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Largo Winch

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Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. Voilà. Je trouve que ce sera désormais difficile pour les gauchistes de continuer de dire que les employeurs français payent mal leurs salariés, sans passer pour être des gens de mauvaise foi. Il y a une ligne prévue pour faire apparaître les primes.
  2. Euh, je ne vois pas en quoi ce serait une stratégie gagnante pour LFI. La liste de Glucksmann est largement en tête des partis de gauche, et talonne même dans certains sondages la liste macroniste. La liste LFI est dans les choux au même niveau que celles des écolos ou de Zemmour (rappel : le PS était tombé à moins de 2% et LFI pesait 22% à la dernière présidentielle). La stratégie menée par LFI risque plutôt de lui faire perdre le leadership à gauche, et de remettre en selle le centre-gauche.
  3. Déclaration de Gabriel Attal : le gouvernement ne sait pas "gérer", donc il s'en remet à l'I.A. Albert pour administrer la bureaucratie. Remarquez que le mot gérer a été mis entre guillemets pour bien montrer qu'il s'agit d'un mot sale à prendre avec des pincettes.
  4. Temps passé sur les écrans selon les pays (c'est bien pire ailleurs...) :
  5. François Sureau a le sens de la formule.
  6. C'est mon ressenti. J'ai vécu à Paris en tant qu'étudiant, donc il y a plus d'une trentaine d'années. Quand j'y retourne aujourd'hui la crasse et l'ambiance craignosse généralisées me choquent. J'ai le sentiment d'une détérioration. C'est le fait de voir les choses se détériorer qui pourrait expliquer pourquoi les gens ont la dent si dure. Alors peut-être que quand j'étais jeune j'en n'avais rien à foutre et qu'aujourd'hui j'ai davantage un regard de vieux bourgeois... Mais j'ai surtout l'impression qu'à l'époque la saleté et la dangerosité se limitaient à certains quartiers (19e, 20e...) et que les quartiers touristiques étaient clean. Alors qu'aujourd'hui c'est craignos dans toute la capitale.
  7. Au vu des résultats, ce type de sujet pose de grandes difficultés aux candidats bac+5. J'imagine que tout le monde sur lib.org sait que le niveau baisse. Mais je pense que beaucoup ici n'ont pas conscience de l'ampleur et de la rapidité du déclin (accélération de la chute ces derniers temps). Un bac+5 d'aujourd'hui a un niveau nettement inférieur à celui d'un bac+5 d'il y a seulement 10 ans. Résultats à cette épreuve écrite - rapport de jury Capes 2023 : moyenne : 8,28 écart type : 4,2 quartiles : Q1 : 5,43 - Q2 : 8,03 - Q3 : 11,23 moyenne du dernier admissible : 5,15 Les commentaires du rapport de jury permettent d'apprécier la nullité des copies de diplômés bac+5 d'aujourd'hui. Par exemple : Sinon, dans le rapport, il y a des stats qui permettent de mesurer l'ampleur du problème de recrutement : Par exemple, si on compare Capes 2006 et Capes 2023 (chiffres arrondis) Postes à pourvoir : 950 // 1040 Candidats présents : 4000 // 1500 Admis : 950 (24%) // 800 (53%)
  8. Tiens d'ailleurs, me revient en tête un concept platonicien : la "théâtrocratie", le gouvernement par les apparences, le jeu des acteurs, la dramatisation et la relation spectacle. On est en plein dedans : les politiques d'aujourd'hui ne sont plus que des théâtrocrates car ils se trouvent bien démunis face aux technocrates et aux bureaucrates qui ont pris, en sous main, tous les pouvoirs. Ceux qui réussissent le mieux aujourd'hui en politique ne sont plus que cela : ni des idéologues, ni de bons techniciens, encore moins des experts, juste des théâtrocrates qui assurent le spectacle en ne jouant plus que sur le pathos et l'éthos au gré de l'actualité : Macron, Attal, Bardella, Maréchal...
  9. Tous les syndicats enseignants sont actuellement vent debout contre les classes de niveau. Donc la suppression de la carte scolaire est inenvisageable car beaucoup trop turbolibérale pour la société franchouillarde. Pour répondre à ta question, s'attaquer réellement et concrètement aux problèmes de la violence de la jeunesse consisterait, dans une perspective étatiste, à remettre sur pied les services publics concernés : justice, police, EN, qui sont tous les trois défaillants. Et ça passe par une mise en pièce de la bureaucratie, comme on l'a évoqué plus haut sur ce fil. Autant dire que c'est également inenvisageable car ce serait considéré comme ultralibéral par la populace.
