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Séverine B

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Messages postés par Séverine B

  1. Bonjour à tous,

     

    Période estivale signifiant période plus creuse en termes de production d'articles, nous sommes très preneurs de traductions.

     

    En voici quelques-unes suggérées par la rédaction, mais si d'autres articles vous plaisent, be our guests ! (seul impératif : contenu libéral et pas d'article sur le climat ou sur le traitement du Covid) :

     

    https://reason.com/2020/07/31/the-extremely-online-are-less-informed-about-political-news-more-informed-about-conspiracy-theories/

     

    https://reason.com/2020/07/28/what-cancel-culture-has-in-common-with-medieval-outlawry/

     

    https://mises.org/wire/buchanan-and-anarchism

     

    https://fee.org/articles/how-ayn-rands-dystopian-novella-anticipated-cancel-culture/

     

    https://fee.org/articles/why-george-orwells-warning-on-self-censorship-is-more-relevant-than-ever/

     

    https://humanprogress.org/article.php?p=2809

     

    N'hésitez pas à aller en chercher d'autres sur :

     

    Reason,

    FEE,

    HumanProgress...

     

    Merci à tous !

    • Yea 1
  2. Le 15/07/2020 à 10:42, fm06 a dit :

     

    Je n'ai pas vu de réponse.  Voici un article qui me semble pertinent:

    https://risk-monger.com/2020/07/09/its-not-about-being-safe-its-about-being-safer

    La crise COVID-19 révèle une mauvaise compréhension de la gestion de risques par le public comme par les décideurs.

     

    Dites moi si l'article vous intéresse et je contacterai l'auteur pour avoir son feu vert avant de traduire.

     

    Oui très bonne idée, nous sommes preneurs !

    Merci.

  3. Il y a 2 heures, fm06 a dit :

     

    Voilà.  J'ai refomulé le dernier paragraphe car parler du 24 mai au futur c'est un peu bizarre.  Dites-moi si vous voulez aussi l'interview et / ou l'article sur le candidat VP Spike Cohen.

      Masquer le contenu

    Jo Jorgensen candidate libérale à la présidentielle américaine

     

    L’enseignante en psychologie qui a été candidate comme vice-présidente en 1996 a obtenu 51% des voix au quatrième tour.

     

    Par Brian Doherty

     

    C’est lors d’une journée de réunion virtuelle, au bout de quatre tours de vote, que les 1035 délégués rassemblés pour la convention en ligne du Patri Libertarien ont sélectionné Jo Jorgensen comme candidate présidentielle.

     

    Elle a gagné avec un peu plus de 51% des voix (tous les délégués n’ont pas voté à chaque tour) lors de ce quatrième tour avec 524 votes.  Jacob Hornberger est arrivé deuxième avec près de 28% des voix.  Vermin Supreme est arrivé troisième avec 20% au dernier tour. 

     

    Reason a mené récemment un entretien avec Jorgensen qui est enseignante en psychologie à Clemson et a été la candidate du parti comme vice-présidente en tandem avec Harry Browne en 1996.

     

    Le système électoral du parti a mis en lice six candidats officiels à la nomination : Jorgensen, Jacob Hornberger, Vermin Supreme, John Monds, le Juge James Gray et Adam Kokesh.  (Les participants pouvaient voter pour d’autres personnes s’ils le souhaitaient, ou bien ne voter pour aucun de ces candidats, et beaucoup l’ont fait).

     

    Jorgensen a mené au score à chaque scrutin, avec seulement 12 voix d’avance sur son concurrent Jacob Hornberger au premier tour.  Selon la procédure du parti, le candidat recevant le plus petit nombre de voix a été techniquement éliminé pour le tour suivant.

     

    Kokesh a été éliminé au premier tour, Gray au deuxième et Monds au troisième.  L’avance de Jorgensen a augmenté à chaque tour, atteignant 82 voix devant Hornberger au deuxième tour et 126 voix au troisième.  Le niveau de soutien à Hornberger est resté à peu près constant, atteignant seulement 285 voix, à comparer aux 236 du premier tour.

     

    Jorgensen s’est engagée à faire « la campagne la plus réussie que nous pouvons » lors d’un discours après la sortie des résultats.  Son concurrent Hornberger a déclaré dans un discours où il a reconnu sa défaite qu’il « la respectait et l’estimait au plus haut point ».

