sans Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Justement, si la voiture était rouge elle serait sucrée, comme les fraises tagada.
Johnathan R. Razorback Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 16:26, frigouret a dit : Sinon ça fait quelques temps que je voulais évoquer un intellectuel libéral de la révolution française Joseph Jacotot. Il est l'initiateur d'une pédagogie iconoclaste , même pour notre temps. Ranciere a parlé de lui dans un livre " le maitre ignorant" , je me concentre un peu et puis j'essai de résumer sa philosophie de l'enseignement. Rancière ? Le génial défenseur de la "pédagogie" post-moderne ? "Il faut renverser la logique du système explicateur. L'explication n'est pas nécessaire pour remédier à une incapacité à comprendre. C'est au contraire cette incapacité qui est la fiction structurante de la conception explicative du monde. C'est l'explicateur qui a besoin de l'incapable et non l'inverse, c'est lui qui constitue l'incapable comme tel. Expliquer quelque chose à quelqu'un, c'est d'abord lui démontrer qu'il ne peut pas le comprendre par lui-même. Avant d'être l'acte du pédagogue, l'explication est le mythe de la pédagogie, la parabole d'un monde divisé en esprits savants et esprits ignorants, esprits mûrs et immatures, capables et incapables, intelligents et bêtes. [...] C'est justement ce petit mot, ce mot d'ordre des éclairés -comprendre- qui fait tout le mal. [...] Dès lors qu'est prononcé ce mot d'ordre de la dualité, tout perfectionnement dans la manière de faire comprendre, cette grande préoccupation des méthodistes et des progressistes, est un progrès dans l'abrutissement. L'enfant qui ânonne sous la menace des coups obéit à la férule, et voilà tout: il appliquera son intelligence à autre chose. Mais le petit expliqué, lui, investira son intelligence dans ce travail de deuil : comprendre, c'est-à-dire comprendre qu'il ne comprend pas si on ne lui explique pas. Ce n'est plus à la férule qu'il se soumet, c'est à la hiérarchie du monde des intelligences." -Jacques Rancière, Le Maître ignorant: Cinq leçons sur l'émancipation intellectuelle.
Brock Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Citation l'émancipation intellectuelle. autre nom: la connerie
NoName Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Bah c'est du blabla vide de sens qui se donne l'air intelligent en utilisant des fausses dichotomie
Johnathan R. Razorback Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 17:45, NoName a dit : Bah c'est du blabla vide de sens qui se donne l'air intelligent en utilisant des fausses dichotomie Je sais bien. Je n'arrive tout simplement pas à comprendre comment ce genre de débilités peut être prise au sérieux, voire devenir la Bible pour certains. Déprimant.
frigouret Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Pourtant Razorback tes signatures traitent du même sujet.
Johnathan R. Razorback Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:07, frigouret a dit : Pourtant Razorback tes signatures traitent du même sujet. Comment ça ?
ts69 Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 17:02, Lancelot a dit : J'ai l'impression qu'ils ne parlent pas de ça mais d'un autre truc qui me paraît tout aussi évident : une question peut être orientée sans impliquer nécessairement une seule réponse, et par conséquent ce n'est pas parce qu'on peut concevoir une autre réponse que la question n'était pas orientée. Par exemple si on me met un boulet au pied ça va être plus difficile pour moi de monter une colline, mais je peux quand même réussir. Et ça n'impliquera pas que je n'avais pas de boulet au pied. Voila. Merci
NoName Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 17:02, Lancelot a dit : Ça existe (dilatement des pupilles par exemple). On pourrait aussi faire une enquête pour voir la proportion de collégiens qui adoptent spontanément l'interprétation de gio. Mais là c'est pas vraiment nécessaire : d'un côté on a une réponse directe, de l'autre une réponse qui nécessite du recul critique et des bagages théoriques. J'ai l'impression qu'ils ne parlent pas de ça mais d'un autre truc qui me paraît tout aussi évident : une question peut être orientée sans impliquer nécessairement une seule réponse, et par conséquent ce n'est pas parce qu'on peut concevoir une autre réponse que la question n'était pas orientée. Par exemple si on me met un boulet au pied ça va être plus difficile pour moi de monter une colline, mais je peux quand même réussir. Et ça n'impliquera pas que je n'avais pas de boulet au pied. An INTJ was here. Non en vrai je pluzun
frigouret Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:11, Johnathan R. Razorback a dit : Comment ça ? Et bien le penchant des humains que décrit Spinoza a ce que les autres leur ressemblent doit être une difficulté a surmonter, et l'incertitude du savoir dont parle Mises devrait inciter le pédagogue a une remise en question.
frigouret Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:11, Johnathan R. Razorback a dit : Comment ça ? Et bien le penchant des humains que décrit Spinoza a ce que les autres leur ressemblent doit être une difficulté a surmonter, et l'incertitude du savoir dont parle Mises devrait inciter le pédagogue a une remise en question.
Johnathan R. Razorback Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:21, frigouret a dit : Et bien le penchant des humains que décrit Spinoza a ce que les autres leur ressemblent doit être une difficulté a surmonter, et l'incertitude du savoir dont parle Mises devrait inciter le pédagogue a une remise en question. Je vois pas le rapport entre la phrase de Spinoza et le propos de Rancière. Ni le rapport avec la citation de Mises, à vrai dire. Rancière n'invite pas les enseignants à remettre en question leur méthodologie, il dénie l'utilité même de la transmission en la présentant comme une forme de violence et attribue aux enseignants l'échec de l'apprentissage de leurs élèves. Il est partisan des conneries du style "faire de l'élève l'acteur de son propre savoir'*, etc. L'idéologie qui essaye de désintégrer l'école en France et qui a quasiment réussi. *Il doit d'ailleurs avoir un fond de platonisme derrière ce genre de théorie. L'enfant n'a pas à apprendre, juste à libérer en lui-même le savoir qu'il avait déjà. #transmigration des âmes. Et c'est une parfaite coïncidence si les écolo-bobos forment les gros bataillons de soutien à ces nouvelles méthodes.
