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Gio

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Messages postés par Gio

  1. Alors, déléguer un droit veut-il dire que l'on s'interdit d'exercer se droit ? D'une certaine manière, je crois que oui,

    Non. Si tu as un droit, tu peux t'en servir. Sinon ce n'est pas un droit. Et pour déléguer un droit, il faut l'avoir. Tu ne peux pas déléguer un droit que tu n'as pas.

    C'est une simple question de logique. Tu as lu le texte de Bastiat ?

     

    Le principe contraire, d'après lequel les hommes de l'État pourraient exercer des droits dont les citoyens seraient dépourvus est le fondement de la dictature. C'est évident lorsque ce principe est appliqué de façon conséquente. Tu as plusieurs classes de citoyens et tous ne sont pas égaux en droit.

  2. S’intéresser à la Suisse je veux bien, mais eux ils ne doivent pas garder leurs armes chez eux ?

    Si.

     

    Comment ça peut ont déléguer un droit que l'on a pas?

    Tu dis d'une part que tu veux déléguer aux agents de l'État le droit de porter des armes. Tu dis d'autre part que nous (la société civile) ne devrions pas avoir le droit de porter des armes, n'est-ce pas ? Donc, peut-on déléguer un droit que l'on a pas ? Si tu n'as pas le droit d'avoir une arme, comment peux tu déléguer ce droit ?

    (Si tu comprends pas la question, relis attentivement ce message.)

  3. J'en ai déjà parlé en répondant à quelqu'un d'autre : Je pense que ceux qu'on y gagne est inférieur à ceux qu'on y perd.

    C'est pas ce que montrent les faits.

     

    Je ne peux pas lire tes articles, je comprend un très petit anglais.

    Le dernier était en français.

     

    Peu être que interdire les armes ne fait pas baisser les crimes par arme,

    On ne parle pas des crimes par arme, mais de la criminalité en général. C'est un biais courant de ne prendre en compte que la criminalité par arme. Les prohibitionnistes se sont félicités qu'en Australie, suite à l'adoption d'une loi prohibitionniste, la criminalité par arme àvait baissé... sauf que la criminalité en général, non.

     

    Tu vas me dire qu'il n'y pas de dif entre les états où c'est interdit et ceux où c'est autorisé ?

    On observe pas de corrélation entre le taux de criminalité et la libéralisation des armes entre les différents États des États-Unis. Certains États assez libéraux sur les armes ont moins de criminalité que d'autres qui sont plus prohibitifs. Et inversement.

     

    Moi, je veux bien déléguer ce pouvoir à une police.

    Peut-on déléguer un droit que l'on a pas ?

     

    Je ne pense pas que l'état peut dévier en dictature comme ça, en France. Je sais qu'on dit qu'on ne voit pas ces choses venir avant qu'elles ne soient là, mais vu comme ça gueule pour la loi sur le renseignement... j'ai vraiment du mal à imaginer ça.

    En quoi le fait que dans l'immédiat, la France ne soit pas en passe de devenir une dictature empêche d'autoriser le port d'arme, et donc de se prémunir contre une éventuelle dictature ?

    De toute façon ça ne concerne pas que la dictature. On peut prendre aussi les violences terroristes. Si on prend les attentats de Charlie Hebdo par exemple (preuve au passage que les fusillades par arme à feu ne sont pas un phénomène typiquement américain, contrairement à l'image franchouillarde) lorsqu'au Texas, quelques mois après les attentats de Charlie, deux individus ont voulu faire un remake de la tuerie, ce remake n'a pas eu lieu car les deux hommes ont été abattus avant de commettre le massacre. Aucun média français n'en a parlé, cela va de soi.

     

    Je viens bien parler des USA, qui a l'air d'être un beau labo, mais il me faudra maitriser mieux le sujet.

    Pourquoi pas la Suisse aussi ?
  4. Blague du XIXe siècle (dommage que le topic blagues libérales soit archivé) :

    Un disciple du citoyen Proudhon , qui pousse jusqu'au fanatisme les opinions du maître en matière de propriété, écrivait dernièrement à son tailleur :

     

    « J'aurai besoin pour le mois d'octobre d'une redingote à la voleur (à la propriétaire, selon les réactionnaires). »

    Puis, pendant qu'il y était, il écrivit à son propriétaire pour le prévenir qu'il ne paierait pas le terme de juillet, non plus que les termes suivants, et il adressa sa lettre :

    « A M. Durand , voleur de la maison n°..., rue.., à Paris. »

    Or, M. Durand, qui, avant d'être voleur, avait été ouvrier serrurier et entrepreneur, attendit son locataire dans la loge du portier, pour lui demander une explication. Le locataire rentra entre chien et loup.