     

    Joseph Bishop-Henchman, un représentant d’envergure du Comité National Libertarien dont il brigue la présidence cette année, a déclaré dans un message écrit, lorsqu’il a appris sa victoire, que « Jo Jorgensen a prouvé qu’elle est une combattante et elle contrastera grandement avec les septuagénaires qui sont ses adversaires.  Elle a rassemblé un groupe de Libertariens remarquablement varié. »

     

    Le partenaire de Jorgensen, candidat à la vice-présidence, a été sélectionné lors d’un second scrutin le 24 mai. Il s’agit de Spike Cohen.

     

     

     

    ET merci ! :)

  4. Le 19/05/2020 à 20:14, fm06 a dit :

     

    Voià voilà.  Pour info, la semaine prochaine je suis de nouveau en chômage partiel.

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    Détruire la liberté du commerce ne résoudra pas la crise de la biodiversité

     

    Les menaces qui pèsent sur la biodiversité ne seront traitées ni par les cris d’orfraie des biologistes ni par la destruction du capitalisme.

     

    Par Matt Ridley

     

    C’est peut-être parce qu’ils sont envieux de l’attention portée au changement climatique, ou alors parce qu’ils ambitionnent de monter un nouvel organisme intergouvernemental qui permet d’expédier des scientifiques dans des méga-conférences, que des biologistes sont partis en vrille au sujet de la biodiversité en ce début mai 2020.

     

    Ils ont raison de dire que beaucoup de choses vont mal dans le monde sauvage, que nous pouvons faire beaucoup plus pour le protéger, l’améliorer et le restaurer, mais une grande partie de la couverture dans les médias et beaucoup de déclarations de Sir Bob Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Intergovernmental Panel on Biodiversity and Ecosystem Services - IPBES) sont franchement bizarres.

     

    Les menaces qui pèsent sur la biodiversité ne sont pas nouvelles, elles ne sont pas nécessairement en train de s’accélérer, elles sont principalement dues à d’autres causes que la croissance, la prospérité économique ou le changement climatique et elles ne seront pas contrées en se repliant sur du bio en autarcie.  Voici quelques petits rectificatifs.

     

    La plupart des destructions de biodiversité par l’être humain sont anciennes

     

    Les vitesses d’extinction des espèces de mammifères et d’oiseaux ont connu un pic au 19ème siècle (principalement à cause des navires qui ont amené des rats dans les îles).  La dernière extinction d’une variété d’oiseaux nicheurs en Europe concernait le Grand Pingouin, c’était en 1844.  Voici des milliers d’années les chasseurs-cueilleurs de l’âge de pierre ont provoqué des extinctions de masse de mégafaune en Amérique du nord et du sud, Australie, Nouvelle Zélande et Madagascar, sans aide de la technologie moderne et sans capitalisme.  Cela ne signifie pas qu’il n’y a plus d’extinctions mais la principale raison, et de loin, est toujours l’invasion d’espèces étrangères, en particulier sur les îles : ce sont des champignons chytrides qui ont éradiqué des grenouilles et des crapauds, c’est le paludisme aviaire qui a éradiqué beaucoup de drépanidinés de Hawaii.

     

    Il s’agit d’un problème particulier qui peut être traité et compensé, mais il faudra des technologies, de la science et de l’argent, plutôt que de se replier en autarcie en mangeant des graines.  L’éradication des rats sur l’île de Géorgie du sud a été une réussite exemplaire, avec des hélicoptères, le GPS et beaucoup de science.

     

    C’est un air connu.  En 1981 l’écologiste Paul Ehrlich prédisait que 50% des espèces auraient disparu avant 2005.   En fait, environ 1,4% des espèces d’oiseaux et de mammifères, qui sont à la fois plus faciles à répertorier que des créatures plus petites et plus vulnérables face au risque de disparition, ont disparu en plusieurs siècles.

     

    L’idée que le problème vient des « valeurs occidentales » ou du « capitalisme » est fausse

     

    Au final ce qui réduit vraiment la biodiversité c’est une forte population pauvre qui exploite un territoire.  Lorsqu’un pays s’enrichit et adopte l’économie de marché il inverse généralement le cours de la déforestation, il ralentit la disparition d’espèces et il inverse le déclin de certaines espèces.   Un pays comme le Bangladesh est à présent suffisamment riche pour faire croître ses forêts au lieu de déforester, et c’est comme ça dans le monde entier.  Et il s’agit principalement de forêts naturelles, pas de plantations.   Concernant les animaux sauvages, pensez à toutes les espèces qui sont de nouveau abondantes en Grande Bretagne : loutres, balbuzards, aigles marins, milans, grues, castors, cerfs, et bien d’autres.  Pourquoi y a-t-il de plus en plus de loups dans le monde, de moins en moins de lions, à peu près autant de tigres ?   Tout simplement parce que les loups sont dans des pays riches, les lions dans des pays pauvres et les tigres dans des pays à revenus moyens.  La prospérité est la solution et non pas le problème.

