j'ai fréquenté les établissements publics, les conservatoires municipaux, les musées nationaux... Je suis devenue libérale, tendance anarcho-capitaliste. Serait-ce que les gens sont dotés d'un cerveau et qu'ils peuvent l'utiliser pour réfléchir sur ce qu'ils voient? Ça n'est pas le fait que l'État existe et soit visible qui endoctrine, c'est le fait de ne pas réfléchir sur la question. Rien à voir avec le fait de travailler, toi personnellement, pour l'État. Ma critique consiste à se demander pourquoi on n'est pas prêt de voir du libéralisme en France. Je réponds à cette question en affirmant que l'endoctrinement répété à l'existence de l'étatisme depuis l'âge de 3 ans joue un rôle majeur là dedans. Ce que tu contestes. Les étatistes défendent plus que tout l'éducation nationale. Ce n'est pas un hasard. Car il est bien plus difficile de réfléchir ou de simplement mettre en doute la question du rôle de l'état quand son existence semble innée pour l'immense majorité. Et c'est là où venir grossir les effectifs de l'Education Nationale est dévastateur. Bien sûr, on peut avoir un cerveau et s'en servir. Mais le résultat est ce qu'il est, non ?
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Et c'est là où venir grossir les effectifs de l'Education Nationale est dévastateur. On répète : Quand quelqu'un rentre dans l'EN, ça fait pas "un prof de plus" (= il ne grossit pas les effectifs). Il y a un nombre de postes déterminé d'avance, c'est le principe du fonctionnariat. Déterminé à quel niveau à ton avis ?
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Comment peuvent-ils admettre quoi que ce soit sur l'État vu qu'ils ne savent pas ce que c'est ? (Et que donc ils ne savent pas qu'ils ont un représentant de l'État en face d'eux.) S'ils ne savent pas ce qu'est l’Etat, ils n'admettent rien. Ils constatent.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 S'ils ne savent pas ce qu'est l’Etat, ils n'admettent rien. Ils constatent. Que constatent-ils à propos de l'État, étant donné qu'ils savent pas ce que c'est, que donc ils n'ont pas conscience d'être dans une école d'État, ne savent pas que c'est l'État qui les éduquent, ne savent pas ce qu'est un fonctionnaire, donc n'ont pas conscience d'en avoir un en face d'eux ? (Et par conséquent, si tu réfléchis un peu, ils n'ont pas une perception différente sur ces sujets — vu qu'ils n'ont pas de perception du tout de ces sujets — qu'un élève d'une école privée hors ou sous contrat.)
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 On répète : Quand quelqu'un rentre dans l'EN, ça fait pas "un prof de plus" (= il ne grossit pas les effectifs). Il y a un nombre de postes déterminé d'avance, c'est le principe du fonctionnariat. Déterminé à quel niveau à ton avis Je répète : c'est là où tu es endoctriné car tu penses que parce que l'Etat veut, il dispose.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Je répète : c'est là où tu es endoctriné car tu penses que parce que l'Etat veut, il dispose. Ah je crois que j'ai compris : D'après toi les profs sont des militants étatistes dans le sens où si tout le monde refusait de travailler pour l'ÉdNat, il n'y aurait pas d'ÉdNat, c'est ça ?
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ah je crois que j'ai compris : D'après toi les profs sont des militants étatistes dans le sens où si tout le monde refusait de travailler pour l'ÉdNat, il n'y aurait pas d'ÉdNat, c'est ça ? Nul besoin que tout le monde refuse.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Nul besoin que tout le monde refuse. Non mais ça revient au même : Si suffisamment de gens refusaient, il n'y aurait pas d'ÉdNat. C'est bien pour ça que tu crois que les profs sont des militants étatistes (inconsciemment endoctrinés donc apparemment) ?