    — Monsieur , dit le propriétaire en croisant ses bras de Cyclope sur sa poitrine d'Hercule, vous m'avez traité de voleur dans votre lettre.
    — N'êtes- vous pas propriétaire ?
    — Après ; que voulez-vous dire ?
    — Eh bien ! vous saurez que toute propriété étant un vol, tout propriétaire est un voleur.

    Le Proudhoniste avait à peine achevé, qu'il lui tombait une grêle de coups de poing sur le dos.

    — Que faites-vous? s'écria-t-il tout abasourdi.
    — Je donne un démenti à vos principes. Vous voilà propriétaire d'une raclée, et vous ne l'avez pas volée.

  5. Par principe car il ne faut pas entraver la liberté d'autrui ? Voilà bien quelque chose sur lequel je ne peux absolument rien dire, car c'est incontestable : c'est l'essence même de la pensée libérale. Voilà pourquoi, en parti en tout cas, je ne le suis pas.

    Soyons plus précis :

    Si tu as quand même de la considération pour les droits de l'homme, tu sais d'une part que tous les hommes sont libres et égaux en droit (Art. 1) et d'autre part que le but de toute association politique est la conservation des droits individuels. (Art. 2, conséquence logique du premier.) 

    L'État n'a donc pas de droit supérieur aux individus, il est la substitution de la force collective aux forces individuelles. Autrement dit, les droits de l'État ne peuvent être que la régularisation de droits individuels préexistants. Ainsi, il protège la vie, la liberté, la propriété parce que les individus ont le droit de le faire. Chaque individu a le droit de défendre ses droits, par la force s'il le faut, car que vaut un droit qui ne peut être défendu ? C'est ce qu'on appelle la légitime défense, droit naturel garant de tous les autres. La loi est fondé (ou devrait être fondé) sur ce principe. Si un agent de l'État peut utiliser l'arme à feu pour défendre la vie, la liberté et la propriété des citoyens, c'est parce que les citoyens ont déjà ce droit, qu'ils lui ont délégué. Parce que l'État ne peut pas revêtir un pouvoir qui ne lui a pas été délégué, et personne ne peut déléguer un pouvoir qu'il n'a pas.

    Je te conseille de lire La Loi de Bastiat, c'est un court texte, ça peut se lire en une heure ou deux.

    Un État armé commandant des citoyens désarmés est potentiellement dangereux. Les dictatures se fichent du principe que je viens d'expliquer. D'après eux, l'État a tous les droits et les citoyens n'ont le droit de faire que ce que l'État leur autorise. Il implique donc une hiérarchie entre les hommes (violation de l'égalité en droit). Ce n'est pas un hasard si les régimes tyranniques (Hitler, Staline, Mao, Castro...) désarment systématiquement leur population. La résistance contre ce type de régime se fait toujours avec des armes à feu. Les résistants français durant l'occupation ne luttaient pas contre la Gestapo avec des prises de judo. On dit d'ailleurs que l'Allemagne n'a pas tenté d'envahir la Suisse à cause des armes civiles et que le Japon n'a pas tenté d'envahir les États-Unis pour la même raison. Réciproquement, je ne connais pas de pays libéraux sur les armes qui soit une dictature. Une population désarmée arrange toujours les dictateurs en puissance. De l'Antiquité au Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, le port d'arme a toujours été la marque distinctive de l'homme libre, par opposition au membre d'une nation dominée, au serf, à l'esclave. La fin de l'Ancien Régime a aussi entraîné la fin du privilège du port des armes.

  6. Parce que je pense qu'il n'échappe à peu de monde ici que la voie démocratique (...) a été jusque là une défaite monumentale suivie le plus souvent d'un contrecoup violent, comme ça a au moins été le cas en France.

    Mais est-ce que les voies non-démocratiques ont mieux réussies ?
  7. A quoi bon ? A quoi bon autoriser les armes à feu ? Quel intérêt ? Se défendre face à ceux qui de toute façon en auraient via le trafic ? Sur les quelques chiffres trouvés, on tourne entre 2800 et 2100 morts par an en France dont 80% environ seraient des suicides. Que va-t-on faire face à eux, leurs pointer notre arme à nous pour les empêcher de s'en mettre une avec la leur ? Dans un film comique muet, peut être...