     

    Il n’y a rien de plus rapide pour éradiquer la nature que d’en tirer sa subsistance.  Lorsqu’un villageois africain devient suffisamment riche pour acheter à manger dans un magasin plutôt que d’aller chasser du gibier dans la forêt, c’est à l’avantage de la vie sauvage.   De même s’il peut se payer du gaz pour faire la cuisine au lieu de couper du bois.  Plus nous pouvons urbaniser et plus nous pouvons accroître l’agriculture intensive et les combustibles fossiles, moins nous aurons besoin d’écumer des forêts, que ce soit pour de la nourriture ou pour du combustible.

     

    L’agriculture intensive libère de l’espace pour la nature

     

    On a calculé que si on devait nourrir la population actuelle avec les rendements principalement bio de 1960, il faudrait cultiver 82% des terres mondiales, alors que nous en cultivons environ 38%.  Grâce aux engrais, aux tracteurs, à la génétique et aux pesticides, nous avons besoin de 68% de terres en moins pour produire la même quantité de nourriture qu’en 1960.  C’est une bonne chose.  La plupart des défenseurs de la nature sensés ont compris que la bonne approche consiste à « épargner des terres » - de l’agriculture intensive et des terres en friche, plutôt qu’une agriculture inefficiente avec un peu de nature au milieu des champs.   Le Professeur Andrew Balmford de l’Université de Cambridge a dirigé une équipe dont les recherches approfondies ont montré que c’est la meilleure approche non seulement pour l’occupation des sols mais aussi pour d’autres problèmes environnementaux : ils ont montré par exemple que les élevages laitiers bios induisent 30% de plus d’érosion des sols et utilisent deux fois plus de terres que les élevages laitiers conventionnels pour produire la même quantité de lait.

     

    Faire plus avec moins

     

    Une des rengaines préférées de beaucoup d’écologistes consiste à dire qu’on ne peut pas croître indéfiniment dans un monde aux ressources limitées.  Mais c’est complètement faux, car la croissance économique vient du fait qu’on fait plus avec moins.  Donc, si j’invente un nouveau moteur de voiture qui consomme deux fois moins de litres aux 100 kilomètres, j’ai provoqué de la croissance économique mais nous utiliserons moins de carburant.  De même, si j’augmente le rendement d’une récolte, j’aurai besoin de moins de terres et aussi probablement de moins de carburant.   Cette « croissance dans la réduction » se produit en permanence : voyez combien les téléphones mobiles sont plus petits qu’ils ne l’ont jamais étés.

     

    Les médias ignorent le fait que des espèces sont tirées d’affaire

     

    La BBC a utilisé un chant de baleine à bosse pour illustrer les espèces menacées d’extinction.   Les baleines à bosse étaient tombées à quelques milliers dans les années 60 et elles figuraient sur la liste des espèces « en danger ».  En 1996, comme leur population augmentait, elles ont été rétrogradées à « vulnérables ».  En 2008, comme elles sont devenues nombreuses, elles ont été à nouveau rétrogradées à « préoccupation mineure ».  Aujourd’hui elles sont 80 000, elles sont revenues aux densités d’avant leur exploitation dans de nombreux endroits du monde, et on voit parfois des groupes de 200 qui chassent ensemble, une réussite inimaginable lorsque j’étais jeune.  On peut en dire autant de nombreuses espèces qu’on exploitait autrefois comme les phoques à fourrure, les éléphants de mer, les manchots royaux et bien d’autres.

     

    Quelle qu’en soit la raison, les activistes écologistes détestent parler des réussites des protecteurs de l’environnement en matière de sauvegarde des espèces, de restauration de populations et de réintroduction dans la nature.  Ils préfèrent insister sur les menaces.   Cela apporte plus de publicité et plus de dons mais cela répand aussi un sentiment de désespoir qui fait que beaucoup de gens ordinaires se sentent impuissants plutôt qu’impliqués.  Il est temps d’ouvrir un débat honnête au sujet de ce que nous pouvons faire pour préserver la vie sauvage, plutôt que de crier comme Private Frazer « nous sommes tous foutus ! » 

     

     

    Merci !

