Alchimi Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Faudrait qu'il y ait un marché pour tes croquettes à l'humain. Faudrait que les chats aiment ça. Faudrait que la société du califat liberhallal acceptant ça survive à une frappe nucléaire d'une autre société d'un autre califat liberhallal ou d'une milice liberhallal. Faudrait qu'on consacre notre dimanche à des débats de gens qui ont abusés de foie gras pendant les fêtes en regardant trop des posts de leur contact vegans sur fb alors qu'on pourrait jouer à la pétanque avec un bon pastis en regardant passer les jolies filles en minijupes. Bref. 2
Ultimex Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Il va s'appliquer par une assemblée de juges et juristes ayant assimilé par la raison ce droit. Tout comme les sentences modernes s'appliquent en lieu et place de la loi du Talion, pourtant largement plébiscitée par la société de l'époque. Que veux-tu dire par "assimiler par la raison ce droit" ? Et de quelle société de l’époque parles-tu ? Concernant Rothbard, A. Biteau explique pourtant en quoi c’est un piètre philosophe : confusion éthique/droit, incompréhension et deformation à coups de marteau des concepts développés par des auteurs antérieurs pour les faire rentrer dans sa conception du Droit, etc.
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Que veux-tu dire par "assimiler par la raison ce droit" ? Et de quelle société de l’époque parles-tu ? Concernant Rothbard, A. Biteau explique pourtant en quoi c’est un piètre philosophe : confusion éthique/droit, incompréhension et deformation à coups de marteau des concepts développés par des auteurs antérieurs pour les faire rentrer dans sa conception du Droit, etc. Par "assimiler par la raison" je veux dire que des générations de juges se rendront compte que c'est inutile, que ça ne rend justice à personne et que ça punit des coupables de crimes sans victimes et donc orienterons leur jurisprudence de manière plus rationnelle. C'est une prise de conscience de la sorte qui a fait évoluer la jurisprudence babylonienne vers les peines actuelles par exemple.
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Quels sont ou seraient les principes qui interdiraient ou limiteraient, dans un modèle purement libertarien, le traitement alimentaire dans un premier temps (et la commercialisation dans un second) des corps des criminels condamnés à mort ? Ou encore des morts ayant librement et en toute conscience légué ou vendu leur corps à un organisme pouvant s'en occuper de la sorte ? Ou pourrait-on voir un jour sur les étalages d'une épicerie d'une société libérée du foie gras d'humain (de bourgeois nourris au grain, ou la version cheap bloc de foie gras Lidl de violeur-tueur) ? La loi de l'offre et de la demande. Pas de demande ou demande très marginale, pas d'offre.
NoName Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Il va s'appliquer par une assemblée de juges et juristes ayant assimilé par la raison ce droit. Tout comme les sentences modernes s'appliquent en lieu et place de la loi du Talion, pourtant largement plébiscitée par la société de l'époque. on ne m'ôtera pas de l'idée qu'aucune société saine d'esprit n'acceptera le cannibalisme, l'antropophagie et la profanation de dépouille
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 on ne m'ôtera pas de l'idée qu'aucune société saine d'esprit n'acceptera le cannibalisme, l'antropophagie et la profanation de dépouille Exactement. L'homme se sépare du singe et devient homme quand il commence à prendre conscience de sa finitude, de sa propre mort et à s'occuper de ses défunts. Il invente en même temps la religion et les cérémonies funéraires... C'est pas pour dans un futur hypothétique libéral faire de ses morts des croquettes. 2
Bisounours Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 J'avais d'ailleurs vu à la tévé un docu sur les néanderthaliens ou que sais je, le moment où les rites funéraires s'installent, la sépulture et tout ça. Contrairement aux animaux qui laissent pourrir leur proches à l'air libre. c'est pas forcément pour finir par les grignoter, hein.... comme des chacals
FabriceM Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Dans un hypothétique futur libertarien, il serait en tout cas a priori possible sans demander la permission à personne d'achater un cadavre à qui voudrait en vendre, et de compléter ses cours d'anatomie dans sa cave. Et de faire ce qu'il voudrait des "restes"encombrants. Aux débuts de la chirurgie, il y a même eu du vol de cadavre. Quand des gens sont prêts à voler des corps, ce qu'ils peuvent faire des restes force l'imagination ... 1
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Aux débuts de la chirurgie, il y a même eu du vol de cadavre. Quand des gens sont prêts à voler des corps, ce qu'ils peuvent faire des restes force l'imagination ... L'église interdisait l'étude de l'anatomie et souhaitait en rester à Galien. L'intérêt était scientifique et artistique. Qui serait prêt à voler un cadavre pour en faire du commerce ou en manger?
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 C'est pas pour dans un futur hypothétique libéral faire de ses morts des croquettes.L'homme fait ce qu'il veut tant qu'il ne nuit pas à autrui, point barre.C'est très arrogant de juger que manger ses semblables décédés est moralement inférieur à les exposer en place publique pour que tout le monde vienne reluquer pendant des jours avant de le recouvrir de terre en lisant à voix haute un vieux bouquin (dans lequel, comble de l'ironie, le héros se fait bouffer en image par ses semblables à la fin).
