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Nathalie MP

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Messages postés par Nathalie MP

  1. Macron présente son "programme" écolo. Certains vont avoir des difficultés à avaler :

    MiaM.

     

    Je ne savais pas qu'il tenait tant que ça au soutien de Ségolène Royal. En plus de tout le reste, il adopte aussi son point de vue sur NDDL (seul point convenable, du reste). A croire qu'elle ne s'est ralliée que sur la base d'un accord de gouv écologique ...  Et le ministère d'Etat, c'est pour qui ?

     

    En tout cas, voilà qui signe son dirigisme. Rien de tel que l'écologie pour savoir qui est quoi.

    • Yea 1
  2. Belle traduction. Le second paragraphe est un peu lourd. Les traductions en rouge ont l'air bonnes, mais je n'ai pas compris la signification du mot "exit" dans l'article original

     

    "that was tired before Usenet groups stopped being a big deal" -> "relève d’un style d‘échanges au lance-flamme aussi dépassé et vieux que les groupes de discussions Usenet" ?

    Pas facile à traduire en conservant ton style mais cette remarque n'a pas l'air très importante.

    - Je vous avoue que j'ai trouvé tout le texte globalement assez lourd à traduire. Les auteurs adorent attacher 3 ou 4 formules qualificatives à chaque nom, c'est compliqué à transformer en français.

    - Exit : comme vous, pas bien compris. Pourrait-il s'agir non pas de sortie mais du sens espagnol de succès ? (sens que je n'ai de toute façon trouvé nulle part en anglais.) A mon avis, on peut laisser tomber.

    - Pour le truc avec usenet, ma suggestion serait de s'arrêter où je me suis arrêtée.

     

    - J'ai rajouté dans la traduction les qualités de Jeff Sessions et Elizabeth Warren. Mais ça peut être renvoyé en note de bas de page.

     

    - Est-ce que j'envoie à Frédéric selon ce que je préconise ci-dessus, ou est-ce que vous vous en chargez ?

     

    Merci pour votre aide !

  3. Traduction de http://reason.com/blog/2017/01/20/donald-trump-and-the-libertarian-future

     

    J'ai fait de mon mieux. C'est un texte lourdingue à traduire. :)

    En rouge  ou croix rouges : 3 passages dont je ne suis pas sûre de la traduction. Je pense de toute façon qu'on peut les laisser tomber, ça ne changera rigoureusement rien au sens général.

     

    ----------------

     

    Donald Trump et l’avenir libéral

     

    Nick Gillepsie et Veronique de Rugy, reason.com, 20 janvier 2017

     

     

    Personne n’aurait l’idée de prendre Donald Trump pour un libéral mais sa présidence ouvre des opportunités considérables pour faire avancer le projet libéral, ses retombées et ses aspirations dans notre environnement politique et culturel au sens large. Ceux qui comme nous croient à la réduction du gouvernement fédéral en taille comme en dépenses, et au développement de l’autonomie et des capacités de chacun pour vivre comme il l’entend devraient accueillir l’ère Trump à bras ouverts.

     

    Que nous soyons progressiste, conservateur ou libéral – et quels que furent les mérites des grandes institutions politiques, économiques et culturelles des 70 dernières années - nous comprenons tous que l’Etat-providence construit sur un droit à des dépenses insoutenables, une défense nationale qui coûte de plus en plus cher pour des résultats de moins en moins probants, les grands groupes (ATT, IBM, General Motors) qui étaient « au-delà » des forces du marché et qui ne le sont plus, les conventions sociales qui classent les gens selon des catégories binaires abrutissantes (blancs et noirs, hommes et femmes, sain d’esprit et handicapé mental) – nous comprenons tous que tout ceci est partout en ruine ou en déclin.

