Alchimi Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Le GPS? L'argumentation de Tramp se tenait. Les coûts pour mettre quelque chose en orbite sont prohibitifs. Il est bien moins coûteux d'exploiter du minerai sur Terre que dans l'espace. Peut-être que ces compagnies comptent révolutionner l'industrie spatiale en réduisant les coûts de l'envoi d'une charge dans l'espace? (Le GPS utilise des satellites). http://www.planetaryresources.com/asteroids/#market-for-metalsdu site de la start-up Extrait (pour exemple): Platinum group metals are some of the most rare and useful elements on Earth. They exist in such high concentrations on asteroids that a single 500-meter platinum-rich asteroid can contain more platinum group metals than have ever been mined in human history. Bien sûr, c'est la page du site de la boite. Les détracteurs feront référence à la rentabilité. Mais la rentabilité, ça se travaille. Et si n'est qu'une histoire d’ingénierie, les choses peuvent toujours évoluer. Wait and see. De toute façon je ne vois pas ce qu'on risque, ce n'est pas notre boite. S'ils se foirent, their loss. Si ça marche, on en profitera grâce au marché et au capitalisme, c'est du win-win. Alors autant arrêter de râler.
Tremendo Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Ca n'a aucun impact mesurable (pour le public) à court teme, comment veux-tu communiquer la dessus ? Ergo c'est passé en loucedé. Le public s'en fout mais pas le secteur. Il y a des tonnes de gens qui ont intérêts à ce qu'il existe des projets d'exploitation/colonisation de l'espace, puisque cela générera avant tout des dépenses de R&D, dont ils profitent. Cette loi favorise l'existence de projets d'exploitation spatiale, et donc les dépenses de R&D. Il est donc tout naturel qu'elle ait été votée.Cette remarque est destinée à Tramp j'imagine.
Tramp Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Non, il explique que la NASA va encore gâcher du pognon pour enrichir des scientifiques et des ingénieurs en vendant au gogo américain un futur forage asteroïdale et que les ingénieurs et scientifiques fonctionnaires concernés en seront très content.
Tremendo Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Non, il explique que la NASA va encore gâcher du pognon pour enrichir des scientifiques et des ingénieurs en vendant au gogo américain un futur forage asteroïdale et que les ingénieurs et scientifiques fonctionnaires concernés en seront très content.Sauf que ce n'est pas la NASA qui ira forer mais des entreprises privées qui sont intéressées. Ce n'est pas la NASA non plus qui lancera des fusées, des lanceurs privés existent comme tu le sais.
Tramp Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Ce n'est pas la NASA non plus qui lancera des fusées, des lanceurs privés existent comme tu le sais. Comme il existe des fabricants d'avions de chasse privés. Qui leurs octroient des contrats ? Sauf que ce n'est pas la NASA qui ira forer mais des entreprises privées qui sont intéressées. Ca tombe bien, on ne parlait pas de forage mais de claquer du pognon en R&D.
Tremendo Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Comme il existe des fabricants d'avions de chasse privés. Qui leurs octroient des contrats ?Des compagnies aériennes privées, entre autres. Ca tombe bien, on ne parlait pas de forage mais de claquer du pognon en R&D.Si tu essaies de me dire que l'Etat s'infiltre un peu partout merci on était au courant. Ça ne veut pas dire que sans lui rien n'est rentable, justement c'est ce qu'il essaie de nous faire avaler et que tu régurgites ici.
FabriceM Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Ergo c'est passé en loucedé. Le public s'en fout mais pas le secteur. Cette remarque est destinée à Tramp j'imagine. A ce moment là, 99% des lois sont passées en loucedé, et cette expression perd toute utilité. Pour moi, une loi passée en loucedé, c'est une loi dont on a délibérément situé l'examen public et le vote à un moment où il y a peu de parlementaires présents et où les gens font moins attention à ce qui se passe (genre, vacances/fêtes). Pas simplement une loi qui passe au milieu d'un tas d'autres trucs dont on entendra pas plus parler. Non.
Tremendo Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 A ce moment là, 99% des lois sont passées en loucedé, et cette expression perd toute utilité. Pour moi, une loi passée en loucedé, c'est une loi dont on a délibérément situé l'examen public et le vote à un moment où il y a peu de parlementaires présents et où les gens font moins attention à ce qui se passe (genre, vacances/fêtes). Pas simplement une loi qui passe au milieu d'un tas d'autres trucs dont on entendra pas plus parler. Non. Tu tentes un gio-débat?
