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Espagne, sécession & boutifarre


Adrian

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  Le 22/12/2015 à 17:48, Gilles a dit :

Qui ont un marché du travail totalement libéralisé. Troporrible.

Chaque fois qu'en France un parti propose une hausse d'impôt ou une loi, on se plaint bruyamment de l'avancée du socialisme.

Là on a un parti qui veut réduire le rôle de l'Etat, baisser massivement les règles, les impôts, qui n'a pas peur d'expliquer qu'il faut diminuer la redistribution de richesses, et qui en plus a la cohérence de vouloir également libéraliser sur le plan civil, mais là, non, c'est pas libéral. Nique la logique.

A ce niveau, autant rester avec les kolkhozes, effectivement.

Le libéralisme ce n'est pas seulement une théorie sur le marché du travail tu sais, les mots ont un sens.

Les pays scandinaves n'ont pas un marché du travail libéralisé, seul le Danemark est dans ce cas. Mais devine quoi ? les propositions de ciudadanos ne contemplent même pas de copier le modèle danois en matière de législation sur le travail. Car si c'était le cas ils proposeraient de supprimer le smic, de réduire les indemnités de licenciement à proche du néant et rapprocher les conventions collectives au niveau des entreprises. Je ne vois rien de cela dans leur programme, rien.

Parlant des points positifs du modèle scandinave,

Ciudadanos ne propose pas non plus de rapprocher le système éducatif espagnol du système décentralisé finlandais ou encore encourager la formation d'écoles privées ou le homeschooling. Ciudadanos ne propose pas non plus de privatiser davantage de grandes entreprises ou les deux tiers de leur réseau routier comme c'est le cas en Suède, ou encore de généraliser le ticket modérateur en matière d'assurance maladie (même pas ça, pas touche au totem de l'égalitarisme en terme de services de santé).

Quand je parlais de rapprocher l'Espagne des standards scandinaves c'était en matière d'efficacité de l'administration et de gestion de la dépense publique, un truc dans le genre Sarko ou Bayrou 2.0 . Même pas en matière de fiscalité et tant mieux puisque c'est le gros point noir des pays scandinaves en matière de TVA et IS.

Pour le reste, et en laissant de côté le modèle scandinave, le seul volet acceptable est la fiscalité, le seul. Mais là il y a une proposition de généraliser l'IS à 20% pour toutes les entreprises qui ne s'accompagne d'aucune simplification administrative ni d'une baisse de la régulation aux entreprises, mais c'est mieux que rien tout de même. La baisse de 3 points de l'impôt sur le revenu pour toutes les tranches est faible et propose juste de revenir au niveau de 2011 et non le niveau d'avant la crise, sans attaquer la progressivité, idem pour la TVA.

A part cela, aucune remise en cause des monopoles étatiques en matière d'éducation, d'assurances maladies, de retraites et d'assurances chômage, rien, nada, nothing, bien au contraire. Ils ne proposent même pas de remettre en cause l'assistanat, une des mesures phare de leur programme est le complément salarial qui fera stagner les salaires vers le bas -les employeurs feront en sorte que leurs employés soient payés le plus possible par le contribuable et non par eux. On parle là du minimum requis pour parler de libéralisme quand même.

  • 3 weeks later...
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Les indépendantistes catalans se sont mis d’accord samedi pour former un gouvernement régional qui avance vers la sécession de l’Espagne et éviter de nouvelles élections qui auraient pu leur faire perdre leur majorité, a-t-on appris auprès du gouvernement sortant.

Les deux listes indépendantistes, «Junts pel Sí (Ensemble pour le oui) et la CUP sont parvenues à un accord pour former un gouvernement et ne pas aller aux élections», a dit à l’AFP une source au sein du gouvernement de la région du nord-est de l’Espagne. 

Le président sortant, le conservateur et indépendantiste Artur Mas, a annoncé en fin d’après-midi qu’il renonce à un nouveau mandat, déclarant lors d'une conférence de presse : «je fais un pas de côté et je ne me présente pas comme candidat de Junts pel Si à la réélection à la présidence du gouvernement régional». Il a au passage annoncé que le nouveau candidat à la présidence de la région était un membre de son parti, Carles Puigdemont, 53 ans, qui préside l’association des municipalités pour l’indépendance.

