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michel kohlhaas

Yabon Nonosse
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Messages postés par michel kohlhaas

  1. il y a 12 minutes, Lancelot a dit :

    Je sens assez bien que la suite du feuilleton va être que le vaccin est imparfait, avec peut-être un pic malgré la vaccination, et donc rebelote. Variante possible : les gens (les jeunes ?) sont trop irresponsables et donc il n'y a pas assez de vaccinés, mélodrame de quelques semaines/mois aboutissant à la vaccination obligatoire. Autre variante : on n'est pas certains que le vaccin marche donc on déconfine très progressivement pour vérifier sans prendre de risque.

    On va en bouffer du monde d'après.

     

    Mamie va continuer à crever du covid après le vaccin. 

    Je pense que calfeutrer un peuple, si ce n'est une planète, aura des conséquences permanentes profondes. 

    Par contre, je ne crois pas du tout à l'obligation vaccinale. Clairement, ça aboutirait à un choix politique désastreux en 2022. 

     

  2. il y a 37 minutes, biwi a dit :

    ce gouvernement fait tout pour ne pas nous déconfiner jusqu'en 2021 ou peut être le fait exprès pour vacciner un max de personnes ( plus t'as peur plus tu prends des risques ) 

    votre avis la dessus?

     

     

    Le risque pénal, le risque pénal, le risque pénal...

    Et comme le chef ne baisse pas dans les sondages, on va continuer jusqu'au vaccin.
    A la limite, la question qui se pose est plutôt : est-ce que ça va continuer après le vaccin ?

  3. Il y a 9 heures, Bastimes a dit :

    1) Le creusement des inégalités et la ségrégation sociale qui frappe les sociétés les plus développées (pour plus de détails, se référer à Thomas Piketty)

     

    Les inégalités de revenu s'accroissent en partie pour une raison : le citoyen moyen vit dans le même environnement local, le capitaine d'industrie vit désormais sur un marché mondial, là où il évoluait à l'échelle nationale voire parfois continentale. La mondialisation engendre des inégalités par le changement d'échelle du marché. L'essentiel n'est-il pas que les plus pauvres vivent mieux qu'avant ? Il me semble que c'est le cas.

    La "ségrégation sociale" est autre chose. Tu penses à une ségrégation spatiale ? Si oui, le déterminant est culturel. Seule une politique illibérale de coercition pourrait en venir à bout.

     

    Il y a 9 heures, Bastimes a dit :

    4) Le réchauffement climatique. Je sais que d'un point de vue libéral, la solution est une courbette intellectuelle consistant à réfuter l'axiome de base (comme nous le suggère Ayn Rand) en niant la cause anthropique du phénomène.

     

    Ah bon ? Le libéral est "climato-sceptique" par nature ? Ce n'est pas parce-que "le libéral" exècre généralement l'idéologie écologiste collectiviste qu'il nie nécessairement la cause anthropique du réchauffement climatique (RC). Tu parles de "valeurs". Lesquelles ?

    Il y a de multiples solutions : la technologie doit évidemment être privilégiée dans une optique libérale, la seule permettant de concilier liberté et maîtrise écologique.

    On peut aussi empêcher des pays en développement de faire leur révolution industrielle et de les maintenir sous notre dépendance (enfin je dis notre, je pense bcp à la Chine), mais ça pose un problème moral évident.

    On peut aussi tous retourner dans notre grotte en se tenant les mains en louant la tribu. C'est la solution des décroissants.

    A long terme, on peut aussi penser que la tendance à la baisse de la population mondiale (inévitable contrairement à la doxa encore bloquée sur l'idée de surpopulation) va mécaniquement réduire notre empreinte.

    On peut aussi discuter de notre capacité à évaluer le poids de l'homme dans le RC. Après tout, il me semble que jusque dans les années 70, la théorie dominante était celle de du refroidissement climatique. L'esprit critique doit aussi s'appliquer ici, quitte à être anathémisé comme négationniste écologique.

  4. https://www.20minutes.fr/monde/2843887-20200821-coronavirus-station-ski-autrichienne-ischgl-sacrifie-fete-sauver-saison

     

    Article d'août qui explique la position actuelle du gouvernement. En gros, on sait pertinemment que le ski n'est pas une activité "à risque". Par contre, les regroupements d'une clientèle venue pour faire la fête sont covidement incorrect. L'idée d'interdire les remontées mécaniques est d'empêcher la clientèle festive de venir pour ne laisser que des familles venir respirer l'air des montagnes. Mais, bien entendu, le gouvernement ne peut communiquer sur "on veut bien que vous veniez claquer de l'oseile mais pas si vous êtes jeunes et en groupe car vous allez queuter et danser et nous ramener le covid".

