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Pour En Finir Avec Le Procès De L'individualisme


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Pour te répondre, Tramp, j'essaye de vivre en accord avec mes principes. A moins de vivre en autarcie, on a besoin des autres, mais pas d'être avec eux ou de leur ressembler. C'est ce qui me dérange avec le concept de société et son côté Kumbaya-vivre-ensemble.

 

Je ne supporte pas la culture d'entreprise, sa discipline, ses salaires fixes, ses relations, son côté étouffant. J'ai démissionné et me suis mis à mon compte.

Je ne supporte pas les relations familiales, les repas en famille, les proches qui posent des questions sur notre vie. Je limite mes rapports avec ma famille au strict minimum.

Je ne supporte pas la vie à deux, faite de compromis et de choix au plus petit dénominateur commun. Je vis seul et de la façon dont je l'entends.

Je ne supporte pas la télévision, les lieux bondés, ou la médiocrité humaine de manière générale. Je vis un peu à l'écart, je n'ai pas la télé, j'évite les transports en commun et favorise le travail à distance.

 

Au fil des années je suis parvenu à me retrouver et à être heureux, et mon dernier souhait serait bien de retourner dans le collectif sous prétexte que je serais trop fragile en ayant coupé les ponts, ou encore que je fais une crise de loréalisme. Je suis un individu libre et souverain, et je continuerai de me battre pour le rester.

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Il a pas vraiment tort. C'est le manchot différent des autres qui meurt de froid sur la banquise. Pas celui bien intégré.

On peut parfaitement conchier toute identité de groupe et accepter une interaction réduite à l'extrême nécessité sans pour autant en mourir. C'est pas pour autant qu'on est intégré. D'ailleurs on a pas besoin de rassembler aux membres de ce groupe. Suffit que d'un côté et de l'autre il soit accepté qu'on a pas besoin de s'aimer, de s'apprécier ou de se ressembler pour échanger.

 

D'ailleurs Théor a bien dit considérer que l'individu doit faire parti d'un collectif c'est nier l'individualité, et il a parfaitement raison. Cela ne veut pas dire que faire parti d'une collectivité c'est nier l'individualité mais qu'y être attaché contre sa volonté est une négation de l'individu. Etn ebcore, on peut faire parti d'un groupe sans pour autant y adhérer en quelque point ni en adopter les valeurs.

 

Je dis pas que c'est facile ou marrant pour autant.

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Chacun fait comme il le désire, tant qu'il n'impose pas sa vision aux autres. Je conçois qu'il y ait des libéraux pour qui la collectivité a une importance - famille, voisinage, Etat, Nation...

D'autres attendent qu'on leur foute la paix et vivent à l'écart pour préserver leur individualité. Cela n'empêche nullement les interactions choisies avec la collectivité, mais il n'y a pas d'appartenance.

Je reconnais à chacun le droit de vivre en communauté ou de s'identifier à une appartenance de groupe s'il le souhaite, l'essentiel étant que l'individu soit libre de choisir. Et que sa liberté de choix ne soit pas minimisée ou découragée.

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Bonjour

 

Je dois dire que je ne suis pas d'accord avec la conception selon laquelle "la société existe". Pour moi la société est un construit de la pensée humaine pour désigner un ensemble. A mon avis cet ensemble que l'on nomme "société" n'existe pas. la seule chose qui existe c'est l'individu. C'est comme un forêt qui n'existe pas en soi si on lui enlève les arbres qui la composent.

 

Je pense que le libéralisme se méfie des idées collectives car ils ont conscience de la fragilité de l'être humain et ils estiment que l'individu peut se perdre dans le collectif. Des exemples historiques sont frappantes: Le nazisme et le communisme.

 

Selon moi ce qui est condamnable c'est les gens qui jettent des pierres a ce monsieur, sans doute atteint d'une folie passagère, qui se balade a poil avec un foulard autour de la bitte et des plumes dans le cul puisque lui il n'a causé de tort a personne. Sauf peut-être en choquant des personnes. 

 

Les individus ne se baladent pas dans un vide social, en dehors de leur famille, de leur socialisation, de leur parcours scolaire, du quartier dans lequel ils ont grandi, des fréquentations de leur parents, ...

 

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Bien sur, tu as le devoir d'aider ta famille si elle t'as élevée correctement dans la mesure de ses moyens.

Tu cautionnes donc la vente forcée ?

 

Blague à part, je suis d'accord, un ingrat est un être méprisable.

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Les individus ne se baladent pas dans un vide social, en dehors de leur famille, de leur socialisation, de leur parcours scolaire, du quartier dans lequel ils ont grandi, des fréquentations de leur parents, ...