FabriceM Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Tu tentes un gio-débat? Qu'est ce que tu as appelles un gio-débat ? Mais plus sérieusement, non, du tout. Ca arrive de ne pas être d'accord sur le sens d'une expression, je ne vois pas pourquoi il faudrait s'en étonner et rendre le processus de convergence vers un consensus plus laborieux en répandant la peur du grand gio-débat loup
Nihiliste frustré Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Tu connais l'histoire de la petite fille qui criait au gio-débat ?
Mathieu_D Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Fabricem : "le grand gio-débat loup". Hum.
FabriceM Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Fabricem : "le grand gio-débat loup". Hum. Le "grand méchant gio-débat", c'est mieux ? Non ? Tant pis, je le dirai quand même
Gilles Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 Encore ce débat ? Manifestement. On se demande ce que la NASA vient faire la dedans, encore... Ou comparer les minerais des astéroïdes (métaux rares) aux minerais terrestre... Mais bon, ça va se répéter, il va encore nous faire le coup du "mais si ils ramènent des minerais rares, ça va faire baisser les prix, donc ça servira à rien", du même illogisme que "ça n'existe pas donc ça n'existera pas". SInon, commentaire d'un sénateur qui a voté la loi: Throughout our entire economy, we need to eliminate unnecessary regulations that cost too much and make it harder for American innovators to create jobs. Apparemment les compagnies de minage d'astéroïde continuent du lobbying pour autoriser la possession de cailloux, en plus de la possibilité de les exploiter.
FabriceM Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 il va encore nous faire le coup du "mais si ils ramènent des minerais rares, ça va faire baisser les prix, donc ça servira à rien", du même illogisme que Ce n'est pas illogique de remarquer que les marchés où la relation d'élasticité entre les volume et les prix est forte sont peu favorables aux investissement à haute intensité capitalistique. Comme le minage spatial. L'accumulation énorme de capital dans des secteurs où la relation d'élasticité prix/volume est forte (genre, la plupart des marchés de matières premières) sont (normalement*) le fruit d'une longue accumulation historique d'investissement marginaux ayant un TRI élevé. * C'est à dire, sauf quand des politiques monétaires et économiques dramatiquement stupides favorisent des comportements (choix d'investissement) irrationnels à des échelles monumentales.
Gilles Posté 1 décembre 2015 Signaler Posté 1 décembre 2015 L'accumulation énorme de capital dans des secteurs où la relation d'élasticité prix/volume est forte (genre, la plupart des marchés de matières premières) sont (normalement*) le fruit d'une longue accumulation historique d'investissement marginaux ayant un TRI élevé. Si une entreprise avait l'idée saugrenue de se concentrer sur une seule et unique matière, oui. Mais les types ne sont pas idiots. Ils visent les minerais rares donc chers, et vont faire ça progressivement pour se faire du flouze sans faire tomber trop les prix. De toute façon la rareté terrestre leur donnera un avantage quasi-monopolistique sur le contrôle du prix. En parallèle, ils prévoient évidemment de taper large sur les matières choisies (même l'eau, ils veulent la récupérer), le tout avec un positionnement pour le futur (disponibilité des matières dans l'espace pour les missions spatiales, ce qui est bien moins cher que de les faire décoller depuis la Terre, voire construction sur place), et une diversité de sources de revenus (revente des technologies, überisation des technos spatiales...)