     

    Les taxis, exemples typiques d’un mix entreprise privé / pouvoir étatique dont les services sont de moins en moins performants, sont remplacés par des systèmes de transports partagés autorégulés toujours plus sûrs et innovants. Gary Johnson, le candidat présidentiel du Parti libéral américain, avait pour slogan de campagne : « Uber everything ». Rien de plus juste n’a été exprimé dans cette campagne. Tous les aspects de notre vie sont en train d’être révisés selon un nouveau système de fonctionnement intrinsèquement libéral qui permet à chacun, groupe ou individu, d’expérimenter à sa guise toutes sortes de nouveaux modes de vie. Ainsi que l’écrivait l’un de nous (Nick Gillepsie) avec Matt Welch dans La Déclaration des Indépendants, l’atténuation des contrôles dans nos activités économiques et culturelles ainsi que dans notre vie privée a systématiquement enrichi notre monde. L’économie du partage, l’impression 3D, la communication instantanée à l’échelle mondiale - tout ceci signifie que les entreprises grandissent, s’épanouissent, s’adaptent et meurent selon un schéma qui confirme parfaitement la théorie de la destruction créatrice de Schumpeter. Nous vivons dans un monde où la consommation d’art, de musique, de vidéo, de texte et tant d’autres formes d’expressions créatives est sa propre forme de production et permet de nous connecter aux autres de façon latérale plutôt que hiérarchique. Les catégorisations ethniques pernicieuses persistent, mais elles sont nettement supplantées par un niveau de tolérance et de pluralisme effectif qui était inimaginable il y a seulement 20 ans, époque où moins de la moitié des Américains approuvaient les mariages mixtes. Comme l’ont souligné Welch et Gillepsie, les politiques publiques, toujours en retard d’une guerre, nous indiquent où l’Amérique se dirige déjà et où, dans bien des cas, elle est déjà arrivée.

     

    En conséquence, la Maison Blanche et le gouvernement que Donald Trump dirige sont en train d’être projetés dans le XXIème siècle par des forces à l’encontre desquelles on verra que Trump sera finalement impuissant. Personne n’ignore qu’il veut « redonner sa grandeur à l’Amérique ». Ceci ne signifie rien d’autre que son désir de revenir au temps rêvé de ses jeunes années, lorsque les Etats-Unis pouvaient dominer, ou tout au moins prétendre dominer l’économie mondiale, empêcher les emplois de partir, et diriger les affaires étrangères avec succès depuis le canon d’un tank ou via des accords internationaux. Et peu importe à Trump que le pays soit rarement sorti « gagnant » sur ces différents points à l’époque. Il est surtout important de réaliser que même lorsque nous étions « perdants » dans toutes les guerres (sauf la plus importante de toutes, la Guerre froide), même lorsque nous perdions des emplois et recevions des immigrants, notre niveau de vie augmentait massivement. Ce que Donald Trump ne comprend pas, fondamentalement, c’est qu’il ne s’agit pas de gagner ou de perdre, mais d’améliorer nos options, nos opportunités et nos possibilités.

     

    Trump arrive à la Maison Blanche avec une cote de popularité historiquement basse. Ce n’est pas seulement son problème, loin de là. Son opposante démocrate Hillary Clinton subissait le même rejet, ce qui illustre l’énorme perte de confiance de la société, non pas dans tel ou tel candidat, mais dans l’ensemble du système politique - les deux grands partis, le Congrès et le gouvernement fédéral étant plus particulièrement touchés. Notre confiance en berne à l’égard du gouvernement résulte directement de son incapacité à nous procurer ce qu’il promet et, ainsi que le pense depuis longtemps une majorité de personnes, du sentiment qu’il en fait trop. Trump arrive après non pas 8 ans d’une présidence impériale, mais après 16 années marquées par un tel comportement. Depuis le début du XXIème siècle, la Maison Blanche a été occupée par des hommes qui se sont tous arrogés de plus en plus de pouvoir, n'exposant leurs arguments légaux qu'en secret ou à leurs propres conseillers.

