Adrian Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, en grande partie provoqué par des activités humaines, continue à se résorber, selon un article publié jeudi 30 juin dans la revue américaine Science dont l’auteur principal est Susan Solomon, professeur de chimie et de science du climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Selon les chercheurs, il a diminué de plus de 4 millions de km2, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis, depuis 2000.Cette étude qui s’appuie sur des mesures prises au mois de septembre, pendant le printemps austral, depuis quinze ans, révèle également pour la première fois une pause passagère dans ce processus en octobre 2015, à cause d’une éruption du volcan Calbuco dans le sud du Chili six mois plus tôt. « Mais globalement le trou d’ozone paraît être sur la voie de la guérison » alors que les émissions de gaz chlorés, les chlorofluorocarbones ou CFC, continuent à diminuer, concluent les scientifiques. Selon les modèles ordinateur, une guérison complète de la couche d’ozone est prévue avant 2050. Des efforts qui portent leurs fruitsLes mesures prises lors du protocole de Montréal de 1987 portent donc leurs fruits, selon les chercheurs. Ce traité international conclu en 1987 prévoit l’interdiction progressive des gaz chlorés qui étaient présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, les aérosols pour les laques à cheveux et dans certains processus industriels. La concentration atmosphérique de ces substances chimiques appauvrissant l’ozone a baissé de 10 à 15 % par rapport au pic de la fin des années 1990, selon le dernier rapport de l’Organisation météorologique mondiale et du programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) publié en 2015. L’étude montre que plus de la moitié de cette réduction du trou d’ozone a résulté exclusivement de la diminution des chlorofluorocarbones dans l’atmosphère. « D’ici à 2030, le protocole de Montréal, adopté par tous les pays, aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains, et aura aussi protégé la faune et l’agriculture », selon des simulations du Programme des Nations unies pour l’environnement. La couche d’ozone, qui s’étend entre vingt et quarante kilomètres d’altitude, absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet, protégeant ainsi les organismes vivants. Le trou dans la couche d’ozone a été découvert en analysant des relevés à partir de stations au sol qui remontaient aux années 1950. Au milieu des années 1980, les scientifiques ont constaté que la quantité totale d’ozone en octobre diminuait fortement. Pour cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé les données fournies par les ballons météorologiques et les satellites. Ces derniers mesurent également le dioxyde de soufre dans l’atmosphère émis par les volcans, qui peut contribuer à réduire la couche d’ozone. http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/07/01/le-trou-dans-la-couche-d-ozone-est-en-train-de-se-resorber_4961718_3244.html#12KhorV110DQ7J1P.99 1
Johnathan R. Razorback Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Et les libéraux sont favorables au protocole de Montréal ?
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Je ne connais pas du tout le sujet, est ce que cette histoire de couche d'ozone c'est du même acabit que le réchauffement climatique ?
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Euh ben il y a au moins une différence, de taille, c'est qu'ils disent "ca va mieux". On risque pas d'entendre ca côté rechauffement climatique. Tu aurais un lien style penséunique mais sur ce sujet ?
Cugieran Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Pas sous la main, j'avais retenu à l'époque que c'était un bullshit des mesures satellites. On cherchait à mesurer quelque chose de trop petit pour la résolution des instruments.
L'affreux Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Et les libéraux sont favorables au protocole de Montréal ? Je ne connais pas le détail du protocole de Montréal, mais, arrêter une connerie est une chose dont on peut se réjouir. Si les dégats dans la couche d'ozone peuvent réellement provoquer "deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts occulaires et immunitaires sur les humains", alors la solution devrait logiquement bien se passer devant les tribunaux. Mais la pollution n'est pas un sujet facile dans la mesure où il n'est pas facile pour la personne lésée de demander réparation du préjudice. 1
Johnathan R. Razorback Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Je ne connais pas le détail du protocole de Montréal, mais, arrêter une connerie est une chose dont on peut se réjouir. Si les dégats dans la couche d'ozone peuvent réellement provoquer "deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts occulaires et immunitaires sur les humains", alors la solution devrait logiquement bien se passer devant les tribunaux. Mais la pollution n'est pas un sujet facile dans la mesure où il n'est pas facile pour la personne lésée de demander réparation du préjudice. Autrement dit le marché et les arbitrages privés sont défaillants dans certains cas et doivent laisser place à une régulation étatique internationale... ?
