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Largo Winch

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Messages postés par Largo Winch

  1. Quelques données concernant l'évolution de la scolarisation des jeunes :

    • Pour montrer cette évolution, les services statistiques rapportent souvent le nombre total des jeunes scolarisés, de la maternelle aux enseignements supérieurs au nombre de jeunes de 2 à 22 ans  : en 1958-1959, le nombre total de jeunes scolarisés, tous niveaux confondus, était de 9,19 millions pour un nombre de jeunes de 2 à 22 ans estimé à 14,2 millions, soit un rapport de 64,7 % ; en 1994-1995, 14,74 millions pour 16,46 millions de 2-22 ans, soit 89,5 %. Une progression, certes irrégulière, mais assez considérable, de 25 % en 36 ans. Dans les décennies 2000 et 2010, selon les années, on oscille entre 90 et 91 %.
      Source : https://www.cairn.info/revue-carrefours-de-l-education-2011-4-page-97.htm
    • Progression du nombre de jeunes inscrits en études supérieures : il y a un peu plus de 30 ans (fin des années 1980, début 90), il y avait environ 1 million d'étudiants, aujourd'hui il y en a trois fois plus : près de 3 millions.
  2. 12 minutes ago, fryer said:


    Aurais-tu par hasard le corrigé ?
    J’ai fait tourner l’exercice autour de moi et cela a fait des émules !

     

    Ah ah, autour de toi plus personne n'arrive à trouver les bonnes réponses, plus personne n'a le niveau certificat d'étude ? :P

     

    Non, il faut le corriger soi-même. 

    Ou alors il faut demander les réponses à ChatGPT qui a certainement le niveau certif'.

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  3. 20 minutes ago, Alchimi said:

    Coiffeur, c'est en tension? Première nouvelle pour moi.

     

    Quote

     depuis dix ans, le nombre d’entrées en CAP coiffure chute. La filière a perdu 10 000 apprentis depuis 2010. Et, chez les petits coiffeurs comme dans les plus gros salons – la France en compte plus de 63 000 –, le sujet de l’embauche est le plus difficile. (...)
    A l’instar des couvreurs et des bouchers, les coiffeurs relèvent des cent métiers dits « en tension », selon Pôle emploi. Les postes de coiffeurs et d’esthéticiens se classent au 21e rang de ce palmarès ; en France, plus de 10 630 de ces emplois sont non pourvus.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/01/25/salon-recherche-coiffeur-desesperement_6027193_3234.html

  4. Je ne vois pas tellement de contradiction avec ce que j'ai dit, puisque le fait d'accepter ou non un métier considéré comme pénible dépend aussi de la qualification que l'on a.

     

    Si aujourd'hui plus de 90% d'une classe d'âge a le bac alors qu'il y a 40 ans c'était moins de 30%, il ne faut pas s'étonner que davantage de jeunes aujourd'hui trouvent le métier trop pénible pour l'accepter, alors que la pénibilité du boulot n'a certainement pas objectivement augmenté sur les 40 dernières années.

     

    Ceci dit, j'avais pris l'exemple du serveur car c'est souvent le plus médiatisé comme métier en tension (alors même que c'est loin d'être le job le plus en tension), j'aurais pu faire la démonstration avec un emploi moins pénible : l'emploi de coiffeuse/coiffeur par exemple.

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  5.  

    Quote

    « La réalité, c’est qu’il y a une très forte montée de la cancel culture dans l’ensemble des facultés. Parmi les menaces dont je suis victime, il y a une partie non négligeable qui provient de là. La Sorbonne a renié ses valeurs, son rayonnement, en refusant d’organiser la conférence. C’est une université multicentenaire qui cède face aux menaces et recule alors qu’elle a apporté tant de connaissances par le passé », s’est-elle indignée auprès de Marianne émue de ne pas avoir reçu d'appel de la doyenne pour la prévenir de cette décision.

     

    https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/la-conference-de-florence-bergeaud-backler-a-la-sorbonne-suspendue-pour-des-raisons-de-securite

  6. J'avais donc les bons ordres de grandeur en tête, en sous-estimant légèrement leur proportion pour chaque niveau.

    Dans ce compte-rendu, on voit qu'il y a une volonté de nommer pudiquement les données :

    • Les illettrés qui déchiffrent difficilement le langage écrit sont... des analphabètes : 5.3%
    • Les "lecteurs médiocres" qui ont un "vocabulaire limité" et un "déchiffrage lent", mais qui sont suffisamment malins pour "compenser leurs lacunes pour parvenir à une compréhension minimale des textes" sont des illettrés : 10,9 %
    • Et en tout il y a donc 23% de "lecteurs non efficaces" : les illettrés + les quasi-illettrés...
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  7. Comme je le disais il y a quelques jours :