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 L'homme fait ce qu'il veut tant qu'il ne nuit pas à autrui, point barre. Un homme peut émettre ses volontés. Si un autre mange ou fait manger son cadavre: Soit il mange ce qui est encore un homme et il lui nuit donc. Soit il mange ce qui n'est plus un homme et cette chose qui est un cadavre n'est plus en mesure de faire valoir sa volonté. Cette chose en tant que chose appartient à ses ayant - droits. Ta proposition est contradictoire.
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Un homme peut émettre ses volontés. Si un autre mange ou fait manger son cadavre: Soit il mange ce qui est encore un homme et il lui nuit donc. Soit il mange ce qui n'est plus un homme et cette chose qui est un cadavre n'est plus en mesure de faire valoir sa volonté. Cette chose en tant que chose appartient à ses ayant - droits. Ta proposition est contradictoire. Tut tut tut. S'il lègue son cadavre avant sa mort à une tierce personne pour qu'elle le mange une fois décédé alors rien ni personne ne peut empêcher ce leg.On peut faire valoir sa volonté avant la mort pour ce qui se passe après, ça s'appelle un testament.
Mathieu_D Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Ben ça me semble rare une famille qui acccepte que le corps de son défunt soit soumis à telle ou telle fantaisie. Moi ma famille m'a dit niet, on s'en tamponne de tes volontés, on ne donnera pas ta dépouille à manger à des animaux dans un zoo.
Ultimex Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 N’est-ce pas au juge de trancher à chaque foie ? 7
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Ben ça me semble rare une famille qui acccepte que le corps de son défunt soit soumis à telle ou telle fantaisie. Moi ma famille m'a dit niet, on s'en tamponne de tes volontés, on ne donnera pas ta dépouille à manger à des animaux dans un zoo. Oui parce qu'on est en fRance et que les volontés du défunt sont gentiment ignorées au profit de la famille (du style : impossibilité totale de déshériter ses enfants). Dans une société libérale on peut penser que ce serait l'inverse.
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Tut tut tut. S'il lègue son cadavre avant sa mort à une tierce personne pour qu'elle le mange une fois décédé alors rien ni personne ne peut empêcher ce leg. On peut faire valoir sa volonté avant la mort pour ce qui se passe après, ça s'appelle un testament. On ne peut léguer qu'un objet pas un homme. On peut donc émettre de son vivant une simple volonté pour son propre corps qui n'existe pas encore en tant qu'objet, pas le donner ni le vendre. Ou alors il est aussi possible de donner ou vendre son propre corps de son vivant (voire celui d'autres personnes sur lesquelles on a des droits) Le pb c'est que le statut de l'homme change avec la mort ou pas? Il devient objet ou pas? 1
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 On peut donc émettre de son vivant une simple volonté pour son propre corps qui n'existe pas encore en tant qu'objet, pas le donner ni le vendre. Un appartement sur plan ou n'importe quel future porte sur un sous-jacent qui n'existe pas encore, et pourtant on peut le donner et le vendre. A partir du moment où on a la propriété pleine et entière de son corps on peut en vendre des bouts de son vivant, ou le léguer en tant qu'objet à sa mort. Sinon ça voudrait dire que l'on accepte que le législateur ait plus de prérogatives que nous sur notre propre corps.
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Oui parce qu'on est en fRance et que les volontés du défunt sont gentiment ignorées au profit de la famille (du style : impossibilité totale de déshériter ses enfants). Dans une société libérale on peut penser que ce serait l'inverse. Mais bien sûr. Ta fille meurt et a donné son accord pour qu'un tordu en fasse des conserves. Et toi tu restes là tranquillou à devenir totalement barge à l'idée de ta propre fille en conserves et en knacki...Le monde appartient aux vivants et les morts appartiennent à ceux qui les aiment (et pas en sauce ou en civet ).
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Mais bien sûr. Ta fille meurt et a donné son accord pour qu'un tordu en fasse des conserves. Et toi tu restes là tranquillou à devenir totalement barge à l'idée de ta propre fille en conserves et en knacki... Si c'était sa volonté, so be it. Beaucoup de parents abhorrent la crémation et vont pourtant à celle de leurs enfants, et se consolent en disant que c'est ce qu'elle voulait.
NoName Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 C'est très arrogant de juger que manger ses semblables décédés est moralement inférieur à les exposer en place publique pour que tout le monde vienne reluquer pendant des jours avant de le recouvrir de terre en lisant à voix haute un vieux bouquin (dans lequel, comble de l'ironie, le héros se fait bouffer en image par ses semblables à la fin). c'est arrogant de pas sombrer dans le relativisme ? en effet, si on est un pur relativiste, manger des cadvres ou des conserves, pas de différence. Quand on est un humain issu d'un peuple qui a passé le stade où on encule des chèvres dans la pampa, par contre, ça pose problème. Je remarque cependant qu'on a affaire à un problème typique de bordercase, puisque c'est bien de ce dont il s'agit ici: - atteindre à l'intégrité d'un cadavre est il un crime en soi-même ? - qui dispose du cadavre ? Le cadavre ou sa famille ? - l'anthropophagie constitue t'elle un crime ? pimentons encore un peu: supposons que l'on imprime des steaks hachés d'humains ou bien qu'on fasse des fermes à bâtards (style Transmetropolitan) . Par définition, on ne tue personne, puisque ce ne sont pas des humains entiers avec un cerveau et tout. Donc pas de victime immédiate. Mais est-ce que du coup ça devient acceptable de bouffer de l'humain ?