 

 

Bonjour

 

Je ne nie pas que l'individu soit marqué par son histoire, par ce que l'on a vécu. Je suis d'accord avec vous qu'il n'y a pas de "vide social". L'histoire personnel de chacun, on ne le change pas. On vit avec le mieux que l'on peut. L'évolution d'un individu est fait de traumatisme, de ruptures et de déceptions. Mais cela, il me semble, ne signifie pas que la société existe. La société n'est pas la famille, les amis, les quartiers mais des individus que l'on est amène a croiser dans le déroulement des choses. 

 

Peut être que la société représente des valeurs et des normes. Par exemple là, la société française m'interdit de fumer un bon gros joint et de payer des taxes de malade. Voila ce que la société m'impose...

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Peut être que la société représente des valeurs et des normes. Par exemple là, la société française m'interdit de fumer un bon gros joint et de payer des taxes de malade. Voila ce que la société m'impose...

En anarcapistan tu ne pourrais pas non plus fumer ton bon gros joint n'importe où.

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Aucun devoir envers sa famille, je regrette. On peut les aider (ce serait même naturel), mais rien n'en fait un devoir.

Si l'on commence à vouloir s'inféoder aux autres dans le cadre de relations non choisies, il en faut peu pour dire "l'Etat t'a éduqué et a entretenu tes routes, tu as le devoir de l'aider en retour". Là aussi ça devient un système de servitude.

 

Pour moi, c'est comme la solidarité : subie et imposée, je n'ai qu'envie de m’exiler. Libre, je suis plutôt généreux. Je préfère aider à l'indépendance et à l'autosuffisance, et rester sur ma montagne le reste du temps pour ne pas côtoyer les hordes de victimes qui composent la société (qui elles, évidemment, veulent du social et du vivre-ensemble).

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En anarcapistan tu ne pourrais pas non plus fumer ton bon gros joint n'importe où.

C'est bien pour cela que demain je vais partir passer le week-end à Amsterdam. :D

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Bonjour

 

Je ne nie pas que l'individu soit marqué par son histoire, par ce que l'on a vécu. Je suis d'accord avec vous qu'il n'y a pas de "vide social". L'histoire personnel de chacun, on ne le change pas. On vit avec le mieux que l'on peut. L'évolution d'un individu est fait de traumatisme, de ruptures et de déceptions. Mais cela, il me semble, ne signifie pas que la société existe. La société n'est pas la famille, les amis, les quartiers mais des individus que l'on est amène a croiser dans le déroulement des choses. 

 

Peut être que la société représente des valeurs et des normes. Par exemple là, la société française m'interdit de fumer un bon gros joint et de payer des taxes de malade. Voila ce que la société m'impose...

 

La famille, les groupes sociaux, les classes sociales, les politiques, ... tout ça forme la société.

Même un Hermite fait partie de la société, ne fut-ce que parce qu'il se définit par rapport à elle : pour se définir en dehors de toute vie sociale, il faut qu'ailleurs il existe une vie sociale, et donc une société.

 

Dire que "la société existe", ça ne veut pas dire qu'elle forme un bloc monolithique avec un pouvoir d'action comme un homme avec un marteau, ça veut dire, entre de nombreuses choses, que les individus, consciemment ou inconsciemment, sont affectés par leur environnement social.

 

Si je prends un bourgeois, fils de bourgeois, que je le mets à côté d'un prolo, fils de prolo, et si je les habille et les coiffe exactement de la même façon, il ne faudra probablement pas plus de 2 minutes pour savoir qui vient de quel milieu. Pourtant, à la base, ce sont deux individus humains avec à peu de chose près le même bagage génétique. Les façons de s'exprimer sont pourtant la plupart du temps très différentes (mis à part les cas marginaux des transfuges de classes parfaitement adaptés).

De la même manière, de nombreux athées considèrent que Dieu existe (c'est mon cas) parce que nombre d'individus (la majorité d'ailleurs) agissent en conséquence et en fonction d'un Dieu (ou de dieux) qui existent pour eux et donc ça affecte leur comportement et leur jugement. Si c'est vrai dans la tête des gens, c'est vrai dans leurs pensées et donc dans leurs actions.

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Pour te répondre, Tramp, j'essaye de vivre en accord avec mes principes. A moins de vivre en autarcie, on a besoin des autres, mais pas d'être avec eux ou de leur ressembler. C'est ce qui me dérange avec le concept de société et son côté Kumbaya-vivre-ensemble.

 

Je ne supporte pas la culture d'entreprise, sa discipline, ses salaires fixes, ses relations, son côté étouffant. J'ai démissionné et me suis mis à mon compte.