    Et comme on ne veut pas apparaître "injuste" envers les exploitants, on veut interdire la clientèle des stations françaises d'aller dépenser son précieux or de l'autre côté de la frontière.

    Le cheminement intellectuel est tellement typique du bureaucrate-politicien.

    Mieux vaut prendre des mesures objectivement dictatoriales que briser une pseudo égalité entre domaines skiable français et suisses. Piétiner des libertés basiques plutôt que de ne pas apparaître égalitariste.

    A aucun moment, le bureaucrate ne prend en compte cette notion de liberté. Son seul veau d'or est l'efficience. L'individu est une variable qu'on peut tordre à partir du moment où l'objectif est atteint.

    Comportement dont une constitution libérale est sensée nous préserver.

    Moralité : il faut changer de constitution.

     

     

  5. Il y a 13 heures, SilenT BoB a dit :

    Mais qui est-il ce type pour décider ce qui est bon pour moi? Qui est-il cet illuminé de pacotille pour me dire où, quand et comment je peux faire ci ou aller là?

     

    Là, ça va trop loin!! C’est une activité en plein air quoi!

     

    Ca va trop loin depuis l'assignation à résidence généralisée du mois de mars.

    Activité de plein air ? Tu sens une révolte contre le masque en extérieur ?

    Le fait est que les citoyens s'en foutent à partir du moment où leur vie quotidienne n'est pas impactée. Et j'ai dans l'idée que les skieurs ne sont PAS la population émeutière par excellence.

  6. il y a 53 minutes, ttoinou a dit :

    Je pense qu'on est tous d'accord mais du coup ça fait quand même flipper de s'imaginer ce que feront les gouvernements le jour où il y aura vraiment un virus méchant

     

    La civilisation occidentale s'effondrera. Sans aucune ironie.

    Tous les apprentis bioterroristes doivent saliver devant ce qu'ils voient. 

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  7. il y a 13 minutes, Tramp a dit :

    Les victimes blanches font mieux au tribunal pourtant. 

     

    Sauf devant le tribunal médiatique. Quels policiers ont été les plus inquiétés ? Ceux de l'affaire Traoré ou ceux de la noyade de Steve à Nantes ?

    Sinon, je suis tout à fait d'accord, les blancs s'en sortent mieux. Pour des raisons sociales et financières, non raciales. 

  8. il y a 49 minutes, Largo Winch a dit :

    C'est davantage la social-démocratie en tant que paradigme idéologique que j'avais en tête, plus que les régimes politiques qu'on désigne ainsi. Je pense notamment à cette posture idéologique qu'a magnifiquement résumé Macron avec cette formule « On s’était habitués à être une société de libres individus. Mais nous sommes une nation de citoyens solidaires. » A mon avis, cette idéologie social-démocrate est la grande gagnante des 50 dernières années : tous les pays occidentaux se sont convertis à cette idéologie, y compris les pays qui ont un système politique plus libéral.

     

    Par rapport à ta remarque initiale sur la jeunesse, je pense vraiment que c'est plus lié à une mutation démographique inédite. Les vieux ont toujours pensé la même chose des jeunes. En outre, les jeunes n'ont plus l'utilité guerrière qui fondait leur poids. Avant 30 ans, ils sont devenus socialement inutiles. Ils le paient.
    Sur les valeurs, je suis évidemment d'accord avec toi. La phrase de Macron que tu cites à propos est la quintessence du collectivisme. La "social-démocratie" n'en est que le dernier avatar, plus présentable mais au fond identique.

    Les collectivistes ont toujours été très fort pour créer des concepts qui sont des armes de guerre déguisées en consensus. Justice sociale, impératif climatique, devoir de solidarité, principe de précaution, ingénierie sociale, méritocratie mandarinale etc etc. Qui peut être contre ?

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  9. il y a une heure, Largo Winch a dit :

    En social-démocratie, l'instruction n'est plus considérée comme essentielle. En social-démocratie, la jeunesse jugée insouciante et irresponsable doit être canalisée, murée, domptée et fliquée.

     

    Ce n'est pas lié à un régime politique mais à une mutation de valeurs et au vieillissement de la population. Les vieux ont toujours jugé la jeunesse irresponsable et insouciante, la différence est que c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que les vieux sont majoritaires.

