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Besoins vitaux, propriété privée et liberté


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Cette question a surement déjà été posée mais je n'ai rien trouvé grâce au moteur de recherche ni sur wikibéral. Et ma raison me fait défaut.

L'homme a des besoins vitaux (eau, air, nourriture). L'accès à ces besoins vitaux doit-il donc lui être garanti au nom de la liberté de l'individu (comme absence de coercition) ou doit-il s'en rendre propriétaire ? Autrement dit, dans le cas des besoins vitaux, la notion de liberté individuelle semble s'opposer au principe de propriété, dans quelles mesures, dans quelles limites ?

Merci de vos avis et de vos lumières.

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Encore une fois : la liberté n'est pas la capacité.

Si quelqu'un est dans l'incapacité de boire de l'eau potable, on se retrouve dans le cas du principe de NAPD.

Il faut qu'il reste libre de toute coercition afin de se donner les moyens de cette capacité. C'est le seul impératif libéral.

Je reste libre de l'aider si j'en ai envie.

Merci de m'avoir éclairé

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Si la théorie économique est correcte lorsqu'elle suggère précisément que c'est grâce à la propriété privée et son corollaire une économie de marché libre que le pouvoir d'achat des gens est d'une façon générale aussi haut que possible pour les masses, alors c'est précisément pour les besoins vitaux que le marché libre doit prévaloir, plutôt que pour la vente de cartes postales. Si on pouvait choisir entre une société ou la nourriture n'est produite que par l'Etat et les cartes postales sont en vente libre et une société ou c'est l'inverse, je sais où je vais.

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Le livre Pour les Nuls, sur l'économie a une excellente intro à ce sujet qui résume à peu près tout.

Tout le monde a fait cette simple (et pénible) expérience: vous vous promenez dans un magasin, un produit vous attire. Vous le voulez. Vous passez mentalement en revue le contenu de votre portefeuille ou de votre compte en banque. Trop cher. Vous passez votre chemin ou vous vous dites: "Il faudra que je fasse des économies." Or "faire des économies" c'est déjà "faire de l'économie". C'est le premier pas dans l'univers impitoyable de la rareté des ressources. Car l'économie, qu'a juste titre Thomas Carlyle (1795-1881) nommait "la triste science", n'est que cela: la confrontation de l'homme avec des ressources insuffisantes pour satisfaire ses besoins.
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