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Koalib

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Tout ce qui a été posté par Koalib

  1. Bien, si cela passe l'épreuve du temps et l'appât de possibles ralliements dans la course à la présidentielle. Cela dit c'est tout à fait possible, peu de ralliements de personnalités du PS semblent avoir un potentiel de gain de voix pour lui, il a besoin des électeurs de centre gauche mais pas nécessairement des politiques. Sur le débat précédent, d'accord avec le principe de subsidiarité aussi. C'est clairement une solution pour limiter les possibles dérives du pouvoir démocratique.
  2. Tomrobo : une petite recherche sur contrepoints avec les termes "vague de froid" t'aidera à trouver des articles qui font le lien entre une vague de froid locale et le climat d'une manière un peu tendancieuse (cela dit, souvent, en réponse à d'autres qui font le lien dans l'autre sens et de manière tendancieuse aussi : le climat c'est le climat et la météo c'est la météo .) Nick de Cusa : je lirai ton papier et je reviendrai dessus si j'ai des objections et le temps. (Content de voir qu'on peut trouver des points d'accord sur les éoliennes ...)
  3. Complètement d'accord avec toi, Neomatix, sur les effets pervers inhérents à la démocratie (Tocqueville le visionnaire, etc.). Cependant, cela ne répond pas à l'organisation de la gouvernance d'un Etat régalien, et je n'en vois pas de moins mauvaise que la démocratie (qui n'ait pas d'autres biais propres), dans le cadre d'un contrôle strict via la constitution et les institutions de ce qu'on peut-ou pas- demander à l'Etat. Même dans Les copropriétés (je suis loin d'être un spécialiste), les décisions se prennent probablement généralement de manière démocratique (la seule différence est que tu peux plus facilement les quitter pour d'autres plus attractives), non ?
  4. C'est vrai. Cela dit il suffit aussi qu'il fasse froid 3 jours pour avoir des commentaires ricanants (pas des mêmes personnes) sur les chercheurs qui parlent de réchauffement climatique : aucune des deux attitudes n'a quoi que ce soit de constructif avec le débat et fatiguent, je pense, tous les gens sensés. Quand à financer des éoliennes, on sera d'accord là dessus, c'est totalement inintéressant si on n'adhère pas au RCA (pourquoi donc le faire dans ce cas ?) et si on y adhère (puisque c'est intermittent et couplé à des solutions très émettrices).
  5. Il me semble que la constitution américaine a pourtant ce but (que ce ne soit pas une franche réussite sur tous les plans, c'est un fait). De la même manière la Suisse est très démocratique et "plus liberale" que la plupart de ses voisins. Si on considère l'existence d'un état minimal, ou régalien, a-t-on mieux que la démocratie pour le faire fonctionner ? A-t-on mieux que la constitution pour s'assurer qu'il le reste ?
  6. La démocratie est une manière de trancher "ceux des choix qui sont faits de manière collective et ne peuvent être soumis au marché" si on considère qu'il en existe. Dans tout système autre qu'anarcho-capitaliste, il existe de tels choix... La question est ensuite d'avoir des institutions qui limitent le domaine d'application de la démocratie (la limite peut être "rien" pour un anarchocapitaliste, un état régalien pour certains libéraux, et évidemment quasiment aucune pour un socialiste). Où est mon erreur ?
  7. Non, ce n'est pas son but, c'en est une dérive possible. Sauf probablement dans une approche libertarienne, mais pas pour "tout libéral".
  8. Le même sondage montre d'ailleurs une certaine progression de Macron. Après pour la remarque d'h16, c'est un débat courant : faut-il rejeter tout ce qui ne correspond pas à du libéralisme chimiquement pur (j'ai l'impression que c'est ta démarche), ou faut il au contraire se réjouir qu'un candidat (ou plusieurs) plus libéral que d'habitude et qui en donne une bonne image aux français soit présent, et puisse percer en se réclamant du libéralisme (ou sans le rejeter violemment). C'est vrai aussi de Fillon durant la campagne des primaires. Ça me paraît davantage constructif mais je comprends que ce soit un sujet de débat et de désaccords.
  9. Pourquoi "offensive" ? C'est comme souvent la presse qui a du mal à comprendre les réels enjeux (on a bien eu Ségolène Royal qui nous expliquait hier qu'on passerait le pic du soir grâce au solaire, en caricaturant à peine, et c'est passé comme une lettre à la poste). 2014, 2015 et 2016 sont effectivement, selon les méthodes de mesure adoptées et qui marquaient selon certains commentateurs "une pause" les années précédentes, les trois plus chaudes de l'histoire moderne. Ça au moins on peut se mettre d'accord là dessus non ? Après, à mon sens, étudier le climat à l'échelle annuelle n'a que peu d'intérêt, dans un sens comme dans l'autre -> faut regarder la moyenne glissante sur dix ans pour commencer à traiter de sujets intéressants.