Tremendo Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Liborg c'est comme une deuxième éducation. Désapprendre ce qu'on a appris et réapprendre. Liborg c'est l'école de la vie. Liborg c'est se prendre un baton dans la tronche quand on croit tout savoir. Liborg, y'a que ça de vrai.
Johnathan R. Razorback Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:38, Tremendo a dit : Liborg c'est comme une deuxième éducation. Désapprendre ce qu'on a appris et réapprendre. Liborg c'est l'école de la vie. Liborg c'est se prendre un baton dans la tronche quand on croit tout savoir. Liborg, y'a que ça de vrai. J'imagine le mec lambda qui tombe sur ce fil. On va passer pour une secte.
NoName Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:38, Tremendo a dit : Liborg c'est comme une deuxième éducation. Désapprendre ce qu'on a appris et réapprendre. Liborg c'est l'école de la vie. Liborg c'est se prendre un baton dans la tronche quand on croit tout savoir. Liborg, y'a que ça de vrai. Liborg c'est marche ou crève. Le concentré de la quintessence du libéralisme qu'on te fait rentrer dans la tête avec une masse. Et on corrige t'es penchants socialistes avec des cours de pelle.
NoName Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:30, Johnathan R. Razorback a dit : Je vois pas le rapport entre la phrase de Spinoza et le propos de Rancière. Ni le rapport avec la citation de Mises, à vrai dire. Rancière n'invite pas les enseignants à remettre en question leur méthodologie, il dénie l'utilité même de la transmission en la présentant comme une forme de violence et attribue aux enseignants l'échec de l'apprentissage de leurs élèves. Il est partisan des conneries du style "faire de l'élève l'acteur de son propre savoir'*, etc. L'idéologie qui essaye de désintégrer l'école en France et qui a quasiment réussi. *Il doit d'ailleurs avoir un fond de platonisme derrière ce genre de théorie. L'enfant n'a pas à apprendre, juste à libérer en lui-même le savoir qu'il avait déjà. #transmigration des âmes. Et c'est une parfaite coïncidence si les écolo-bobos forment les gros bataillons de soutien à ces nouvelles méthodes. Cherche pas c'est frigolet. Son cerveau est resté bloqué sur fuck random words. Souvent je comprends même pas ce qu'il dit.
Mathieu_D Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:41, NoName a dit : Et on corrige tes penchants sobriétistes avec des coups de pelle. Corrigé.
Tramp Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:30, Johnathan R. Razorback a dit : attribue aux enseignants l'échec de l'apprentissage de leurs élèves. C'est pas interdit de regarder par là.
Johnathan R. Razorback Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:53, Tramp a dit : C'est pas interdit de regarder par là. Certes. Rien n'est parfait, on peut toujours trouver des choses à améliorer, mais mon impression est que les thématiques et mesures de Rancière (ou plutôt de ses lecteurs, ou de ceux qui, sans l'avoir lu, partagent cette vision des choses) ne vont pas du tout dans le bon sens. Ils vont nous fabriquer des générations d'ignares.
Tramp Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Je ne connais pas Rancière, ni n'ai d'avis sur ses méthodes, seulement que c'est un peu facile de mettre l'échec scolaire sur le dos des élèves quand le seul choix qui leur est donné est de s'asseoir sur le banc d'une école qu'ils n'ont pas choisit. Et puis ce sont des enfants, s'il y a un problème avec eux, en général on s'intéresse aux adultes, on ne le mets pas responsables. Remarque que s'il propose des méthodes de marde, c'est bien de sa faute et pas aux étudiants trop bêtes.
sans Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 18:56, Johnathan R. Razorback a dit : Ils vont nous fabriquer des générations d'ignares. Des générations ne connaissant pas leurs dates historiques, leurs molécules et leur solfège, que va-t-on devenir ?
Tramp Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Moi je sais qu'en 1515 c'est la bataille de Marignan. Par contre je ne sais pas ou c'est (en Italie peut-être), je sais que François 1er est là, du moins je crois, mais je ne sais pas pourquoi il se bat. Mais je sais 1515 = Marignan. C'est ma question secrète pour mes mots de passe : 1515 ?
frigouret Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Mais alors ça fait dix pages que vous denoncez les programmes scolaires comme étant de la propagande, et quand on signale une méthode basée sur l'auto éducation vous criez a la perdition de la jeunesse, faudrait savoir.
Malky Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 17:27, Johnathan R. Razorback a dit : Rancière ? Le génial défenseur de la "pédagogie" post-moderne ? Même pas de (racine de moins un) pour venir expliquer mythomatiquement son alter-comprenance de la pédagogie ? Je suis déçu.
frigouret Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Tiens ça me fait penser a un texte de jeunesse de Émile Armand " Se sentir vivre" qui traite du rapport avec la connaissance que j'aime bien.
NoName Posté 23 mars 2015 Signaler Posté 23 mars 2015 Le 23/03/2015 à 19:14, frigouret a dit : Mais alors ça fait dix pages que vous denoncez les programmes scolaires comme étant de la propagande, et quand on signale une méthode basée sur l'auto éducation vous criez a la perdition de la jeunesse, faudrait savoir. l'autodidaxie n'a rien à voir avec le gloubiboulga que tu nous a posé là alors merci t'es sympa mais non.
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