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Rusty

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Messages postés par Rusty

  1.  

    Au-delà du pas de bol, il y a aussi ca :

     

     

    «Le drame, c'est quand vous laissez la place et que vos traces sur le sable s'effacent d'elles-mêmes» «Moi j'ai réglé cette question: le Mali, la réponse aux attentats de janvier, le mariage pour tous, la loi Macron... Une fois qu'on a réglé cette question, on peut tout faire pour poursuivre», ajoute-t-il.

     

    En exagérant un peu son propos (quoique..), le gars nous dit tranquillement que son premier sujet était de rentrer dans l'Histoire. Limite, il nous a lancé au Mali dans cet objectif.

  2. Petit décret passé en douce pendant l'été....

     

     

    Dès 2017, les employeurs devront protéger leurs salariés contre les ondes électromagnétiques

     

    A compter du 1er janvier 2017, les employeurs devront respecter de nouvelles règles visant à protéger leurs salariés des champs électromagnétiques émis par les (nombreux) appareils électroniques présents dorénavant dans les entreprises. Un décret a été pris en ce sens ce week-end par le gouvernement.

     

    Ces dispositions, qui viennent transposer une directive européenne, ont pour ambition d’améliorer « la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, qui reposait jusqu'alors sur les seuls principes généraux de prévention », explique l’exécutif. Dès l’entrée en vigueur de ce décret, l'exposition d'un salarié à des champs électromagnétiques ne devra pas dépasser les valeurs limites d'exposition suivantes :

     

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    Des précautions particulières seront à prendre vis-à-vis des femmes enceintes. Il faudra en effet que leur exposition aux ondes soit « maintenue à un niveau aussi faible qu'il est raisonnablement possible d'atteindre en tenant compte des recommandations de bonnes pratiques existantes, et en tout état de cause à un niveau inférieur aux valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques ». Il sera par ailleurs interdit d'affecter des travailleurs de moins de dix-huit ans à des postes où les ondes sont susceptibles de dépasser ces valeurs limites.

     

    Évaluation des risques

     

    Avant d’en arriver là, chaque employeur devra procéder à une évaluation des risques. Celle-ci pourra être réalisée à partir de simples « données documentaires », voire, en cas de risque de dépassement des valeurs limites, par une mesure précise des niveaux de champs électromagnétiques auxquels les salariés sont susceptibles d'être exposés. Les résultats ainsi obtenus seront consignés dans le document unique d’évaluation des risques (DUER) de l’entreprise. Ce dernier est en principe accessible de plein droit au travailleur qui demande à le consulter.

     

    « Lorsqu'une exposition au-delà des valeurs limites d'exposition est détectée ou lorsqu'un effet indésirable ou inattendu sur la santé susceptible de résulter d'une exposition à des champs électromagnétiques est signalé par un travailleur, celui-ci bénéficie d'une visite médicale », prévoit le décret. L’employeur aura par ailleurs l'obligation de désigner une personne « chargée d'assurer la fonction de conseiller à la prévention des risques liés aux champs électromagnétiques ».

     

    « Approche graduée » en cas de dépassement

     

    En cas de dépassement de seuil, le gouvernement explique qu’une « approche graduée » prévaudra. En gros, l’employeur devra adapter autant que possible le poste de travail pour limiter l’exposition aux ondes électromagnétiques.

     

    Les salariés concernés seront censés recevoir « toute l'information nécessaire et une formation en rapport avec les résultats de l'évaluation des risques » (notamment concernant les précautions à prendre). Les lieux de travail où les niveaux de champs électromagnétiques sont supérieurs à certains seuils (dits « d’action ») auront vocation à faire l'objet « d'une signalisation spécifique et appropriée ». Leur accès sera limité « s'il y a lieu ».

     

    Pour franchir le seuil des « effets sensoriels », l’employeur devra démontrer « l'absence d'alternative possible » et « informe[r]le médecin du travail et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, ou à défaut les délégués du personnel ».

     

    Les valeurs dépassées ne pourront cependant l’être que « temporairement » – même si le décret se garde bien de définir cette notion... En aucun cas l'exposition du salarié ne pourra dépasser les valeurs limites d'exposition relatives aux effets sur la santé, termine le décret. À noter enfin que l’employeur sera tenu de mettre en place « un dispositif permettant aux travailleurs de signaler l'apparition de tout effet sensoriel ».

     

    Les inspecteurs du travail pourront en outre demander aux entreprises qu’ils contrôlent d’effectuer « un contrôle technique des valeurs limites d'exposition aux champs électromagnétiques » par un organisme spécialement accrédité.

     

     

     

    http://www.nextinpact.com/news/100911-des-2017-employeurs-devront-proteger-leurs-salaries-contre-ondes-electromagnetiques.htm

     

  3. Pour moi, Hamon restera le gars qui s'est fait ridiculiser par Montebourg et Filipetti à leur sortie commune du gouvernement. Selon lui, ils étaient censés se serrer les coudes pour "reconstruire un projet commun", mais les deux ont préféré faire un bébé et se casser en vacances pendant 4 mois.

    Lui a démarré une bonne grosse traversée du desert.