    Pour le criminel, le simple fait de savoir que les gens à qui il veut s'en prendre seront peut-être armés est extrêmement dissuasif. Un criminel s'en prend toujours aux gens dont il a la garantie qu'ils sont plus faibles que lui, c'est-à-dire aux désarmés.

    Évidemment, les statistiques ne prennent jamais en compte les vies sauvées par les armes à feu.

     

    Pour disons 420 personnes (au pif) assassinées chaque année, on accepterait de rendre accessible l'arme à feu pour tous... sommes nous biens sures que cela n'augmentera pas le nombre d'homicide... je ne crois pas, pire : je pense que l'inverse se produira. Et même si l'inverse ne se produisait pas (ce dont on peut débattre, personne ne peut savoir comment les français réagirons, on ne peut que "prévoir que..") Je ne crois pas en un effet positif, moi.

    Toute chose égales par ailleurs, on observe généralement moins de criminalité là où les armes ne sont pas prohibées.

    Aux États-Unis, tandis que les États qui ont supprimé leur législation anti-armes voient la plupart du temps le chiffre des agressions diminuer, la criminalité est la plus forte dans les endroits où il y a un contrôle des armes, comme par exemple à Chicago ou Washington DC. Logique : Les criminels pratiquent de préférence là où les victimes sont désarmées.

    Autre exemple : il y a une trentaine d'années, la ville de Morton Grove fut la première de l'État de l'Illinois a interdire les armes, sauf pour les policiers ; à la même époque, Kennesaw, en Georgie, approuva à l'unanimité une ordonnance qui obligeait à avoir une arme dans chaque domicile. Un quart de siècle plus tard, le bilan est sans appel.

    D'autre part, en Suisse, où la possession d'arme à feu est également autorisé, il y a proportionnellement un taux d'homicides moindre qu'en France. Et si on ne prenait que certains départements comme la Corse ou la Seine-Saint-Denis...

    En fait, il n'existe pas à ma connaissance de statistique indiquant que la prohibition des armes à feu réduirait la criminalité. Si tu en connais, je te serais reconnaissant de me les faire parvenir. En revanche, j'ai vu plusieurs études qui indiquaient le contraire, comme par exemple celle du criminologue de gauche Gary Kleck, ex-prohibitionnistes qui a changé de position quant à la réglementation des armes à feu suite à ses recherches. On pourra également consulter le fameux ouvrage de John Lott : More Guns, Less Crime, une référence.

  8. Gio : Car je pense que beaucoup de gens se retrouveraient en possession d'une arme tout en étant incapable de la gérer. Même aux USA (si je dis pas de bêtise...) il est interdit de vendre une armes aux drogués, criminels et H/F battant leur F/H si on est 100% libéral tous ces gens là pourrons en avoir une. Il me faudrait des chiffres mais ça ne se trouve pas si facilement : j'ai trouvé ~2000 tués par arme en France en 1999 et ~200 en Allemagne en 2006. Si quelqu'un a plus récent pour la France ce serait cool sinon je chercherais ce soir !

    Je ne suis pas sûr de comprendre ce que veulent dire ces chiffres pour toi. Qu'est ce que tu en conclues ?

  9. En lisant le début de Le socialisme en 1907, je m'aperçoit que Faguet conteste l'idée que Platon soit le premier socialiste ou communiste. C'est le premier (le seul ?) que je vois contester cette idée à cette époque. Il dit que si on veut chercher un communisme antique, c'est plutôt les Esséniens (entre eux), et encore.

     

    Autre fait intéressant, il divise les socialistes en trois catégories : 1° Les anarchistes ; 2° Les appropriationistes ; 3° Les collectivistes. Et il considère que les anarchistes sont les "libéraux du socialisme", il les considère comme des "libéraux radicaux". (Jetez un coup d’œil au chapitre VI.)

  10. Quitter un boulot, c'est facile à condition d'en être persuadé et d'en avoir vraiment le désir. Et de ne pas craindre un peu d'incertitude. On a tendance à se trouver toujours un tas d'excuses.

    J'entend bien ce que tu dis. Mais il y a des réalités à prendre nécessairement en compte. Dans la réalité, on ne compare pas une situation réelle à une situation imaginaire hors contexte (comme on peut le faire à partir d'un point de vue extérieur) mais une situation réelle contre une autre situation réelle, dans un contexte réel, en mettant dans la balance, pour chacune de ces situations, les avantages, les inconvénients et les coûts. Lorsque je serais dans la situation (qui n'arrivera pas toute seule, je le sais bien, elle se cherche, elle peut se provoquer et j'y travaille tranquillement dans mon coin) où quitter mon travail sera plus avantageux pour moi (et ma copine, car je la fais vivre aussi) je le ferais. Et lorsque je parlais des coûts, il y a aussi le fait que, par exemple, si quelque chose t'as coûté assez cher, tu ne le balances pas direct, tu essayes quand même t'en tirer parti, même s'il ne correspond pas à tes attentes.

