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Barem

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Messages postés par Barem

  1. Parce que quand une fille choisit de devenir infirmière ou un garçon ingénieur, c'est souvent la faute des parents qui sont enfermés dans des clichés sexistes.

     

    J'attends de voir des femmes partir des semaines à la pêche sur des chalutiers, s'il faut impérativement l'égalité pour toutes les professions. (joke)

     

    j'ai quand même bien peur, en vertu des effets pervers consécutif aux interventions gouvernementales, que cette volonté d'égalité entre les sexes mènent justement à une indifférenciation des enfants selon leur sexe, et donc à des conséquences psychologiques et sociales chez l'adulte. En effet, quand on va sur le site de l'ABCD de l'égalité, on peut lire, dans la rubrique "outils pédagogique", que l'enseignant pourra se "donner tous les moyens de déconstruire, par le savoir, les préjugés qui s’opposent à l’égalité véritable".

     

    Le modèle de citoyen parfait sera t'il un individu unisexe ?

    Je comprends cette volonté de "mixiser" d'avantage les filières, mais n'y aura t'il pas des dérapages dû à ces actions ?

     

    Voici un passage d'un article de Causeur assez évocateur :

     

     

    Autre belle invention de nos budgétivores désœuvrés, la « danse scolaire du Petit Chaperon Rouge » ; où les filles sont incitées à jouer le loup et les garçons les chaperons, « la lutte contre les stéréotypes (passant) d’abord par la mixité des rôles loup-Chaperon »

    Mon préféré reste la grande destruction pédagogique de la « figure de la belle ».

     

    Ah, la figure de la Belle, cet imaginaire dominant, qui, de Blanche-Neige à la Belle au bois dormant en passant par Cendrillon, participe au « renforcement de stéréotypes précocement institués dans les pratiques de diffusion à l’école et dans les médias ».

     

    En effet, dans les « contes patrimoniaux » (entendre Perrault, Grimm et cie) « la belle a un rôle passif du faire valoir du héros », elle ne se définit « que par ses critères de beauté » et véhicule donc une image de la femme soumise et improductive attendant désespérément que le mâle dominant vienne tuer le non moins dominant dragon.

    Soulignons tout de même que personne ne se souvient des princes de Walt Disney, créatures lisses et effacées qui n’ont pour simple attributs que la beauté, tandis que l’histoire retient le nom des Belles.

     

    Contre ces métarécits réactionnaires, il faut donc privilégier « des réécritures qui font la part belle  à l’émancipation du personnage féminin », des « princesse qui ne veulent pas se marier », laides pauvres ou méchantes, bref « loin des princesses sages et conventionnelles ».

     

    L’arsenal éducatif abonde d’autres outils pour modeler l’indifférenciation des âmes enfantines: montrer que Louis XIV, en véritable drag-queen, portait des souliers à talons et des rubans, raconter l’histoire d’Hector, l’homme extraordinairement fort qui tricote, faire danser les garçons et jouer au rugby les filles. Bref, « tendre vers une culture commune » dans le grand bain de l’indulgence et surtout, beaucoup, mais alors beaucoup, de pédagogie.

     

    Rien de bien méchant, pourrait-on dire. Mais tout le problème est que pendant que les serviteurs du grand Mammouth s’ingénient à éduquer des bons petits soldats de l’égalité, ils négligent leur instruction (1 élève sur 5 en sixième serait illettré).

     

    Or, je préfère un monde où les filles se rêvent en princesses mais apprennent à lire, qu’un monde d’analphabètes où tout le monde jouerait au rugby ensemble.

     

    L'un des commentateurs de cet article fait d'ailleurs une remarque très juste :

     

     

    En voulant neutraliser les différences, les socialistes révèlent qu’ils sont profondément intolérants, car ils confondent  différence et inégalité.

     

    Autre paradoxe, le site "ligne azur", site recommandé à l'école pour aider les enfants qui "s'interrogent sur leur santé sexuelle" selon et cité par Zemmour dans l'émission Ca se dispute sur Itélé, n'est plus accessible à ce jour.

    Toutefois, je tiens à relativiser mon propos au vu de cet article.

  2. Mais en quoi "l’engagement pour une mixité plus forte des filières de formation et à tous les niveaux d’étude" est il souhaitable ?

     

    En quoi le fait que certaines filières soient moins mixte que d'autres est il un problème ? Il me semble que la gauche, aveuglée par sa volonté d'égaliser tous les rapports sociaux, œuvre à des initiatives de plus en plus dénuées de sens.

  3. J'essaie de te défendre arrête de t'enfoncer !

     

    Je ne crois pas que c'était l'intention de Lancelot.

     

    Autre trait des bobos : étant des enfants de familles aisées, ils peuvent se permettre de s'investir dans des causes dont le commun des mortels se fout plus ou moins (cause animale, écologie, altermondialisme, lutte contre le racisme principalement) puisque ces derniers ont des préoccupations plus importantes au quotidien.

