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Dictateur cubain, voyage astral & moros y cristianos


Reykjavik

Messages recommandés

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  Le 28/11/2016 à 11:24, Fenster a dit :

Old + Hoax

Après vérification il s'agirait effectivement plutôt du grand frère de Trudeau. Cela n'enlève rien à la ressemblance entre Castro et Trudeau. Et cela met en perspective la réaction de Trudeau à sa mort.

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  Le 28/11/2016 à 11:31, Ray a dit :

Après vérification il s'agirait effectivement plutôt du grand frère de Trudeau. Cela n'enlève rien à la ressemblance entre Castro et Trudeau. Et cela met en perspective la réaction de Trudeau à sa mort.

 

Alex Jones, rend son clavier a Ray!

  • Yea 2
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  Le 28/11/2016 à 07:47, José a dit :

 

 

C'est gratiné mais, vu le profil de cette folle (i.e assimilé saure-alien), ça n'a rien de surprenant.

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  Le 26/11/2016 à 16:23, Extremo a dit :

Ca c'est sûr, il a rendu tout le monde pauvre de façon parfaitement égale. C'est là qu'on voit les limites de l'égalitarisme.

Non. C'est la qu'on voit l'aveuglement des socialistes. Ces gens qui nous parlent tous des inégalités qui augmente quand un pays s'enrichit. Peu importe que dans certains pays le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ait été quasiment réduit à néant : les riches gagnent X fois plus que les pauvres, et ça c'est horrible. Donc quand on met des oeilleres et qu'on regarde juste cet indicateur, Castro est un bienfaiteur.
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  Le 28/11/2016 à 10:08, Johnathan R. Razorback a dit :

 

En l'occurence il s'agit plutôt de catholicisme de gauche et anti sémite : (badurl) http://chantal-dupille.eklablog.com/pourquoi-je-quitte-la-france-chantal-dupille-a114675632 (badurl)

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Ce jour où tu te rends compte que le simple fait de déplorer les crimes d'une dictature te vaut d'être traité de salopard…

 

Vous avez remarqué qu'à chaque fois qu'on parle des victimes du castrisme, il s'en trouve toujours pour mettre systématiquement sur la table les crimes d'autres dictatures, de Bush, sortent les soins de santé cubains et l'éducation. Bien sur, il n'y a aucune intention de relativiser les crimes du castrisme, sans compter qu'il s'agit d'une attaque en suggérant qu'on tolère les crimes de la guerre en Irak, de Pinochet ou de Videla…

 

40 ans après LHNDPM de Leys, les choses n'ont pas changé.

 

Les socialistes ont une si haute idée de leur propre moralité qu'on pourrait croire qu'ils rendent le crime honnête en s'y livrant

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  Le 29/11/2016 à 12:45, ph11 a dit :
 

 

Dès lors que deux visions de la justice se confrontent, il y a forcément des résistants, des traitres, des collabos, pour chacun. Et la moindre polarisation initiale peut prendre, par l'effet des excès de chacune des partie, la forme d'un fossé infranchissable malgré les doutes dans chacun des camps ...

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  Citation

QUAND CASTRO VOULAIT NOURRIR CUBA AVEC UNE SUPER VACHE ET DU FAUX CAMEMBERT

 

Le lider maximo a misé pendant cinquante ans sur les produits laitiers pour améliorer le sort de ses concitoyens. Une utopie qui s'est mal terminée.

 

Jusqu’au bout, Fidel Castro a voué une franche passion aux produits laitiers, pas seulement par gourmandise personnelle des milk shakes au chocolat et de la crème glacée, mais aussi parce que la politique alimentaire du régime était suspendue au pis des vaches. Le 3 juillet 2015, un an et demi avant sa mort survenue samedi, à 90 ans, l’ancien dirigeant faisait une apparition publique surprise, alors que les rumeurs le disaient alité. L’objet de sa sortie: le lait. Sa lointaine obsession. Avec les producteurs de cette matière première, rassemblés à l’Institut pour la recherche en alimentation industrielle de la Havane, Castro discuta du goût du lait, de la fabrication du fromage et, par, extension, d’agriculture et des questions d’environnement.

