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Tuncurry

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  1. Ah ? C'est assez révélateur, cette façon de réduire mes propos pour les discréditer. Bon, ben si les points soulevés ne font pas débat, laissons tomber…
  2. Bon, je vais faire une réponse groupée et rapide, si cela ne vous embête pas… C'est bien de pinailler sur le sens des mots mais ceux ci n'ont pas qu'un sens. Par exemple, l'harmonisation ce n'est pas remplacer ce qui existe par quelque chose d'uniforme. Je préfère donc m'en tenir aux idées générales du débat, si c'est possible. On peut peut être aussi sortir du petit guide du libéralisme pour ados boutonneux. Certes, les entreprises doivent être profitables, mais cela n'empêche pas d'en étudier les conséquences socio-économiques et d'en tirer un certain nombre de remarques sur leur responsabilité sociale ou économique. On ne vit pas non plus au milieu de nulle part, il y a une vie derrière les marchés, des règles établies, une régulation existante, quoi qu'on en pense et qu'il peut être souhaitable de faire évoluer, mais qu'il faut bien constater (au sens de faire un constat) au départ de la réflexion. Enfin, vu que nous ne sommes pas manifestement dans un cas de concurrence pure et parfaite, je ne vois pas pourquoi on s'interdirait un débat sur les pratiques commerciales des uns et des autres. En l'espèce ici, l'émergence d'acteurs en position de monopole pose de nombreuses questions de concurrence et d'équité entre les acteurs. Pour prendre un exemple simple, rien que sur la TVA, Apple récupère 8% sur son CA, soit l’essentiel de sa marge. C'est un avantage compétitif majeur en sa faveur, au détriment de ses concurrents français. La première question est donc celle de l'égalité du traitement fiscal. Que tous les acteurs puisse payer les mêmes impôts, cela ne me semble pas spécialement être du corporatisme ou du favoritisme. Vu que ça ne gène manifestement personne de ne payer aucun impôt pour des activités commerciales en France, alors il ne devrait y avoir aucune objection à ce que toutes les entreprises françaises (et oui, les entreprises ne sont pas encore apatrides…) puissent faire de même. C'est donc instantanément -20% sur le budget de l'Etat. Que personne ne paiera à votre avis ? La seconde question porte sur la conformation à la réglementation d'un pays pour les services extra territoriaux. Je crois comprendre dans vos réponses que vous n'y êtes pas favorables. Mais au delà de l'aspect financier, cela laisse des questions en plan : quid de la maîtrise des données personnelles dont google ne fait pas grand cas, des règles de protection de la jeunesse, de la responsabilité éditoriale, etc. Plus le temps de répondre aux questions sur la concurrence déloyale ou la position dominante mais il y a là encore bcp d'exemples: ainsi, la mise en avant préférentielle par Google de ses propres produits dans les liens sponsorisés au détriment des annonceurs payeurs, la restriction d'accès à certains en fonction de règles peu claires (cas Navx), etc. Bref, ce que je voulais dire au départ en répondant à ce post, c'est que ce n'est pas forcemment le gentil Google libéral contre les méchants intérêts corporatistes socialisants et que certaines questions me semblent légitimes, qu'il faut peut être traiter de façon un peu plus nuancée ou moins lapidaires.
  3. Le problème, c'est que la moitié des parisiens n'a pas de bagnole et est d'accord avec son maire pour continuer les brimades, alors je vois pas trop comment on va s'en sortir…
  4. Immoral, peut être pas, mais à l'heure où les entreprises se veulent citoyennes, hein… Après, il ne faut pas s'étonner non plus que nos entreprises soient moins performantes que certaines puisque les règles du jeu ne sont pas les mêmes. Concernant le cas particulier de Google, ils utilisent leur position dominante en se positionnant comme point d'entrée unique sur les contenus, ce qui écrase leurs petits copains, et c'est ce qui pose question à mon sens. That's all. A 10 milliards de $ de bénéfices net par an, on peut peut être dire qu'ils font plus que survivre, non ? Par ailleurs pour être complet, l'activité France compte pour 7% de ce total (10% en UK) autrement dit ils ponctionnent plus d'1 milliard en France sans en supporter aucun coût, ni créer de la valeur, ni créer d'emplois (backoffice en Irlande, R&D aux EU). Rajoute à cela que Google n'est par ailleurs pas très clean en affaires (absence de transparence, concurrence déloyale sur le marché publicitaire, abus de position dominante…) Alors, je comprend parfaitement le coup du boulet à la patte. Je partage une grande partie de ton constat. Mais il ne faut pas en rester au constat et avoir une vision tronquée du problème. Il est nécessaire de faire évoluer ces secteurs mais sans trop pénaliser nos entreprises. Cela passe par assouplir les régles de concentration, assouplir les obligations autours des contenus numériques, harmoniser la réglementation de la publicité, poser clairement le problème du financement de la création, harmoniser les taux de TVA, … pour rééquilibrer un tout petit peu les situations, ce serait sans doute utile.