  5. Le 21/04/2020 à 15:10, fm06 a dit :

     

    Et voici:

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    A quoi devrait ressembler l’Amérique post-pandémie ?

     

    Par Bob DiCostanzo

     

    Le coronavirus a pris la vie de plus de 154000 personnes.  C’est profondément triste et grave.  J’ai quelquefois l’impression que nous perdons de vue cette tragédie au cours du débat sur la « réouverture » du pays.

     

    Mais je sais aussi que la réaction des administrations à la crise a des conséquences de vie et de mort.  Et nous devons résister énergiquement à toutes les décisions qui produiraient de bien plus grands maux.  Bien que le combat concernant l’avenir du pays ne soit pas au centre des préoccupations de beaucoup d’Américains, les libéraux doivent être prêts à exprimer en quoi une société plus libre est cruciale pour la reprise et en quoi elle est le meilleur moyen de nous préparer à une autre pandémie.

     

    Commençons par la liberté économique.  Cette idée a sorti des milliards de personnes de la pauvreté et a créé d’énormes quantités de richesses, ce qui nous permet de lutter contre le coronavirus mortel.   Elargir la liberté économique n’a jamais été plus important.  C’est ce qui accélérera la reprise, mais cela exige d’abattre les barrières – impôts élevés, dépenses dispendieuses, fardeaux réglementaires, etc. – qui ont entravé la création de richesses et refusé à tant de monde la chance d’une vie meilleure.

     

    La leçon de la dépression de 1920-1921 est instructive.  Si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est sans doute parce qu’elle s’est terminée très rapidement.   En réaction à un ralentissement économique brutal au début des années 20, le gouvernement fédéral a coupé dans les dépenses et a laissé le marché libre fonctionner.   L’économie a repris rapidement et a ouvert la voie aux « années folles ».   Cet exemple qui montre le pouvoir des marchés forme un contraste saisissant avec la Grande Dépression qui a été prolongée par l’intervention de l’administration et ne s’est terminée que lorsqu’on a laissé le marché récupérer de la seconde guerre mondiale.

     

    Espérons que les officiels apprennent des leçons du passé car les administrations dans tout le pays font face à leurs propres crises économiques et fiscales.  Selon le Comité pour un budget fédéral responsable, le déficit du budget fédéral est attendu à 3800 milliards de dollars pour cette année fiscale.  Et il va probablement augmenter encore plus lorsque le Congrès aura voté un autre programme de dépenses pour aider les entreprises et les Etats qui font face au coronavirus.  Pour situer les choses, le budget fédéral total pour 2015 était de 3700 milliards.

     

    Si les administrations avaient mieux maîtrisé les dépenses, le secteur public et le secteur privé seraient en meilleure posture pour réagir à la pandémie.  Au lieu de ça, le gouvernement fédéral laisse filer des déficits historiques ; la Réserve fédérale a engagé une augmentation jamais vue des prêts ; et les officiels étatiques et locaux supplient pour obtenir des aides.

     

    Cette crise ne devrait pas être utilisée pour promouvoir des administrations irresponsables et affermir des bureaucraties campées sur leurs positions.  Les administrations et autres agences indépendantes devraient réagir à ces défis en réduisant leurs dépenses et en restructurant leur fonctionnement pour être plus agiles et en meilleure posture pour affronter les crises futures.

     

    Les officiels fédéraux devraient envisager de réduire leurs dépenses actuelles pour compenser le coût du quatrième programme d’aide Coronavirus qui doit être approuvé par le Congrès dans les prochaines semaines.  La liste de recommandations constituée par Chris Edwards du Cato Institute est un bon point de départ pour chercher réduction de dépenses.  L’administration fédérale devrait aussi attacher des conditions à toute aide fédérale, afin de s’assurer que les administrations étatiques et locales, ainsi que les agences, utilisent l’argent comme un tremplin pour la reprise plutôt que comme une béquille temporaire qui facilite la prodigalité.

     

    Enfin, il nous faut une décentralisation radicale.  La réaction en situation d’urgence sanitaire ne devrait pas dépendre d’agences fédérales telles que l’Agence des produits alimentaires et des médicaments ou les Centres de contrôle et de prévention des maladies.  Les organisations hiérarchiques écrasent l’innovation, ce qui peut avoir des conséquences mortelles. Alléger ou éliminer les restrictions sur des choses telles que les tests et les vaccins devra être une priorité lorsque la crise sera passée.

