Bézoukhov Posté 12 octobre 2020 Auteur Signaler Posté 12 octobre 2020 C'est pas une magouille, juste un format spécifique d'augmentation de capital avec dilution des actionnaires. La question est de savoir qui a souscrit à l'augmentation.
Neomatix Posté 13 octobre 2020 Signaler Posté 13 octobre 2020 C'était peut-être pour dégager Léandri en le diluant.
Wayto Posté 3 février 2022 Signaler Posté 3 février 2022 Cocorico : https://www.maddyness.com/2022/01/27/sigfox-redressement-judiciaire/ Citation Sigfox bat de l'aile. L'entreprise toulousaine, qui a levé plus de 300 millions d'euros auprès de grandes entreprises et de fonds d'investissement qui ont soutenu son projet de réseau mondial bas débit pour les objets connectés, a été placée en redressement judiciaire.
Adrian Posté 2 juin 2022 Signaler Posté 2 juin 2022 Les 25 licornes de Macron, une dangereuse fascination ? Citation D'autres travaux invitent également à regarder avec méfiance le modèle licorne, soit que l'on surestime leur contribution à l'emploi, soit que l'on oublie l'impact des stratégies de croissance sur les chances de survie de l'entreprise. De fait, en France, les start-up qui ont procédé à une levée de fonds ne représentent que 2,67% de l'ensemble des emplois créés par des startups. Et beaucoup des licornes sont déclassées comme WeWork voire meurent à l'image de la plate-forme de streaming Quibi. Ces modèles irréalistes en termes de réussite entrepreneuriale peuvent d'ailleurs induire un certain nombre de comportements particulièrement nuisibles. L'obsession de la croissance et la pression des différentes parties prenantes, financeurs en particulier, favorisent l'opportunisme irresponsable. On a pu l'observer dans des scandales tels que Theranos, dont l'ancienne dirigeante, Elizabeth Holmes, a été récemment condamnée. Pour conclure, on peut entendre l'appel à aller plus loin : certains souhaiteraient même transformer nos licornes en « dragons ». Mais on ne peut pas continuer à imposer ce type d'ambition à l'ensemble des entrepreneurs. Il s'agit aussi de reconnaître comme il se doit les entrepreneurs ordinaires, du quotidien.
Lexington Posté 2 juin 2022 Signaler Posté 2 juin 2022 Il y a 7 heures, Adrian a dit : Les 25 licornes de Macron, une dangereuse fascination ? Du bon et du moins bon là-dedans, en tant que praticien du secteur : Oui la profitabilité comme critère est importante, pas juste la levée de fonds. Le focus quasi exclusif de la communication publique sur les levées est bien trop excessif. Si tu es en croissance et rentable, tu as nettement moins de chances d'être dans les FrenchTech120 & co, ce qui est assez débile. Ça ferait nettement plus de sens de prendre la rule of 40 par exemple, largement utilisée dans la tech, pour vérifier qu'un business est sain : profitabilité + croissance doivent être au-dessus de 40%. Comme toujours l’État a un train de retard... Dans certains cas quand même, il faut accepter de se mettre en pertes massives longtemps, sur des marchés où seul un leader émergera. Avec des chances de ne pas y arriver. Et ça les boîtes FR ne savent pas le faire à ce stade, et les investisseurs FR sont bien trop timorés. Les investisseurs FR veulent du profit plus tôt, quite à faire moins de profit sur le long terme. Gros sujet d'acceptation de la prise de risque... C'est juste sur certains marchés que ça fait sens, et ça n'invalide pas le point précédent. Le gros sujet reste celui du financement, et il est quasi impossible de trouver des fonds français pour des opérations de taille importante. Tu as max 2-3 fonds FR qui peuvent suivre, du genre Apax ou Ardian, et ils ont leurs limites. Tu es quasi obligé de te vendre à des acteurs US sur des tours de table à 9 chiffres et plus. Ça s'est un peu amélioré avec, pour une fois, de l'action publique pas trop mal orientée (rapport Tibi) mais ça va lentement et il y a un vrai sujet d'éducation financière des investisseurs sur le private equity. Les deals de PE en France font 85Mds $, vs... 1000 Mds aux US. Les écrits de Zimmern pour l'iFRAP restent malheureusement assez vrais. Parler plus des "entrepreneurs ordinaires", euh oui, bof. C'est très noble l'entrepreneuriat individuel, c'est clairement à encourager, mais est-ce vraiment le principal sujet là ? En l’occurrence, on manque en France se sociétés qui arrivent à grossir, et grossir en France. C'est bien de valoriser cette première étape de l'entrepreneuriat, mais pour le coup je suis pleinement d'accord avec le fait que c'est la professionnalisation de l'entrepreneuriat qui est importante. La priorité ce n'est pas d'avoir plus de boîtes avec 0-1-2 salariés, c'est d'en avoir plus avec 1000-2000, etc. Le chiffre qu'ils sortent du rapport France Stratégie ressemble à du bon gros cherry picking. 4 3
