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Intégration à La Flamande


Messages recommandés

Depuis peu, les étrangers qui s'établissent en Flandre doivent obligatoirement suivre un cours d'intégration.

Récemment, j'ai vu un reportage à la télé où on montrait en quoi cela consistait. Visiblement, un étranger est intégré en Flandre lorsque:

1. il reconnait le roi et la reine en photo

2. il est capable de suivre un jeu de piste qui le mène dans tous les services "sociaux" possibles et imaginables, et qu'il peut expliquer à peu près à quoi sert ledit service social.

J'imagine qu'après on va se plaindre que les métèques font un usage trop intensif des services sociaux.

Putain de pays.

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Depuis peu, les étrangers qui s'établissent en Flandre doivent obligatoirement suivre un cours d'intégration.

Récemment, j'ai vu un reportage à la télé où on montrait en quoi cela consistait. Visiblement, un étranger est intégré en Flandre lorsque:

1. il reconnait le roi et la reine en photo

2. il est capable de suivre un jeu de piste qui le mène dans tous les services "sociaux" possibles et imaginables, et qu'il peut expliquer à peu près à quoi sert ledit service social.

J'imagine qu'après on va se plaindre que les métèques font un usage trop intensif des services sociaux.

Putain de pays.

Quand mon père est arrivé en 1947 on lui a dit "tiens là et là y'a du boulot".

Je partage ton irritation.

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A quoi ? Aux quotas ou à ce quizz d'intégration citoyenne ?

Au quizz. Il est certes odieusement crétin, mais on ne peut nier qu'une intégration minimale des nouveaux arrivants soit dans l'intérêt de tous, à commencer par les intéressés eux-mêmes. Alors que faire?

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Au quizz. Il est certes odieusement crétin, mais on ne peut nier qu'une intégration minimale des nouveaux arrivants soit dans l'intérêt de tous, à commencer par les intéressés eux-mêmes. Alors que faire?

Est-on réellement obligé de "faire" quelque chose ?

Personnellement la seule valeur d'intégration que je reconnaisse c'est le travail. A partir du moment où il y a volonté de créer une richesse, projet dont la réussite dépend de la maîtrise de la langue par exemple ou de connaissances techniques particulières, je reste persuadé que la majorité des gens sont suffisamment responsables pour s'imposer l'apprentissage nécessaire.

Mais bien sûr la situation en France est biaisée puisque la perfusion d'assistanat étatique pousse naturellement les moins volontaires à se reposer sur un matelas social moëlleux.

L'exemple absurde que cite Melodius est révélateur puisqu'il est uniquement destiné à faire une photographie républico-citoyenne présentable.

Au passage j'ai vu peu de Turcs (dont le français n'est pas toujours irréprochable, notamment à l'écrit) échouer lorsqu'ils se sont lancés dans le commerce alimentaire de proximité il y a déjà une bonne dizaine d'années.

Allez, pour pousser la provoc' je reste aussi persuadé que beaucoup de Français de souche seraient recalés définitivement si on leur faisait passer ce type de quizz. :icon_up:

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L'alternative réelle est de créer les conditions nécessaires pour que les gens trouvent du boulot, qui est en effet le meilleur vecteur d'intégration qui soit. En d'autres termes, il faut déréglementer.

C'est particulièrement clair en ce qui concerne les indépendants. Une partie de ma clientèle est composée d'immigrés qui ont commencé de petits commerces, et c'est toujours la même histoire. Ils commencent leur business sans trop se soucier des prescriptions légales et réglementaires en la matière (ce qui est moins étonnant qu'il n'y parait, dès lors que ces réglementations sont nombreuses, souvent contradictoires, étouffantes, et particulièrement dures à comprendre même lorsqu'on est francophone et juriste comme votre serviteur). A un certain moment, ça marche suffisamment bien pour que l'administration les remarque et là c'est la méga-baffe.

Or, la dernière des libertés c'est tout de même de pouvoir t'auto-employer si personne ne veut te donner du boulot.

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L'alternative réelle est de créer les conditions nécessaires pour que les gens trouvent du boulot, qui est en effet le meilleur vecteur d'intégration qui soit. En d'autres termes, il faut déréglementer.

C'est particulièrement clair en ce qui concerne les indépendants. Une partie de ma clientèle est composée d'immigrés qui ont commencé de petits commerces, et c'est toujours la même histoire. Ils commencent leur business sans trop se soucier des prescriptions légales et réglementaires en la matière (ce qui est moins étonnant qu'il n'y parait, dès lors que ces réglementations sont nombreuses, souvent contradictoires, étouffantes, et particulièrement dures à comprendre même lorsqu'on est francophone et juriste comme votre serviteur). A un certain moment, ça marche suffisamment bien pour que l'administration les remarque et là c'est la méga-baffe.

Or, la dernière des libertés c'est tout de même de pouvoir t'auto-employer si personne ne veut te donner du boulot.

Bah, les Sarkotas vont nous lisser tout ça, plus de problème.

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