 

Castro avait un avis expert sur la cuisine, de la ferme à l'assiette. Conversant avec son ami, le moine Frei Betto, il expliquait comment préparer les langoustes et les crevettes: «L’eau bouillante en réduit le goût, la saveur, et durcit légèrement la chair. Je préfère les faire griller au four ou en brochettes. […] Seuls condiments: beurre, ail et citron.» Simple précepte gastronomique? Ou considération politique? Castro, adepte du poisson grillé et des légumes verts, pointait la faillite de l'Occident jusque dans l’art de la table: «La bonne nourriture est toujours simple. Les cuisiniers internationaux gaspillent trop.»

 

Fan d'un agronome français

 

A Cuba, au contraire, il fallait économiser les aliments. Arrivé au pouvoir en 1959, Castro décréta le rationnement dans les magasins et une réforme de l’agriculture. Le blocus américain imposé dès 1962, en partie compensé par les importations d’URSS, l'a contraint à imaginer l’impossible. Le café devait ainsi pousser dans les marécages pas du tout propices de la «ceinture de La Havane». Dans un registre plus secondaire, l’île était tenue de fabriquer son propre foie gras. Ou, comme Castro y invita au soir de son règne, de cultiver en abondance le moringa, un arbuste tropical riche en vitamines. Pour compliquer le tout, chaque production était soumise au double commandement, a priori contradictoire, de la rentabilité et du «bio» avant l’heure – en raison du manque de pesticides et d'engrais.

Dans le cadre de sa réforme agricole, Castro ordonna d'ouvrir les robinets à lait. Un pari tout aussi périlleux que les autres, compte tenu qu'à Cuba les vaches sont maigrichonnes et plutôt destinées à la consommation de viande. Qu'à cela ne tienne, l'ancien guérillero décida d’abord de réviser le système de pâturages. Il prit appui sur les travaux d’un agronome français novateur, du nom d'André Voisin. Celui-ci proposait une hauteur précise des plantes fourragères, variable selon la saison et la région des récoltes, le tout en évitant l’usage des substances chimiques. Castro commanda des centaines d’ouvrages du Normand et les distribua dans les différentes écoles du pays. Puis il invita Voisin à Cuba, pour un dîner resté dans les mémoires.

 

Camembert et roquefort made in Cuba

 

Arrivé à la Havane, l'ingénieur découvrit, un beau soir de 1964, la dernière trouvaille de Fidel Castro: du camembert made in Cuba. Un petit motif de fierté, tout comme le roquefort local. Le chef de l’Etat le prie de goûter et l'interroge: «Comment trouves-tu ça?» André Voisin se montre mesuré: «Pas mal… C’est dans le style français…» Ce manque d'enthousiasme contrarie Castro. Alors, l’agronome compare le camembert à une spécialité de Cuba célèbre dans le monde entier: «Vous ne pouvez pas vous placer au-dessus des traditions. Mon fromage et vos cigares ont des siècles d’existence derrière eux.» Par la suite, le Commandant freina ses imitations fromagères, sans que l'on sache si c'était à cause de ce repas. Pour sa part, André Voisin mourut subitement quelques jours plus tard à Cuba. Il fut inhumé à La Havane et Castro déclara un jour de deuil national pour le scientifique qui, malgré tout, l'avait aidé à produire davantage de lait.