     

    Avec sa personnalité tyrannique, son égotisme apparemment sans limite et son esprit vindicatif, Trump n’a fait que jeter de l’huile sur un feu qui était déjà allumé. Les conservateurs ainsi que nombre de progressistes, au moins temporairement pour ces derniers, sont de plus en plus conscients de la nécessité de limiter le pouvoir du gouvernement, notamment dans sa branche exécutive. Listes secrètes d’assassinats ciblés, surveillance sans limite, litanie infinie de décrets présidentiels couvrant un peu tous les sujets, des réglementations relatives au lieu de travail aux règles d’immigration, tout ceci ne constitue rien moins qu’une arme chargée laissée par Obama dans le Bureau ovale pour son successeur.

     

    La gauche hystérique, celle qui rêve de camps de concentration politiques, celle des faucons en matière de défense, celle qui amalgame la Russie appauvrie de Poutine avec l’Union soviétique au plus fort de sa puissance et de son influence, cette gauche n’accorde aucun potentiel de rédemption à Trump. Elle a tort, au moins du point de vue libéral. Trump est iconoclaste. Il a exprimé différentes opinions qui suggèrent qu’il pourrait fort bien avoir envie de briser quelques idoles et les temples qui les abritent. Sur certaines questions spécifiques - l’éducation par exemple, pour laquelle il s’est clairement positionné en faveur du libre choix de l’école pour les élèves – ses idées concordent aisément avec la sensibilité libérale qui consiste à donner plus de pouvoir et de liberté de choix aux individus. Contrairement aux derniers Présidents républicains, il pousse fortement à la baisse du fardeau réglementaire dans tous les domaines (George W. Bush fut à l’origine de nombreuses régulations majeures, un record pour l’époque). Malgré un retournement politiquement calculé contre l’avortement, il semble posséder les « valeurs de New York » dont Ted Cruz essaya de se parer sans succès. Ainsi qu’il sied à quiconque est né et a été élevé dans la société très diversifiée de New York, il ne semble pas troublé le moins du monde par les gays et les lesbiennes, ni par tout autre forme alternative de style de vie. Au niveau personnel au moins, il semble être à l’aise avec des personnes issues de tous les milieux et de toutes les régions du monde.

     

    Dans beaucoup d’autres domaines, peut-être même la plupart, Trump se situe à des années-lumière de l’idée libérale. En matière de politique industrielle et commerciale, il est horrible, et sa façon de considérer les immigrants et les musulmans comme des sous-hommes indignes d’entrer aux Etats-Unis est moralement répugnante. Dans leur grande majorité, les Américains sont en désaccord avec de tels principes : deux-tiers d’entre eux pensent que les sans-papiers devraient non seulement pouvoir légaliser leur situation, mais accéder à la naturalisation (point de vue également partagé par 50 % des Républicains).

     

    Cependant, la marque de fabrique de la politique de Trump n’est pas son populisme mais son incohérence générale. Son esprit est comme une décharge d’idées, de postures et de politiques importées de la période d’après-guerre, dont certaines, comme le protectionnisme économique, furent extrêmement populaires et même parfois efficientes (ou du moins pas catastrophiques) pendant quelque temps. Mais dans son chapeau rempli d’impulsions hétéroclites, on ne trouvera rien qui puisse dialoguer avec le futur, pour la bonne raison qu’il ne vit pas dans le futur, il ne vit même pas dans le présent. Il a 70 ans, après tout. Non seulement il rêve « d’interdire cet internet d’une façon ou d’une autre », mais il pense que Bill Gates serait l’homme idéal pour le job.