  4. Une association essaie de faire interdire de diffusion un reportage de M6.

     

     

    M6 décide de maintenir la diffusion de "Rue des allocs" ce soir en prime malgré la saisie en urgence du CSA par une association

     

     

     

    Ce mercredi, un nouveau programme arrive à l'antenne sur M6.

     

    Intitulé "La Rue des Allocs", le docu-réalité fait déjà parler de lui avant même d'être diffusé.

     

    L'association "FNARS" (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale) a fait appel d'urgence au CSA pour lui demander de suspendre le programme.

     

    "La FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale) demande au Conseil supérieur de l'audiovisuel d'intervenir auprès de la direction de la chaine M6 pour suspendre la diffusion de ce programme stigmatisant et honteux face à la détresse sociale que vivent près de 8 millions de personnes pauvres en France" stipule l'association.

     

    Les responsables expliquent que "D'après les premiers extraits déjà diffusés, ce documentaire multiplie les clichés, préjugés et remarques stigmatisantes à l'égard des personnes en situation de pauvreté rendues systématiquement responsables de leur situation. Les règles de décence et de respect de la dignité humaine sont à l'évidence bafouées à travers une émission guidée par un voyeurisme malsain et l'exploitation de la misère humaine à des fins d'audimat".

     

    La chaine M6 a de son côté maintenu la diffusion des épisodes ce soir à 20h50. Des équipes ont suivi durant six mois des habitants en situation précaire vivant à Saint-Leu, un quartier situé au nord d'Amiens. Le programme, inspiré du format britannique Benefits Street, poursuit l'objectif de montrer comment ces Français au chômage s'en sortent au quotidien.

     

     

    http://www.jeanmarcmorandini.com/article-357573-m6-decide-de-maintenir-la-diffusion-de-rue-des-allocs-ce-soir-en-prime-malgre-la-saisie-en-urgence-du-csa-par-une-association.html

  5. Nicolas, pour gagner en sex-appeal, il faut gagner en ambition, entre autres. Et ta première option en manque cruellement (pas de piscine, sérieux ?). 

     

     

    Et d'accord avec Cugieran, avec 55M€, tu peux faire autre chose que "garder ta petite vie" ou "tout claquer en deux ans" .

  6. L'UE veut réguler Skype, Facebook et Wattsapp en tant qu'opérateur de télécommunications.

     

     

    Les OTT tels que Skype et WhatsApp seront régulés en Europe

     

    La Commission européenne a tranché : elle souhaite soumettre au paquet télécom révisé, les opérateurs et services Over The Top (OTT) tels que Skype, whatsApp ou FaceTime. La Commission propose de créer trois catégories en fonction des services proposés : plus l'OTT se rapproche de l'activité traditionnelle d'un opérateur de réseau de communication électronique, plus il sera soumis au même cadre juridique que ceux-ci.

     

    De quoi parle-t-on ?

     

    Les opérateurs d’un « réseau de communications électroniques » sont régulés en Europe.

    Il y a un certain nombre d’obligations communes dans tous les pays européens, en application des directives européennes formant ce qu’on appelle le paquet télécom.

    Il y a ensuite un certain nombre d’obligations qui peuvent varier d’un pays à l’autre. Par exemple, les pays sont libres de créer ou non un système de déclaration préalable, qui leur permet d’avoir une liste des opérateurs actifs sur leur territoire.

    Parmi les obligations imposées à tous les opérateurs, on citera :

    ·         La connexion aux services d’urgence. On doit être en mesure d’appeler les services d’urgence à tout moment.

    ·         La collaboration avec les autorités judiciaires pour ce qui concerne les écoutes. Les opérateurs sont requis quotidiennement par les autorités judiciaires afin de collaborer aux enquêtes en cours, en permettant les écoutes téléphoniques. Il y a un cadre juridique (la plupart du temps il faut une autorisation d’un juge d’instruction ou d’une autorité similaire), mais les opérateurs sont tenus de prêter leur concours et ils doivent le faire avec toute la confidentialité requise.

    ·         L’enregistrement des données de communication. Il ne s’agit pas ici d’écouter ou enregistrer les conversations, mais uniquement de tracer le fait qu’une communication a eu lieu, et de conserver les caractéristiques de celle-ci : qui a appelé ? Quel numéro a été appelé ? Combien de temps a duré la communication ? Etc. Cela permet par exemple, après un attentat, de remonter le fil des communications et de traquer les éventuels complices.

    Comme l’écrivait l’ARCEP : « Le fait d’exercer une activité d’opérateur de communications électroniques, en particulier le fait de fournir un service téléphonique au public, implique également le respect de certaines obligations, parmi lesquelles figurent notamment l’acheminement des appels d’urgence et la mise en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation des interceptions judiciaires. »

     

    Qui est visé ?

     

    Le paquet télécom s’applique aux réseaux de communication électronique et à leurs opérateurs.

     

    Des sociétés comme Orange ou Proximus sont évidemment visées. Mais la loi ne s’arrête pas là. Elle vise aussi les sociétés qui proposent des services de voix sur Internet ainsi que les opérateurs alternatifs de télécom (OLOs). Jusque-là, tout va bien.

