Corned beef Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 On parle d'une nouvelle bulle qui finira par éclater. Source : BLS, Moody's Analytics 1/ Comment expliquez-vous l'inflation des frais de scolarité ? 2/ Est-ce un problème ? 3/ Comment le résoudre ?
Hayek's plosive Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 1/ garantie par l'Etat federal 2/ un peu mon n'veu 3/ en arretant les garanties
Elphyr Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 Les courbes sont terrifiantes. C'est un problème énorme pour l'Etat comme les particuliers.
h16 Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 Deux phénomènes : - on a encouragé lourdement les étudiants à s'endetter. Bien joué (état premier coupable ici). - on a encouragé les lycéens à devenir étudiant (ce qui n'était pas forcément une bonne idée, merci les études longues de branlouillage thermoplasmique intégré). Bien joué. Plus de gens qui empruntent plus. Cata évidente. 1
Tramp Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 Le 13 avril dernier, Obama a abandonné 400 000 prêts étudiants. Pour le côté credit gratuit.
Nigel Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 Et quand la bulle explosera, Sanders dira qu'il avait tout prévu !
Bézoukhov Posté 20 avril 2016 Signaler Posté 20 avril 2016 Je me demande comment la bulle va exploser. Z'imaginez, si en plus d'avoir leurs anciens élèves au chômage, les profs de Z Studies sont aussi au chômage... Ca va être la ré-vo-lu-tion.
Stephdumas Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Je me demande comment les "carrés rouges" qui ont fait le "printemps érable" (que j'appellerais plutôt le printemps désagréable") de 2012 contre la hausse des frais de scolarité au Québec vont réagir à cette nouvelle?
Tremendo Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Dans les sociétés modernes, on encourage les jeunes à se barder de diplômes et faire de longues études. Étant donné les problèmes sur le marché de l'emploi créés par l'Etat ce n'est pas anormal non plus, et cela concerne aussi les Etats-Unis. Résultat il y a de plus en plus de demande en formations et en formations spécialisées et longues, par rapport à une offre qui ne suit pas en nombre puisqu'une part non-négligeable de cette offre est offerte par l'Etat ou extrêmement réglementée par l'Etat quand c'est le privé. Résultat les frais universitaires augmentent. Sont apparus les prêts étudiants sur lesquels l'Etat a apporté largement sa garantie, ce qui a incité les banques à en donner davantage. En même temps tout cela arrange bien les politiciens ils se créent plusieurs clientèles électorales d'un coup (étudiants, profs, banquiers). 1
Corned beef Posté 21 avril 2016 Auteur Signaler Posté 21 avril 2016 Et tout cet argent qui finit dans les caisses des universités est bien utilisé ? On a vu une amélioration de la qualité des enseignements et de la recherche ? 1/ garantie par l'Etat federal 2/ un peu mon n'veu 3/ en arretant les garanties Comment ça se passe chez la perfide Albion ?
Hayek's plosive Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Les universités avaient des frais de scolarité comme en France jusqu'à il y a 4 ou 5 ans. Une des réformes de Cameron a été d'autoriser les universités à fixer les frais de scolarité librement. Maintenant je crois qu'elles sont quasi toutes publiques à part l'université de Birmingham.
poney Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Ces dettes étudiantes sont un des rares sujets sur lesquels j'ai assez peu marqué de points avec mes copains socialistes.L'argument "ils n'ont pas qu'a tous aller étudier des conneries à l'université" me renvoie chaque fois l'argument "ah ouais, comme ça y a que les riches qui peuvent y aller". C'est relou.J'voudrais trouver un système qui soit pas taré niveau dette sans que les gosses de pauvres payent les universités des riches comme chez nous.
José Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 J'voudrais trouver un système qui soit pas taré niveau dette sans que les gosses de pauvres payent les universités des riches comme chez nous. On appelle ça des bourses d'études. Privées, hein...
poney Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Ouais, merci. Mais : y en a combien ? Ca marche vraiment ? C'est pas du copinage ? Chiffres ? Etudes ? und so weiter Parce que si les bourses fonctionnent comme les logements sociaux (tu me diras que c'est public..), bof.
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 J'voudrais trouver un système qui soit pas taré niveau dette sans que les gosses de pauvres payent les universités des riches comme chez nous. Le système américain avant qu'on subventionne tous les prêts étudiants.