«Il y a accord. Nous aurons gouvernement et stabilité», avait annoncé plus tôt sur Twitter Jordi Sanchez, le président de l’association Assemblée nationale catalane, qui ces derniers jours s’impliquait dans une médiation entre les différentes formations.

La loi accorde aux parlementaires catalans jusqu’à dimanche soir, à minuit, pour investir un gouvernement régional, un peu plus de trois mois après les élections régionales. En cas d’échec, de nouvelles élections devaient être convoquées lundi, les quatrièmes dans la région en un peu plus de cinq ans.

Après plus de trois mois de tractations, la petite formation indépendantiste d’extrême gauche Candidature d’unité populaire (CUP) avait annoncé le 3 janvier qu’elle refusait de reconduire Artur Mas à la tête de la région. Elle respectait ainsi le voeu majoritaire de ses militants, reprochant à Mas les politiques d’austérité des quatre dernières années et la corruption de son parti.

La liste Junts pel si (Ensemble pour le oui), avait remporté les élections régionales avec 62 sièges sur 135, mais avait besoin des voix d’au moins deux députés de la CUP et de l’abstention des huit autres pour une investiture. Jusqu’à présent, la coalition avait toujours refusé de proposer un autre candidat qu’Artur Mas.

La majorité séparatiste - de droite, de gauche et d’extrême gauche - est censée amener la Catalogne à se séparer de l’Espagne en 2017 au plus tard. Le 9 novembre, les députés indépendantistes ont adopté une résolution annonçant le lancement du processus d’indépendance, annulée quelques semaines plus tard par la Cour constitutionnelle espagnole.

http://www.liberation.fr/planete/2016/01/09/espagne-un-accord-entre-independantistes-catalans-pour-former-un-gouvernement_1425370

 

  • 1 month later...
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"Le plus probable, c'est qu'il y aura des élections le 26 juin", a dit Mariano Rajoy. Une perspective qui ne semblait pas attrister le chef du gouvernement espagnol sortant quand il a glissé ces mots en aparté à son homologue britannique David Cameron

 

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Les réformes économiques de François Hollande, de Matteo Renzi ou d'Alexis Tsipras ? Aux yeux de la gauche radicale espagnole, incarnée par la récente formation « Podemos » (Nous pouvons), ce n'est qu'un ensemble de mesures de droite. Alors qu'au terme des législatives très disputées du 20 décembre, les socialistes (90 sièges) tentent – avec grande difficulté – de former un gouvernement de coalition avec les « Indignés» de Podemos (69 sièges), ces derniers imposent des exigences difficilement acceptables : outre la garantie d'un référendum en Catalogne et l'obtention d'une quinzaine de ministères, ils ont présenté un programme économique qui évoque davantage l'idéologie du Vénézuélien Nicolas Maduro que celle d'un réformiste européen.

Première mesure « non négociable » annoncée par le leader radical à la queue-de-cheval, Pablo Iglesias : une augmentation des dépenses publiques de 96 milliards d'euros au cours du prochain mandat, soit environ 23 milliards d'euros par an. Une exigence qui lui permettrait de tenir ses généreuses promesses électorales qui prévoient la hausse des fonds destinés à la santé, à l'éducation, à la protection sociale et la réforme du revenu minimum garanti. Le quotidien économique Expansion crie au loup : « Cette folle élévation des dépenses induirait la réduction de l'épargne de l'État et donc le niveau d'investissement du pays, puis, à terme, affecterait la consommation. Ce gonflement est absurde. »

Des financements aléatoires

D'autant que, selon les analystes, les moyens préconisés par Podemos pour financer ces dépenses sociales sont plus que discutables. Seul un tiers serait financé de façon garantie, via la lutte contre la fraude fiscale – qui en Espagne est importante, sans atteindre le niveau de la Grèce ; et par le truchement d'une considérable hausse des impôts, principalement celui sur le revenu, celui taxant les sociétés, et un nouvel impôt sur le patrimoine et les successions.