    Les choses se compliquent quand il s’agit de déterminer si les OTT tombent dans le champ d’application de cette réglementation.

    Les OTT (abréviation de Over The Top) sont des sociétés qui, bien qu’étant actives dans le secteur de la communication dans le sens où elles permettent à des personnes de communiquer via les réseaux, ne sont pas nécessairement de façon claire des opérateurs de réseaux de communications électroniques.

     

    « Il s’agit par exemple d’entreprises fournissant un service de messagerie instantanée ou un moteur de recherche. Certaines sont appelées entreprises de services OTT (Over the Top). Cette notion qualifie les prestataires utilisant des réseaux et infrastructures déployés et maintenus par d’autres. Ils proposent des services d’une grande diversité : moteurs de recherche et d’indexation, messageries, réseaux sociaux, informatique en nuage (« cloud »), commerce en ligne, vidéo à la demande. Le flux vidéo représente la plus grande partie de la bande passante consommée par tous ces services. Ces entreprises bien connues (Google, Facebook, Amazon, Apple etc…), si elles ne contribuent pas au financement des réseaux, proposent en revanche des services déterminants pour l’appétence de l’internaute à souscrire un abonnement chez un fournisseur d’accès à l’internet (FAI). Sans cette offre, l’attrait pour l’internet serait sans doute compromis. C’est pourquoi la question de la contribution des fournisseurs de services OTT aux efforts des FAI, qui fait actuellement débat, ne peut être tranchée facilement. »(http://www.ant.developpement-durable.gouv.fr/le-point-sur-les-operateurs-de-communications-a569.html)

     

    Ce n’est pas clair ?

     

    Dans ce cas, pensez à WhatsApp, Skype ou FaceTime Tous ces systèmes permettent de communiquer, d’envoyer des fichiers, parfois de faire de la vidéo. Dans le cas de Skype, on va encore plus loin puisque la société permet également via SkypeOut d’appeler des lignes fixes et mobiles traditionnelles.

     

    Ces sociétés opèrent-elles des réseaux de communications électroniques au sens du paquet télécom ? La réponse n’est pas évidente. On se doute que les autorités d’une part et les sociétés d’autre part, ont des visions diamétralement opposées (voir notre actu précédente).

     

    Faut-il soumettre les OTT ?

     

    Ce sont deux interprétations du cadre juridique qui s’affrontent.

    Les visions qui s’affrontent ne sont pas que juridiques : elles sont aussi (surtout) stratégiques.

    Il y a des arguments dans les deux sens. En synthèse :

    ·         Les opérateurs classiques dénoncent ce qu’ils qualifient de concurrence déloyale, ce à quoi les OTT rétorquent que les premiers ont exploité pendant des dizaines d’années un monopole qui justifie une différence de traitement.

    ·         Les OTT insistent sur le fait qu’il représentent l’avenir. L’économie numérique va dans leur sens et les soumettre à un cadre réglementaire trop strict, c’est pénaliser l’innovation. Ce à quoi les opérateurs classiques rétorquent qu’il n’est pas grave de freiner une innovation qui profite à des acteurs étrangers, là où eux emploient des dizaines de milliers de personnes sur le territoire européen où ils payent leurs impôts.

    ·         Si l’on ajoute à cela que les opérateurs classiques sont souvent d’anciens monopoles nationaux, et que l’État est parfois encore actionnaire et donc intéressé au débat, on imagine le sac de nœuds…

    Enfin, le débat sécuritaire actuel s’est aussi invité dans la discussion. Les enquêteurs se plaignant trop souvent de l’utilisation, par les criminels et autres terroristes, d’outils de communication qui ne permettent pas les écoutes. Pas sûr toutefois que l’argument soit totalement pertinent, car le problème n’est pas tant l’utilisation d’un opérateur classique d’un OTT, que le chiffrement de la communication.

     

    L’étude d’impact de la commission européenne

     

    Le site Euractiv (un observatoire de la politique européenne) vient de publier un document officiel de la Commission européenne qui a apparemment fuité un peu plutôt que prévu. Il s’agit de l’étude d’impact qui accompagne un projet de révision du paquet télécom.

    Dans ce document de 400 pages, la Commission européenne annonce la couleur : elle souhaite soumettre les OTT au paquet télécom.

    Toutefois, consciente qu’un OTT n’est pas l’autre, elle propose de créer trois catégories. La catégorie 1 regroupe les OTT qui concurrencent directement les opérateurs déjà soumis au paquet télécom. La catégorie 3 regroupe les services opérateurs OTT qui s’en éloignent le plus. Au milieu, la catégorie 2.

     

    Logiquement, la catégorie 1 se verra appliquer quasiment au mot près le même cadre juridique que les opérateurs de réseaux de communications électroniques, tandis que les catégories 2 et 3 seront progressivement exonérées d’un certain nombre d’obligations.

     

     

    http://www.droit-technologie.org/actuality-1811/les-ott-tels-que-skype-et-whatsapp-seront-regules-en-europe.html#.V65LbdV79GM.twitter

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