     

    Pendant toute la campagne, il n’a eu de cesse d’exhiber Carl Icahn, 80 ans, comme conseiller économique modèle. Son fonds de commerce consistait à démembrer des entreprises (brillamment, le plus souvent) après une OPA hostile. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Icahn a fait son temps. Il est de notoriété publique que Trump n’utilise pas les emails. Même son compte Twitter, réputé pour son activité effrénée dans le genre odieux, relève d’un style d‘échanges au lance-flamme qui ne fait plus recette. Xxx

     

    Washington n’a plus d’argent, est impopulaire et fonctionne mal. Dès lors, voici la seule question qui vaille : et maintenant, que fait-on ? Il est clair que nous avons besoin d’un gouvernement qui dépense moins et qui en fait moins, mais qui saura aussi se montrer attractif au plus grand nombre d’Américains, quelles que soient leurs opinions politiques. Nous savons quel système opérationnel a su améliorer nos vies sur les plans économique, culturel et personnel. C’est celui qui découle directement des idées libérales de maximisation des options pour les individus et les groupes qu’ils forment afin de découvrir et suivre leur chemin vers le bonheur. Ce système économique, culturel et personnel fournit les cadres de base et les attentes qui facilitent la création d’une réputation et l’espoir de se voir traiter avec respect et réciprocité. A l’opposé des menaces et de la coercition, il est bâti sur la persuasion et il permet à quiconque le souhaite de s’en éloigner ou de le quitter. Il n’exige pas non plus de recevoir une approbation préalable et ne force nullement l’adhésion (la simple tolérance suffira). Il ne fait appel au consensus qu’en cas d’absolu nécessité. Quand il n’existait que trois ou quatre chaînes de télévision, les polémiques sur ce qui était « acceptable » ou non étaient certes inévitables. Mais dans un contexte de choix infinis qui ne peuvent être imposés à quiconque, le débat sur ce qui est bon ou mauvais prend les allures de la conversation, pas de la censure. Nous sommes parvenus à créer un système opérateur de meilleur qualité que celui qu’il a remplacé parce qu’il permet à des personnes toujours plus nombreuses de lancer toutes les applications qu’elles veulent sans fracasser complètement l’ordinateur ou le réseau. Nous pouvons apprendre les uns des autres et recomposer à notre façon tout ce qui nous intéresse. Quand nous faisons des achats sur Amazon ou Whole Food, quand nous regardons des films sur Netflix, quand nous mangeons ce que nous voulons et épousons qui nous voulons, nous sommes tous libéraux, que nous votions pour Jeff Sessions (sénateur républicain, ministre de la justice de Donald Trump) ou Elizabeth Warren (sénatrice démocrate).

     

    Le défi, bien sûr, sera de traduire cet état d’esprit du « vivre et laisser vivre », ce modèle de la corne d’abondance, dans les termes de la politique et du gouvernement, ce qui, par définition, exclut la sortie. C’est là que l’impétuosité de Trump, sa propension à diviser, nous obligent à réaliser que le gouvernement n’est pas et ne peut être tout à tout le monde sans générer des conflits sans fin. Nous ne sommes pas d’accord sur suffisamment de sujets pour donner au pouvoir en place la capacité de nous dicter à tous les termes de notre vie (et inutile de dire qu’un tel système serait de plus fiscalement intenable). Sans le savoir, mais avec une force authentique, Trump a mis tout cela sur la table. Il nous reste maintenant à en commencer l’évaluation et à avancer sans complexe dans la direction libérale. L’Amérique a changé du tout au tout depuis la création de la sécurité sociale pour la retraite et l’adoption de Medicare. Le monde ne vit plus un combat crépusculaire entre les deux principales philosophes politiques issues des Lumières (le libéralisme et le communisme) ; le terrorisme mondialisé semble bien pâle en comparaison. Nous vivons sur une planète qui n’a jamais été aussi riche, éduquée et connectée qu’aujourd’hui ; nous vivons sur une planète qui n’a jamais donné autant de possibilités d’autonomie à chacun de ses habitants. De plus en plus de gens vivent dans une liberté toujours plus grande et ils veulent poursuivre leur existence selon leur propre entendement, pas selon les diktats de tel ou tel leader.

     

    C’est précisément parce qu’il est si impopulaire, si irritant et si en retard sur l’époque que Trump marque la fin d’une dynastie. Il est le dernier des Plantagenêt, certainement pas le premier roi d’une nouvelle lignée. Il sera non seulement le chef de la fin du Parti républicain dans sa forme actuelle, mais aussi le Président de la fin du gouvernement fédéral tel que nous le connaissons.