     

    Penses-tu que ton avis est partagé par les autres profs d'arts plastiques de ton collège ? Ou même plus largement ?

    Mon avis sur quoi ? Je pense que la plupart des profs, d'arts pla ou pas, préféreraient (dans des mesures différentes selon les personnes) s'affranchir des programmes et des pédagogies imposés. C'est ce que j'observe. Cela ne veut pas dire qu'ils feraient exactement la même chose que moi. C'est pour ça je pense que la centralisation, l'uniformité de l'ÉdNat est l'un des gros problèmes, et qu'une véritable autonomie des établissements serait vraiment bénéfique. Et donc un recrutement des profs par les établissement et non par le ministère, comme cela se fait dans d'autres pays. Ce serait une révolution dans l'ÉdNat.

     

    Avez-vous des recours pour transmettre vos réclamations / idées à ceux qui façonnent les programmes ?

    Pas à ma connaissance. Je ne crois pas que ce serait pris au sérieux de toute façon. Ce qui est pris au sérieux c'est les publications scientifiques sur la pédagogie. L'ÉdNat est une institution bureaucratique verticale. Il y a en haut lieu des gens qui ne sont pas au contact du terrain, qui pondent des théories ; et en bas il y a le terrain, qui reçoivent les théories d'en haut, qu'ils doivent appliquer.

     

    Sais-tu si des profs contribuent directement à l'établissement de ces programmes ?

    Directement, non. J'imagine que dans les commissions ou parmi les types qui pondent les directives sur la pédagogie ou les programmes il doit y avoir des profs ou des anciens profs...enfin j'espère...sinon, non. Les directives pédagogiques s'appuient sur des travaux universitaires.
  11. Il est très intéressant de remarquer qu'on est passé successivement de :

    • "Qu'est ce qui est la cause de la situation désastreuse de l'éducation en France ?"
    • "Pour ou contre les profs ?"
    • "Pour ou contre gio ?"
    De deux choses l'une :
    • Soit il y a un rapport entre la première et la dernière question... (!)
    • Soit il y a des gens dont l'attaque personnelle tient lieu d'argumentation.

    Tu ne notes par leur niveau en ce moment ? Vous avez aussi des consignes précises pour la notation ?

    Je l'ai déjà expliqué. En gros on doit faire "l'évaluation bienveillante", surtout en arts pla il semblerait. C'est à dire qu'à partir de ce que t'as rendu l'élève, tu dois chercher tout ce que tu peux valoriser et le valoriser. Si l'élève t'as rendu un truc (quoi que ce soit), normalement il faut déjà qu'il ait la moyenne.

     

    Oui, tu  as le droit et la possibilité de réaliser des cours moins idiots que se que préconisent les technocrates de l'EN.

    Tu  as le droit de faire preuve de compétences au service des élèves.

    Mais il faut pour cela comprendre l'essence de son métier et cesser de se comporter en ouvrier du cours servile.

    Quand j'ai fait différemment de ce qui était préconisé je me suis fait taper sur les doigts.

    Mais j'ai une question à te poser :

    Comment se fait-il, d'après toi, que la quasi-totalité des profs de l'Éducation nationale se conforment plus ou moins aux directives de l'institution concernant les programmes, la pédagogie et autre, sachant que la grande majorité d'entre eux aimeraient faire différemment ? Tu expliques cela uniquement par la servilité de centaines de milliers de personnes ? (Qui le deviennent donc nécessairement à partir du moment où ils décrochent le CAPES ou l'agrég'.)

     

    Tu démontres que tu n'as aucune compréhension de cette expérience et de la théorie sur la soumission qui en résulte.

    Et les arguments ?

     

    Tu vis dans un schéma de pensée où tu penses que c'est ok d'aller au-devant de ce que tu crois exigé. "parce que c'est écrit".

    Et où tu n'as visiblement guère testé ce que tu as réellement le droit de faire.

    Bin si, justement.

     

    Tu nous bassines à théoriser ton inexpérience absolue, tes connaissances syndico-livresques considérées niaisement comme la bible et ta stratégie de couille molle.