Flashy Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 Je relance de 100.http://internetactu.blog.lemonde.fr/2016/04/19/pouvons-nous-devenir-une-civilisation-extra-planetaire/ Le plus avancé de ces projets concerne l'exploitation des astéroïdes. Il en existe à peu près 10 000 à orbiter dans la région de la terre (et 150 millions dans tout le système solaire). Plusieurs entreprises se penchent aujourd'hui sur le problème, la plus connue étant Planetary Resources qui compte parmi ses investisseurs les noms prestigieux de Larry Page, Eric Schmidt ou même le réalisateur James Cameron. Car les astéroïdes sont des réceptacles de ressources précieuses : métaux rares ou non, mais aussi et surtout de l'eau. Laquelle peut être utilisée à diverses fins, mais surtout, par la cassure de la molécule en atomes d'oxygène et d'hydrogène, peut être une réserve de carburant pour les vaisseaux spatiaux en vadrouille dans le système solaire. Question ressources minérales, Gizmodo nous informe par exemple que l'ensemble du platine (métal qu'on retrouve dans une grande quantité d'équipement électronique et informatique) jamais extrait de notre planète tiendrait dans un petit appartement de Manhattan. Un astéroïde de 500 mètres de diamètre pourrait en contenir bien plus. L'agence spatiale japonaise a déjà réussi à rapatrier sur terre des échantillons d’astéroïde, grâce à sa mission Hayabusa. La sonde Hayabusa 2 a été lancée en 2014 et devrait revenir vers 2020. Planetary Resources est déjà à pied d'oeuvre. Sa série d’engins Arkyd a pour objectif non pas pour l’instant de se livrer à l'exploitation d’astéroïdes, mais plus simplement de repérer parmi ces astres ceux qui pourraient revêtir un potentiel industriel. L'Arkyd 100 devrait être lancé vers la fin 2016, et sera placé en orbite basse autour de la terre avec pour mission d'observer les astéroïdes. Les modèles Arkyd 200 et Arkyd 300 seront eux aussi consacrés à l'observation, mais ils seront plus sophistiqués. Ils analyseront la composition chimique des rochers en détail. Ils devraient être lancés entre 2017 et 2019. Planetary Resources n'est pas la seule compagnie à se lancer dans l’exploitation des astéroïdes. Deep Space Industries possède aussi son propre plan, qui consiste à fabriquer un vaisseau mère contenant une douzaine de micro-satellites susceptibles d'explorer le système solaire. Le vaisseau mère lui-même ne serait pas bien grand : il ne ferait qu'un mètre de diamètre sur 45 cm de haut, et contiendrait des "cubesat", de petits cubes de 15 cm environ. Ceux-ci posséderaient divers instruments de mesure et d'analyse. Deep Space Industries propose un partenariat avec des chercheurs qui pourraient envoyer leur propre "cubesat" dans l'espace pour effectuer la mission qu'ils désirent. Coût de l’opération : environ 2 millions de dollars. Plutôt cher, mais moins onéreux que passer par toute la bureaucratie de la NASA pour obtenir une place sur leurs engins, a expliqué l'un des ingénieurs de Deep Space Industries James DiCorcia.[...] Ce qui frappe dans ces projets, c'est qu'il y a finalement peu d'obstacles fondamentaux à leur faisabilité technique. Mais hélas, c'était déjà le cas des cités spatiales de O'Neill, réalisables avec la technologie des années 70. Ce qui manque dans l’affaire, c'est le nerf de la guerre : l'argent ! On peut imaginer aussi des problèmes culturels ou politiques, très bien mis en scène par Clarke lui-même dans Les fontaines du paradis. Dans ce roman, on découvre que le site idéal d’implantation de l'ascenseur spatial se trouve juste sur un site sacré bouddhiste, ce qui entraîne évidemment moult complications. En fait, il est douteux que de simples startups, ou même de grosses sociétés comme au Japon, se trouvent en mesure de réaliser le saut quantique nécessaire à l'industrialisation de l'espace. Et c'est bien souvent le cas d'autres projets évoqué dans ce dossier : qui par exemple fournira le terrain nécessaire pour la culture d'algues susceptibles de produire de l’énergie ? Quant au fameuses fermes verticales, il en faudra un grand nombre pour nourrir l’ensemble de la planète et cela créera certainement divers conflit sociaux avec les agriculteurs plus traditionnels. En ce qui concerne la fusion, on a vu le prix d'ITER. Paradoxalement, les solutions technologiques pour lutter contre l'effondrement demandent au final les mêmes conditions que celles exigées par une "décroissance volontaire" : la mise en place d'institutions mondiales, capables de penser sur le long terme, en mesure de mettre en œuvre des projets qui s’étendront sur 20, 30 ou 50 ans. A croire que la technologie n'est jamais le problème !
Tramp Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 Y a des para-minières, il ne manque plus que les minières. Je me demande si elles se sont déjà exprimées sur le sujet.