     

    Libéraux, nous devons saisir notre chance maintenant, alors que les Républicains et les conservateurs s’inquiètent de ce qu’ils ont propulsé au pouvoir, tandis que les progressistes et les Démocrates sont terrifiés à l’idée que l’Etat boursouflé qu’ils ont appuyé de toutes leurs forces puisse se retourner contre eux. Se profile devant nous un chemin qui permettra de réduire la taille, les centres d’intérêt et les dépenses du gouvernement et transformera la protection sociale en instrument de soutien et d’opportunité. Nous disposons d’un nombre croissant d’exemples (l’économie du partage, Bitcoin) qui montrent que les innovations spontanées (réalisées sans autorisation préalable) sont à la base des grands changements que les gouvernements promettent sans jamais les atteindre, ou si rarement. Nous pouvons remplacer les allocations fiscalement insoutenables qui vont aux personnes riches et âgées par des dotations sans limite en direction des plus pauvres, nous pouvons offrir aux enfants un choix de scolarité plutôt que de les renvoyer dans des prisons ouvertes sur la base du code postal de leurs parents. Nous pouvons faire en sorte que les impôts soient reconnus en tant que financements nécessaires pour gérer des services fournis par le gouvernement à partir du moment où ces services sont spécifiquement acceptés, et non plus en tant que racket spécialement conçu pour augmenter indéfiniment les dépenses publiques et le déficit. Nous pouvons exiger d’être traités comme des adultes, capables de décider par nous-mêmes quels sont nos drogues, nos traitements médicaux et nos codes de langage préférés. Tout ceci doit être exposé au grand jour, autant en termes lyriques et inspirants que dans la forme plus détaillée et plus sérieuse d’un véritable plan d’action.

     

    Les Américains pensent dans un rapport de 1 à 2 que le pays va dans la mauvaise direction (60 % contre 30 %). Cette crainte a été renforcée par le choix présidentiel offert en 2016 entre Clinton et Trump, puis doublement soulignée au marqueur par l’élection de l’homme qui est Président aujourd’hui. Un futur dans lequel le gouvernement est fissuré et diminué – un futur dans lequel les individus sont restaurés dans leur autonomie et leur dynamique propre – un tel futur est possible, mais seulement si nous agissons pour le faire advenir.

     

     

    Article d’origine

    Donald Trump and the libertarian future

     

  4. Elle a twitté à 9h15 et ton message date de 10h30 ;). Tu peux dormir sur tes deux oreilles - à moins que j'aie des bugs de fuseaux horaires entre mes forums - , c'est pas toi la balance !

     

    Enfin, si tu préfères supprimer, signale ma réponse quelques messages dessous parce que je crois que je te citais.

    J'ai édulcoré mon post. Pas facile d'être journaliste. Dire que maintenant j'ai installé Signal sur mon tel pour parler avec mes contacts ! Suis-je en train de passer de l'autre côté du mur ?

  5. Il suffit d'aller regarder sa "vision" ici : http://vision-macron.fr

    C'est consternant de vide, d'air chaud et de phrases toutes faites.

    Les gens sont béats d'admiration comme ils l'étaient pour l'autre andouille du Béarn.

    Complètement consternée comme vous, d'autant qu'avec son idée de faire un "contrat avec la nation" (aux petits oignons, comme je disais plus haut) plutôt que de présenter un programme, il prend le chemin du mec qui se pense éclairé, et qui pourrait bien finir un peu despote.

     

    On regarde par la fenêtre et on a envie de dire "Saïgon, merde", mais en fait, c'est Paris, c'est Lille, c'est Triffouilli les oies ...

  6. Ca commence à chuter

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/02/01/97001-20170201FILWWW00120-sondage-fillon-elimine-au-premier-tour.php

    Mais j'ai toujours du mal à croire en Macron.