  10. Le problème c'est que ces réformes semblent toujours aller dans le sens d'un appauvrissement des enseignements, pas uniquement en grammaire ou en orthographe, outil fort pratique pour augmenter les taux de réussites aux différents diplômes, mais aussi pour former des générations avec moins d'esprit critique et plus facile à manipuler politiquement et à laisser dans un système d'état "nurserie". Je pense que c'est pour cela qu'elles sont impopulaires chez les libéraux en général, et pas par un réflexe "droitard ou conservateur". Elles procèdent d'une sorte d'Huxleyisation du monde (probablement plutôt par démagogie que volontairement), à mon avis.
  11. Cela dépend des lycées (petit lycée de province dans une région marquée par l'analphabétisme et la délinquance vs grand lycée parisien) et des prépas (de proximité vs grande prépa parisienne ou d'un pôle régional). La difficulté des épreuves de concours évolue assez peu (sauf évolutions très récentes dont je serais peu au courant, mais disons entre le milieu des années 80 et celui des années 2000). Très certainement, en revanche, cela crée un fossé de plus en plus élevé entre certains lycées et prépa, fossé qu'il est plus facile d'anticiper quand on est un "insider".
  12. Je ne comprends pas trop cette focalisation des journalistes et des analystes sur "le flou de son programme". Ne peut on pas prendre acte que le programme est de toute façon un grand exercice de démagogie, n'est en général que très partiellement appliqué, et s'intéresser avant tout à la philosophie exprimée par le candidat ? Cela peut donner des enseignements sur la manière dont il réagira aux circonstances, et me paraît plus intéressant qu'une liste de 60, 100 ou 3000 propositions. Quand à la philosophie de Macron, c'est pas Rand ou Rothbard, mais c'est déjà un peu moins que d'habitude un mélange de Colbert et Napoléon... peut être que des choses évoluent dans le bon sens si ce genre de personnages plaît au public.
  13. Certes, j'ai une démarche modélisatrice. Cela dit je ressors peut être de manière moins attaquable l'image de la mécanique des fluides. Rien ne dit que la psycho-histoire d'Asimov ne soit qu'un rêve de science fiction et non pas une possibilité réelle. On peut essayer de modéliser le comportement global d'"un grouillement de cloporte qui vont de droite à gauche". Même l'économie essaye de faire ça et de le mettre en équation (bon, pas l'école autrichienne par exemple,ok). Enfin, merci pour la citation de Revel. Je suis d'accord. L'idée que le marché serait une réponse parfaite à tous les problèmes est cependant répandue aussi chez les libéraux. On m'a répondu ici que "le marché trouverait la solution (par exemple à la finitude de la ressource en pétrole). Je suis d'accord : rien n'est moins sûr. On verra. Cela n'empêche pas d'éprouver du plaisir à chercher à anticiper la moins mauvaise solution.
  14. Y-a-t-il dédommagement de la collectivité pour l'acheteur potentiel en cas d'exercice du droit de préemption ? La personne a tout de même fait l'effort de chercher un appartement, de négocier un prix avec l'acheteur, possiblement de négocier un crédit. Cet effort coûte du temps.
  15. Macron a assez peu intérêt à recevoir le soutien de personnalités trop associées au PS à mon avis, ou bien des personnalités qui seraient restées relativement populaires dans l'opinion type Cazeneuve. En tout cas le soutien de Hollande me semble être quasiment une assurance de défaite.
  16. Je ne parviens pas à citer sur mobile. Oui mais je l'avais mal compris. Le problème est un peu plus compliqué que ça : les victimes peuvent ne pas être mes héritiers mais les habitants de régions côtières actuellement "pauvres" qui n'auront pas pollué et ne peuvent "se préparer". Il y a effectivement de toute façon une certaine dilution des responsabilités. Mais ok, je suis assez satisfait de vos réponses. Je serais intéressé par des auteurs qui s'intéresseraient à la gestion des pollutions et à une approche libérale de l'écologie, mais je pense que Wikibéral doit renvoyer vers des références.
  17. Nick de Cusa : si nous travaillons sur une hypothèse, il n'est pas inutile d'étudier le cas le plus "extrême" (modèles les plus pessimistes, émissions les plus massives). Et ce même si probablement ce cas ne se présentera pas même dans le cas où les modèles seraient justes vu quil n'y a aucune raison que nous suivions à compter d'aujourd'hui le scénario d'émissions le plus pessimiste.
  18. Oui pour l'usine. Mais c'est l'analogie qui est imparfaite. Si l'usine est la planète, personne n'aura "récupéré l'usine". Les entités pollueuses (grosses émettrices sous mon hypothèse) peuvent ne plus exister "du tout" (certains états, les sociétés qui auront fait faillite, je ne parle évidemment pas des individus vu la dilution à l'extrême des responsabilités en ce qui les concerne).