    Je passe sur les insultes dont tu es coutumier. Où es-tu allé pêché que je théorisais quoi que ce soit ? Je relate ce que je vis, ce que je constate, ce que j'observe, point barre. (Et qu'est ce qu'est les syndicats viennent faire là ? Je ne suis pas syndiqué jusqu'à preuve du contraire...)

    Il est cocasse que tu veuilles absolument insister sur mon inexpérience, sachant que mon expérience à l'intérieur de l'Éducation nationale, aussi récente fut-elle, est déjà bien plus grande que la plupart de mes contradicteurs ici. Si tu veux t'en prendre à ceux qui théorisent leur inexpérience, j'ai quelques noms en réserve.

     

    Plutôt que de piailler ici derrière ton écran pour tenter de compenser, bouge toi donc IRL.

    ça te ferait un putain de changement.

    Et à nous des vacances.

    Mais de quoi est-ce que tu parles ? Je ne parle de mon expérience que lorsque ça a un rapport avec une discussion déjà en cours et/ou pour répondre aux attaques personnelles. Si tu veux des "vacances", demande aux gens de cesser les attaques personnelles.

     

    Entre résister frontalement et devancer les désirs (où ce qu'on croit être tel) de l'administration

    il y a de l'espace pour faire des choses.

    Je ne viens pas sur liborg pour lire à longueur de posts de la théorisation de la soumission et du renoncement,

    qui plus est assénée doctement par un ultra bleu-bite sur le ton de la connaissance absolue.

    La schizophrénie entre le savoir libéral théorique d'un coté (à longueur de posts)

    et la capitulation pragmatique en rase-campagne dès qu'on touche au concret pratique, ça me gonfle aussi menu.

    Si pour certains le libéralisme est un jeu de rôle en ligne, merde, montez-vous une plateforme !

    Toujours des attaques personnelles et autre ad personam. Je croyais que tu savais au moins que le libéralisme n'était pas un lifestyle, mais une philosophie politique. Ai-je dit ou fait quelque chose ici qui serait contraire aux principes du libéralisme ? Il n'y a aucune contradiction entre le fait de travailler dans ÉdNat et être libéral par ailleurs. Je suis parfaitement fidèle à mes principes : J'essaye d'agir rationnellement, c'est à dire d'après mon intérêt personnel bien compris dans une situation donnée.

     

    Quand t'es pas content de ton employeur tu te barres.

    Oué enfin après, si prof est un métier si pourri que ça, il peut le quitter aussi hein.

    Bis repetita : Je n'ai jamais dit que je souhaitais rester éternellement dans l'ÉdNat. Mais quitter mon travail n'est pas une décision que je peux prendre à la légère et que je peux prendre du jour au lendemain sur un coup de tête. C'est un chouïa plus compliqué que ça.

     

    Non mais là, c'est pas juste qu'il est dans une mauvaise passe. C'est qu'il considère son taf comme l'un des plus durs de France - faudrait que je retrouve la citation.

    Je serais intéressé que tu retrouves la citation en effet, car je ne me souviens pas avoir dit ça...d'autres l'ont peut-être dit, mais cela ne correspond pas du tout à ce que je pense...
  12. Mon prof le plus efficace demandait aux non-interesses de se mettre au fond et de jouer au cartes s'il le voulaient tant qu'ils ne faisaient pas de bruit.

    Ca marchait tres tres bien, c'etait pas un secret et il a jamais eu de soucis.

    Et au niveau des évaluations, ça se passait comment ? Il leur mettait que des zéros ?

     

    En tant que libéral ça ne te fait pas enrager les gens qui clament qu'ils "aiment payer beaucoup d'impôts" ? Une partie de toi n'est pas fière d'une personne lorsque les journaux annoncent qu'elle a fraudé le fisc ?

    Ça dépend du contexte, oui ça peut, mais ça ne veut pas dire que tous les gens qui paient des impôts sont des officiers nazis en puissance.

  13. Encore un autre auteur sur lequel je viens de tomber par hasard qui fait de Platon un précurseur du communisme : Louis Reybaud.

    Ne croyez pas que je les cherche. Même pas : Je suis en train de faire une recherche sur les premiers écrits critiques du socialisme et du communisme. Souvent, ça prend la forme d'une sorte d'historique ou plutôt de généalogie du socialisme et du communisme. Et à chaque fois, ils considèrent Platon comme le premier en la matière, ou une sorte de père, en ce qu'il serait le premier à avoir imaginé une utopie sociale.

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