    Par ailleurs, la jeunesse de 2020 est tout sauf rebelle. Elle manifeste pour avoir plus de crayons et de gommes et plus de protocole sanitaire. Une jeunesse déjà vieille en somme. Bien de son époque.

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  10. Il y a 1 heure, Largo Winch a dit :

    Il y a des signes qui ne trompent pas : avez-vous remarqué comme moi que les médecins qui gardent leur masque sur un plateau profèrent systématiquement des conneries liberticides ?

     

    Le masque ne servant à rien, d'un point de vue sanitaire, sur un plateau télé ventilé et peu dense, son utilisation n'a qu'un seul sens possible : éduquer. Et quand un citoyen veut "éduquer" un autre citoyen, la liberté n'est pas la préoccupation de "l'éducateur".

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  11. Il y a 16 heures, Rübezahl a dit :

    Les seules pistes de sortie que j'entrevois sont en acceptant de briser le ceteris paribus,

    en l'occurrence en envisageant et en travaillant à recréer des régions indépendantes/libres.

     

    ama un pays comme la France est désormais bien trop gros et bien trop centralisé pour sortir entier de la spirale socialiste.

    Il continuera de s'y enfoncer aussi loin que physiquement possible, ie la population va bien dérouiller.

    Il est temps de chercher des chaloupes ou de les construire.

    Ce qui se fera ama de toutes manières, que les libéraux y participent ou pas.

     

    Je suis d'accord avec ton analyse. Il n'y a plus vraiment de sentiment national, de sentiment d'une identité partagée.

    La question n'est pas tant de savoir si les nations vont mourir mais comment et par quoi elles vont être remplacées. L'idée de "région-état" est assez séduisante et colle bien avec la montée mondiale de "l'identitarisme". Ca réintroduirait une forme de concurrence politique accrue.

    La France a d'ailleurs, dans son histoire, été moins centralisatrice que régionaliste. On renouerait avec un temps long.

     

    Le 21/11/2020 à 09:08, G7H+ a dit :

    Il y a plusieurs voies possibles pour faire gagner nos idées. La concentration des libéraux sur un territoire en est une.

     

    Impossible en pratique.

     

    Le 21/11/2020 à 09:08, G7H+ a dit :

    La voie politique électorale réformatrice en est une autre.

     

    Voie sous-estimée. N'importe quel outsider charismatique pourrait être élu en 2022. Espérons qu'il soit libéral.

     

    Le 21/11/2020 à 09:08, G7H+ a dit :

    La voie agoriste en est une troisième.

     

    Tu peux préciser ?

     

    Le 21/11/2020 à 09:08, G7H+ a dit :

    La voie des groupes de pression one issue et des think tanks peut en est encore une.

     

    Certes mais c'est comme la voie politique. Sans personnalité charismatique, les idées ne pèsent pas car ne perceront pas sur la scène médiatique ou, surtout, scolaire.

  12. il y a 13 minutes, Gilles a dit :

     

    En mars, quand même pas. Les plaintes sont venues après.  A cette époque c'était de la pure décision d'urgence, faite sur base du peu d'information. 

     

    Je pense que le risque pénal a été présent dans leur tête dès janvier. Ne sous-estime pas le traumatisme du sang contaminé pour le monde politique. Ils savent qu'une carrière, autant dire une vie, peut être pulvérisée sur les thématiques de santé.

     

    il y a 13 minutes, Gilles a dit :

    Si la France avait copié les Allemands, il n'y aurait jamais eu de confinement. On a jamais été confiné, ici. Jamais eu besoin d'attestation, et les masques en extérieur restent quelque chose de local et rare. Pendant le premier confinement français, nous on était dans les parcs à bronzer, on avait au moins encore ça. :) 

     

    Tu as parfaitement raison. La grande différence est que les allemands ont moins de mépris pour l'allemand moyen que les français.

     

    il y a 13 minutes, Gilles a dit :

    Tout ce que tu cites n'est pas le covid. Ce sont des effets de bord. On est bien d'accord sur ces effets de bords, et je suis sûr aussi qu'avec du recul on se rendra compte qu'on a fait de sacrés dégâts qui risquent largement d'outrepasser ceux qu'on a sauver du covid. Mais je ne vois pas ici de contradiction avec ce que j'ai dit: oui, le confinement sert à lutter contre le covid. Le problème ce n'est pas qu'il ne diminue pas la pandémie (et on le voit aussi avec la très forte baisse des maladies virales annexes, qui à cause du confinement sont également arrêtées). Le problème repose bien dans les effets de bords du confinement.