  10. Certes, mais quand un adulte entrait dans la classe, tout le monde se levait. J'ai connu ça dans les années 1980. Et apparemment, à lire les commentaires de profs sur twitter, ça existe encore aujourd'hui dans pas mal d'établissements. Mais sinon, oui, c'est bien vu, ton analyse est très juste : dans les mesures annoncées par Attal il n'y a aucune volonté du gouvernement de s'attaquer réellement aux problèmes ; elles visent juste à faire naitre dans l'imaginaire des gens des images d'autorité pour flatter leur côté "droitier", et draguer l'électorat RN et LR. Attal mixe habillement pathos et ethos pour masquer ses faiblesses de pensée et d'idées politiques (logos). Ça avait bien marché avec l'histoire de l'abaya il y a quelques mois.
  11. J'aime beaucoup Giacomo Turra que je suis sur les réseaux sociaux. 👍
  12. Non seulement c'est totalement idiot (je me demande bien comment une telle idée a pu germer dans leur cerveau... peut-être la nostalgie des confinements) mais, à mon avis, ça a peu de chance d'être appliqué car c'est certainement inapplicable :
  13. La question n'est pas Qui mais Quand. Aucun homme politique, même très courageux, ne pourra mettre en pièces la bureaucratie sans l'assentiment d'une majorité de la population. En France, ce n'est pas demain la veille.
  14. Ah si, il y a des mesures très concrètes : comme on sait que le collège est un lieu réputé pour sa discipline et son absence de violence, tous les ados auront obligation de rester au collège de 8h à 18h tous les jours de la semaine ! Des mesures radicales pour canaliser la violence des jeunes seront prises : interdiction de tous les écrans... dans les crèches ! Sinon, il annonce tout un tas de mesures... qui existent déjà : Voilà, qu'on se le dise : le Premier ministre hausse le ton, l'autorité est rétablie, les ados doivent trembler !
  15. C'est une formation à distance avec uniquement 3 regroupements en présentiel de 4 jours... (dont un regroupement dans un centre de retraite bouddhiste... )
  16. Je suis allé voir le profil de la responsable du master, Bénédicte Gendron : elle a d'abord eu un doctorat en économie (économie de la formation), puis 20 ans plus tard elle a passé un doctorat de psychologie (psychopathologie), ce qui lui a permis de devenir Professeur d'université en sciences de l'éducation et d'être responsable d'un master dont le contenu nécessite normalement des compétences en sciences de gestion/management ! Bref, ça sent "l'HyperDoctor", comme dirait l'autre.
  17. J'imagine que la clientèle de cette formation doit être tous les coaches et consultants bidons qui doivent être heureux de trouver là l'occasion d'obtenir une qualification master à peu de frais.
  18. C'est fou ce qu'il y a comme bullshit dans les universités LLSH ! Voilà que la fac des sciences de l'éducation de Montpellier propose de former les managers au "leadership capacitant et vibratoire" via "l'approche pédagogique quantique"...
  19. ?? À qui penses-tu ? Tu as des exemples de politiques qui ont pourfendu la bureaucratie, la fonction publique ?
  20. Nommé ministre de l'Economie par Marine Le Pen, il nous fera regretter Bruno Le Maire. C'est dire...
  21. Nommer ses copains à des postes de hauts fonctionnaires ne modifie en rien l'Etat profond, car c'est maintenir en l'état la structure bureaucratique qui possède le réel pouvoir. Croire qu'il suffit de nommer à des postes-clefs des gens qui 1) appliqueront docilement les décisions politiques et 2) seront en mesure de mettre au pas toute la fonction publique, est très naïf : c'est méconnaitre le phénomène bureaucratique et son mode de fonctionnement. Agir sur l'Etat profond ne peut passer que par une mise en pièces de la bureaucratie, c'est-à-dire par une action sur les structures de la fonction publique.
  22. C'est le fameux "Hommage national de la semaine" dont j'avais parlé plus haut : Je vois que je ne suis pas le seul à constater que Macron use et abuse de l'exercice de commémoration par rapport à ses prédécesseurs : l'édito du Figaro d'hier ressemble fortement à mon post précédent.
  23. C'est la même chose à l'université : je ne compte plus les cas de vacataires cadres sups complètement débordés et incapables de tenir une classe d'étudiants que je trouvais de mon côté totalement dociles...
  24. Ah ça, les bureaucrates sont immondes et cruels : ils feront bien sentir leur "pouvoir" à toute personne qui n'est pas dans les clous des règles bureaucratiques. Les "insiders" aiment montrer leur "supériorité" aux "outsiders"..
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