     

    On 5/3/2023 at 8:07 PM, Largo Winch said:

    ce que prône Mégille est d'ores et déjà à l'œuvre

     

    Via l'édito de h16 du jour, je tombe sur cet article qui cherche des explications à la baisse de niveau en français https://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/comment-la-baisse-du-niveau-en-francais-des-collegiens-et-lyceens-est-devenue-structurelle.html

     

    Quote

    Une baisse de 522 heures de français

    Cet échec peut être éclairé par certaines explications d’ordre conjoncturel (mais au long cours). A commencer par la baisse, aussi conséquente que continue, du nombre d’heures de français dans les programmes depuis une cinquantaine d’années. "En 2022, les élèves ont perdu, primaire et collège additionnés, 522 heures de français par rapport aux horaires de 1968, soit deux années de formation. Un manque encore accentué par la suppression des travaux en classes dédoublées, qui permettaient un accompagnement plus qualitatif et individualisé", expose Fanny Capel.

     

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  8. 12 minutes ago, Marlenus said:

    Maintenant, je suis de ceux qui pensent que si il l'a créé c'est que c'est légal (ou alors il a utilisé un prête nom).

     

    Ou l'entreprise est au nom de sa femme, prof d'université. L'université ne me semble pas du tout regardante sur ce genre de chose.

     

    (dans mon université, on a certains vice-présidents qui ont une activité privée en parallèle, donc je vois mal mon université chercher des noises là-dessus :icon_ptdr:)

  9. 5 minutes ago, Marlenus said:

    Alors, nous sommes nombreux à être fonctionnaire parmi les libéraux, mais il est clair que si un jour un des fonctionnaires de liborg commence a avoir une audience certaine et appelle à l'anarcapisme en racontant comment l'était fait de la merd., il risque exactement la même chose.

     

    Les profs d'économie qui ont défendu des thèses anarcho-capitalistes en France l'ont fait dans le cadre de leurs travaux universitaires, sans être inquiétés par l'administration.

     

    Mieux, il y en a même un qui s'est retrouvé président du concours d'agrégation du supérieur : Pascal Salin.

  10. 1 hour ago, Sekonda said:

    Chiche semble avoir beaucoup de casseroles.

     

    Mouais. Là, ça ressemble plutôt à des ragots de la part d'une collègue envieuse : ça lui reproche d'"aimer la thune", d'avoir monté une entreprise en parallèle de son activité de prof (ce n'est pas illégal) ou de partager les corrections de copies avec sa femme (ça, ça fait vraiment ragot). C'est sûr que s'il est agrégé, qu'il est marié à une prof d'université, et que le couple a en complément les revenus d'une activité privée, ça donne un train de vie qui fait rager la petite collègue certifiée.

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  11. Avec ce tweet, il me semble que René Chiche n'est effectivement pas dans les clous du devoir de réserve :

     

    Quote

    Le devoir de réserve désigne l'obligation faite à tout agent public de faire preuve de réserve et de retenue dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles.

    L'obligation de réserve n'est pas conçue comme une interdiction d'exercer les droits élémentaires du citoyen : liberté d'opinion et liberté d'expression.

    Le devoir de réserve ne concerne pas le contenu de vos opinions, mais leur mode d'expression.

    L'obligation de réserve s'applique pendant et en dehors du temps de travail.

    Le devoir de réserve s'applique plus ou moins rigoureusement selon les critères suivants :

    • Place dans la hiérarchie (l'expression des hauts fonctionnaires est jugée par exemple plus sévèrement)
    • Circonstances dans lesquelles vous vous exprimez (un responsable syndical agissant dans le cadre de son mandat bénéficie par exemple de plus de liberté)
    • Publicité donnée à vos propos (selon par exemple que vous vous exprimez dans un journal local ou dans un média national)
    • Formes d'expression (par exemple si vous avez ou non des termes injurieux ou outranciers)

    L'obligation de réserve vous impose aussi d'éviter en toutes circonstances les comportements pouvant porter atteinte à la considération du service public par les usagers.

     

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F530

     

    En gros, si au lieu de poster sur twitter "les députés qui voteront le #PasseVaccinal sont à mes yeux les dignes héritiers de ceux qui votèrent le statut des juifs. D'insignes lâches", il avait écrit quelque chose comme "les députés qui voteront le #PasseVaccinal souscrivent de mon point de vue à une vision autoritaire de la démocratie", il n'était pas attaquable.

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  12. 17 hours ago, Lameador said:

     

    En quoi est-ce différent d'une thèse de médecine ?