Calembredaine Posté 2 juin 2022 Signaler Posté 2 juin 2022 il y a une heure, Lexington a dit : France Stratégie Fallait commencer par ça, cela m'aurait permis de gagner du temps 😄 1
Adrian Posté 17 juin 2022 Signaler Posté 17 juin 2022 VivaTech 2022 : La GreenTech à la française, le secteur tendance qui rend « mainstream », recyclage et slow-consommation Citation D’ailleurs quand Catherine Ballard parle de sa pépite verte, Earthency, présente à VivaTech, elle donne, elle aussi, immédiatement le ton : « C’est une entreprise à impact, dans la transition écologique ». Cette start-up bretonne s’attaque à la problématique des pollutions terrestres et aquatiques, notamment ce qui concerne les dépôts sauvages, et propose une solution digitale participative. 🎐
Adrian Posté 30 novembre 2022 Signaler Posté 30 novembre 2022 Une licorne française pour surmonter la complexité du droit français... Cocorico ! 2 1
ttoinou Posté 30 novembre 2022 Signaler Posté 30 novembre 2022 C'est une très bonne idée et c'est un classique en informatique : https://en.wikipedia.org/wiki/Domain-specific_language
Jensen Posté 30 novembre 2022 Signaler Posté 30 novembre 2022 20 minutes ago, ttoinou said: C'est une très bonne idée et c'est un classique en informatique : https://en.wikipedia.org/wiki/Domain-specific_language Un classique, oui. Une bonne idée par contre... Les DSL ont de gros inconvénients, et il n'y a pas beaucoup de cas d'usage pour lesquels ces inconvénients sont compensés.
ttoinou Posté 1 décembre 2022 Signaler Posté 1 décembre 2022 Quels désavantages ? Ca permet aussi de créer un boulot spécialisé de gens qui ne s'intéresse que au langage et pas à tout ce qu'il y a derrière. Genre tu fais apprendre ce DSL à des avocats et ils n'ont pas besoin d'apprendre à installer tout plein d'outils de dev ou apprendre d'autres langages de prog
Kyouki Posté 1 décembre 2022 Signaler Posté 1 décembre 2022 La boucle vertueuse française 🐓 Grace à notre état stratège obèse, on utilise nos cerveaux pour développer des solutions de simplification (uber, vite ma dose, doctolib, vite mon passeport, payfit...). Quand on pense que certains pays gâchent leurs ressources pour trouver des solutions pour une énergie abondante et pas chère. Je comprends mieux pourquoi on a arrêté Superphénix et Astrid, il fallait libérer de la ressource pour les star-tupp. 4
Jensen Posté 1 décembre 2022 Signaler Posté 1 décembre 2022 18 hours ago, ttoinou said: Quels désavantages ? Ca permet aussi de créer un boulot spécialisé de gens qui ne s'intéresse que au langage et pas à tout ce qu'il y a derrière. Genre tu fais apprendre ce DSL à des avocats et ils n'ont pas besoin d'apprendre à installer tout plein d'outils de dev ou apprendre d'autres langages de prog Il faut recréer toute la toolchain: parseurs, compilateurs, debuggers, éditeur de texte, linter, etc... Ça occupe des ressources conséquentes qui sont dans la plupart des cas mieux employées ailleurs. Ou alors on fait sans, et on a un outil très pénible à utiliser au quotidien. Il y a aussi le problème du recrutement: personne ne connaît ton DSL, par définition. Donc apprendre le DSL est systématiquement sur la liste des tâches à faire post-recrutement, ce qui ralentit d'autant la montée en productivité. L'utilisation du DSL par des non-codeurs est effectivement un des cas d'usages legit, mais: - combien d'avocats sont capables d'écrire dans un langage de programmation, même simplifié? Les programmeurs se sont habitués à avoir le programme qui leur pète à la figure s'il manque un point-virgule. Les avocats, moins. - quelle complexité d'opérations a-t-on besoin? Pour les tâches simple, le yaml convient. Si on augmente la complexité, on va en arriver à réimplémenter un langage quasi-complet, et dans ce cas on aurait mieux fait d'utiliser python depuis le début. Est-ce qu'on est vraiment entre le yaml et un python restreint? Et plus important, est-ce qu'on est sûr s'y rester?
ttoinou Posté 1 décembre 2022 Signaler Posté 1 décembre 2022 il y a 32 minutes, Jensen a dit : Pour les tâches simple, le yaml convient Si t'as besoin de faire un langage de prog c'est que les fichiers de configuration ne suffisent pas il y a 32 minutes, Jensen a dit : Il faut recréer toute la toolchain: parseurs, compilateurs, debuggers, éditeur de texte, linter, etc... Oui mais en 2022 il y a des outils il me semble pour simplifier tout cela. Une grosse extension pour VSCode et hop. Ceci dit tu as raison, il faut se demander "qu'est ce que cela apporte de plus qu'une librairie / API ?"
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