Chavez à l'école

[Saucer]

Un petit article de l'Express sur l'EdNat façon Chavez.

Les thuriféraires de Chavez à L'Huma vont avoir du mal à justifier ce truc.

Venezuela, Chavez fait la classe

Le président impose une réécriture des programmes scolaires dans le sens de sa révolution «bolivarienne».

Mais où s'arrêtera-t-il ? Après avoir pris le contrôle des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, l'ancien lieutenant-colonel Hugo Chavez entend prendre celui des consciences. Tel est l'objectif affiché par les nouveaux programmes scolaires vénézuéliens, qui commencent ces jours-ci à être appliqués dans les écoles publiques et seront imposés dès la rentrée 2008 aux établissements privés, lesquels devront les suivre à la lettre sous peine d'être nationalisés.

Elaborées par le président et son frère Adam Chavez, un marxiste récemment devenu ministre de l'Education après avoir été ambassadeur à La Havane, les directives contenues dans un document de 549 pages annoncent la couleur : rouge, comme la révolution chaviste. Le « système éducatif bolivarien » (SEB) vise à « transformer la réalité » par l'« enseignement de nouvelles valeurs » afin de créer un « homme nouveau » - mot d'ordre de Lénine - capable de « défendre le socialisme du XXI^e siècle ».

Ainsi, le capitalisme, présenté comme une « forme de domination mondiale », est associé aux idées d'individualisme, d'égoïsme et d'intolérance, qu'il convient, par conséquent, d'éliminer. Il est temps de « dépasser le colonialisme eurocentré, destructeur pour l'être humain, car il nie ses plus belles qualités, comme sa capacité à s'identifier avec ses congénères et à se sentir solidaire avec leurs souffrances, leurs douleurs, leurs faiblesses ». Cette logorrhée va de pair avec une réécriture de l'histoire nationale. « L'accent est mis sur les héros militaires du XIX^e siècle, chers à Chavez, comme Bolivar, Miranda ou Zamora, tandis que tout l'apport démocratique du XX^e est simplement ignoré, observe l'analyste Paula Vasquez, qui juge cette présentation caricaturale. C'est comme si l'on évoquait uniquement Napoléon, sans mentionner de Gaulle… »

Il faut s'y attendre : les guérillas de gauche latino-américaines seront traitées avec égards, tout comme le modèle d'économie socialiste que préconise le colonel-président. Celui-ci prévoit aussi que les lycéens recevront une formation « civico-militaire » dont les modalités ne sont pas encore précisées. Sans rire, les auteurs de la réforme croient bon de préciser : « La finalité du système éducatif bolivarien est de former les élèves à une culture réflexive, critique et indépendante. »

"ça tétonne ?"

[(=S=)]

Les thuriféraires de Chavez à L'Huma vont avoir du mal à justifier ce truc.

"De toute façon le capitalisme impose sa propagande quotidienne, grâce à un appareil médiatico-financier acquis à la solde de la domination, alors une éducation qui vise à inculquer la justice sociale et la fraternité contre la nature humaine égoïste qu'a réussi à créer l'idéologie libérale, c'est bien."

Trop facile, une autre ?

Sinon tes jeux de mots je trouve cha vazeux même si chavez envie d'en faire aussi. ( )

[Jesrad]

transformer la réalité

Tout est dit. Plus constructiviste, tu disparais dans un nuage d'autocontradiction.

Sinon, je note que les intégristes continuent de prétendre être du bon côté de "l'intolérance"

[José]

Communism's Comeback

Hugo Chavez: History repeating as farce

Steve Chapman | November 26, 2007

Communism is dead in Russia, a shell of itself in China and just hanging on in Cuba. But Lenin's corpse has a rare reason to smile. A new workers' paradise is sprouting in Venezuela, under the direction of the sometimes clownish but always cunning President Hugo Chavez.

Most of the rest of the world learned the folly of autocratic socialism back in the 20th century, but Chavez prefers to repeat mistakes rather than learn from them. He has nationalized oil holdings, created new state-run firms, confiscated privately owned land and politicized finance, while endeavoring to take over telecommunications and power companies.

All this is part of his grand plan for "Bolivarian socialism" and "the formation of the new man." President Chavez does not dream on a small scale. "The old values of individualism, capitalism and egoism must be demolished," he says, and he is eager to get on with it, in spite of—or, maybe, because of—what else will disintegrate in the process.

In case you have lingering doubts about what sort of country he has in mind, Chavez offers a color scheme for his educational program: "red, very red." It is no coincidence that he is a close ally of Fidel Castro's Cuba. But his anti-Americanism endears him to noncommunist tyrants as well. Iranian President Mahmoud Ahmadinejad has made multiple trips to Venezuela to embrace Chavez as "the champion, the leader of the struggle against imperialism."

Chavez, like Castro and Ahmadinejad, is hostile toward political as well as economic freedom. He has closed down some opposition media outlets, while cowing others through laws making it a crime to disparage him or his confederates. The judiciary and electoral council have been stripped of their independence. The government has refused to admit human rights monitors from the Organization of American States.

Sometimes Chavez is just, well, strange. In August, he announced that he would move the nation's clocks ahead, so the time in Venezuela will three and a half hours behind Greenwich Mean Time instead of four. "It's about the metabolic effect, where the brain is conditioned by sunlight," he explained.

But all this is merely a prelude to the next stage of his revolution. It is expected to commence after a national referendum to be held Dec. 2 on a package of constitutional amendments proposed by Chavez and his confederates.

The changes would not only repeal the two-term limit on his office, allowing him to serve for life, but also transfer virtually all power to one person: the president. He would gain the authority to supersede local governments on a whim, declare a state of emergency anytime it suits him and seize farms and processing plants if he deems it necessary for "food security."

The question is not what Chavez he will be able to do if this plan passes. The question is what he will not be able to do—and the answer is, not much.

Still, Chavez apparently remains popular among the poor, who may be unaware of the economic stagnation generally produced by this brand of socialism. In following the example of Cuba, Chavez is doing something exceptionally novel: modeling his economy on one far poorer than his own. It's as though General Motors, dissatisfied with its fortunes, were to embrace the business plan previously used by American Motors.

But Chavez's "reform" plan is expected to pass anyway. One reason is that it includes such enticements as a new six-hour workday and expanded social security benefits. Other reasons: Government control of the media makes it hard for opponents to get their message out, and some dissenters are boycotting because they see the plebiscite as rigged against them.

Still, supporters of pluralistic, constitutional democracy have not given up. University students have marched in opposition to the proposals, despite violence from pro-Chavez forces and jeers from the president, who calls them "fascists" and "rich bourgeois brats." But as Douglas Cassel of the Center for Civil and Human Rights at the University of Notre Dame put it in a recent radio commentary, "Show me a revolution opposed by university students en masse, and I'll show you a phony revolution."

A phony revolution may nonetheless be a durable one. If the Venezuelans who go to the polls next month give Chavez what he wants, they are likely to discover a paradox: They can bring about dictatorship through democracy, but not the reverse.

http://www.reason.com/news/show/123640.html

[Invité jabial]

Je ne peux qu'encourager tous les libertariens, anarcaps ou minarchistes, conservateurs ou progressistes, à s'abonner à Reason. C'est une bouffée d'air frais mensuelle, quoi que pas toujours à l'heure de ce côté-ci de l'Atlantique.

[Ronnie Hayek]

Mouais. C'est pas mal, mais pas non plus de quoi sauter au plafond.

[José]

Mouais.

[Ronnie Hayek]