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L'ennemi du libéralisme


POE

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A mon sens, il faut distinguer les discours.

D'abord, il faut un discours dénonçant la Conspiration. Nombreuses sont les dénonciations possibles : la collusion du clientélisme, de la lâcheté et de la bêtise militante, par exemple. Inutile de cibler un groupe particulier : c'est un état d'esprit qu'il convient de mettre à bas.

 

Ensuite, parler de l'homme providentiel : chacun d'entre nous.

 

Enfin, parler d'un âge d'or : l'avenir.

 

Cela tranchera radicalement avec les discours qui :

1/ ciblent un groupe particulier (les capitalistes, les immigrés, les juifs, les assistés...) ;

2/ promeut l'attente d'un homme providentiel ;

3/ se complaît dans un passé fantasmé (la Révolution Française, l'Empire, la Commune, la France du Général de Gaulle...).

 

Un discours adoptant une telle structure sera, je pense, liberhallal, puissant, universel, original et optimiste.

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C'est une piste. Conspiration ça fait un peu too much, et tu développes pas assez l'état d'esprit en question, qu'est on censé dénoncer au juste ? Pas assez clair.

J'aime bien le reste : l'homme providentiel et l'avenir.

Je pense que ça serait pas mal d'inscrire aussi le discours dans un passé qui rassure, dans une certaine continuité historique, peut être faut il regarder du côté du XIX ?

Posté

Je pense que ça serait pas mal d'inscrire aussi le discours dans un passé qui rassure

 

Tu trouves le passé rassurant toi ? C'est un peu une succession d'échecs, d'escroqueries, de dérives jacobines suivis de coups d'Etat militaires et d'opportunités gâchés...Le passé c'est plutôt le repoussoir ou le contre-modèle. Et on est pas aux USA, où il est possible de mobiliser l'héritage des Pères fondateurs pour critiquer le présent. En France, le passé libéral se limite à quelques figures isolées ou à la rigueur à certains moments de la Révolution française et de la Troisième République, mais pas à une période durable et bien distincte du reste.

 

Et pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi Flashy, on peut cibler des groupes particuliers: la classe politique actuelle (qui prime sur les lobbies fussent-ils pro-crony) et les collectivistes, qui justifient idéologiquement l'action de la classe politique et en demandent encore plus.

Posté

C'est une piste. Conspiration ça fait un peu too much, et tu développes pas assez l'état d'esprit en question, qu'est on censé dénoncer au juste ? Pas assez clair.

J'aime bien le reste : l'homme providentiel et l'avenir.

Je pense que ça serait pas mal d'inscrire aussi le discours dans un passé qui rassure, dans une certaine continuité historique, peut être faut il regarder du côté du XIX ?

 

Il y a deux positions possibles vis-à-vis du passé : un discours de connivence (on s'inscrit dans la continuité, malgré quelques artifices rhétoriques pouvant faire croire à un vague changement) ; un discours de rupture. Le second me paraît préférable. Je ne vois rien à sauver. Et le passé ne me paraît guère plus reluisant, une fois les fantasmes dissipés.

 

 Et pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi Flashy, on peut cibler des groupes particuliers: la classe politique actuelle (qui prime sur les lobbies fussent-ils pro-crony) et les collectivistes, qui justifient idéologiquement l'action de la classe politique et en demandent encore plus.

 

A mon sens, viser des groupes particuliers ne sert à rien. 95% des gens sont à dénoncer car collectivistes à un degré ou un autre. De ce fait, la stratégie du bouc-émissaire me paraît vouée à l'échec.

 

Quant à la définition de cet état d'esprit, de nombreux auteurs le décrivent mieux que moi. Je ne suis pas sûr que ma tentative de définition soit claire, exacte ou exhaustive. Je vais la mettre en spoiler pour épargner une tempête de WTF aux puristes.

 

Je songeais au travestissement des mots, aux libertaires et vertueux auto-proclamés qui n'ont que taxes & restrictions à la bouche, au réflexe de se tourner vers l'Etat quand la gamelle est vide (je ne vois donc aucune raison de distinguer le taxi, l'agriculteur, l'assisté ou le patron crony), à ce "moutonisme" où les gens bêlent la même chose et conspuent celui qui ne suivrait pas le troupeau.

 

Sur ce dernier point, je vais reprendre un de mes vieux commentaires sur le blog d'h16. Ce moutonisme est un mélange :

 

 * d'aveuglement. La pensée est contrainte dans un espace bien délimité : il faut penser « juste ». La parole est normée : il faut parler « bien ». L’écriture doit être surveillée : il faut écrire « convenable » (je paraphrase M. Bilger). Ce qui sort du cadre n’est pas vu. Si la chose est vue malgré tout, elle apparaît intolérable.

