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Gilles

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Tout ce qui a été posté par Gilles

  1. D'ailleurs, est ce qu'il y aurait un bouquin libéral capable de parler aux vieux, c'est à dire en reprenant leur côté nostalgique? Parce forcément les livres d'opinion de type patriotique protectionisme font un carton sur ces gens.
  2. C'est marrant, l'évolution de la politique en repas de famille annuel. Il y a quelques années, c'était bien plus conflictuel. Gauche contre droite, et ne pas avoir le même avis dans une famille gauchiste pouvait générer quelques tensions. Là, c'est bien plus éclaté. Déjà, un grand merci à l'état d'urgence qui a dégoûté les plus fan boys du gouvernement et qui m'a permis de glisser de bons gros morceaux de libéralisme sans tension aucune. De l'autre côté par contre, je vois un bon glissement vers la droite du milieu catho jusque là bien socialiste, maintenant virant conservateur. La famille socialiste est en pleine mutation...
  3. C'est les Teutons qui s'horrifient en voyant ça. Ici, une bagnole cramée, ça passe dans les journaux tellement c'est affreux. Alors quand tu leur dis qu'en France c'est pas centaines et habituel, la tête qu'ils tirent...
  4. "T'es un ancien si t'as connu la neige". Mode "on verra plus jamais ça "
  5. "Les électeurs du FN sont tous des abrutis". Pas juste une citation, mais réllement un mépris et un refus complet de comprendre le tiers des électeurs qui ont voté pour les heures les plus sombres de notre histoire. Le sondage sur les diplômes aussi y est passé: "ils sont tous cons".
  6. Il fait 13 degrés et on est en décembre, ça montre bien le réchauffement climatique ! Toutes ces caissières qui travaillent tard,c'est vraiment pas normal.
  7. Ils confondent un peu tout ce qu'ils ont trouvé, quand même. Tout ce qui a trait à la DDR n'est pas forcément de la nostaglie, c'est aussi bêtement de l'histoire. L'utilisation des bâtiments DDR en tant que lieux culturels, c'est justement pour faire de la récup, voire parce que les bâtiments ne peuvent pas être virés. Les Allemands ont un énorme côté "devoir de mémoire", Hitler passe en boucle à la télé. Du coup, la vie du temps de la DDR, c'est pareil, on oublie pas. Mais si on peut certainement noter certains côtés affectifs (la Trabant est un bon objet de rigolades: "moins y'a de fonctions, moins ça risque de tomber en panne"), la réalité des privations, de la misère (les logements minables par exemple) et de la dictature n'est pas oubliée. Les spécialités culinaires, elles, quel intérêt de les laisser tomber ? C'est pas parce que la dictature est tombée que les gens vont arrêter de consommer leurs produits locaux, ça n'a rien à voir avec une quelconque nostalgie. Est-ce qu'on parle de nostalgie quand on voit des événements basés par exemple sur le Moyen-Âge? A l'inverse, les nazis sont encore là parce que les régions n'ont jamais été dénazifiées, de même que les idées socialistes ont la vie dure dans les territoires autrefois dominés. La transition n'est pas non plus forcément facile, par exemple une personne qui a passé sa vie là bas et qui approche de la retraite aura des indemnités retraite calculée sur l'ensemble de ses salaires... donc une bonne part des salaires misérabilistes de DDR, donc une retraite bien plus faible qu'une personne née à l'Ouest. Les ex-DDR que j'ai vu exprimer des regrets parlaient éventuellement de solidarité entre personnes... dont les gens faisaient preuve parce qu'ils étaient démunis: se prêter les voitures les uns aux autres parce que ce n'était pas aussi facile qu'à l'Ouest d'en avoir. Ce côté affectif (et non pas nostalgique) vient aussi de là: on se souvient des moments douloureux qu'on a vécu ensemble. Pour l'instant, ceux que j'ai vus regretter le bon vieux temps étaient, curieusement, surtout des privilégiés de l'ancien régime...
  8. Qui ont un marché du travail totalement libéralisé. Troporrible. Chaque fois qu'en France un parti propose une hausse d'impôt ou une loi, on se plaint bruyamment de l'avancée du socialisme. Là on a un parti qui veut réduire le rôle de l'Etat, baisser massivement les règles, les impôts, qui n'a pas peur d'expliquer qu'il faut diminuer la redistribution de richesses, et qui en plus a la cohérence de vouloir également libéraliser sur le plan civil, mais là, non, c'est pas libéral. Nique la logique. A ce niveau, autant rester avec les kolkhozes, effectivement.