    Ceci étant dit, la tournure que prennent les événements m'amène à me demander si la séquence :

    - Macron sort du gvt

    - Hollande n'y va pas

    - Valls candidat

    - Valls battu

    - Ralliements PS à Macron

    - Dossiers sur Fillon (ou n'importe quel autre...)

    n'était pas savamment orchestrée depuis le début.

    Auquel cas Hollande est quand même une sacrée coquine. Je me suis toujours dit que ce n'était qu'à la faveur d'accidents et d'énormes manipulations qu'il avait pu arriver là. Ca collerait avec la situation actuelle.

    A son crédit, son héritage sera d'avoir flingué la partie frondeurs. C'est maigre.

    Je ne crois pas à l'orchestration complète, par contre Hollande se montre particulièrement habile à saisir tout ce qui passe et à le retourner au mieux pour lui, comme à l'époque de DSK (h16 m'a raconté qu'en apprenant le petit pb de DSK il avait tout de suite vu et dit "je serai président.")

    • Yea 3
  7. C'est le moment de commencer un parti libéral digne de ce nom. Car je crois qu'on peut considérer que voir émerger ça de LR, c'est mort pour un moment. Mais Fillon avait réussi à éveiller un intérêt pour une "autre politique" en se plaçant plus ou moins dans les pas de Thatcher. Il y a donc, je crois, un espace à travailler.... pour l'avenir (le prochain quinquennat étant maintenant promis à un bel échec).

    • Yea 4
  8. Chez les LR la rumeur voulait que Fillon soit de la jaquette donc j'espère qu'ils ont qq chose de solide.

    C'est aussi ce que ma source m'a dit. Mais pour l'instant, pas de révélations imminente  attendue de ce côté là.

    Chez LR, il sont tous groggy et ils ont du mal à aligner deux idées potables. Mais ils auraient compris qu'il faut produire un remplaçant "crédible" au plus vite pour arrêter le film d'horreur.

  9. FILLON :
    Les nouvelles de ma source (et j'ai compris ô combien  la protection des sources n'est pas un faux sujet) :

     

    - Tout ce qui sort sur Fillon est vrai,

    (et en fait c'est peut-être pas fini : rumeurs de photos demain dans Closer)

    Au QG de LR, on l'appelle pine doctor.

     

    - L'origine est sans doute Dati, qui déjà en 2012 faisait allusion aux collaborateurs de Fillon.
    Mais Bercy pousse le truc.

     

    - Fillon and Co réfléchissent à sa défection. Il faut lui trouver un remplaçant, le nom de Baroin revient beaucoup.
    C'est la pire crise de la droite de toute la 5ème.

     

    ------

    Sur Macron : En marche ! fonctionne comme une secte. Il a réussi une sorte de communauté spirituelle autour de sa personne et ses talents  de communicants. C'est lui qui récupère le désarroi des électeurs.
    Macron est entouré d'experts pointus qui vont, parait-il, sortir un programme aux petits oignons. 

     

    • Yea 2
  10. Ah si : normalement, ils sont payés pour diffuser de l'information. C'est toute l'idée. Et c'est précisément parce qu'ils ne le font pas qu'ils sont nuls et perdent des lecteurs.

    Oui, mais dans ce genre de journalisme d'investigation, il faut des preuves matérielles. Ils n'ont pas forcément tout ce qu'il faut pour Macron. 

    Pour les collaborateurs de sénateurs, Mediapart était sur l'affaire UMP depuis au moins une semaine car une partie est déjà judiciarisée. Probablement qu'en lisant le Canard ils ont approfondi leur dossier pour vérifier s'il n'y avait pas Fillon et bingo !

  11. Fillon, c'est clairement l'ennemi à abattre pour absolument toute la gauche, le FN, et une partie de la droite. S'il s'en sort, c'est qu'il est plus blindé encore que Sarkozy (et donc qu'il a de sacrées noisettes sous le coude sur tout le monde, ce dont je doute).