    Ils ont aussi souvent le rêve de sortir voir vivre avec une femme d'origine étrangère, histoire de montrer leur ouverture d'esprit...

     

     

  4. Florilège des pratiques bobos où chacun, finalement, s'y retrouve :

    - le bobo a un avis sur tout mais ne sait au fond jamais rien.
    - Il défend les plus opprimés mais n'enverrait jamais ses enfants en établissement ZEP.
    - Il apprécie les commerces de proximité et la solidarité. Il déteste les riches, alors que lui même est issue d'une famille aisée. (cela va sans dire)
    - Pour aller bosser, il prend son Piaggio qu'il a depuis 10-15 ans, qui pollue effroyablement mais qu'il ne voudrait pour rien au monde vendre puisqu'il apprécie "l'authenticité" et ne veut sous aucun prétexte rentrer dans le "jeu de la société de consommation".
    - Il aime l'écologie tant que cette tendance améliore son cadre de vie, sans se soucier de celui des autres, et ne restreint pas ses libertés.
    - Il achète ses livres dans des librairies et son thé dans des petits commerces indépendants pour lutter contre les chaines de distribution.
    - Il donne a ses enfants des noms de BCBG. Il aime intégrer des quartiers anciennement réputés mal famés ou populaires transformés en modèle de la gentrification.
    - Le bobo n'a pas la télé mais, à cause de son adulation pour Apple, regarde ARTE et ses séries préférés sur son ordinateur portable ou son Ipad.
    - Il entame une à deux fois par an un régime sensé garantir sa bonne santé.
    - Il refuse catégoriquement de manger dans les fast food, (il n'accepte que de manger, dans le pire des cas, dans un japonais ou des fast food indépendant offrant des produits de qualité à un prix démesuré) préférant les endroits conviviales et branchés ou l'on peut échanger autour d'un "apéritif dinatoire" avec des produits locaux. D'ailleurs, il connait les meilleurs resto de sa ville et tutoie son propriétaire.
    - Il incite pour que ses enfants fassent des activités extra scolaires artistiques et sportives. Pour le sport, il empêchera sa progéniture de faire du foot et leur conseillera plutôt le tennis, des arts martiaux, ... En musique, il préfèrera voir ses "angelots" jouer d'un instrument classique que d'autres. Lui même pratique un art martial et s'entretient dans une salle de sport.
    - La bobo ne se maquille pas, ou très peu. Rien ne vaut le "côté naturel".
    - Le bobo ne va pas sur Facebook, c'est "to mainstream". Il préfère Twitter où il peut s'informer et discuter avec ses contacts appartenant principalement à la catégorie professionnel des cadres et professions intellectuelles supérieures et étant, bien évidemment, de gauche.
    - Le bobo vit chaque loisir de masse auquel il se dit "contraint de participer" avec distance, pour lui c'est une "expérience sociologique".
    - Il écoute France Culture, notamment Réplique animé par A. Finkielkraut, dont il déteste le côté conservateur.
    - Il est pour le mariage pour tous et ait scandalisé par l'attitude des "familles bourgeoises catho" qu'il juge anti démocratique et régressif.
    - Le bobo ne suit aucune mode et préfère jouer la carte de la "sobriété chic" avec des vêtements chers achetés dans des magasins de quartier ou des friperies.
    - Le bobo présente avec une grande fierté le fait d'avoir participé au don du sang.
    - Le bobo porte des chaussures de ville mais évite les modèles en cuir habituellement portés accompagné d'un costume car cela fait trop patron. En ce qui concerne les baskets, il les porte uniquement pour le sport et le jardinage.
    - Le bobo suit l'évolution du langage ou novlangue impulser par les intellectuels d'Etat (en premier lieu les sociologues) et les politiciens. ( "entre soi", "solidarité active", "Faire France" (pour dire travailler dans le pays), ...)
    - Le bobo possède, s'il en a les moyens, une maison de campagne dans laquelle il se livre à son travail d'écriture ou à sa pratique d'un instrument.

    Je vous invite à en dire d'autres...

  5. Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent.

     

    Occultés par les médias privés vénézuéliens et leurs relais internationaux (Le Monde, El Pais, Libération, NY Times, etc..) les chiffres révélés en janvier 2014 par l’Institut National de la Statistique indiquent une nouvelle baisse du chômage, tombé à 5,6% en décembre. Ce chiffre est le plus bas enregistré par le gouvernement bolivarien (rappelons que le chômage atteignait 11% lors de l’élection de Hugo Chavez en décembre 1998).