 

Après les pâturages, le Lider maximo décide de s’attaquer aux vaches elles-mêmes. Des races de zébus, pas assez productives. Il connaît ces limites d’autant plus qu'il possède une vache particulière. D'ailleurs, chaque membre de sa famille possède la sienne, qui fournit un lait différent, plus ou moins acide, plus ou moins onctueux…

 

Castro part à la recherche des bonnes laitières. Il achète des holstein au Canada, mais un tiers du cheptel s'acclimate mal et meurt. Autre solution: pratiquer des croisements génétiques dans les fermes d'Etat, par exemple entre les zébus et les brown swiss, très répandues aux Etats-Unis. Le miracle cubain a lieu vers 1972, avec la naissance de Ubre Blanca, une «super-vache», véritable héroïne du régime.

 

Super-vache et Jurassic park

 

Ubre Blanca («mamelle blanche») explose tous les records. Elle est capable de produire jusqu’à 109,5 litres par jour au gré de quatre traites, plus de quatre fois ce que donne une vache normale. L'animal est placé dans une atmosphère confinée et sécurisée, afin d’éviter un attentat et de procéder à de nouvelles expériences. Cependant, ses trois mises bas ne permettent pas de perpétuer l’espèce. A l'âge de treize ans, Ubre Blanca développe une tumeur et doit être euthanasiée. Empaillée, célébrée en tableaux et en poèmes, la «super-vache» de Castro s'éteint en 1985.

 

Deux ans plus tard, le leader politique réclame un autre type de vache. Très petit, cette fois. Son objectif est d’équiper chaque appartement d’un animal, grand comme un chien, à même de fournir du lait frais aux familles qui habitent en ville. Les recherches restent infructueuses, alors même que le bloc de l'Est s'effrite et avec lui les précieuses importations annuelles.

 

En 2007, quelques mois avant de quitter la présidence et de laisser la place à son frère Raul, Fidel Castro relance le programme de «super-vache». Il s’agit de recréer Ubre Blanca grâce à un fragment d’ADN. Les scientifiques missionnés citent volontiers Jurassic park en référence. Mais le film ne devient pas réalité. Il faut se rendre à l'évidence: la vache laitière n'est pas faite pour vivre dans le climat des Caraïbes.

 

Coppelia, le paradis de la crème glacée

 

Autre tentative ratée au rayon des produits laitiers: la bataille avec «HoJo», le grand marchand de glaces américain Howard Johnson. En 1966, Fidel Castro demande à sa secrétaire personnelle, Celia Sanchez, de monter un restaurant spécialisé à La Havane. Ce sera Coppelia, du nom du ballet favori de Sanchez (une œuvre du Français Léo Delibes). Le paradis de la glace ressemble à une soucoupe volante, hypermoderne, déployé sur deux étages et plusieurs terrasses. Les turbines et autres appareils de confection proviennent de Suède et des Pays-Bas.

 

Du temps de sa splendeur, Coppelia emploie plus de 400 personnes et attire 35 000 clients par jour. Castro est fier de rappeler que l'établissement propose 28 parfums, «davantage que Howard Johnson». La crème glacée (lait et œuf) est parfumée aux fruits exotiques, à la vanille ou encore à cinq variantes de chocolat: nature, avec des vermicelles, des noix, de la menthe et du malt.

 

Mais peu à peu, cette institution décline, dans un contexte où le lait est de plus en plus difficile d’accès pour le citoyen cubain. Coppelia existe encore de nos jours, mais il y a moins de monde en terrasse et moins de parfums dans les bacs. Cette histoire de lait, de fromage et de crème glacée pourrait être le symbole d’une petite utopie dans la grande. L'échec d’une politique alimentaire qui repose sur l’autosuffisance, la démocratisation des petits plaisirs de gourmet et la compétition avec la productivité des Etats-Unis. Mais bon, l’empire américain des glaces Howard Johnson s’est aussi écroulé.

 

 

http://next.liberation.fr/food/2016/11/29/quand-castro-voulait-nourrir-cuba-avec-une-super-vache-et-du-faux-camembert_1531596

Posté

J'aimerais dire qu'au moins elle se suicide politiquement, mais avec la France on n'est jamais certain...

  • Yea 1

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