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Si c'était sa volonté, so be it. Beaucoup de parents abhorrent la crémation et vont pourtant à celle de leurs enfants, et se consolent en disant que c'est ce qu'elle voulait. Quel flegme....personnellement c'est du gars qui a mangé ma fille que je fais des knacki. ..contrat ou pas, volonté de ma fille ou pas.
NoName Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Quel flegme....personnellement c'est du gars qui a mangé ma fille que je fais des knacki. ..contrat ou pas, volonté de ma fille ou pas. a raison d'ailleurs
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 c'est arrogant de pas sombrer dans le relativisme ? en effet, si on est un pur relativiste, manger des cadvres ou des conserves, pas de différence. Quand on est un humain issu d'un peuple qui a passé le stade où on encule des chèvres dans la pampa, par contre, ça pose problème. Ce n'est pas du relativisme, c'est de la tolérance. Certains peuvent considérer la prostitution comme étant amorale, mais je ne vois aucune raison de l'interdire si toutes les parties sont consentantes. Les parents voudront même probablement faire des knakis de celui qui a profiter des services de leur fille, mais ils n'auront pas plus raison de le faire. Quel flegme....personnellement c'est du gars qui a mangé ma fille que je fais des knacki. ..contrat ou pas, volonté de ma fille ou pas. Je n'ai pas d'enfants, ça influe peut-être sur ma perception (ou justement pas), mais je considère que les parents, ou les êtres aimants ont moins de pouvoir de décision que la personne aimée sur ce qu'elle décide de faire d'elle-même.
FabriceM Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Qui serait prêt à voler un cadavre pour en faire du commerce ou en manger? Il y a bien des gens prêts à escroquer des vendeurs vivants de reins, voir à en voler sur des personnes vivantes et d'autres prêts à participer au commerce de ces organes ...
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 supposons que l'on imprime des steaks hachés d'humains ou bien qu'on fasse des fermes à bâtards (style Transmetropolitan) . Par définition, on ne tue personne, puisque ce ne sont pas des humains entiers avec un cerveau et tout. Donc pas de victime immédiate. Mais est-ce que du coup ça devient acceptable de bouffer de l'humain ? Acceptable selon quoi ? La morale occidentale ? Non. Le droit naturel ? Oui (enfin, ça dépend de la conception d'humain. Si ce ne sont que des produits de cellules souches de muscle, alors on peut les vendre, au même titre que des organes destinés à la transplantation).
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Le recueil du consentement des proches est indispensable selon moi dans le cas du don d'organes même si le mort (cerebral au moins à ce stade) était d'accord. Ça évite des drames dans des moments où l'émotion est à son comble. La loi ni l'accord du défunt ne font tout dans ces moments. On ne peut passer outre la volonté des proches.
Neomatix Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Le recueil du consentement des proches est indispensable selon moi dans le cas du don d'organes même si le mort (cerebral au moins a ce stade) était d'accord. Ça évite des drames dans des moments où l'émotion est à son comble. La loi ni l'accord du defunt ne font tout dans ces moments. On ne peut passer outre la volonté des proches. Donc même si le défunt a sa carte de donneur d'organes, qu'il y a un mec dont la vie en dépend à côté, et que les médecins sont partants on va laisser pourrir le cadavre parce que des tiers en état de choc (donc difficilement capables de donner un consentement éclairé de toute façon) s'auto-proclament "proches" ne sont pas d'accord pour des raisons sentimentales ? Je suis désolé, j'ai beau prendre le plus de points de vue moraux je trouve ça complètement con.
Hank Rearden Posté 24 janvier 2016 Signaler Posté 24 janvier 2016 Donc même si le défunt a sa carte de donneur d'organes, qu'il y a un mec dont la vie en dépend à côté, et que les médecins sont partants on va laisser pourrir le cadavre parce que des tiers en état de choc (donc difficilement capables de donner un consentement éclairé de toute façon) s'auto-proclament "proches" ne sont pas d'accord pour des raisons sentimentales ? Je suis désolé, j'ai beau prendre le plus de points de vue moraux je trouve ça complètement con. Ben ça compte aussi. Il n'y a pas de raison que les proches refusent. Et les gens qui parlent du prélèvement aux familles le font avec tact. Mais c'est important qu'un consentement soit recueilli, qu'une information soit donnée aux familles. Aujourd'hui en France on est donneur à priori sauf si on l'a refusé de son vivant. Le danger est justement que l'administration se sente toute puissante à prélever sans informer les proches.
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