  9. Non. La possibilité d'embaucher quelqu'un de manière courte est nécessaire au marché du travail. Que cette possibilité se fasse via un contrat progressif (donc à doits limités pour une période courte) ou par un contrat spécifique, ça ne fait aucune différence. Et en Allemagne, y'a aussi des CDD et même des minijobs. et selon les puristes on n'est pas libéral tant qu'on ne promeut pas une révolution anarcap, alors évidemment... seul un parti libertarien pourrait se réclamer su libéralisme à ce niveau, et encore: je n'ai pas vu la suppression du système de sécu dans le programme du PLib, donc c'est qu'ils ne sont pas libéraux? Le fait est que ce parti s'inspire de philosophie libérales, l'assume sans problème, et propose des réformes de libéralisations de la société. Que lesdites réformes soient à 30% de libéralisation et pas à 80% ou 100% d'anarcapie, RAF. Ca reste quoiqu'il en soit une évolution libérale, avec des changements assez profonds pour avoir une influence forte sur l'évolution du pays. Peu importe qui s'amuse ou non à utiliser le terme libéral à leur encontre, seul le programme compte. Si on devait s'en tenir à ce que dit l'opinion pour juger qui est libéral ou non, Sarkozy serait un ultralibéral.
  10. Ca ne veut rien dire. Un plan national ne signifie pas nécessairement nationalisation. C'est quoi le problème ? Apprendre aux gens comment marche leur démocratie, c'est pas bien ? La phrase est bisounours, mais je vois dans ta réponse un procès d'intention basé sur l'expérience des socialistes français, rien de plus. Rien ne dit que ce parti soit dans le même délire républicain-bisou. Personnellement je ne mettrais certes pas de limite, mais c'est loin d'être très choquant quand même. Admettons que ces mesures là ne soient pas particulièrement libérales. si. La suppression de la dualité forcée du marché de travail serait une mesure de salubrité publique. Et il ne s'agit pas de faire passer tout le monde sous CDI, puisqu'il s'agit de supprimer également la rigidité de celui-ci via le contrat unique progressif. A moins de vouloir supprimer le code du travail et laisser une totale liberté sur les contrats (ce qui serait certainement bien, mais soyons réalistes, un pays ne va pas s'anacarpiser du jour au lendemain), c'est clairement la bonne réforme à faire. La flexicurité à la scandinave qu'ils prennent en exemple est clairement une vision plus libérale bien que de compromis. Personnellement, quand je discute politique avec des gens avec lesquels je n'ai pas forcément envie de me montrer comme totalement libéral et avec lesquels je veux y aller doucement, le modèle scandinave m'est toujours d'une grande utilité en tant qu'exemple. C'est pas 100% liberhallal, mais c'est l'utilisation intelligente d'une grande libéralisation du droit du travail, qui non seulement marche bien mais en plus est populairement reconnue positive, même par les franchouilles religieux d'Etat.. C'est quoi le problème ? Quand une personne ou entreprise se retrouve en faillite, il faudrait les couler à tout jamais ? Cette absence de droit à l'erreur est précisément une tare française, un point sur lequel on ferait mieux de s'inspirer des anglo-saxons. Empêcher une personne qui a fait faillite une fois de retenter de se relancer plus tard, c'est ça qui n'est pas libéral. ??? Certainement pas, vu que leur programme prévoit des baisses massives d'impôts. Au final, un a là un parti qui promet un Etat plus léger, des baisses massives d'interventionnisme étatique et d'impôts, et qui le fait avec un discours clairement opposé à la redistribution des richesses et à l'assistanat d'Etat. Faut vraiment être puriste pour refuser d'y voir une évolution libérale et utiliser les 2-3 trucs qu'ils ne révolutionnent pas pour prétendre les juger entièrement dessus. En plus on a là un parti populaire avec un vrai début de succès, c'est quand même très con de refuser tout lien avec eux alors qu'ils sont justement une des très rares occasions d'exemples libéraux utilisables auprès du grand public. A voir si ça dure, mais pour l'instant ils sont un bien meilleur exemple que nombre de choses qui peuvent être attribués au libéralisme lorsqu'on l'évoque avec les profanes (chose très importante à avoir sous la main dans ce genre de discussion).