 

 * de double standard.  Un même fait n’a pas la même valeur en fonction des personnes impliquées. La valeur d'une démonstration ne dépend que de l'émetteur et de sa valeur aux yeux d'une certaine caste. Exemple : la Manif pour Tous demande un moratoire ou une interdiction sur une chose X, Y ou Z. C'est liberticide, c'est insupportable, c'est nauséabond, j'ai mal à ma France. Un socialiste propose un moratoire ou une interdiction sur une chose X, Y ou Z. C'est républicain, c'est nécessaire, c'est courageux.

 

 * d'arrogance. Il est sûr d’avoir raison, il ne doute jamais, il est incapable de comprendre ceux qui ne pensent pas comme lui, il fait donc montre de haine et d’intolérance vers celui qui est différent.

 

L’arrogance se manifeste systématiquement de la même façon :

  •  mise en cause de l’intelligence de l’interlocuteur : si tu n’es pas d'accord, tu es un débile ;
  •  mise en cause de la culture de l’interlocuteur (ce qui confine parfois à un véritable « racisme social », socialement acceptable, cf double standard) : si tu n’es pas d'accord, tu es un ignorant (educate yourself) ;
  •  mise en cause de l’humanité de l’interlocuteur : si tu n’es pas d'accord, tu es un monstre (raciste, homophobe, antisémite. On essentialise un comportement, peut-être isolé ou sans conséquences, à supposer que l’analyse dudit comportement soit de bonne foi. S’ensuit un amalgame, toute la personne étant « contaminée »). Le patriote visera plutôt la trahison.

 * d'émotivité : le pauvre hère est un indigné, un choqué, un hagard. Il souffre, il est blessé, il a honte (à sa France, le plus souvent). A cela s'ajoute une limitation des sens : il dispose de la vue et de l'odorat. Il distingue la lumière ou les heures les plus sombres ; il reconnaît ce qui est nauséabond. Et c'est tout.

 

Tant que les gens auront ces travers, tu pourras virer les politiques ou les journaleux, des clones prendront leur place.

Posté

Tant que les gens auront ces travers, tu pourras virer les politiques ou les journaleux, des clones prendront leur place.

 

Hum, ça ressemble à ce que j'aurais pu dire à une époque mais ça me paraît utopiste aujourd'hui:

"C’est l’opinion commune des philosophes que les passions dont la vie humaine est tourmentée sont des espèces de vices où nous tombons par notre faute, et voilà pourquoi on en rit, on en pleure, on les censure à l’envi ; quelques-uns même affectent de les haïr, afin de paraître plus saints que les autres. Aussi bien ils croient avoir fait une chose divine et atteint le comble de la sagesse, quand ils ont appris à célébrer en mille façons une prétendue nature humaine qui n’existe nulle part et à dénigrer celle qui existe réellement. Car ils voient les hommes, non tels qu’ils sont, mais tels qu’ils voudraient qu’ils fussent. [...]

Il y aura des vices tant qu’il y aura des hommes." -Spinoza, Traité politique.

Rendre la totalité de la population vertueuse est un rêve jacobin. Une fois cette approche éliminée, il me semble qu'il reste la question fondamentale: un changement de mentalité d'une partie de la population (et non du tout) n'est-il pas suffisamment pour parvenir à des effets politiques substantiels ? Si oui, quels individus visés, par quels moyens, etc.

Et même si tu as raison de dire que le collectivisme est diffus, je ne pense pas qu'on puisse faire l'économie de l'ennemi, c'est extrêmement fédérateur et à moment donné pour parvenir à un résultat il faut s'en donner les moyens.

 

Ensuite il ne suffit de viser une cible déterminée, car comme tu l'as dit elle peut être remplacée. Il faut aussi préparer une alternative au niveau politique pour bloquer le renouvellement.

Posté

c'est vrai que le bon message marketing et un homme providentiel auraient probablement empeche la Russie de s'enfoncer dans le communisme :)

 

Ce qui va arriver a la fRance ne peut etre stoppe, c'est un faisceau de probabilites d'une puissance a laquelle vous n'avez pas acces.Je suis meme pret a parier que le souffle nouveau du liberalisme ne servira qu'a etre plus decu face a l'avalanche de socialisme qui va vous tomber sur la tronche.