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Que constatent-ils à propos de l'État, étant donné qu'ils savent pas ce que c'est, que donc ils n'ont pas conscience d'être dans une école d'État, ne savent pas que c'est l'État qui les éduquent, ne savent pas ce qu'est un fonctionnaire, donc n'ont pas conscience d'en avoir un en face d'eux ? (Et par conséquent, si tu réfléchis un peu, ils n'ont pas une perception différente sur ces sujets — vu qu'ils n'ont pas de perception du tout de ces sujets — qu'un élève d'une école privée hors ou sous contrat.) Je dis simplement : s'ils ne connaissent que ce paradigme, tu ne peux pas t'étonner des conséquences. Et s'ils ne connaissent que ce paradigme, c'est parce que l'EdNat peut embaucher.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Je dis simplement : s'ils ne connaissent que ce paradigme, tu ne peux pas t'étonner des conséquences. Ils ne connaissent pas ce paradigme, vu qu'ils connaissent ni ne comprennent la signification du mot État ou du mot fonctionnaire. (Signification dont ils n'auraient strictement rien à foutre du reste.) Ton argument a autant de sens que si tu disais que le fait d'être né dans un hôpital public prédisposait à l'étatisme. (Et que donc les infirmières sont des militantes étatistes, on y revient.) c'est parce que l'EdNat peut embaucher. Tu as conscience ou pas que ton raisonnement s'appuie sur la négation de la réalité ? A partir du moment où l'État prend de l'argent par la force pour proposer un service, tu crois que tout le monde (ou même une majorité de gens) va se dire : "Ah non finalement c'est mieux que l'État garde l'argent pour lui, comme ça il ne pourra pas proposer le service pour lequel il a pris le pognon, et comme ça il nous le rendra peut-être." Dans une dimension parallèle je dis pas...
Zehlaie Posté 22 janvier 2016 Signaler Posté 22 janvier 2016 Gio, (le) 21 Jan 2016 - 21:27, a écrit Prenons un cas précis à savoir le mien, vu que je suis prof dans le public. Tu dis que moi, personnellement, je suis responsable du fait que je représente l'État devant mes élèves ? Et que par conséquent je suis responsable de la perception que tu penses qu'ils vont avoir du rôle de l'État ? Si tu nies cette évidence, c'est que tu es endoctriné. Comment une personne, un individu, pourrait représenter l'Etat et légitimer par sa seule présence face à des élèves un statut de fonctionnaire ? Je suis le premier à me plaindre ou tout du moins constater que j'ai pu avoir des enseignements biaisés et partisans tout au long de ma scolarité mais mettre tous les prof dans le même sac avec l'étiquette "militant étatiste" c'est faire une généralité. Les généralités et attribuer des idées à l'ensemble d'un groupe (ici composé de centaines de milliers de personnes) ça fait très holiste je trouve. 1
Rincevent Posté 22 janvier 2016 Signaler Posté 22 janvier 2016 En sixième et cinquième, j'ai fait campagne, j'ai eu deux ou trois voix. En quatrième, je n'ai pas fait campagne, je suis venue avec des bonbons pour tout le monde le matin d'élection, j'ai été élue suppléante. Après je ne me suis plus jamais présentée.C'est marrant, moi je ne me suis jamais présenté, et j'ai régulièrement eu une ou deux voix sans rien demander. Ma critique consiste à se demander pourquoi on n'est pas prêt de voir du libéralisme en France.Parce que certains libéraux français ont des idées à la con et un mode de raisonnement très personnel ?
POE Posté 22 janvier 2016 Signaler Posté 22 janvier 2016 Je dois dire qu'au moins le raisonnement d'Escondido est cohérent, mais je pense qu'il n'est pas forcément juste de le cantonner aux profs de l'EN. Un enfant qui grandit est nécessairement endoctriné dans la mesure ou un grand nombre de fonctions utiles à la société sont assurées par l'intermédiaires de l'Etat. La force de l'habitude fait qu'il semble difficile de concevoir une société qui fonctionne de manière différente, c'est à dire dont les mêmes services puissent être assurés sans aucun monopole. Il est probable également que le plus grand frein au développement d'une vision entièrement libérale de la société soit l'inconfort voire l'insécurité psychologique que cela peut engendrer dans l'esprit de quelqu'un. On le voit bien d'ailleurs lorsqu'abordant cette possibilité d'une société entièrement libérale, les gens semblent comme hébétés et choqués, et s'empressent dès lors de la réfuter par des arguments enfantins. 1
Gio Posté 22 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 22 janvier 2016 au moins le raisonnement d'Escondido est cohérent,Ah bon ? Toi non plus tu n'as jamais pris le train de la SNCF pour ne pas être sali par l'étatisme ? 2
Zehlaie Posté 22 janvier 2016 Signaler Posté 22 janvier 2016 C'est marrant, moi je ne me suis jamais présenté, et j'ai régulièrement eu une ou deux voix sans rien demander. Élu, au deuxième tour, sans me présenter, en 6ème après avoir eu 2 voix au premier tour. Et refus d'exercer mon mandat. La lutte de la classe, très peu pour moi
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