     

    Le doctorat représente le plus haut niveau de diplôme reconnu. Il peut sanctionner :

    • un niveau d'expertise médicale
    • un niveau d'expertise comptable
    • un niveau de réussite en ingénierie appliquée (thèse CIFRE typiquement)
    • l'atteinte d'un très haut niveau de connaissances et d'études dans un système dépourvu de grandes écoles (PhD, doktors, ...)
    • un engagement politique mené en parallèle d'une activité étudiante (tenez, c'est gratuit : https://www.theses.fr/060992050)
    • avoir fait les photocopies, géré l'agenda et assuré les cours d'un prof de fac pendant six ans
    • et aussi, certes la réalisation de travaux de recherches universitaires originaux

    Les quatre premières options me semblent tout aussi légitimes que la dernière 

     

     

    Il n'y a aucun problème de "légitimité", c'est même devenu parfaitement logique que tous ces bac+8 se développent compte tenu de la baisse de valeur intrinsèque du bac+5 (master et diplôme d'ingé).

     

    Il y a une quarantaine d'années, moins d'1/3 d'une classe d'âge obtenait le bac. Aujourd'hui, 1/3 d'une classe d'âge accède au niveau bac+3.

    On peut se bercer d'illusion et croire que la France est parvenue à fortement augmenter le niveau de qualification des jeunes.

     

    Ou alors on peut regarder les études de la DREES qui nous dit qu'aujourd'hui en France 7 emplois sur 10 sont en tension, alors qu'il y a toujours un taux de chômage élevé. On ne trouve plus sur le marché du travail de gens qui acceptent de faire serveur dans les cafés, on ne trouve plus d'analystes financiers, par exemple.

     

    Pour gonfler le nombre de bacheliers en France on a eu recours au bac pro. A sa création, le bac pro correspondait certainement à un vrai besoin : avec le recul du taylorisme, l'économie française avait besoin d'ouvriers et d'employés avec davantage de jugeotte, d'où l'idée de pousser les jeunes au-delà des CAP, BEP.

    Qui croit que le bac pro correspond au niveau du bac général ? Personne. Est-ce que ça rend le bac pro moins légitime que le bac général ? Certainement pas.

    D'ailleurs dans un post plus haut, je me désole qu'on fasse disparaitre les bac pro du domaine tertiaire.

     

    Quand j'étais jeune étudiant il y a une trentaine d'années, après un diplôme d'école de commerce (qui à l'époque était un bac+4), la pratique était de compléter sa formation avec un DESS : l'école de commerce donnait une formation généraliste solide, le DESS permettait de développer une réelle expertise dans un domaine précis.

    Aujourd'hui... c'est la merde. On envoie en master de gestion/management, des étudiants diplômés d'un premier cycle, dont le niveau a fortement baissé. Et en deux ans, on est censé les former solidement aux bases de la gestion tout en les spécialisant dans un domaine. C'est évidemment impossible. La réalité est qu'on perd sur les deux plans, on envoie sur le marché du travail des diplômés de master qui n'ont ni une bonne connaissance généraliste de la gestion, ni une réelle expertise dans un domaine précis.

     

    Alors, oui, c'est mécanique, on risque d'envoyer de plus en plus de gens en doctorat professionnalisé pour, en trois ans supplémentaires, tenter d'avoir des gens sensiblement du même niveau que les DESS d'il y a 20 ans. 

     

    Revenons sur nos problèmes de tensions sur le marché du travail :

    • On ne trouve plus sur le marché du travail de gens qui acceptent de faire serveur dans les cafés ? C'est logique puisque l'on donne à tout un tas de gens des licences alors qu'ils n'en ont pas vraiment le niveau ; on les a leurrés : ils refusent d'accomplir des boulots qu'ils estiment être en-dessous de leur niveau de qualification.
    • On ne trouve plus d'analystes financiers ? C'est logique car les M2 n'ont plus la capacité de délivrer le niveau adéquat.

    Tout ça est le résultat d'une sacrée maladie de notre société : la diplômite, qui se caractérise par une inflation de diplômés et une dévaluation des diplômes.

     

    Et si on tente de faire un peu de prospective, il y a de quoi être inquiet : il y a de fortes chances qu'on connaisse de sacrés bouleversements avec le développement des IA : en tout cas dans les métiers du tertiaire, ça me semble évident. On risque d'avoir besoin soit de "petites mains" (coiffeurs, serveurs, manutentionnaires, etc.), soit de gens avec une expertise pointue et des capacités de prises de décision élevées. Pour l'heure, on se retrouve avec une cote mal taillée : l'EN et l'ESR forment surtout à des niveaux de qualification qui se trouvent entre les deux.

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  13. 56 minutes ago, Lancelot said:

    Par contre baisser le niveau du doctorat... après tout quitte à faire perdre 5 ans à des étudiants qui n'ont rien à foutre là, pourquoi pas 8 ?