  19. Ok, sur la solution : sensibilisation du plus grand nombre (mal barré si les seuls qui pourraient soutenir une approche libérale de la solution sont globalement convaincus que le problème n'existe pas cela dit) et dommages pris en compte par les assurances. C'est relativement satisfaisant. Ca l'est moins si le préjudice est tellement important qu'aucune assurance n'est en mesure d'en assumer le coût (typiquement quart de la population mondiale qui perd son patrimoine immobilier en 50 ans du fait de la montée des eaux. Le système assuranciel fonctionne pour des catastrophes naturelles, mais à échelle beaucoup plus diluée), mais j'imagine qu'on n'est pas obligés de chercher des solutions à un problème insoluble.
  20. Je reviens du coup car c'était la question qui m'intéressait au départ (d'où la perche tendue). Admettons tout pour le plaisir théorique de la question. Quelle est la solution libérale à une action qui : - a des effets après la mort des personnes qui en sont responsables - mais a des victimes avec un préjudice identifiable - mais avec une controverse sur la question au moment où les responsables agissaient qui faisaient qu'en toute bonne foi ils pouvaient penser être dans leur droit. Autrement dit imaginons que demain je construise une chose (usine quelconque) qui ait un vice de forme tel que dans cent ans elle fasse des victimes (admettons des victimes matérielles qui puissent être dédommagées), qu'on m'en avertisse à coup d'études scientifiques mais que je puisse produire des contre-arguments ou penser en bonne foi qu'on ne puisse pas trancher. Dans cent ans, il se passe exactement ce qui était prévu par les études, les victimes veulent demander réparation. Imaginons qu'en plus je n'ai pas d'héritiers. Comment résoudre le problème d'un point de vue libéral ? Dans un système étatique, les victimes demanderaient évidemment des dédommagements à l'état et des personnes "non responsables" se retrouveraient probablement à payer, ce qui semble immoral. Ici les victimes ont réellement subi une atteinte à leurs droits naturels, mais il n'y a plus de coupable vivant. Comment ce probleme est il résolu ? Est ce que comme il n'y a pas de crime sans victime (point de vue auquel j'adhère) il n'y a pas non plus crime sans coupable (pourtant il y a bien une victime, un crime, et ce n'est pas "la nature") ? Le fait que les victimes ne soient pas dédommagées semble aussi immoral que le fait qu'on force le quidam à payer pour les dédommager. Vu comme ça je ne vois aucune solution morale, mais peut être en avez vous à me proposer.
  21. Philiber Té : J'ai l'impression que manquer de précision dans ce que je dis est un écueil difficile à éviter lorsqu'on discute d'un sujet scientifique sur un forum internet face à des gens dont les qualifications sont diverses, de toute nature (je conçois que des gens ici puissent très bien connaître le sujet et le comprendre et avoir des oppositions fines, et d'autres moins). Du moins je me rends compte de mon incapacité personnelle à parvenir à faire avancer le débat. Je me rassure en constatant que c'est aussi le cas de nombreux chercheurs dans le débat médiatique et sur de nombreux sujets, y compris quand les arguments opposés sont délirants (ce qui n'est pas le cas dans cette discussion telle qu'elle se déroule depuis hier mais a pu être le cas pour partie dans certains ouvrages à destination du grand public). Si le débat n'est pas stérile, je ne me sens pas capable au vu de la discussion de vous convaincre de ce dont je suis convaincu personnellement pour des raisons que je pense rationnelles et en ayant au départ eu une approche critique, lorsqu'elle était moins documentée, par anticonformisme, du sujet. Je conçois que cela puisse être décevant, mais il faut en prendre acte. Je suis ré-intervenu pour corriger des points du type "il n'est pas possible de prévoir l'avenir", émis par Tyrion, alors que cela me semble être la définition même de la science (c'est comme ça que je comprends Popper par exemple). De là à reprendre le débat sur le RCA depuis le début... Il me semble qu'il y a un débat d'experts sur le sujet, et qu'il se mène dans les revues scientifiques. Bien que lucide sur les imperfections de ce système. Je reconnais finalement que je serai incapable de faire mieux en ces lieux. Prends ça pour une évolution personnelle vers une plus grande modestie qu'en début de débat.
  22. Les modèles qui reproduisent bien le passé ne parviennent pas à expliquer le comportement du climat au cours du dernier siècle sans prendre en compte le rôle joué par l'homme. De cela il faut conclure que soit il y a un autre paramètre qui a échappé à tout le monde, qui n'a eu aucun rôle visible pendant des millions d'année, qui joue un rôle important tout à coup (et essayer de trouver lequel. Je pense que certains ont essayé, comme Svensmark, sans convaincre la communauté), soit accepter l'explication mainstream qui a le mérite de donner des évolutions pas trop mauvaises sur le 20éme siècle. Cela dit cette discussion me semble stérile. La base documentaire existante me semble relativement convaincante au sens : les climatologues du monde entier font plutôt de la bonne science pas trop mal compilée au sein du rapport du groupe 1. Elle ne semble pas vous convaincre, et nous ne nous convaincrons pas j'ai l'impression. Prenons en acte...
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