  11. Et puis si ce qu'ils disent de leur programme est vrai, je ne vois pas le mal à leur donner cette dénomination. On ne va pas encore retomber dans le "tout ce qui n'est pas anarcap n'est pas libéral"...
  12. Je viens de tomber sur cette page On nous cite donc un climatologue, qui nous dit: Et juste ensuite: Les mecs ne se relisent pas, c'est pas possible
  13. Perso les seules tensions que j'ai jamais vues lorsque des gens discutaient politique avec présence de partis opposés voire tendant à l'extrême émanaient de Français expat'. Voire même de moi-même, intérieurement ("ouh là, ceux-la sont gauche dure et droite, ça va ch... ah ben nan, tiens, ils discutent calmement"), les réflexes d'une vie en Franchouillie étant longs à éliminer.
  14. ça plus l'Argentine qui a aussi retrouvé un meilleur chemin... Mélenchon doit pleurer, ça fait une bonne partie de l'Amérique du Sud qui retrouve peut-être le chemin du progrès.
  15. Il me semble qu'ils vont surtout financer ça en coupant les allocations. L'idée n'est pas de proposer un revenu universel en plus, mais en remplacement du système actuel. Bon ça, les journaux francais ne le crient pas sur tous les toits.
  16. C'est marrant, ils se font même défoncer par leurs commentateurs, pour le coup.
  17. Hollande a déjà reconnu en off qu'il avait largement compris qu'il fallait dénationaliser/libéraliser, mais qu'il était bloqué par sa base électorale et les syndicats. Ca me paraît relativement cohérent avec ce qu'il se passe, d'autant plus quand tu prends en compte le fait que même s'il sait où aller, il est du genre à chercher les petits compromis avec tout le monde donc à y aller à tout petits pas.
  18. Franchement pour l'instant il a bien plus de positions libérales que de positions socialistes. Personnellement, ça me suffit largement pour avoir envie de le voir agir en roue libre au nom du PS. Ca donnerait une bonne libéralisation de l'économie avec quelques points de blocages, ce serait déjà l'avancée la plus grande qu'on aie jamais eue (en fait ce qu'il fait actuellement, bien que très peu, l'est peut-être déjà) Y'a un moment, faut arrêter d'être puriste et binaire. Qu'il ne soit pas 100% libéral n'en fait pas pour autant un socialiste collectiviste classique - en l'occurrence il ne l'est clairement pas.
  19. Gilles

    Cop21 - le bêtisier

    edit: mauvais sujet
  20. Tiens donc, les régions les plus à gauche votent le moins, et les futures du FN votent le plus; non ?
  21. Au moins, il y a de l'herbe. En France, maintenant, c'est aride.
  22. Voir ces dérives se réaliser, ça renforce quand même sacrémennt le bonheur d'habiter dans un autre pays
  23. C'est comme l'article qu'ils ont fait il n'y a pas longtemps sur le mec des Angle of Death. En mode "le salaud il est pro-armes anti-avortement, c'est un méchant de droite", et surtout, leur critique principale portait une une déclaration du mec en mode "je veux vivre ma vie comme je l'entends sans qu'on me dise quoi faire". Apparemment ça les choquait encore plus que les positions républicaines. Le truc cool, c'est qu'ils se faisaient globalement défoncer dans les commentaires par leurs lecteurs là dessus.
  24. C'est quoi le problème à dire qu'il est normal pour un jeune de rêver de faire fortune par son activité ? J'avais déjà trouvé profondément navrant que les gauchistes s'excitent sur ça, j'aurais pas cru voir le même genre de commentaire ici ? Croire que Macron est là juste pour emmerder Valls, c'est quand même bien débile. Avec lui, Hollande se met encore plus à dos toute une partie de la Gauche. C'est un sacrifice qu'il ne fait pas pour rien. Il s'est suffisamment dit en Off que Hollande avait quand même vaguement compris qu'il fallait faire quelques réformes, plutôt dans le sens libéral, mais était coincé par les syndicats, son parti, etc. C'est pas pour des prunes qu'avec Valls et macron il a à peu près les deux seuls réformateurs trouvables qui vont dans le sens de la réduction de l'Etat. Macron est là en tant que technicien pour essayer de faire des choses allant dans le bon sens, et eux le surveillent et le brident pour l'empêcher d'en faire trop et d'aliéner définitivement la Gauche et les syndicats contre eux.
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