Mais les deux tiers restants sont aléatoires : Podemos escompte quelque 30 milliards d'euros ponctionnés d'ici 2019 sur un regain de croissance économique – actuellement autour de 1,6 %. Problème ce chiffre est susceptible d'être révisé à la baisse, étant donné la mauvaise conjoncture internationale. Il espère 26 milliards d'euros supplémentaires de Bruxelles. À condition que l'Union européenne accepte une flexibilisation du calendrier de la réduction du déficit public, ce qui est loin d'être gagné. « Il est insensé de proposer un programme économique qui repose sur des facteurs aléatoires, estime l'économiste Juan Ramon Rallo. Tout ce que l'on risquerait, c'est d'augmenter encore notre dette publique, qui frôle déjà les 100 % du PIB, une barre périlleuse !»

Autre mesure destinée à caresser dans le sens du poil les séniors, un électorat dont l'importance ne cesse de croître dans une vieillissante Espagne : Podemos entend revenir sur le gel des retraites décidé par les conservateurs du Parti populaire (PP)et, avant eux, par les socialistes ; et proposent même leur revalorisation et un retour à la retraite à 65 ans – contre 70 aujourd'hui ! « Une proposition hautement populiste, souligne José Antonio Herce, d'Analystes financiers internationaux (AFI), qui nous ferait aller dans le mur, avec à l'horizon 2050, une dette prévisible de la Sécurité sociale équivalant à 100 % de notre PIB annuel ! »

http://www.lepoint.fr/europe/espagne-l-extravagant-programme-economique-de-podemos-19-02-2016-2019527_2626.php

 

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Podemos propose 96 milliards de dépenses supplémentaires, en grande partie financées par une hausse d'impôt. Ils ont le chic de dire qu'ils augmenteront les impôts aux riches, mais la vérité c'est que cela touchera tout le monde et en particulier les classes moyennes.

Même le PSOE a déclaré que cela était simplement impossible.

Entre ces exigences économiques délirantes et la proposition d'un referendum pour la Catalogne que le PSOE refuse (cela affaiblirait ses bastions en Andalousie dont le budget dépend en grande partie du transfert des régions les plus riches), un accord entre le PSOE et Podemos s'éloigne, d'autant plus qu'il faudrait aussi l'abstention des nationalistes basques et catalans au Congrès pour voter l'investiture de ce gouvernement. Le PP a déja déclaré s'opposer à tout gouvernement avec le PSOE (arrivé 2ème aux élections générales derrère la droite) en tête, donc un gouvernement avec Ciudadanos la 4 ème force est complètement impossible également. Le seul gouvernement possible serait un accord PP-PSOE, mais le PSOE refuse également tout accord.

Bref, on se dirige vers de nouvelles élections à moins que Podemos rabaisse ses exigences et que les nationalistes s'abstiennent (chose qu'ils ne feront pas si aucun référendum d'auto-détermination n'est prévue).

 

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Le Parti socialiste espagnol (PSOE) a annoncé mercredi un accord avec les centristes de Ciudadanos, impliquant leur soutien à l’investiture d’un candidat socialiste à la présidence du gouvernement, deux mois après les législatives du 20 décembre. «Dans 45 minutes, nous présenterons le document», a déclaré à la radio Cadena Ser Antonio Hernando, député qui a dirigé l’équipe de négociation du PSOE avec les autres partis. «Naturellement le pacte implique un vote en faveur de l’investiture» de Pedro Sanchez, a-t-il précisé.

Le document paraphant l’accord entre les socialistes et les centristes doit être présenté à leur organes dirigeants respectifs dans la matinée puis à la presse et signé par leurs chefs au Congrès (chambre basse), a-t-il encore précisé. La veille au soir les deux partis avaient déjà annoncé être très proches d’un accord, qui, sur le fond implique un programme de «régénération démocratique», dans un pays miné par la corruption.