     

    De 1999 à 2013, l’économie vénézuélienne a décollé grâce au rôle moteur de l’État et aux investissements publics, permettant à 4.185.697 personnes de trouver un emploi. L’étude indique également que le travail “informel” qui occupait 55 % de la population active en 1999 a reculé en 2013 à 37,9 %. Dans la même période l’emploi formel a fortement augmenté, passant de 45,0% à 62,1% de la population. Signe des temps, le Venezuela est devenu, après l’Argentine, le deuxième pays latino-américain en nombre d’immigrants (en grande majorité espagnols) qui fuient l’Europe en quête d’un travail.

    En janvier 2014, le président Maduro a décrété une nouvelle augmentation de 10 % du salaire minimum, ce qui en fait le plus élevé d’Amérique Latine. De mai 2013 à janvier 2014 celui-ci a augmenté au total de 59% pour s’établir actuellement à 3270 bolivars. Parallèlement les droits des travailleurs vénézuéliens ont été renforcés par une nouvelle loi du travail qui a brisé le carcan néo-libéral (1).

     

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    Pour gommer ces faits, les médias internationaux préfèrent insister sur l’inflation (qui, soit dit en passant, selon le FMI était bien plus forte sous les régimes antérieurs à la révolution bolivarienne) (2). Ils “oublient” qu’au Venezuela l’alimentation, les soins de santé, l’éducation à tous ses niveaux, le logement et l’ensemble des missions sociales sont subventionnés par l’État, sont dans certains cas totalement gratuits, et qu’une part croissante de la population bénéficie de la sécurité sociale. En 1998, à l’arrivée de la révolution, le Venezuela ne comptait que 380.000 pensionné(e)s ne percevant que 60 % du salaire minimum. On compte aujourd’hui 2.750.000 pensionné(e)s dont les allocations augmentent au même rythme que le salaire minimum et leur sont versées avec un mois d’avance. De sorte que les hausses du salaire et du pouvoir d’achat sont bien réelles.

     

    Il faut y ajouter la loi des “coûts et des prix justes” qui vient de limiter à 30 % la marge bénéficiaire d’un secteur commercial privé pratiquant jusqu’ici des hausses de 200 à 1000 %, la réduction des bails pour les locataires ou les petits et moyens commerçants, les coups de pouce aux petits épargnants, et les divers mécanismes économiques qui dégonflent peu à peu la bulle spéculative du dollar.

    L’investissement social (qui stagnait à 12 % avant la révolution) a totalisé en 2013 54% du budget de l’État et passe à 60 % en 2014.

     

    On comprend pourquoi, malgré la guerre économique menée en 2013 par l’opposition, les politiques mises en oeuvre par le gouvernement bolivarien continuent de faire baisser la pauvreté. Celle-ci est passée de 21,6% en 2012 à 19,6 % en 2013. Sur la même période, la pauvreté extrême est passée de 6,3 à 5,5%. Ces chiffres sont confirmés par la CEPAL (Commission Économique des Nations Unies pour l’Amérique Latine). Le président Maduro a rappelé que l’objectif de la révolution bolivarienne est “la pauvreté zéro en 2019”.

    T.D., Caracas, 22 janvier 2014.

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    Notes :

    1)    “La nouvelle loi du travail, un pas de plus vers la vraie viehttp://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-loi-du-travail-au-venezuela-un-pas-de-plus-vers-la-vraie-vie/

     

    2)    Voir “Associated Press et le mythe d’une opposition muselée au Venezuelahttp://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/14/associated-press-et-le-mythe-de-lopposition-muselee-au-venezuela/ et “The Economist.. économise la vérité sur le Venezuelahttp://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/30/the-economist-economise-la-verite-sur-le-venezuela/

     

    3)   Sur le mythe d’une économie en difficulté au Venezuela,  “L’apocalypse tant espérée n’aura pas lieu”, http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/11/10/venezuela-lapocalypse-tant-esperee-naura-pas-lieu/

     

    Source : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-laugmentation-du-salaire-et-la-baisse-du-chomage-continuent/

  6. Les réactions d'internautes suivant la maltraitance d'un jeune marseillais sur un chat me sidère, bien que son geste soit inacceptable. J'anticipe avec dépit la création de nouvelles lois dans quelques années sur la protection des animaux étant donné l'ampleur que prend la défense de la cause animale avec ses partisans hystériques dans ce pays.

     

    Un jour ou l'autre, la défense de ces sujets aura un poids électoral non négligeable...

     

    Cela dit, Lucilio a dû téléchargé et archivé soigneusement la vidéo dans ses fichiers.

  7. Je suis d'accord sur le fait que les généralités ça pue.

     

    Perso j'ai toujours eu une attirance pour ce qu'on appelle communément "les filles de l'est" (de Berlin à Moscou quoi), même si le charme torride d'une colombienne ou les yeux ensorceleurs d'une libanaise ne me laisse pas indifférent.

     

    Oui je vois alors que moi c'est plus Maghreb, Asie mineur, Italie, Espagne, Grèce, voir Amérique latine dans certains cas...

    J'ai un gros faible pour les femmes d'origine arabe et perse.

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