Socialisme Et Communisme

[melodius]

L'idéologue maison du SPa (parti socialiste flamand) qui est d'ailleurs en train de récrire la charte du parti (la dernière, la charte de Quaregnon, date de 1884) explique sa vision d'un "socialisme conservateur" dans le Knack de cette semaine.

Le SPa est un parti socialiste "moderne" avec cependant une forte assise ouvrière (caractéristique qui distingue les socialistes belges des français par exemple).

Je conseille à tous les Belges qui se démerdent dans la langue de Vondèle de lire cet article dans Knack (c'est une bonne livraison, avec également une interview de Destexhe et un article sur la vie éternelle).

Un point qui m'a frappé est qu'il déclare que l'essence du socialisme est la foi en la possibilité de construire la société ("geloof in de maakbaarheid van de samenleving") et qu'il se distingue en cela du communisme qui croit pouvoir créer un homme nouveau.

La distinction vous semble-t-elle pertinente ?

[Taisei Yokusankai]

Un point qui m'a frappé est qu'il déclare que l'essence du socialisme est la foi en la possibilité de construire la société ("geloof in de maakbaarheid van de samenleving") et qu'il se distingue en cela du communisme qui croit pouvoir créer un homme nouveau.

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A brûle-pourpoint, je dirais que oui. Tenter de changer la société, c'est ce que les socialistes font, d'où les lois sur tout.

Ce qui les différencie des cocos, c'est effectivement de ne pas vouloir vraiment créer d'homme nouveau (parce que pour cela, il faut casser tous les os de l'ancien). C'est la différence entre un régime révolutionnaire et un démocratique, où on laisse plus de temps aux changements.

[Patrick Smets]

Un point qui m'a frappé est qu'il déclare que l'essence du socialisme est la foi en la possibilité de construire la société ("geloof in de maakbaarheid van de samenleving") et qu'il se distingue en cela du communisme qui croit pouvoir créer un homme nouveau.

Selon Anthony Giddens, grand sociologue et conseillé de tony Blair (tiens, tiens !), c'est même là l'essence de la modernité. Le développement de le croyance (et des pratiques concommitantes) que le société peut être organisée de façon réflexive, c'est à dire qu'il ne s'agit plus d'un donné naturel dont les lois nous échappent, mais d'une construction intellectuelle dont on peut guider le développement entre autre grâce à l'outil statistique.