Flashy Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 Y a des para-minières, il ne manque plus que les minières. Je me demande si elles se sont déjà exprimées sur le sujet. http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-11-05/at-27-billion-mining-in-space-could-cost-less-than-a-gas-plant Getting a mine up and running on the moon or an asteroid would cost less than building the biggest gas terminals on Earth, according to research presented to a forum of company executives and NASA scientists. QuickTake Space Mining A mission to Ceres, a dwarf planet 257 million miles from the Sun and the size of Texas, may cost about $27 billion. The expense includes 10 rocket launches to convey equipment, the extraction of metals and water, and the construction of an in-orbit facility to process the raw materials. The costing comes from graduate business students at Australia’s University of New South Wales, which is also collaborating with the National Aeronautics and Space Administration on the economics of space mining. By comparison, Australia’s biggest single resources development -- Chevron Corp.’s Gorgon liquefied natural gas plant -- has an expected price tag of about $54 billion. Still, getting investors to buy into the grand vision that mankind has a future in the stars is a high bar to clear. “We shouldn’t drink the Kool-Aid too hard,” said Rene Fradet, deputy director of the engineering and science directorate at NASA’s Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, California, and a speaker at the Off-Earth Mining Forum in Sydney on Thursday. “Investors are out there, but they need to know what the risk and return will be,” he said by phone. Eventual ColonizationCrucially, proponents no longer intend to deliver metals to Earth to replenish finite resources. The costs of a two-way journey are considered uneconomic and the focus instead is on providing materials for industries operating in space to power the exploration and eventual colonization of Mars and beyond. Mining on the moon would be a relative snip with capital expenditure of about $9 billion, according to the research. Capturing parts of near-Earth asteroids, the target of companies already developing programs to begin mining in space, may be just $492 million. Advocates insist space mining will eventually develop into a trillion-dollar-industry supplying metals and water for habitats and fuels for rockets in a market led initially by space exploration programs and satellite operators. Space Economy“Even if you found gold out there, I’d leave it out there,” said Julian Malnic, a board member of Moffett Field, California-based Deep Space Industries Inc., which plans to mine asteroids and conduct processing and manufacturing in space. “There’s a real economy out there to be built, and the materials are out there to build it from.” Proof that the technology to mine in space is feasible is being established by programs including NASA’s Asteroid Redirect Mission, said Fradet. The key step is building a credible business case that can convince skeptics in the mining industry, he said. “It’s not a profit-making venture yet,” said Jeff Coulton, a senior lecturer at UNSW’s School of Accounting, whose students made the space mining calculations and who also spoke at the forum being hosted by the university. “It may well be a profit making venture 20-to-30-to-50 years into the future,” he said. Google billionaires Other costings are even lower. Each mission to mine an asteroid may cost only between about $50 million and $100 million, according to Planetary Resources Inc., an asteroid-mining venture backed by Google billionaires Larry Page and Eric Schmidt. Planetary Resources has held talks on its plans with chief executive officers and exploration heads of mining firms, President and Chief Engineer Chris Lewicki said by phone, declining to name the companies. The approach from miners is “how can we engage on this, so we’re not caught behind the times as it develops,” he said. Top executives aren’t dismissive. Rio Tinto Group’s CEO Sam Walsh said in February that space mining poses interesting questions and if it can be developed, his company will be there. En substance, c'est faisable, ça pourrait être économiquement rentable, mais il y a encore du chemin pour déterminer le risque exact (surtout niveau temps pour être opérationnel, je pense) et le bénéfice exact.
Tramp Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 En bref ils n'en savent rien du tout et ont déjà pas mal revu leurs ambitions à la baisse et essaient de vendre du rêve ("bon ça sert à rien sur Terre mais on va aller coloniser Mars!"). Je suis surpris qu'on ne trouve ni Cheminade ni Gingritch parmi les investisseurs. Et Rio Tinto n'y a pas encore mis un kopeck (s'il y en a qui ont les commences pour gérer l'incertitude d'un gisement et la forte cyclicité de l'investissement minier c'est eux).
Flashy Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 C'est encore au stade de l'étude. Si Rio Tinto se dit intéressé par la chose sans avoir investi encore, c'est que ça leur semble éventuellement jouable mais que ça reste à confirmer. Dès que la rentabilité du bouzin sera confirmée (ou du moins probable), c'est-à-dire d'ici quelques années (de notre vivant, j'en suis certain), il me paraît certain que les minières s'y pencheront sérieusement.