     

    Un autre facteur qui entrave la réaction au virus est la dépendance des Etats et des entreprises vis-à-vis de l’administration fédérale.  C’est le produit de notre échec collectif à empêcher la croissance du léviathan.  Washington D.C. a fait croître son pouvoir aux dépens de nous tous, ainsi que des administrations étatiques et locales.   New-York est malheureusement un bon exemple.

     

    D.C. prend régulièrement plus d’argent aux New-Yorkais que ce qu’il restitue à l’Etat sous forme d’aide fédérale.   C’est problématique pour plusieurs raisons, y-compris le fait de limiter ce que des Etats comme celui de New-York peuvent faire en réaction à une pandémie.   La décentralisation atténue ce problème en permettant à plus de ressources et de pouvoir de rester auprès de la population dans les Etats plutôt que de les concentrer à D.C. où ils sont souvent mal utilisés ou détournés.

     

    La décentralisation devrait aussi prendre la forme de l’abrogation de lois et règlements qui restreignent artificiellement la fourniture de services et de personnel médicaux, en laissant les décisions d’allocation de ressources au marché plutôt qu’à des bureaucrates de l’administration ou des intérêts particuliers qui cherchent à se protéger contre la concurrence.  Laisser le pouvoir au secteur public est le meilleur moyen de sauver des vies.

     

    Le chemin qui nous attend sera difficile.  Les libéraux vont devoir se battre plus durement que jamais pour s’assurer que les politiques existant de longue date ou celles adoptées récemment ne deviennent pas notre ordinaire quotidien.

     

    Nos vies et nos libertés en dépendent.

     

     

     

    Le 21/04/2020 à 17:57, fm06 a dit :

     

    Et voilà.

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    Pour en finir avec la manie du PIB

     

    Par Joseph Solis-Mullen

     

    Alors que le COVID-19 nous incite à réévaluer les institutions et les méthodes normalisées de fonctionnement de par le monde, nous avons une occasion de réorienter notre pensée économique afin qu’elle reflète mieux les réalités du paysage économique moderne.  Cela commence par abandonner le PIB.

     

    Le PIB (Produit Intérieur Brut, quelquefois mentionné comme Produit National Brut – PNB – une distinction sans importance pour ce qui nous concerne) est un anachronisme – c’est à peu près aussi utile pour nous renseigner sur la santé de l’économie moderne que de se contenter de compter le nombre de calories ingérées par une personne pour déterminer sa santé.

     

    Le PIB c’est simplement la valeur monétaire totale de tous les biens et services qu’une société produit pendant une période donnée.

     

    Inventé au milieu du vingtième siècle, le PIB est idéal pour analyser les capacités et la santé d’une économie industrialisée et homogène produisant peu de biens intangibles – il a été prévu pour compter des voitures, des réfrigérateurs, des tanks et des cartouches, et non pas des cours de yoga, du stockage dans le cloud, des conférences sur Zoom ou des chauffeurs Uber.  Il est significatif que les propriétés les plus saillantes du PIB sont qu’il est facile à calculer et facile à comprendre : additionnez tout – plus il y en a, mieux c’est.  Vous voyez ?  C’est simple !

     

    Il y a trois problèmes fondamentaux dans le fait d’utiliser le PIB comme mesure globale de la santé d’une économie.  Le premier, son incapacité à faire des distinctions qualitatives, a été illustré plus haut en comparant le PIB avec la ration calorique d’un être humain.  Les distinctions qualitatives que le PIB ne sait pas faire sont de deux ordres : des différences qualitatives entre objets semblables et des différences qualitatives entre objets dissemblables.

     

    Ce sera peut-être mieux illustré avec un exemple :

     

    -          Un ordinateur portable aujourd’hui qui coûte 3000 dollars.

     

    -          Un ordinateur portable d’il y a quinze ans qui coûte 3000 dollars.

     

    Pour le PIB, ce sont deux contributions équivalentes à la santé de l’économie – pourtant, aucune personne sensée ne manquera d’apprécier l’énorme différence de capacité entre les deux ordinateurs portables en question.  Cette valeur est complètement ignorée si on utilise le PIB comme métrique.

     

    De même, dans l’exemple suivant, qui illustre la deuxième manière par laquelle le PIB ne sait pas faire de distinction qualitative :

     

    -          Des cigarettes pour une valeur de mille dollars.