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué à concevoir des class actions à l’échelle de la planète.
L'affreux Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Des "class actions" règleraient j'imagine le souci de regroupement des personnes lésées, mais non pas celui de la punition des personnes fautives, lesquelles sont tout aussi nombreuses et difficilement identifiables. Autrement dit le marché et les arbitrages privés sont défaillants dans certains cas et doivent laisser place à une régulation étatique internationale... ? À une époque, je cherchais des solutions, et puis j'ai vieilli. Aujourd'hui, en toute franchise, je n'en sais rien. Je vois un problème là où il y en a un, ça ne va pas plus loin.
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Des "class actions" règleraient j'imagine le souci de regroupement des personnes lésées, mais non pas celui de la punition des personnes fautives, lesquelles sont tout aussi nombreuses et difficilement identifiables. A quel sujet penses tu ? Pour les véhicules, il me semble que les personnes fautives sont avant tout les constructeurs. Une fois qu'ils ont connaissance que leurs véhicules polluent, c'est à eux de se démerder pour trouver une solution pour faire des voitures propres. Les conducteurs qui ont connaissance que leur véhicule pollue ont une petite part de responsabilité quand même, mais le gros c'est les constructeurs. Pour les plages mazoutées, voir les armateurs. (on va difficilement attaquer ceux qui ont acheté des objets chinois par ex) Etc, Non?
L'affreux Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Non. Les fautifs sont les consommateurs. Ces derniers pourraient ensuite se retourner contre les constructeurs mais on ne peut pas zapper l'étape de punition du vrai fautif. Pour les plages mazoutées, oui, les armateurs des bateaux qui ont coulé ou eu des fuites.
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Non, les consommateurs, ils achètent un véhicule pour se déplacer, pas pour polluer, ca n'amuse aucun consommateur de polluer. Par contre, ca intéresse grandement le constructeur de mettre à la corbeille le problème de la pollution.
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Vu que les constructeurs ne sont pas inquiétés, on continue comme ca, en attendant ca sert à rien de taper sur le conducteur, qui n'a pas d'ailleurs pas beaucoup d'alternatives sérieuses. (et la faute a qui..)
L'affreux Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Tu n'as pas bien réfléchi au sujet. Le fautif est le pollueur. Un producteur de voitures est responsable de la pollution de ses usines mais pas de celle des voitures produites. Un fabriquant d'armes est responsable des éventuelles morts accidentelles de ses ouvriers et non pas des victimes des guerres. On peut acheter une arme pour se défendre et ne jamais tuer avec, mais vivre ainsi mieux protégé. On peut acheter une voiture et ne consommer que du biocarburant plus cher mais régénéré en quelques années. Punir le constructeur pour quelque chose qu'il n'a pas fait, ça a certes l'avantage d'être faisable, mais c'est au prix de la liberté.
Tramp Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Non, les consommateurs, ils achètent un véhicule pour se déplacer, pas pour polluer, ca n'amuse aucun consommateur de polluer. Par contre, ca intéresse grandement le constructeur de mettre à la corbeille le problème de la pollution. Le producteur n'est pas responsable de ce que tu fais de ton véhicule.
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Le constructeur est le premier au courant que ses voitures polluent et à quel niveau. C'est lui le spécialiste. Désolé, même là, je ne sais pas exactement ce que pollue mon diesel de 2003. Et plusieurs spécialistes ne seront p-e pas d'accord entre eux. Ca atteint un niveau d'expertise que le conducteur ne peut être responsable. Et je ne fais que rouler avec avec mon véhicule, je ne m'amuse effectivement pas écraser des gens sur la route auquel cas ma responsabilité serait entière.
Tramp Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 A la rigueur, il a un devoir d'information mais ca s'arrête là.