Ragnar Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 Pendant ce temps en France, nous réfléchissons à réformer l'orthographe, ouvrir les magasins le dimanche, interdire la prostitution et à la pertinence d'une semaine à 32 heures... CQFD
Tramp Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 Il disent : si c'est rentable, on y mettra de l'argent. Je ne connais pas un CEO ou investisseur qui ne dirait pas pareil pour n'importe quel projet. On a vu récemment dans le forage pétroliers des méthodes de forage autrefois rentables ne plus l'être. Ce sont des activités très cycliques dont la rentabilité change très souvent. La fracturation hydraulique a été inventée dans les années 40 et le forage horizontal qui l'a rendu largement plus rentable dans les années 80. Pourtant l'âge d'or du frakking c'est 30 ans après dans un environnement où le pétrole a été maintenu à des prix élevés pour des tas de raisons qui n'avaient pas grand chose à voir avec le coût des techniques d'extraction conventionnelles. Aujourd'hui, la tendance n'est plus vraiment à utiliser le frakking pour forer.
h16 Posté 19 avril 2016 Signaler Posté 19 avril 2016 Il disent : si c'est rentable, on y mettra de l'argent. Je ne connais pas un CEO ou investisseur qui ne dirait pas pareil pour n'importe quel projet. On a vu récemment dans le forage pétroliers des méthodes de forage autrefois rentables ne plus l'être. Ce sont des activités très cycliques dont la rentabilité change très souvent. La fracturation hydraulique a été inventée dans les années 40 et le forage horizontal qui l'a rendu largement plus rentable dans les années 80. Pourtant l'âge d'or du frakking c'est 30 ans après dans un environnement où le pétrole a été maintenu à des prix élevés pour des tas de raisons qui n'avaient pas grand chose à voir avec le coût des techniques d'extraction conventionnelles. Aujourd'hui, la tendance n'est plus vraiment à utiliser le frakking pour forer. Sauf qu'en forant, ils ont nettement amélioré les méthodes qui, si elles étaient rentables à partir de 80$/baril, le sont maintenant à partir de 27 ou 28$ (voire 8$ pour certains cas)... Il n'est pas interdit d'imaginer que les premiers mineurs spatiaux en seront pour leurs frais ou rentreront tous justes dedans, mais qu'ensuite, ça devienne plus simple voire rentable voire très rentable. 1
yolo31 Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 J'ai déjà le slogan pour les produits créés à partir des ressources spatiales. "Un astéroïde dans ta gueule, tiens c'est du Bio !" Non mais comment on trouve du Fer ou du Lithium, ou de l'Uranium sur un astéroïde sachant que la ceinture dasteroide est encore plus loin que mars, et qu'il me paraît extrêmement difficile d'approcher un mouvement orbital aussi rapide et brownien(quasi brownien?) que ce dernier sans se faire defoncer.
Gilles Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Y'a pas que la ceinture, il y a des choses intéressantes aussi en dessous, plus proches de la Terre. Certains passent vraiment pas loin selon leur orbite, il suffit de les attendre au bon endroit.
Neomatix Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 J'ai déjà le slogan pour les produits créés à partir des ressources spatiales. "Un astéroïde dans ta gueule, tiens c'est du Bio !" Non mais comment on trouve du Fer ou du Lithium, ou de l'Uranium sur un astéroïde sachant que la ceinture dasteroide est encore plus loin que mars, et qu'il me paraît extrêmement difficile d'approcher un mouvement orbital aussi rapide et brownien(quasi brownien?) que ce dernier sans se faire defoncer. Il y a déjà pas mal de géocroiseurs, avant d'attaquer la ceinture d'astéroïdes. Et les objets étant très épars leur trajectoire est prévisible.
Adrian Posté 30 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 30 décembre 2016 Le conseiller que Donald Trump vient de nommer à la NASA veut transformer la Lune en exploitation minièreDu nouveau à venir donc
Bézoukhov Posté 30 décembre 2016 Signaler Posté 30 décembre 2016 Si on fait une station service sur la Lune, y aura des DVD gratuits en cadeau ?
Adrian Posté 12 mai 2020 Auteur Signaler Posté 12 mai 2020 Trump signs executive order to support moon mining, tap asteroid resources
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