Marlenus Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 J'voudrais trouver un système qui soit pas taré niveau dette sans que les gosses de pauvres payent les universités des riches comme chez nous. Un système de prêts où il n'y a pas de garanties niveau étatique. Le prêt serait accordé suivant ton niveau scolaire et le cursus envisagés. Pour le coup les banques prêteraient sans trop de problèmes aux futurs ingénieurs, un peu moins au futur agrégés de lettres classiques.
José Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Ouais, merci. Mais : y en a combien ? Ca marche vraiment ? C'est pas du copinage ? Chiffres ? Etudes ? und so weiter Est-ce que ça marche ? Ça dépend ce qu'on vise. Si on cherche à ce que ce soit les plus méritants qui étudient à l'université et à éviter que les classes populaires paient les études gratuites ou financent les prêts étudiants des insiders, les bourses d'études privées sont la seule voie légitime.
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 S'plique moi je connais pasEh bien tu fais un prêt quand tu en as besoin et ce prêt est avant tout fondé sur ta capacité à le rembourser et pas celle du gouvernement fédéral. Comme il n'est pas gratuit, la demande en prêt etudiant reste limitée et la demande pour les études universitaires n'est pas artificiellement augmentée et le prix des études universitaires reste raisonnable. C'est comme ça que tu as un des pays avec le plus de gens qui font des études supérieures et qui ont les meilleurs universités du monde.Y a pas que les prêts. Il y a des études qui montrent aussi que les subventions directes font augmenter les frais de scolarité puisque les universités n'ont plus (ou moins) besoin d'attirer les étudiants pour fonctionner. Les mêmes montrent en général que ces subventions se retrouvent rapidement dans les salaires du personnel administratif (type doyen etc). 1
Neomatix Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 L'argument "ils n'ont pas qu'a tous aller étudier des conneries à l'université" me renvoie chaque fois l'argument "ah ouais, comme ça y a que les riches qui peuvent y aller". C'est relou.L'éducation (dans un secteur utile s'entend) est un des meilleurs investissements possibles. Une banque prêtera sans problèmes à un étudiant en engineering, business... Les taux d'intérêts prohibitifs de certaines filières (women studies...) décourageront à raison les étudiants de s'y orienter. Mais tout le monde peut faire des études, même orphelin. La seule inégalité qu'il reste est que les pauvres sont "forcés" par les banques à faire des études utiles alors que les riches peuvent perdre leur temps dans des filières à la con. Ça participe à l'adage "shirt sleeves to shirt sleeves in three generations" : les gosses de riches iront plus souvent perdre leur temps et leur avenir dans une filière qui ne mène à rien alors que les autres seront poussés dans leur réussites via des filières lucratives. 2
poney Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Ok, merci pour les réponses.Si articles plus détaillés, je suis preneur.
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 La réalité c'est que normalement il n'y a pas besoin d'un prêt pour un enseignement en lettres parce que normalement, il n'y a pas besoin de beaucoup de matériel high-tech et moins besoin de formation continue des profs. C'est d'ailleurs pareil pour business. Il en faut désormais parce qu'on a commencé à subventionner les prêts et ca crée un cercle vicieux où des gens qui pouvaient payer leurs études rubis sur l'ongle se retrouvent dans l'impossibilité de le faire et doivent s'endetter - et comme ce prêt est gratuit, cela va fueler la bulle. 2
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Ok, merci pour les réponses. Si articles plus détaillés, je suis preneur. http://reason.com/blog/2015/08/03/study-yes-student-loans-are-making-collehttp://reason.com/archives/2015/01/05/time-to-rein-in-college-costs That problem is obvious: During the past few decades the price of a college education has grown more than four times faster than the consumer price index. According to a recent piece in The Wall Street Journal, a typical family in 1970 had to spend 16 percent of its annual income for a private college’s four-year tuition. Today that same family would have to pay 36 percent of its income for the same product. In the past five years alone, tuition has risen 10 percent at private colleges—and 17 percent at public ones.
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 On voit bien la bulle quand on regarde aussi le prix des livres scolaires :
poney Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Je peux confirmer que le prix des livres universitaires, spécialement aux US, est délirant. Je viens d'en acheter un à 99$ Les éditeurs sont fous.
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Les gens paient. J'en ai eu - que je n'ai pas acheté - à plus de 300$.
Neomatix Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 C'est dans le syllabus, ce n'est pas comme si on avait le choix.
Tramp Posté 21 avril 2016 Signaler Posté 21 avril 2016 Y a le choix de ne pas acheter, le choix d'aller sur le marché secondaire, le choix de le louer à la bibliothèque, le choix de l'acheter à plusieurs et le choix de le télécharger illégalement. 1
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