Je ne supporte pas les relations familiales, les repas en famille, les proches qui posent des questions sur notre vie. Je limite mes rapports avec ma famille au strict minimum.

Je ne supporte pas la vie à deux, faite de compromis et de choix au plus petit dénominateur commun. Je vis seul et de la façon dont je l'entends.

Je ne supporte pas la télévision, les lieux bondés, ou la médiocrité humaine de manière générale. Je vis un peu à l'écart, je n'ai pas la télé, j'évite les transports en commun et favorise le travail à distance.

 

Au fil des années je suis parvenu à me retrouver et à être heureux, et mon dernier souhait serait bien de retourner dans le collectif sous prétexte que je serais trop fragile en ayant coupé les ponts, ou encore que je fais une crise de loréalisme. Je suis un individu libre et souverain, et je continuerai de me battre pour le rester.

Hélas pour toi, il s'agit là d'une impasse évolutive.
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Aucun devoir envers sa famille, je regrette. On peut les aider (ce serait même naturel), mais rien n'en fait un devoir.

Si l'on commence à vouloir s'inféoder aux autres dans le cadre de relations non choisies, il en faut peu pour dire "l'Etat t'a éduqué et a entretenu tes routes, tu as le devoir de l'aider en retour". Là aussi ça devient un système de servitude.

 

Pour moi, c'est comme la solidarité : subie et imposée, je n'ai qu'envie de m’exiler. Libre, je suis plutôt généreux. Je préfère aider à l'indépendance et à l'autosuffisance, et rester sur ma montagne le reste du temps pour ne pas côtoyer les hordes de victimes qui composent la société (qui elles, évidemment, veulent du social et du vivre-ensemble).

 

En plus d'un devoir moral envers ceux qui t'ont élevé, nourri, logé, éduqué et soigné et as une obligation légale envers tes enfants.

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Tu cautionnes donc la vente forcée ?

 

 

J'ai du mal à trancher si aider ses vieux lorsqu'ils ont été normaux avec toi est une obligation légale légitime ou juste des vieux juges et législateurs qui assurent leurs arrières. Mais je pense qu'il y a au minimum un devoir moral.

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Pour te répondre, Tramp, j'essaye de vivre en accord avec mes principes. A moins de vivre en autarcie, on a besoin des autres, mais pas d'être avec eux ou de leur ressembler. C'est ce qui me dérange avec le concept de société et son côté Kumbaya-vivre-ensemble.

 

Je ne supporte pas la culture d'entreprise, sa discipline, ses salaires fixes, ses relations, son côté étouffant. J'ai démissionné et me suis mis à mon compte.

Je ne supporte pas les relations familiales, les repas en famille, les proches qui posent des questions sur notre vie. Je limite mes rapports avec ma famille au strict minimum.

Je ne supporte pas la vie à deux, faite de compromis et de choix au plus petit dénominateur commun. Je vis seul et de la façon dont je l'entends.

Je ne supporte pas la télévision, les lieux bondés, ou la médiocrité humaine de manière générale. Je vis un peu à l'écart, je n'ai pas la télé, j'évite les transports en commun et favorise le travail à distance.

 

Au fil des années je suis parvenu à me retrouver et à être heureux, et mon dernier souhait serait bien de retourner dans le collectif sous prétexte que je serais trop fragile en ayant coupé les ponts, ou encore que je fais une crise de loréalisme. Je suis un individu libre et souverain, et je continuerai de me battre pour le rester.

 

Ne pas supporter le vrai-faux vivre ensemble, hypocrite, qu'on trouve dans les lieux bondés et dans l'entreprise, je trouve ça plutôt sain.

Rejeter l'errance culturelle répandue un peu partout et qui vient pourrir les relations humaines jusqu'au plumard et à la table familliale, je trouve ça aussi plutôt sain.

Mais au final, ce que tu fais, c'est simplement rejeter par principe tout ce qui implique de te sortir un tant soit peu de ta zone de confort. Et si c'est ton droit en tant qu'individu par définition libre et souverain, ça fait clairement de toi une anomalie dans une perspective évolutionniste.

 

 

Je reconnais à chacun le droit de vivre en communauté ou de s'identifier à une appartenance de groupe s'il le souhaite, l'essentiel étant que l'individu soit libre de choisir. Et que sa liberté de choix ne soit pas minimisée ou découragée.

 

Appartenir à un groupe, ce n'est pas vraiment une question de choix individuel. C'est plus compliqué que ça.

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Je suis un individu libre et souverain, et je continuerai de me battre pour le rester.

 

L'oréaliste.