Rendez vous compte, la meilleure force d'intervention a vocation militaire en face de la police d'etat ce sont les syndiques cocos, et ils sont du cote du gouv.

Ce qui veut dire que non seulement les politiciens vont s'accrocher bec et ongles jusqu'a ce qu'on les vire pysiquement, mais qu'en plus ils seront proteges par une categorie de civils en marge des forces d'etat, qui auront carte blanche pour faire tout ce qu'ils veulent.

Posté

A mon sens, viser des groupes particuliers ne sert à rien. 95% des gens sont à dénoncer car collectivistes à un degré ou un autre. De ce fait, la stratégie du bouc-émissaire me paraît vouée à l'échec.

Tu es en train de supposer que les gens à dénoncer seront exactement les gens qui nous dénoncerons. Mais tu oublies que nous parlons politique, et que la vérité n'a que peu à voir avec la virtù du politicien. Quand je propose de viser le groupe des bureaucrates, j'ai constamment en tête le fait que, pour la plupart, ils n'existeraient pas si il n'avait pas une demande de collectivisme bureaucratique de la part les gens ; or, ne viser que les bureaucrates permet de détourner le ras-le-bol des gens, et ainsi de désamorcer partiellement le collectivisme (je fais le pari que le "fichez-nous la paix" sera plus mobilisateur que le "dorlotez-nous encore un peu plus").
Posté

tiens alors ton commentaire m'a fait attraper le dernier livre de alexandre Jardin qui s'intitule 'laissez nous faire', qu'on m'a passe recemment, je me demande si ca parle de la meme chose.Survolons.

 

edit : vite fait il redecouvre le liberalisme et l'anarchisme sans les nommer, sans les definir.Je continue mon survol.

 

http://www.bleublanczebre.fr/bbz-c-est-quoi/qui-sommes-nous

 

j'hesite entre liberalisme actif et pipeau...

Posté

Tu es en train de supposer que les gens à dénoncer seront exactement les gens qui nous dénoncerons. Mais tu oublies que nous parlons politique, et que la vérité n'a que peu à voir avec la virtù du politicien. Quand je propose de viser le groupe des bureaucrates, j'ai constamment en tête le fait que, pour la plupart, ils n'existeraient pas si il n'avait pas une demande de collectivisme bureaucratique de la part les gens ; or, ne viser que les bureaucrates permet de détourner le ras-le-bol des gens, et ainsi de désamorcer partiellement le collectivisme (je fais le pari que le "fichez-nous la paix" sera plus mobilisateur que le "dorlotez-nous encore un peu plus").

 

La vraie cible à mes yeux est l'envie de bureaucratie, pas la bureaucratie en tant que telle. Encore moins le bureaucrate. Si on supprime le symptôme sans supprimer la cause, on retrouvera au point de départ. Je pense qu'on est d'accord sur ce point. Peut-être que cibler le bureaucrate permettra aussi de dénoncer l'envie de bureaucratie. J'en sais rien.

 

Et je souscris à la suite de ton propos. Le mot de Pompidou pourrait faire un programme : "arrêtez d'emmerder les français" (spéciale dédicace à POE, qui voulait une continuité rassurante).

 

@ JIM16 : c'est possible qu'on se prenne une avalanche de SJWisme à la française d'ici une paire d'années. Cette perspective est déprimante...

Posté

En fait j'utilise la violence employé par les gouvernements pour percuter l'esprit de mon interlocuteur: les gens connaissent généralement le résultat de la violence et ont déjà compilés l'adage "la violence entraine la violence."

 

Et quand un gouvernement "agit", il utilise la violence. Au quotidien, il est facile de leur rappeler ce qui se passe quand il se font arrêter pour un policier et que celui-ci met la main sur son révolver pour demander les papiers du véhicule. Mais on peut leur rappeler ce qui se passe lorsqu'ils ne remplissent pas un papier à temps et que la police se déplace chez eux pour extorquer 10% en plus etc... ... ...

 

Donc, le pire ennemi du libéralisme ce sont les rapports violent entre les humains. Et ça, les fonctionnaires ne comprennent pas tout de suite mais quand ils comprennent qu'ils utilisent eux même la violence pour avoir leurs salaires et que de ce fait ils s'adonnent au recèle... Ca les déstabilise et c'est plus facile de revenir avec un système libéral. Mais il y a du travail, voir des années pour que ça bouge...

Posté

le seul slogan politique qui passera c'est " MOINS D'IMPOTS".

