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Olivier Delamarche et Philippe Herlin, monnaie or et concurence monétaire


Bastiat

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Oui, j'ai d'ailleurs lu récemment dans une histoire du suicide que le non paiement des dettes (notamment de jeu) étant vécu comme une infamie, c'était le premier motif de suicide au XIXè. Ceci dit le vol avec violence est un crime, sinon c'est un délit.

C'était également un motif d'incarcération dans l'une des prisons parisiennes, par exemple celle-ci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_Sainte-P%C3%A9lagie

Il n'y a plus qu'une seule prison à Paris actuellement, mais jusqu'à il y a peu il y en avait une dizaine, presque toutes réservées aux affaires de dettes (et aussi de moeurs).

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Oui mais dans ce cas se pose la question de la responsabilité du prêteur imprudent, des banques avec des effets de leviers délirants, des mécanismes de faillite bien ordonnée, etc.

Ne mélangeons pas tout.

  • La responsabilité du préteur imprudent, c’est facile, il prête de l’argent, il ne le revois plus, il n’a plus l’argent, étant donné que tout le dommage est pour sa pomme, il n’y a aucun problème de responsabilité.
  • Les effets de levier délirants, il faudrait rentrer dans les détails plutôt que d’utiliser des scare words.
  • Les mécanismes de faillite, bien ordonnées, ou non d’ailleurs, existent, d’ailleurs la faillite est un (mais pas le seul) des risques de crédit, y a-t-il des problèmes politiques autour du fait que la faillite de certaines entités est considérée comme inacceptable, oui, cela a il un rapport avec la choucroute du débat, j’en doute fortement.

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On ne le dira jamais assez, la faillite est un mécanisme de réallocations des actifs : les mauvais actionnaires et les mauvais dirigeants sortent de l'histoire, les actifs pouvant être repris par des entrepreneurs et managers plus compétents. Les machines, les usines, les stocks ne se volatilisent pas lors de la faillite, pas plus que les compétences des salariés, tout cela peut être convenablement remis en musique afin d'assurer la prospérité de la nouvelle entreprise.

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