 

Tu t'illusionne totalement, tu n'est rien sans le reste de l'humanité, ça ne signifie pas que je soit partisan de te forcer à quoi que ce soit, bien au contraire, mais nier ses liens naturels n'est pas de la liberté, mais de l'illusion.

 

 

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La famille, les groupes sociaux, les classes sociales, les politiques, ... tout ça forme la société.

Même un Hermite fait partie de la société, ne fut-ce que parce qu'il se définit par rapport à elle : pour se définir en dehors de toute vie sociale, il faut qu'ailleurs il existe une vie sociale, et donc une société.

 

Un Hermite, c'est celui qui part cultiver du Hash dans les montagnes?

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ermite

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La famille, les groupes sociaux, les classes sociales, les politiques, ... tout ça forme la société.

Même un Hermite fait partie de la société, ne fut-ce que parce qu'il se définit par rapport à elle : pour se définir en dehors de toute vie sociale, il faut qu'ailleurs il existe une vie sociale, et donc une société.

 

Dire que "la société existe", ça ne veut pas dire qu'elle forme un bloc monolithique avec un pouvoir d'action comme un homme avec un marteau, ça veut dire, entre de nombreuses choses, que les individus, consciemment ou inconsciemment, sont affectés par leur environnement social.

 

Si je prends un bourgeois, fils de bourgeois, que je le mets à côté d'un prolo, fils de prolo, et si je les habille et les coiffe exactement de la même façon, il ne faudra probablement pas plus de 2 minutes pour savoir qui vient de quel milieu. Pourtant, à la base, ce sont deux individus humains avec à peu de chose près le même bagage génétique. Les façons de s'exprimer sont pourtant la plupart du temps très différentes (mis à part les cas marginaux des transfuges de classes parfaitement adaptés).

De la même manière, de nombreux athées considèrent que Dieu existe (c'est mon cas) parce que nombre d'individus (la majorité d'ailleurs) agissent en conséquence et en fonction d'un Dieu (ou de dieux) qui existent pour eux et donc ça affecte leur comportement et leur jugement. Si c'est vrai dans la tête des gens, c'est vrai dans leurs pensées et donc dans leurs actions.

Il me semble donc que selon vous c'est le "sentiment d'appartenance" qui définit le sentiment d'appartenance. Je pense que c'est la définition de ce que K.Marx appliquait à ce qu'il nommait des "classes socia

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Ca alors, j'étais persuadé que ça s'écrivait avec un "h" Oo

l'orthographe avec le "h" est passée.Je suis pas sûr que ce soit considéré comme une faute.

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T'es misanthrope c'est tout.

 

francais surtout.C'est un truc tres repandu chez les francais fatigue qu'on leur pete les couilles.Parce que les relations entre francais c'est un max de brisage de burnes.Apres ils disent c'est pour rire c'est du "second degre".

 

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La famille, les groupes sociaux, les classes sociales, les politiques, ... tout ça forme la société.

Même un Hermite fait partie de la société, ne fut-ce que parce qu'il se définit par rapport à elle : pour se définir en dehors de toute vie sociale, il faut qu'ailleurs il existe une vie sociale, et donc une société.

 

Dire que "la société existe", ça ne veut pas dire qu'elle forme un bloc monolithique avec un pouvoir d'action comme un homme avec un marteau, ça veut dire, entre de nombreuses choses, que les individus, consciemment ou inconsciemment, sont affectés par leur environnement social.

 

Si je prends un bourgeois, fils de bourgeois, que je le mets à côté d'un prolo, fils de prolo, et si je les habille et les coiffe exactement de la même façon, il ne faudra probablement pas plus de 2 minutes pour savoir qui vient de quel milieu. Pourtant, à la base, ce sont deux individus humains avec à peu de chose près le même bagage génétique. Les façons de s'exprimer sont pourtant la plupart du temps très différentes (mis à part les cas marginaux des transfuges de classes parfaitement adaptés).

De la même manière, de nombreux athées considèrent que Dieu existe (c'est mon cas) parce que nombre d'individus (la majorité d'ailleurs) agissent en conséquence et en fonction d'un Dieu (ou de dieux) qui existent pour eux et donc ça affecte leur comportement et leur jugement. Si c'est vrai dans la tête des gens, c'est vrai dans leurs pensées et donc dans leurs actions.

Hello 

 

Il me semble que vous appliquez à la conception de société, la définition marxiste des classes sociales. C'est à dire qu'une classe social n'existe que si ses membres ont le sentiment d'y appartenir. Bien sûr que je pense que l'influence de la société existe, cela ne fait pas de doute. Mais, il me semble que cela ne justifie pas l'existence objective d'une quelconque société. Tout est dans la tête...

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