     

    Ah oui, voilà ! Il suffirait de mettre en place un "doctorat professionnel".

    D'ailleurs, ça existe déja dans ma discipline : le DBA.

     

    Dans le domaine de l'expertise-comptable, il y a aussi le DEC qui existe depuis belle lurette : ils m'ont toujours fait rire les experts-comptables qui se la pètent avec leur bac+8.

  14. Bien sûr, mais les phénomènes "générationnels" ne répondent pas à des "lois mathématiques".

    En bac+1, j'ai des étudiants nés en 2004-2005. Et il me semble que je n'ai déjà plus du tout les mêmes personnes devant moi qu'il y a 4 ou 5 ans en arrière. Plusieurs choses ont certainement joué pour accélerer le changement d'attitude, dont très certainement l'enfermement des gamins durant la crise Covid, le fait qu'on leur bourre le mou avec l'idée qu'ils risquent de vivre sur un planète invivable, ou la réforme du bac et la forte baisse de l'exigence.

  15. 44 minutes ago, Bézoukhov said:

    ils restent fondamentalement des exécutants.

     

    Et je crains qu'il va falloir s'y habituer.

    Je n'ai pas encore lu d'étude sur la génération alpha, mais, de ce que je vois ces deux ou trois dernières années, les profils d'étudiants sont très différents dans l'attitude : depuis que j'enseigne je n'avais jamais vu d'étudiants aussi hétéronomes. Pas dégoudis pour deux sous et très dociles (y compris les meilleurs étudiants qui ont un bon niveau de réflexion).

     

    Vous critiquez la génération Z ? Attendez de voir la génération alpha !

    • Sad 2
  16. 11 minutes ago, Bézoukhov said:

    J'ajouterais peut être un truc, qui me paraît assez étonnant de là où je suis en aval du système universitaire, mais je vois beaucoup de profils qui ont fait un Master après un BTS ou un IUT. En soit, ce n'est pas un mal. Mais la plupart de ceux que j'ai rencontré n'ont nettement pas le niveau de ce que j'attendrais d'un master ; ils restent fondamentalement des exécutants.

     

    C'est juste que le niveau master s'est effondré.

    Comme le reste.

    Il ne peut pas en être autrement puisque les niveaux du bac et du premier cycle universitaire se sont effondrés.

     

    Perso, je suis prêt à parier qu'un jour on va créer un bac+6.

  17. 15 minutes ago, Bézoukhov said:

    En même temps, le guichetier de banque n'existe plus. Aujourd'hui, le collaborateur bancaire est avant tout un conseiller bancaire, et le niveau Bac +2 me semble nécessaire.

     

    Non. Le travail de conseiller clientèle de banque est tellement standardisé qu'il correspond à un travail de CAP de Banque de dans le temps.

    Il faut juste savoir se servir d'un clavier pour rentrer les données clients dans l'ordi, et le logiciel fait le job.

     

    Je dirais même plus : ça demande nettement plus de compétences pour gérer à son compte une épicerie que d'être reponsable d'une agence bancaire.

  18. Après avoir contribué à dégrader les lycées avec la réforme du bac de Blanquer, l'université avec la réforme des premiers cycles de Vidal, Macron envoie désormais Ndiaye s'attaquer au lycée professionnel.
     

     

    L'économie française est à dominante tertiaire... et le ministre de l'EN nous explique qu'il n'y a plus besoin de bac pro dans le domaine tertiaire...

     

    La raison est toute simple : les gens qui avaient le niveau BEPC il y a 20 ans ont désormais un BTS. Aujourd'hui en France pour tenir une caisse dans un commerce, il faut... un bac+2. Pour être guichetier de banque, dans le temps un CAP suffisait, aujourd'hui il faut faire des études supérieures.

    En IUT, on envoie des gens du niveau du bac pro d'il y a 20 ans, incapables de conceptualiser et de suivre correctement des études sup.

    Et ceux qui se retrouvent en master en IAE ou en Ecole de commerce étaient ceux qui avaient le BTS.

     

    Il ne faut plus chercher nulle part les gens du niveau DESS-DEA, ça n'existe plus. 

    Par exemple, dans le top10 des métiers en tension en France aujourd'hui, il y a "analyste financier" : logique, vu que l'on nous envoie désormais en M2 des gens qui ont des difficultés avec la règle de trois, c'est impossible de former des gens au niveau.

     

    Si le niveau d'un employé tertiaire est désormais au minimum bac+2, je n'ose imaginer à quoi correspond aujourd'hui le niveau bachelier d'un ouvrier de l'industrie.

     

    Et bien sûr, le ministre nous annonce qu'à la place il va multiplier les bac pro qui permettront d'assurer la transition écologique...

     

    L'avenir de l'économie française est assuré...

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