Alors la vous allez me dire "mais comment on finance la fonction publique?" et la moi je dis, aucune importance.Tu arrives avec ton slogan de winner, un candidat qui presente bien et c'est gagne.

Posté

Le mot de Pompidou pourrait faire un programme : "arrêtez d'emmerder les français" (spéciale dédicace à POE, qui voulait une continuité rassurante).

Je me demande si cette phrase n'est pas apocryphe. Et puis le "libéralisme" de Pompidou...Il a quand même fait un éloge public de l'Empereur à Cannes.

Posté

La vraie cible à mes yeux est l'envie de bureaucratie, pas la bureaucratie en tant que telle. Encore moins le bureaucrate. Si on supprime le symptôme sans supprimer la cause, on retrouvera au point de départ. Je pense qu'on est d'accord sur ce point. Peut-être que cibler le bureaucrate permettra aussi de dénoncer l'envie de bureaucratie. J'en sais rien.

J'espère aussi.

 

Et je souscris à la suite de ton propos. Le mot de Pompidou pourrait faire un programme : "arrêtez d'emmerder les français" (spéciale dédicace à POE, qui voulait une continuité rassurante).

La doctrine du "pré carré" est peut-être ce qui est le plus marquant dans les mentalités françaises, selon Michel Crozier. Il *faut* qu'on joue dessus. On va se faire traiter de poujadistes, mais l'accusation de poujadisme est l'invention la plus efficace qu'aient trouvé nos ennemis pour découiller les gens.

 

Je me demande si cette phrase n'est pas apocryphe. Et puis le "libéralisme" de Pompidou...Il a quand même fait un éloge public de l'Empereur à Cannes.

Lequel, d'empereur ? Si c'est Napo 1, c'est peut-être qu'il sacrifiait aux dieux du moment. Si c'est Napo 3, je prends, signe et re-signe volontiers.
Posté

c'est vrai que le bon message marketing et un homme providentiel auraient probablement empeche la Russie de s'enfoncer dans le communisme :)

 

Ce qui va arriver a la fRance ne peut etre stoppe, c'est un faisceau de probabilites d'une puissance a laquelle vous n'avez pas acces.Je suis meme pret a parier que le souffle nouveau du liberalisme ne servira qu'a etre plus decu face a l'avalanche de socialisme qui va vous tomber sur la tronche.

Rendez vous compte, la meilleure force d'intervention a vocation militaire en face de la police d'etat ce sont les syndiques cocos, et ils sont du cote du gouv.

Ce qui veut dire que non seulement les politiciens vont s'accrocher bec et ongles jusqu'a ce qu'on les vire pysiquement, mais qu'en plus ils seront proteges par une categorie de civils en marge des forces d'etat, qui auront carte blanche pour faire tout ce qu'ils veulent.

 

Oui.

:cpef:

Vraiment. Il faut en être sorti pour bien le comprendre, mais vraiment.

 

le seul slogan politique qui passera c'est " MOINS D'IMPOTS".

Alors la vous allez me dire "mais comment on finance la fonction publique?" et la moi je dis, aucune importance.Tu arrives avec ton slogan de winner, un candidat qui presente bien et c'est gagne.

Là aussi, oui, +1.

Mais en pratique ? Impossible : aucun candidat n'a les reins assez solides pour s'inscrire dans la durée, éviter tous les traquenards qu'on va lui lancer et relever le défi effectivement. En plus, la fenêtre d'opportunité est déjà fermée.

L'écrasante majorité des Français a senti que le système social était en train de partir en quenouille. On n'est plus en mode "corrigeons le tir" mais plutôt "sauve qui peut" qui explique exactement le décalage entre le peuple (qui va donc voter pour qui prétendra sauver sa peau) et les politiciens (qui prétendent essayer de corriger la situation en ménageant tout le monde).

Posté

Lequel, d'empereur ?

Napoléon Ier.

Note bien que le bonapartisme a une longue histoire à droite:

"Napoléon était engagé dans une guerre sans fin avec l'Angleterre, une guerre jusqu'à la destruction du perdant. Une fois encore, Napoléon avait cent ans d'avance. [...]

La France s'écroula la première. Alors que le territoire national est attaqué, que le génie de Napoléon est intact, et qu'il a de Moscou demandé qu'on lui livre une nouvelle fournée de soldats, elle refuse de donner ses enfants à l'Ogre corse. Les désertions se multiplient, les jeunes hommes se mutilent, fuient dans les bois: "Mais à force de frapper, il brise l'épée de la France. Les âmes, comme la matière, ont des limites. Et, tandis que rien ne le désespère et qu'il prétend toujours forcer la fortune, il se trouve tout à coup sans soldats, sans armes, et voit se former, grossir, déferler, la vague des malveillances, des lâchetés, des trahisons, qui submerge son génie." (Charles de Gaulle, La France et son armée).