     

    S'il s'en sort, quelles que soient les bonnes ou les mauvaises raisons, sa candidature "libérale" est totalement foutue : il aura tellement à se faire pardonner que le recentrage est pratiquement obligatoire, et de plus sa crédibilité face aux syndicats est devenue nulle. Sans compter qu'on a maintenant en France une force politique de 25 % Le Pen + 25 % Hamon Mélenchon en faveur d'un étatisme pur jus. 

     

    Et dire que c'est l'ennemi à abattre, c'est vrai, mais un petit peu insuffisant. S'il n'y avait pas de ficelle à tirer et si toute la pelote ne suivait pas (et ça c'est entièrement la faute de Fillon), les journalistes passeraient à autre chose. Mais là, j'ai comme l'impression qu'ils ont trouvé un formidable filon.

    Pour un journaliste, c'est aussi beau qu'une affaire Cahuzac : celui qui lutte contre la fraude fiscal fraude le fisc et celui qui regarde ses principaux adversaires de la primaire de droite de haut en se présentant comme vertueux contrairement à eux, celui qui vient à la télé dire qu'il ne sera jamais "brutal" car sa religion le lui interdit, bref, cet homme parfait a un CV assez bien rempli d'une succession de petites indélicatesses financières.

    • Yea 6
  12. Je suis peut-être hors sujet mais ce fil m'évoque le passage des frères Karamazov sur le Grand Inquisiteur, qui met Jésus en accusation car il a trompé le monde en proposant aux hommes des principes de liberté et d'amour. Pour le GI, les hommes en sont incapables et pour les sauver il faut au contraire les diriger selon des règles strictes d'efficacité et d'ordre, éventuellement en les manipulant. 

    L'interprétation simple habituelle consiste à dire qu'il y a Dieu et qu'il y a l'Eglise. Dans cette affaire de réfugiés, le pape semble du côté de Dieu et certains chrétiens se rangent plutôt du côté du GI, dirait-on. 

    Ca me donne l'idée de faire un article sur ce passage de Dostoievski. merci :)

    • Yea 1
  13.  

    Mediapart révèle que François Fillon, quand il était sénateur, a empoché une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.

    (badurl) https://www.mediapart.fr/journal/france/280117/francois-fillon-beneficie-de-fonds-publics-detournes-au-senat (badurl)

     

    J'ai vu ça. (Je suis abonnée à Mediapart depuis mon article sur Valls !)

    Je viens de parler à une source LR très fillonniste : les révélations de Médiapart sont vraies. En arrivant, Retailleau avait dit : on arrête tout et on broie les preuves mais apparemment Mediapart est arrivé à en récupérer. 

    Le plus probable : Fillon arrête sa campagne. L'hémorragie vers Macron est énorme (voir la charmante Vesselina Garello cet aprem sur FB), entre ceux qui étaient dépités de la victoire Fillon et ceux qui voyaient que ça partait mal.

    La droite va passer encire une fois pour sérieusement conne. 

    J'espère que ça va évoluer différemment, mais je n'y crois pas. La victoire Le Pen n'est plus impossible.

     

    Ce qui m'énerve le plus, c'est de voir tous ces supporters fillonnistes qui minimisent, minimisent et jouent la victimisation (Ah, ces journalopes, ces socialopes), alors que la faute, elle est bien celle de l'homme politique qui tombe dans "l'argent des autres".

     

    J'avais fait "portrait d'un homme politique socialiste" (c'était Cahuzac). Je sens qu'il va falloir passer à "portrait d'un homme politique de droite"

    • Yea 4
  14. L'ERE, c'est une économie où rien de nouveau ne se passe ni ne change, où les goûts des consommateurs sont fixes, où tous les progrès techniques appliquables ont été appliqués, et où toutes les opportunités de profit ont donc été captées.

    Exactement. C'est peut-être ce qu'on pourrait écrire dans la note pour expliquer économie en "rotation uniforme."

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