     

    -          Des respirateurs pour une valeur de mille dollars.

     

    Là encore, aucune personne sensée ne se trompera sur le fait que ces deux choses contribuent de manière qualitativement différente à l’économie, sur le plan personnel et sur le plan national.  Mais à nouveau, en termes de PIB il n’y pas de différence entre les deux.

     

    Le deuxième problème avec l’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie c’est qu’il ne recouvre aucune mesure des pertes subies par l’économie pendant l’année.

     

    Y a-t-il eu des ouragans dévastateurs qui ont balayé le Golfe du Mexique ?   Tout ce qui figure dans les statistiques du PIB c’est une augmentation des dépenses de construction.

     

    Y a-t-il eu la sortie de trois nouveaux modèles de smartphones et d’une micro-puce plus rapide cette année ?  Vous ne trouverez pas la dévaluation des modèles des années précédentes dans les comptes du PIB.

     

    La production d’énergie a augmenté ?   Le coût de la dégradation de l’environnement est impossible à saisir par le PIB.

     

    Enfin le troisième problème fondamental avec l’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie c’est qu’il ne prend pas en compte le travail non rémunéré – par exemple le temps passé à jardiner, à s’occuper des enfants ou à cuisiner.  Payez quelqu’un d’autre pour le faire et ce travail sera inclus dans le PIB ; faites-le vous-mêmes et il n’y sera pas.  Qu’est-ce que ça veut dire ?

     

    Bien que le PIB soit facile à mettre en tableaux et à comprendre, ce qu’il nous dit a bien peu de rapport avec la santé véritable d’une économie moderne dans laquelle des choses comme le bonheur humain et la santé de l’environnement sont importantes.   Il est temps de passer à autre chose – peut-être avec une appli du Département américain du travail et des statistiques qui demande aux individus à la fin de chaque journée de récapituler ce qu’ils ont fait pendant cette journée :  ils ont fait leur propre lessive mais ils ont fait nettoyer quelques articles au pressing ; ils ont acheté du café mais ils l’ont acheté dans un lieu qui n’utilise que des matériaux recyclés et qui vérifie que ses fournisseurs s’accordent tous sur des principes éthiques au travail – etc.  Les données seraient disponibles directement chaque jour – une image bien plus fidèle de la santé économique de la nation.  Et ce n’est qu’une proposition parmi des centaines possibles.

     

    Nous sommes à un moment où, je pense, beaucoup sont ouverts au questionnement et prêts à repenser certaines des valeurs centrales sous-jacentes et des hypothèses fondamentales de la superstructure socio-politico-économique qui a échoué à maîtriser l’épidémie de COVID-19.  Pour terminer je voudrais juste faire remarquer que selon la vision étroite du PIB quelqu’un qui va travailler à pied chaque jour au lieu de prendre sa voiture c’est « mauvais » pour l’économie.  Rien que ça, je pense, nous indique que nous devons aller au-delà du PIB qui est depuis longtemps un des outils conceptuels omniprésents pour comprendre le monde et son grand tourbillon de relations interdépendantes.

     

     

     

    Merci :))

    • Yea 4
  6. Quand ce sont des sites et/ou des auteurs avec lesquels nous n'avons pas négocié de partenariat, merci de bien indiquer au moment où vous prenez la trad (ou au moment où vous la postez) que la demande a été acceptée (quitte à nous transférer le mail à la rédaction).

    Je sais c'est un peu pénible, mais c'est une question de droits que nous devons respecter...

    • Yea 1
  7. Il y a 21 heures, Bisounours a dit :

    je veux bien, si ce n'est pas pour hier ni demain, enfin, ça dépendra de la difficulté

     

    @F. mas

    Bizarre, j'arrive pas à transférer sur wp section brouillon la trad deepL

    Tu veux bien le faire, plise ? j'ai juste mis le titre, désolée

     

    Je l'ai fait. Je pense que lorsqu'on colle de trop grands morceaux dans deepL ça ne "prend pas". As-tu essayé § par § ?

    Je te dis ça parce que DeepL a une fonction très intéressante, lorsqu'on passe le curseur sur un mot, il fait des propositions très adéquates en fonction du contexte (et ça soulage le travail du traducteur... ;) )

    Si tu as un doute, ne colle que des phrases ou bien un seul § dans DeepL, ça marche mieux.

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