Ce programme, passant par une réforme constitutionnelle, suppose d’importantes réformes d’ordre territorial et judiciaire, notamment la fin des immunités parlementaires, et la limitation à deux mandats de la présidence du gouvernement. Il implique donc selon Antonio Hernando, que les libéraux promettront leurs 40 voix à Pedro Sanchez, lors du débat parlementaire où il tentera d’être investi président du gouvernement, ce qui lui assurera quelque 130 voix sur 350. Ce débat est prévu dans moins d’une semaine, le 1er mars.

Toutes les formations refusent de laisser le PP gouverner

Cela reste cependant insuffisant pour être investi, et il faut encore à Pedro Sanchez le soutien ou l’abstention d’autres formations, en particulier le parti de gauche radicale Podemos, qui dispose de 65 élus et avec lequel il négocie aussi en parallèle. «Nous sommes parfaitement conscients des maths», a dit a ce sujet Antonio Hernando. «Mais désormais, nous allons dire aux autres forces politiques "voulez-vous un changement ou pas ?"», a-t-il ajouté en précisant qu’il faisait référence à ces partis représentant les 14 millions d’électeurs n’ayant pas voté pour le Parti populaire (droite) au pouvoir depuis 2011.

Pedro Sanchez s’est vu confier le 2 février par le roi la formation d’un cabinet, son adversaire de droite le président sortant Mariano Rajoy ayant renoncé, faute de soutiens au Parlement, même si son parti est arrivé premier aux législatives avec 28,7% des suffrages, devant le PSOE (22%) et Podemos. En effet, toutes les autres grandes formations (socialistes, centristes, Podemos) refusent de laisser le PP gouverner et promettent de lui barrer la route de l’investiture avec leurs voix, lui repprochant de multiples scandales de corruption.

http://www.liberation.fr/planete/2016/02/24/en-espagne-ciudadanos-va-voter-pour-l-investiture-du-candidat-socialiste_1435437

 

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 Ah ? Donc nos fameux "libéraux" veulent pactiser avec les socialistes pour lutter contre "l'austérité" ? 

 

 M'aurait-on menti cher génération libre  :icon_wink: ?

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Les premiers détails de l'accord entre le PSOE et Ciudadanos

 

http://politica.elpais.com/politica/2016/02/24/actualidad/1456308451_431933.html

 

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Ciudadanos abandonne l'idée-phare de son programme le contrat unique qui permettait de supprimer la dualité entre contrat temporaire et contrat à durée indéterminée. L'accord dit vaguement qu'ils essaieront de faciliter la conversion de CDI en CDD.

Par contre l'accord mentionne de réduire le nombre de contrats de travail à 3 (temporaire, indéfini et de formation). L'allocation chômage deviendrait davantage dégressive encore sous le régime du contrat temporaire.

 

L'accès aux soins est facilité pour les étrangers. Rajoy en 2012 l'avait rendu plus compliqué (il ne l'avait pas supprimé pour autant).

 

Les deux partis mettent de côté pour le moment leur volonté pour le PSOE de revenir sur la réforme de l'avortement du PP, et ciudadanos de légaliser la GPA.

 

Les congés paternité et maternité passeraient de 18 à 26 semaines.

 

Volonté de voter une nouvelle loi sur les relations entre l'Etat et l'Eglise

 

Réformette sur le fonctionnement interne du congrès des députés et du sénat.

 

Moratoire sur la technique du fracking

 

Fermer les centrales nucléaires de plus de  40 ans et réviser les tarifs de l'électricité.

 

Mon sentiment général: that sucks.

 

 

  • 1 month later...
  • 3 weeks later...
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Les espagnoles, avec seulement 4 gros partis ils arrivent pas a former une coalition. Ils devraient venir prendre des leçons de formation en Belgique, et également sur le fait de vivre très bien sans gouvernement.

 

Espérons que l'attitude de Podemos leur fera perdre quelques voix.

 

 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/04/26/espagne-le-roi-recommande-de-nouvelles-elections-legislatives_4909203_3214.html

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Dès le début le PSOE (plus centriste que le PS français) a fait tout capoter. L'initiative revenait au PP pour former un gouvernement, l'appui logique pour cela était le PSOE pour additionner la moitié des sièges au congrès. Le PSOE a refusé toute négociation et entamé les siennes en même temps avec Podemos d'un côté et Ciudadanos de centre-droit de l'autre.