     

    J'attends les études qui, dans 5 ans, montreront les effets du confinement sur l'épidémie. Je reste très sceptique. Pour le reste, on est d'accord, les dégâts sanitaires viendront principalement de notre réaction au covid plus qu'au covid. On peut, à la rigueur, comprendre l'hystérie en mars (mes amis me regardait comme un ovni quand je leur disais que le confinement était débile), mais c'est vrai qu'un an après, c'est à peine croyable. Et sans vaccin, le sketch aurait duré tout 2021. D'ailleurs, même avec vaccin, je pense qu'ils ne vont pas "lâcher la bride" (expression tellement à propos ici) avant juillet minimum. En étant optimiste.

  13. il y a 18 minutes, Gilles a dit :

     

    Je recite ça, parce que c'est foutrement intéressant et probablement le meilleur argument anti-confinement que j'aie vu, et curieusement personne n'a réagi dessus. Parce que bon

     

    C'est à cause de ce document que Veran et Castex se sont sentis obligés de pérorer sur la santé mentale. Ils sont probablement entrain de se dire que leur risque pénal implique aussi des plaintes pour suicide suite à isolement forcé. Donc, ils font le SAV de leur politique de confinement. "On était obligé de confiner M.le juge mais vous voyez, dès qu'on a su pour les risques de santé mentale on a fait une communication". Pathétique et dérisoire.

     

    il y a 18 minutes, Gilles a dit :

    Le premier confinement était une mesure d'urgence pour acheter du temps pour éviter de saturer les hôpitaux, alors qu'on avait encore assez peu d'information sur le covid19, tout comme assez peu d'expérience pour pouvoir le combattre efficacement.

     

    Non, c'était un choix issu d'une peur d'aller en prison + une incapacité à penser par soi-même (syndrome on va faire comme les chinois, eux ils savent) + le mépris des bureaucrates pour la liberté. L'idée (ce n'est pas ce que tu dis) que face à un problème il n'y a qu'une seule solution est une insulte à l'intelligence.

     

    il y a 18 minutes, Gilles a dit :

    Entre-temps les traitements se sont radicalement améliorés, on a pu identifier ce qui marchait le mieux, et on a commencé à voir les effets négatifs du confinement.

    Du coup autant on peut trouver des billes pour défendre certaines mesures prises au début (et encore ça dépend de la méthode, parce que si on se base sur la manière de faire à la française, lol), autant c'est beaucoup plus difficile de défendre le 2e confinement si on mélange les conséquences médicalo-scientifiques aux conséquences socio-économiques pour en évaluer le coût total...

     

    Le 2e confinement répond fondamentalement à l'incapacité de ce pouvoir à faire autre chose que copier les Allemands + gestion du risque pénal.

     

    il y a 18 minutes, Gilles a dit :

    Du coup, y'a pas vraiment besoin de défendre l'efficacité médicale du confinement. Que les gens reviennent chez eux ne change pas grand chose, puisque toutes les activités de groupe sont interdites, donc c'est assez logique qu'on puisse y voir un effet positif sur la diminution de l'épidémie. C'est simplement que la vraie problématique de l'effet global positif ou négatif du confinement n'est pas là. Elle est plutôt économique, mais également politique. C'est juste qu'on est dans un système où aucun politicien ne sera jamais capable de dire "bon on va rien faire parce qu'on peut rien faire, et on va accepter que des personnes meurent pour éviter d'en tuer plus encore".

     

    Je me bats contre cette idée que le confinement "améliore" la situation sanitaire. Je passe les aspects économiques et politiques, mais le simple aspect sanitaire est idiot.

    - Les vieux qui vont mourir d'isolement, le fameux syndrome de glissement.

    - Les maladies non détectées par peur d'aller à l'hôpital, peur directement issue de la communication officielle semi-apocalyptique. Combien de cancers, par exemple, ne vont pas être pris en charge à temps ?

    - Combien de dépressions, troubles mentaux, voire suicide liés à l'isolement forcé ?

    - Le fait de ne plus pouvoir véritablement faire de sport, quelles conséquences à long terme ?

    - Les enfants. Quelles conséquences à l'isolement ?

    etc etc

    Mais j'aime tjs rajouter que le premier responsable est le peuple qui délègue son obligation civique de réflechir aux experts. Il n'a que ce qu'il mérite.

     

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