Flashy Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Il manque la faute et le lien de causalité (voire parfois un préjudice attribuable à une personne déterminée...).C'est compliqué d'engager la responsabilité dans ces conditions. A moins d'approuver la responsabilité sans faute, sans causalité et sans préjudice.
Neomatix Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Le constructeur est le premier au courant que ses voitures polluent et à quel niveau. C'est lui le spécialiste. Désolé, même là, je ne sais pas exactement ce que pollue mon diesel de 2003. Et plusieurs spécialistes ne seront p-e pas d'accord entre eux. Ca atteint un niveau d'expertise que le conducteur ne peut être responsable.Ben tu te renseignes ou tu t'en débarrasse.
L'affreux Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Il manque la faute et le lien de causalité (voire parfois un préjudice attribuable à une personne déterminée...). C'est compliqué d'engager la responsabilité dans ces conditions. A moins d'approuver la responsabilité sans faute, sans causalité et sans préjudice. Exactement.
Tortue joviale Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Pour une class action internationale, il y a un enorme probleme de juridiction pour les tribunaux.
GilliB Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Salut Comme tjs les faits. Dans les pays collectivistes la pollution faisait des ravages par manque de contre-pouvoir et de liberté d'expression. Parler environnement était une atteinte a la tte puissance de l'état. Dans les pays libéraux, groupes de pression, boycott, contraint les industriels à rectifier le tir. Au final en libéralie, eau pure, herbe verte et petits oiseaux à foison. L'écologie politique l'a rêvé, le libéralisme l'a fait.
Tremendo Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Tu n'as pas bien réfléchi au sujet. Le fautif est le pollueur. Un producteur de voitures est responsable de la pollution de ses usines mais pas de celle des voitures produites. Un fabriquant d'armes est responsable des éventuelles morts accidentelles de ses ouvriers et non pas des victimes des guerres. On peut acheter une arme pour se défendre et ne jamais tuer avec, mais vivre ainsi mieux protégé. On peut acheter une voiture et ne consommer que du biocarburant plus cher mais régénéré en quelques années. Punir le constructeur pour quelque chose qu'il n'a pas fait, ça a certes l'avantage d'être faisable, mais c'est au prix de la liberté.D'accord mais concrètement on fait payer comment les consommateurs ? Et à qui paient-ils?On affecte un pourcentage du prix de l'essence au traitement de ceux qui souffrent d'asthme? Je sais pas c'est une solution mais je demande. 1
chameau Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 D'accord mais concrètement on fait payer comment les consommateurs ? Et à qui paient-ils? On affecte un pourcentage du prix de l'essence au traitement de ceux qui souffrent d'asthme? Je sais pas c'est une solution mais je demande. Oui mais si tu roules en ville, les gazs sont plus nocifs que si tu roules en pleine campagne non? Et puis il me semble que pour autant de litre consommé, il y a des voitures qui polluent + que d'autres non? Taxer ou interdire, les seuls solutions qui sont proposées me semble assez loin de défendre la liberté comme le suggérait Thomas... Pour moi : Quand t'achètes à manger, t'es pas sensé ingérer des produits toxiques. Et quand t'achètes une voiture t'es pas sensé t'intoxiquer ni intoxiquer les autres. Donc responsabilité -> constructeur. Avec une étude épidémiologique, et des enquêtes sérieuses pour savoir si c'etait connu au sein du constructeur, -> dommage et intérêts à coûts de milliards.
Tramp Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 La seule responsabilité du vendeur c'est les infos pour éviter le dol. C'est tout.
Corned beef Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Et quand t'achètes une voiture t'es pas sensé t'intoxiquer ni intoxiquer les autres. Une voiture n'intoxique pas, c'est l'activité de millions de véhicules, avec d'autres causes, qui provoquent une augmentation des maladies, ça n'a rien à voir avec un restaurateur qui met du cyanure dans le potage. 1
Lancelot Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Toute cette discussion est inutile sans avoir répondu par l'affirmative à cette première question : Je ne connais pas du tout le sujet, est ce que cette histoire de couche d'ozone c'est du même acabit que le réchauffement climatique ?
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