La logique aurait été de privilégier un accord avec Podemos et bénéficier de l'abstention des partis nationalistes, mais le PSOE a refusé les principales conditions de Podemos qui n'étaient pourtant pas insurmontables, pour un parti de gauche j'entends. Ils ont donc réalisé un accord avec Ciudadanos ridicule puisqu'ils étaient très loin de la majorité.

Depuis deux mois, les partis se renvoient la balle, le roi fait donc bien de renvoyer tout le monde aux urnes. Encore que le pays ne s'est jamais aussi bien porté depuis 5 mois. Je prévois pour ma part une augmentation des voix pour le PP d'un côté au détriment de ciudadanos, et pour Podemos au détriment du PSOE.

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  Le 26/04/2016 à 20:59, Orval a dit :

Ils devraient venir prendre des leçons de formation en Belgique...

 

La dernière fois, on a quand même mis un an... ;)

  • 1 month later...
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Podemos se placera deuxième, mais piquera les voix au PSOE, la situation n'évoluera donc guère, personne n'est en mesure de créer un gouvernement ils se détestent tous.

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40% des scrutins exprimés, et on en est exactement à la même situation qu'avant. Le bloc de droite social-democrate PP-Ciudadanos est à égalité avec le bloc de gauche PSOE-Podemos mais aucun n'atteint la majorité absolue.

Le PP est vainqueur et gagne des sièges par rapport aux élections du 20 décembre dernier, au détriment de Ciudadanos le poulain socialiste de droite de Koenig qui se casse la gueule. Le PSOE résiste. Podemos fait un peu pshitt car il se classe loin derrière en 3eme position alors que les instituts de sondage les voyaient déjà deuxième doublant le PSOE.

Mon avis c'est qu'il y aura de nouvelles élections dans 6 mois. Aucun de ces partis n'est en mesure de créer une alliance avec les partis indépendantistes catalans et basques pour avoir la majorité. Hormis Podemos, tous refusent la tenue d'un référendum officiel sur l'indépendance de ces régions, la réponse à tout cela est donc un blocage institutionnel.

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Au final, le PP gagne 14 sièges, c'est une victoire très claire, au détriment du PSOE qui perd 5 sièges et de ciudadanos qui perd 8 sièges. Podemos a autant de sièges, mais comme tout le monde les voyait avec beaucoup plus ils sont très très déçus lol. Aucun ne pourra former une alliance pour avoir la majorité absolue au congrès, les indépendantistes catalans et basques occupent les 25 sièges restants.

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  Le 26/06/2016 à 19:41, Tremendo a dit :

Podemos fait un peu pshitt...

 

Pas seulement pschittt... Podemos perd un million de voix. Si la coalition Podemos-IU avait conservé le même nombre de voix qu'en décembre dernier, elle comptabiliserait 14 sièges de plus par le simple effet de la clé D'Hondt qui favorise les coalitions de partis.

Dans les faits, Podemos est le vrai perdant de cette élection.

Posté
  Le 27/06/2016 à 10:09, José a dit :

Pas seulement pschittt... Podemos perd un million de voix. Si la coalition Podemos-IU avait conservé le même nombre de voix qu'en décembre dernier, elle comptabiliserait 14 sièges de plus par le simple effet de la loi D'Hondt qui favorise les coalitions de partis.

Dans les faits, Podemos est le vrai perdant de cette élection.

Oui, ce million de voix perdus je ne l'ai vu qu'en fin de soirée, c'est vraiment la donnée la plus intéressante. Il fallait voir les gueules de dépités qu'ils avaient, alors que leur campagne avait communiqué sur...le sourire :D . Ciudadanos et le PSOE aussi se cassent la gueule. En fait c'est la gauche et les solutions de repli qui se cassent la gueule.
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  Le 27/06/2016 à 10:24, Tremendo a dit :

Ciudadanos et le PSOE aussi se cassent la gueule. En fait c'est la gauche et les solutions de repli qui se cassent la gueule.

 

Le PP et, dans une moindre mesure, le PSOE auront bien été aidés par le Brexit.

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