Par les guerres de la Révolution et de l'Empire, la France, par un effort surhumain, avait joué son va-tout et tenté de rattraper son retard économique sur une Angleterre qui avait amorcé son industrialisation, au tournant des années 1780, pendant que la France demeurait une nation agricole. [...]

Napoléon constate avec dépit que les voisins continentaux de la France servirent ingénument la domination impériale française, en croyant combattre la domination impériale française. Le vrai puissant n'était pas celui qu'on croyait. Ils furent tous victimes d'une illusion romantique et épique -que Marx pressentit- qui leur fit croire que l'imperium était dans les mains du Dieu de la Guerre alors qu'il était subrepticement dans celles du dieu du Commerce. [...]

A Paris, Mme de Staël glorifiait le premier général [Wellington] d'un siècle où avait vécu Napoléon. Elle ouvrait le bal de ces intellectuels français libéraux et progressistes qui ne cessèrent depuis lors de se chercher un maître étranger, qu'il soit anglais, allemand, russe, américain. Et demain, chinois, indien, arabe ?

La "légende" de la fortune de Nathan Rothschild à Waterloo symbolisait le nouveau cours du monde: l'Angleterre et la City avaient abattu leur plus farouche adversaire."

-Eric Zemmour, Mélancolie française.

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Napoléon Ier.

Je voudrais bien savoir ce que Pompidou en dit, alors.

La "légende" de la fortune de Nathan Rothschild à Waterloo symbolisait le nouveau cours du monde: l'Angleterre et la City avaient abattu leur plus farouche adversaire."

-Eric Zemmour, Mélancolie française.

Marrant, cette légende n'a pas de fondement historique. En revanche, elle a été popularisée par un film de semi-propagande nazie.
Posté

Je voudrais bien savoir ce que Pompidou en dit, alors.

 

Du laudatif => http://www.ina.fr/video/CAF94060529

Quelques morceaux du discours de Pompidou en Corse:

« Dans ce travail de réconciliation de tous les français, Napoléon a joué un rôle important et même décisif. »

« Un homme de ce génie, de cette taille, vient anoblir, par sa naissance et son action [insérer ici le nombre de morts des conquêtes napoléoniennes], toute une ville, toute une île, tout une race et toute une Nation. »

« Il a atteint aux cimes de la grandeur. »

Posté

Du laudatif => http://www.ina.fr/video/CAF94060529

Quelques morceaux du discours de Pompidou en Corse:

« Dans ce travail de réconciliation de tous les français, Napoléon a joué un rôle important et même décisif. »

« Un homme de ce génie, de cette taille, vient anoblir, par sa naissance et son action [insérer ici le nombre de morts des conquêtes napoléoniennes], toute une ville, toute une île, tout une race et toute une Nation. »

« Il a atteint aux cimes de la grandeur. »

Attends, il était au bicentenaire officiel de sa naissance, et surtout il était en Corse. C'était ça ou sa bagnole finissait criblée de balles. :lol:
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ha bah oui tu m'étonnes

 

c'est un peu lolesque quand on sait que Napoléon était quasiment un rital de voir le symbole franchouille qu'il est devenu.

Posté

 

Les Français semblent parfois un peu schizophrènes. Ceux qu’ont interrogés l’institut TNS Sofres et la Banque de France à l’occasion des Journées de l’économie, qui s’ouvrent à Lyon le 13 octobre prochain, sont 71 % à se déclarer favorables à « l’allégement des normes et des règles qui encadrent l’activité économique, par exemple en matière de droit du travail, d’impôt ou d’environnement ». De quoi ravir les défenseurs des réformes structurelles. Mieux, les Français sont 60 % encore à se dire en faveur d’une libéralisation de « l’activité économique française.

http://live.lesechos.fr/29/021387476229.php#xtor=CS1-2

 

Posté

Je voudrais bien savoir ce que Pompidou en dit, alors.

Marrant, cette légende n'a pas de fondement historique. En revanche, elle a été popularisée par un film de semi-propagande nazie.

C'est une légende ? Je l'ai toujours entendue, même dans des cours d'eco. T'as des liens sérieux ?

Ça m'intrigue au plus haut point, j'utilisais souvent cette histoire. Si j'apprends que c'est faux ça va me lever un poids du coeur.

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