  5. Oui, enfin, faut relativiser. Google en France, c'est 45M€ de CA et un résultat net négatif alors que le CA directement collecté en France via sa filiale irlandaise est en réalité de 1,5 milliards €. la structure France est rémunérée comme un agent commercial ce qui permet d'annuler totalement les impôts en couvrant ses frais. En matière d'éthique, on a vu mieux. C'est de là que vient la question des prix de cession avec le fisc (question qui, soit dit au passage, a déjà concerné toutes les entreprises internationales, ce n'est donc pas spécifique à google) Il y a par ailleurs une sacrée anomalie dans la fiscalité française, ce qu'on appelle le sandwich néerlandais, qui permet à des acteurs internationaux tels google, Apple, facebook, amazon, etc. de bénéficier de véritables distorsions de concurrence. Pour faire court, on ne s'arrete pas à une filiale irlandaise avec un IS à 12,5%, mais le CA transite par une coquille néerlandaise pour s'exonérer de tout impôt en Irlande et part directement aux Bermudes (IS: - de 2%) avec l'accord des autorités américaines (évidemment) De fait, en 2011, le CA global de google a été de 38 milliards $, via un montage astucieux aux Bermudes, et le total de ses impôts, tout confondu, dans le monde est de 2,6% de ce montant. Légal donc mais unfair: du coup , la trésorerie de google est de plus de 45 milliards $ et permet de venir concurrencer des modèles économiques établis un peu partout dans le monde, notamment autour des contenus vidéos. Pour prendre juste l'exemple de la neutralité du net, il se trouve que Google ne participe à aucun financement de réseaux en France par exemple, alors qu'ils consomment la majeure partie de la bande passante, je passe sur les accusations de concurrence déloyale quant à favoriser ses propres services et citerai juste pour terminer, pour rester dans le cas européen, qu'il n'est soumis à aucune obligation réglementaire que malheureusement ses concurrents se chopent : règles de diffusion, réglementation publicitaire, obligations de financements, impôts spéciaux, contributions aux secteurs culturels, etc. On parle quand même de quelques milliards. Du coup, on comprend mieux l'intérêt d'un Hollande pour le cas Google. Précision: C'est pas que je soit pour la réglementation actuelle dans ces secteurs (internet, presse, audiovisuel, culture) mais mondialisation oblige, si les entreprises américaines en sont exclues, alors qu'elles vendent en Europe dans des proportions non négligeables, il serait juste d'en exclure également l'ensemble des entreprises européennes.
  6. Ahhh… Voilà peut être une méthode plus constitutionnelle pour promouvoir la rétention de sûreté…
  7. Non. l'IMC est un outil de mesure fiable qui à l'avantage d'être bien plus objectif que tes yeux. Et un outil ne préjuge pas de l'utilisation que l'on va en faire. Il faut juste comprendre que l'évolution actuelle de la médecine tend à dire que les situations de surpoids (donc entre 25 et 30) ne sont pas spécialement génantes et qu'il est contre productif de vouloir astreindre les gens à une norme si cela perturbe leur équilibre. Clooney, c'était juste pour répondre à Bob qui s'inquiétait de savoir si ces types de morphologie étaient comptabilisés dans les statistiques. Est ce une façon de nous signaler, fort justement d'ailleurs, que nous n'abordons pas le fond du problème ?
  8. En même temps, c'est assez illustratif du lien entre obésité et pauvreté. "Pierre qui roule n'amasse pas mousse"…
  9. On y arrive beaucoup plus rapidement que tu ne le penses : http://www.actuchomage.org/modules.php?op=…le&sid=3060 ou http://www.actuchomage.org/modules.php?op=…r=0&thold=0 et les raisons ici : http://cergors.univ-paris1.fr/docsatelecha…n%E9%5B2%5D.pdf
  10. Plus pour longtemps, le plan "Haut débit pour tous" va y remédier…. @ Lucilio : C'est la généralisation du principe de précaution tout azimut que je trouve récente.
  11. Je n'hésite pas mais il me semble quand même que la tendance actuelle va dans le sens opposé des idées généralement partagées dans cette assemblée…
  12. L'IMC n'est qu'un indicateur général. Il faut ensuite l'interpréter en fonction des personnes mais il est généralement fiable (hors exceptions type sportifs et os très lourds). On défini médicalement et statistiquement l’obésité par un un IMC supérieur à 30, seuil où l’on considère généralement que l’excès de poids a des conséquences sur la santé. Georges Clooney qui a tendance d’après les potins d’Hollywood à grossir en dehors des tournages est à la limite. Dans Syriana par exemple, où il n’est pas spécialement mince, il pèse 92 kg soit, compte tenu de sa taille 1m80, un IMC de 28.4 qui le classe dans la catégorie embonpoint. Il n'est donc pas comptabilisé dans les stats d'obésité. La question pour moi n'est pas tant de debattre de savoir pourquoi on est obèse (un peu de génétique, un soupçon d'environnement, une grande part de conduite personnelle) mais de trancher sur une résolution collective ou individuelle des problèmes.
  13. C’est un effet d’emballement du système. Le terme épidémie est à prendre dans le sens d’une augmentation rapide et non controlée sans préjuger du caractère infectieux de ce qu’il désigne. Cet emballement s’explique par deux facteurs. D’un coté, l’augmentation mathématique des dépenses de santé publique liées aux complications de l’obésité, de l’autre une pression de plus en plus forte d’associations de gros qui communiquent sur leurs difficultés à vivre cet état au quotidien. La conséquence, c’est que tout le monde se saisi du problème de façon schizophrénique : il devient maintenant condamnable de ne pas embaucher de gros, ou de les mettre au régime car les discriminer relève d’une nouvelle "phobie" et dans le même temps, puisque l’obésité n’entrainerait que des inconvénients sur le plan personnel ou collectif, tout est fait désormais pour que l’obésité disparaisse au plus vite de nos sociétés, y compris sans doute par la contrainte, d'où la prolifération d'articles et de demandes farfelus.
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